Mgr Samuel Kleda affirme qu’aucune des plantes qu’il utilise pour traiter le Coronavirus est toxique.
Il y a du nouveau avec le produit mis sur pied par Mgr Samuel Kleda pour prévenir et traiter la pandémie du Coronavirus. Interrogé ce 13 mai 2020 à ce propos, l’ancien président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun.
indique être en concertation avec le Ministère de la Santé. Et la grande nouvelle est que son produit pourra être mis à la disposition de tous les camerounais, dès le début de la semaine prochaine.
« Pour le moment, je suis en contact avec le Ministère de la Santé. Je leur ai dit qu’ils peuvent analyser mon produit. Mais ce qui peut se faire aussi, c’est qu’ils se rapprochent de nous, les médecins et moi-même, et nous leur expliquerons comment le malade réagit face au traitement. C’est cela qui est important. Je voudrais rassurer tout le monde : je connais très bien ces plantes que j’ai étudiées avec beaucoup d’attention et ces plantes ne sont aucunement toxiques, puisque ce sont des plantes que j’utilisais déjà dans d’autres pathologies. De ce côté, je suis tranquille, je peux donner ces plantes aux patients sans rien craindre », affirme Mgr Samuel Kleda.
Si tout se passe donc comme le prélat le souhaite, les camerounais désireux avoir son produit pourront l’obtenir. Il faut rappeler que celui-ci était en rupture du fait de la forte demande. Jean-Pierre Amougou Belinga le Président Directeur général du Groupe L’Anecdote a apporté une aide financière de 50 millions de FCFA à Mgr Kleda.
« Au début, on avait quelques difficultés, parce qu’il fallait mettre en œuvre un système de production en grandes quantités… Mais ces derniers jours, on n’a plus de problème. Les gens reçoivent le traitement normalement. Nous avons déjà envoyé le produit à Bafoussam, j’attends aussi Yaoundé… Nous sommes en train d’envoyer le produit là où il y a beaucoup d’infections. Tout le monde aura le produit à partir de lundi (18 mai 2020, NDLR) », a déclaré le prélat.
Il faut par ailleurs rappeler que l’Ordre des médecins du Cameroun pour sa part, avait requis la prudence, en se basant sur le fait que cette méthode de traitement du Coronavirus n’est pas passée par une analyse scientifique.
Liliane N.