C’est le ministre des Sports et de l’Education civique, qui vient de faire cette précision.
Depuis quelques mois, l’on note des hésitations de la Confédération africaine de football (Caf) sur le Chan. L’instance faîtière du football africain hésite quant à la détermination des sites et de la date de la compétition. Pour le ministre des Sports camerounais, la Caf depuis 2017, procède à un recadrage progressif des standards et calendriers de l’ensemble des compétitions.
« En ce qui concerne le Chan précisément, il est question pour l’instance faîtière du football africain, de déterminer une date après concertation avec ses différents partenaires qui prenne en compte les autres compétitions qu’elle organise. C’est ainsi que nous avons engagé des échanges avec la Caf sur les questions liées à la date et aux villes-sites. Échanges qui se sont consolidés lors de la mission d’inspection que la Caf a effectué au Cameroun du 24 au 30 septembre 2019 ».
Pour le choix des sites de la compétions, on propose certaines villes, à la Caf. Il s’agit de Yaoundé-Mfandéna, Douala-Japoma, Douala-Bépanda et Buéa-Limbe. Ce qui est en cohérence avec le format de la compétition Chan, soit 16 équipes sur 4 sites. « La Caf choisi l’option d’une certaine concentration des activités du Chan sur Yaoundé, Douala et Buea/Limbe. Elle a priorisé les sites en considérant un certain nombre de facteurs, au nombre desquels le niveau d’avancement des travaux et la disponibilité projetée des infrastructures au moment de la compétition, notamment les stades et hôtels ».
« Je voudrais préciser que contrairement à certaines supputations, ce choix ne constitue ni une discrimination subjective, ni une mise à l’écart des autres sites, ni une sanction, ni une disqualification », affirme le ministre. « Toutefois, au regard d’une certaine agitation médiatique, on ne peut pas faire l’économie d’une demande d’éclairage sur certains sites qui n’ont pas été retenus comme Garoua et Bafoussam », lance ce dernier.