Dès le 1er janvier 2020, les prix du transport des marchandises par voie terrestre passeront du simple au double, sur les corridors Douala-Bangui et Douala-Ndjamena, a annoncé le Syndicat national des transporteurs routiers du Cameroun (SNTRC).
C’est la principale résolution ayant sanctionné la rencontre des acteurs du secteur des transports, à Douala le 31 octobre dernier. En effet, dès le 1er janvier 2020, le prix du transport des marchandises par voie terrestre de Douala à Bangui sera de 3,5 millions de Fcfa par camion et de 4 millions de Fcfa pour le trajet de Douala à N’Djamena (Tchad).
Or les prix actuel varient entre 2,4 et 2,9 millions en direction de N’Djamena et entre 2,2 et 2,7 en direction de Bangui. A en croire les patrons de ce secteur d’activité, cette hausse des prix du transport se justifie par le fait que depuis 2005, les prix des marchandises transportées ont augmenté alors que les transporteurs, eux, n’ont pas augmenté le coût de leurs prestations.
« Plusieurs indicateurs justifient la hausse des prix du transport. Il y a dix ans par exemple, le sac de riz coutait 13.000 Fcfa. Aujourd’hui, le même sac de riz coute 22.000Fcfa. Entretemps, les transporteurs ont maintenu les mêmes prix. Ceux que nous allons appliquer dès janvier sont les prix plancher en deçà desquels la profession n’est plus rentable. » A indiqué Raymond Moungang, président général du SNTRC pour le Littoral.
Ainsi, les transporteurs affirment pour rassurer les consommateurs des produits transportés que, l’Etat n’intervient pas directement dans la fixation des prix du transport terrestre. Le Cameroun la République centrafricaine et le Tchad se réfèrent aux prix fixés et régulés par e bureau de gestion du fret terrestre (Bgft), un organe indépendant.
Danielle Ngono Efondo