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Ce mercredi, 02 juin 2020, devant la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale, le ministre français des Affaires étrangères s’est exprimé sur le dossier de l’ancien Directeur général (DG) de la Cameroon Radio Television (CRTV) en détention depuis juillet 2016 pour détournement de fonds publics. Selon, Jean-Yves le Drian, Amadou Vamoulké comme tout justiciable, doit avoir droit à un procès équitable. 

 

Sur le dossier d’Amadou Vamoulké, le chef de la diplomatie française devant la Commission des Affaires étrangères de son pays n’a pas manqué de plaider en faveur de la neutralité de la justice camerounaise vis-à-vis de l’ancien patron de la CRTV. En effet, Jean-Yves Le Drian a déclaré, « nous avons à plusieurs reprises fait prévaloir qu’il fallait que l’indépendance de la justice soit respectée mais que le droit soit aussi respecté, que M. Vamoulké a le droit à un procès équitable ». 

Le ministre des Affaires étrangères françaises n’a pas manqué d’indiquer que ces principes ont été régulièrement rappelés aux officiels camerounais. « Dans chacun de nos échanges avec les autorités camerounaises, nous rappelons ces principes. Nous sommes vigilants pour que M. Vamoulké puisse avoir un procès équitable et très attentifs à la manière dont tout cela va se dérouler », mentionne en outre Jean-Yves Le Drian. 

Pour sa part, la présidente de la Commission des Affaires étrangères françaises, Marielle Sarnez n’a pas manqué d’exprimer son inquiétude sur la situation d’un certain nombre de prisonniers au Cameroun, notamment celle de « Amadou Vamoulké ».  

A titre de rappel, Amadou Vamoulké est détenu à la prison centrale de Yaoundé Kondengui pour détournement de fonds publics. Depuis son arrestation en juillet 2016, plusieurs Organisations non gouvernementales (ONG) ne cessent de réclamer la libération du journaliste. Il s’agit notamment de Reporters sans frontières (RSF). L'affaire Amadou Vamoulké a connu plusieurs renvois et les différents ONG insistent sur l’incarcération « illégale » de l’ex-patron de la CRTV qui bénéficie pourtant officiellement du statut « d’inculpé libre » et dont le procès « ne se tient pas dans les délais », apprend-on. 

 

Innocent D H 

 

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L’ancien militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais Pierre Milla Assouté affirme dans une tribune publiée sur sa page Facebook, que les pratiques homosexuelles resteront punies dans notre pays.

 

Pierre Milla Assouté est ferme sur la question. Pour lui, dire qu’on dépénalise une perversion qui se rapproche à une orientation sexuelle signifie qu’on a tout simplement légalisé l’homosexualité. La récente tribune de cet ancien militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) naît de l’actualité qui à l’heure actuelle, divise les gabonais. On sait que depuis la semaine dernière, le Gabon a choisi de dépénaliser l’homosexualité. Il devient ainsi le tout premier pays de l’Afrique subsaharienne à revoir une loi qui punit les gens de même sexe qui ont cependant, des relations sexuelles. 

S’adressant d’une certaine façon aux camerounais qui ont vu d’un bon œil la dépénalisation de l'homosexualité, Pierre Milla Assouté leur dit que l’homosexualité restera punie dans notre pays. Il souligne que la Chine, la Russie et les pays arabes ont refusé cette pratique. 

Ci-dessous la tribune de Pierre Milla Assouté     

 

Il ne faut pas légaliser l'homosexualité au Cameroun

Lorsque l'on parle de dépénalisation d'une perversion se rapportant à l'orientation sexuelle, cela signifie simplement dit la légalisation de l'homosexualité.

La Russie, la Chine, les pays Arabes l'ont rejeté.

Certains vous diront pour justifier l'abomination qu'il s'agit de liberté d'user de son corps.

Ce qui est en cause se rapporte à une offre culturelle exogène d'homosexualité assortie des conditionnalités économiques à l'aide au développement.

 

Prétendre aider l'Afrique en échange de son âme est un chantage, une arnaque et une nouvelle forme d'aliénation culturelle oppressive et contraignante.

Une offre d'aide qui vient en échange de l'abandon "consentant“ de ce que l'on est, contre de l'argent est infâme.

Une telle entreprise est mauvaise pour le Cameroun et pour l'Afrique en général et voire criminogène.

Ces initiatives démontrent bien qui est à l’ origine de la corruption morale reprochée à nos Etats.

Je m'adresse donc ici sans aucune position de pouvoir autre que mon intellect et ma culture aux Camerounais mais aussi à tous les Africains.

