Quand on ne veut pas que des puissances étrangères se mêlent de nos affaires internes, on fait tout pour résoudre les problèmes entre Camerounais/es.
On ne néglige aucune piste et on prend au sérieux tout ce qui permet de recoller les morceaux. On dialogue et on fait baisser la tension.
Ce n’est pas en criant à l’ingérence que l’on résout les crises auxquelles nous sommes confrontés.
Ça ne marche pas. Ça n'a jamais marché. Ça ne marchera jamais.
Cette ficelle est grosse et ancienne. On l'a connait. Elle consiste pour un régime aux abois, fragilisé et contesté de l'intérieur, à créer un ennemi extérieur pour essayer de créer, de manière artificielle, un semblant d'unité et de consensus national.
Détrompez-vous ! Nous ne sommes pas dupes !
Nous voulons des solutions réelles à ces problèmes graves et inédits qui nous affectent tous en causant des morts et des blessés au quotidien.
Les meilleures armes contre l’ingérence des puissances étrangères demeurent l’anticipation et la résolution à temps des crises.
Les meilleures défenses contre l'ingérence étrangère, c'est de renforcer l'unité et le consensus national.
La meilleure garantie contre l'ingérence étrangère, c'est de trouver des solutions consensuelles et durables, qui traitent les problèmes de manière profonde et instaurent un climat de fraternité.
La répression, l'intimidation, l'emprisonnement et le refus du dialogue, véritables catalyseurs des crises, est la meilleure façon d'inviter les puissances étrangères dans nos affaires internes.
Les jérémiades ne changent rien à l’agenda de ces puissances.
Une fois pour toutes, comprenons-le : le Cameroun se fera avec la prise en compte de tous ou ne se fera pas !
Je ne sais pas si on peut être plus clair.
Le débat périphérique est celui sur l’ingérence. Le débat essentiel est celui sur la résolution des crises socio – politiques et sécuritaires.
Cessons les débats périphériques et allons a l’essentiel : la refondation de notre pays !
Propos transcris par Félix Swaboka