Nous avons été colonisés en troquant nos pratiques et croyances ancestrales y compris nos hommes déportés par dizaines de millions contre le sucre, le sel et les religions et les langues étrangères.

 

Telle est la source de notre mal africain. La source de notre domination. Notre pays fait face à des zones de cultures étrangères revendiquées par des aborigènes. Les conséquences sont les guerres fratricides...

Les mêmes reviennent 500 ans plus tard avec l'homosexualité en échange de [ l'aide financière au développement ]. La contrepartie est de détruire ce qui reste de notre morale, de notre culture, de nos mœurs polygamiques.

La reconstitution rapide, le capital humain perdu depuis 900 ans sous l’esclavagisme arabe et celui des occidentaux combiné sera plombée.

De nouveau, certains Africains, il en existe hélas dans mon pays, plus vulnérables qu'au Kenya, ouvrent les bras à cette nouvelle forme d'aliénation qui viole l'ordre divin et viole notre culture.

Mais parlons singulièrement ici du Cameroun. L'homosexualité doit rester interdite et même criminalisée dans la sphère publique nationale.

 

Le Chef de l'Etat du Cameroun, SE M. Paul BIYA, a relégué ce comportement interdit par nos lois et nos cultures à celui de la vie privée. Cette déclaration à elle seule suffit largement sur ce sujet.

Il n'y a pas meilleur mécanisme oppressif par consentement mutuel de dépeupler un pays et de dérégler ses valeurs que d'y introduire de l'extérieur des pratiques sexuelles contre-nature et perverses non reproductives de l’espèce humaine.

La pression du capital humain de nos pays sur la démographie mondiale en serait ralentie au privilège de la fornication et du plaisir anustole.

C’est la forme achevée de l’aliénation spirituelle et morale.

Ce qui reste de la dernière colonne vertébrale africaine de son éducation basique non chosifiée et de sa survie démographique et sa culture sexuelle en friche après avoir tout perdu est sous le couperet de l'argent...

Il en résulterait la destruction de l'unique facteur objectif de l'espoir d'inversion du rapport de force démographique productif

Notre pays doit donc se mettre au-dessus des gros mots tels que : homophobie, exclusion, qui visent à culpabiliser les autorités à se dresser contre ce fléau.

S’il y a donc des espèces homosexuelles d'exception dans notre pays qui souffriraient d'exclusion homophobes, on n’en fera pas une règle nécessitant la légalité.

 

Qu'ils se présentent donc au peuple Camerounais ouvertement ils seront soignés à l'africaine comme le Covid19.

Nos opinions nationales ne doivent pas se laisser impressionner par la propagande des agents de l'homosexualité universelle. . D'ailleurs, la femme Africaine doit s'y opposer vigoureusement pour protéger sa progéniture.

L'homosexualité et les orgies nulle part au monde, ne se sont à jamais illustrés en outils de productictivité d'un pays en déficit de développement.

Notre pays attend des partenariats extérieurs d'aide à l'industrialisation, à la mécanisation agricole, au relèvement des plateaux techniques des hôpitaux, des écoles, des infrastructures, de l'eau potable, de l'énergie nucléaire ou fossile qui rime avec le développement...

Les mœurs contre-nature ne sont pas porteuses d'une plus-value scientifique, intellectuelle, économique ou sociale non plus.

La colonne vertébrale d'un pays tient en sa croyance, son ordre moral et social. Ses us et coutumes sont le fondement de son droit positif.

Nul ne vous proposera de bonne foi ce qui est bien pour vous en vous payant et en échange des "aides" contre votre âme.

Tels sont au premier chef, les fondements de mon rejet de cette abomination homosexuelle pour mon pays et mon continent. Chacun n'est disposé de faire de son corps ce qu'il veut que dans les milieux où cela est possible.

 

La prostitution qui ne rend personne malheureux chez lui est-elle pas légalisée en occident ? Et pourtant les femmes ne vendent que leurs propres corps.

La polygamie n'y est pas autorisée non plus. Et pourtant chaque polygame ne fait de son corps et de son ménage que ce qu'il veut.

Nos mœurs familiales sont pudiques et doivent le rester. Elles sont basées sur un triptyque millénaire. Ils sont de l'ordre à la fois moral et spirituel, cultuel, traditionnel et social, politique et économique.

La science qui démontre donc que des hommes doivent coucher avec des hommes est un mensonge en Afrique où le fondement de nos sociétés obéissent à ce triptyque.

Coronavirus vient de prouver aux yeux du monde l'existence des conspirations scientifiques sous emprise des cartels d'oppression économique du monde.

Le Cameroun ne peut pas et ne doit pas hypothéquer l'essor de notre capital humain et de notre influence avenir au profit des jouissances d'alcôve dépravées entre fêlés de même sexe sous une voûte légale.

Les pays déjà développés qui ont 60, 100 millions, voire 1 milliard d'habitants sur notre planète, sur des espaces territoriaux moins vastes que les nôtres, n'ont plus les mêmes besoins de croissance et de développement que nos pays. Ils n'ont rien à nous imposé en matière de procréation dans nos aires.

Ils peuvent donc se dépraver sexuellement si tels sont leurs nouveaux besoins.

Notre besoin est axé sur des savoirs, des savoir-faire pointus et la profusion d'une main d'œuvre qualifiée massive...

L’Afrique est le berceau de l’humanité. Sa vocation est donc de protéger la source de vie qui reste de l'humanité. Elle n'a pas à devenir un centre d'expérimentation de défiance à la nature de Dieu contre de "l’aide" donc la corruption.

La source de lumière de l'électricité dont nos pays ont besoin provient des deux pôles, négatif et positif.

Le comportement que l'on veut faire légaliser ne relève même pas de bestialité. Vous ne verrez pas des chiens ou des lions copuler avec des mâles mais avec des chiennes et des lionnes...

Tout cela implique donc la gestion du pouvoir d'Etat.

L’alternance ne doit pas devenir en Afrique le cache-sexe des agents de la propagande homosexuelle.

Ce qui se passe sous nos yeux, au Cameroun et dans la diaspora, depuis un certain temps, pour la conquête du pouvoir, pousse à la réflexion.

Certains pourraient dans notre contexte national détourner mon analyse en invitant à ce débat, le tribalisme et l'exclusion d'une catégorie sociale de sa légitimité à pouvoir postuler à occuper la tête de l'Etat parce qu'ils militent pour l’homosexualité.

Je les renverrais à leur culture propre sur ce sujet et à lire les termes de notre Constitution plutôt qu’à s'arcbouter sur des opinions individuelles.

Mon questionnement traite donc de ceux qui veulent ou peuvent diriger notre pays sur un fondement idéologique respectueux de mœurs nationales et de l'âme d'Afrique.

Tout citoyen Camerounais, selon la loi, peut diriger le Cameroun, s'il s'en montre digne aux yeux de notre peuple.

Mon observation a pour finalité de mettre en lumière et en relief, les enjeux d'une alternance émotive qui ne tiendrait pas compte de ce risque d'aliénation culturelle nouvelle après celle des croyances religieuses et pratiques linguistiques qui menacent le Continent et aujourd'hui ont conduit le Cameroun en guerre au NOSO sur une base culturelle importée.

La longévité au pouvoir de SEM. Paul BIYA alléguée par certains n'est pas une porte ouverte à tout-venant-agents de propagande de l'homosexualité comme valeur moderne de démocratie et de liberté inclusive.

Le Cameroun doit donc veiller à ce que le pays ne tombe pas aux mains de la toxicomanie, de la dépravation sexuelle des mœurs, de la perversion sociale, sous l’égide et effets des pulsions instinctives et l'envoûtement du désir immodéré d'un changement inconsidéré.

 

Je vais ici pointer du doigt chez nous sur 4 choses dangereuses de circonstance pour le Cameroun

1. Le <<non au gré a gré>>

De quoi s'agirait-il au lendemain d'un scrutin au résultat connu et à l’orée d'une fin de mandature négociable dans la paix. Il s'agit de désordre sans objet des impatients. Le Cameroun qui a attendu 38 ans peut attendre 5 ans de plus au lieu d'engendrer le chaos pour tous et la terre brûlée. Les fils de l'ouest attirés par le saut dans le vide ne doivent pas s'y aventurer. Les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest sont la preuve de l'aventure.

2. les nordistes seraient <<des moutons qui refusent de sortir de l'enclos>>

Je parlais de respecter le Cameroun, les Camerounais et notre Chef de l'Etat il y a peu.. Quel politicien normal, respectueux des Camerounais et Cameroun, peut allumer un tel incendie dans un pays fragile comme le nôtre ? Ce sont des propos graves, injurieux d'un peuple qui demande le pardon de ceux qui tiennent de tels énormités ou la désolidarisation de leur mouvement politique.

3. la dépénalisation de l’homosexualité dans le voisinage qui est exaltée par certains camerounais.

Les hommes ne coucheront pas avec les hommes et les femmes avec les femmes dans notre pays légalement. Cela restera pénal.

Ceux qui seraient acculturés de collusion exogène et portent en eux les germes d'une menace inconsciente contre leur propre pays.

4. les appels à l'intervention étrangère dans l'ordre national pour le pouvoir, venant des personnes sensées.

Ces appels sont une honte. Nos devanciers sont morts pour faire quitter le colon et leurs armées de nos territoires.

60 ans après, des intellectuels d'un nouveau genre politique appellent ouvertement des armées des anciens colonisateurs de revenir occuper le territoire. Ils leur reprochent pourtant d'avoir commis un génocide à l'Ouest du Cameroun, d'avoir détruit la Lybie, d'avoir livré la guerre en Côte-d'Ivoire etc..

A chaque Camerounais, je dirais de choisir entre le renforcement de l’aliénation et celui du desserrement de l'etau colonial.

Le pays d'Afrique qui a inauguré la dépénalisation de l'homosexualité s'est trompée de chemin. L'autocratie n'est pas la démocratie.

Le Cameroun est une culture polygamique pudique.

Je suis né dans un Royaume polygame moi-même et je n'en souffre pas.

Ce sont celles-là nos valeurs.

 

L'Ouest, le Grand Nord, le Centre Sud et l'Est, le Grand Sawa comprenant Littoral et le Sud-Ouest, et une partie de l'Ouest, le Nord-Ouest, ont en partage ces valeurs.

L'alcôve reproducteur de l'humain, c'est entre un homme et une femme..

Le Cameroun n'est pas un jouet de Père Noël à offrir en décembre aux enfants qui pleurent la nuit.

Il faut donc arrêter avec ces appels de pieds aux occidentaux pour accéder au pouvoir quitte à nous ramener l'anustocratie à la place de la démocratie et du mérite.

L'accès au pouvoir au Cameroun en cas de vacance du pouvoir définitivement constatée par le CC se fait par voie d'élection. Notre Chef de l'Etat a acquis l'âge et l'expérience d'un baobab qui ne plongera pas après lui le Cameroun dans le chaos. Nous devons l'y encourager.

Il n'y a donc aucun gré à gré dans la Constitution.

Ceux qui ont des projets pour le Cameroun devraient attendre de les présenter dans les urnes de 2025 et dans la paix sociale.

Le cimetière des héros morts est silencieux. N'allez donc pas devenir héros dans la tombe en allant dans les rues.

Je vous propose donc de suivre le choix de la vie. Prenez ce choix que Dieu lui-même vous a donné: la vie.

Liliane N. 


Published in Tribune Libre

Cette bonne nouvelle a été révélée au cours d’une audience au ministère du Commerce le 25 juin 2020. En effet, Antonio Pedro, le directeur du Bureau sous-régional pour l’Afrique centrale de la Commission économique des Nations pour l’Afrique (CEA) a promis de soutenir le Gouvernement camerounais dans la perspective de l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca) prévue en 2021. Il s’agit d’un soutien qui devra prendre la forme d’un renforcement des capacités des acteurs, apprend-on du directeur.  

 

Le soutien annoncé de la CEA en faveur du Cameroun concocte actuellement un plan quinquennal. Ce plan a pour objectif majeur de permettre aux Etats africains de mieux saisir les opportunités qu’offre la Zleca. C’est du moins ce que l’on retient du passage du directeur du Bureau sous-régional pour l’Afrique de la CEA, reçu en audience il y a quelques jours au ministère du Commerce à Yaoundé. 

Pour le cas du Cameroun, c’est en fin d’année 2019 que la stratégie nationale de mise en œuvre de la Zleca a été validée. Selon les éclairages du ministre camerounais en charge de l’Economie, cette stratégie va permettre au Cameroun d’implémenter des mesures pour que les entreprises au niveau local ne subissent pas la Zleca. Alamine Ousmane Mey fait savoir qu’il s’agit plutôt de faire en sorte que ces entités économiques tirent grand profit de l’opportunité qu’offre cette zone de libre-échange dont l’ambition est de créer un marché unique de 1,3 milliard d’habitants sur le contient.  

Quant au ministre camerounais du Commerce à l’occasion de l’audience accordée à Antonio Pedro, le Cameroun envisage la création d’une Agence de promotion des exportations pour mieux tirer avantage de la Zleca en cours de mise en œuvre.

Luc Magloire Mbarga Atangana a indiqué, « la relance des grandes filières d’exportation de cacao, de café, de la banane, des noix de cajou, de poivre, de miel entre autres, c’est un impératif. Les quantités sont faibles. Mettons en place un plan spécial céréales, aquaculture, pisciculture autour de la règle du sacro saint principe du patriotisme économique. Il nous faut créer l’Agence de promotion des exportations… Nous entrons vers un nouveau cycle, on ne peut pas faire une stratégie commerciale si on ne règle pas le problème de l’offre ». 

Précisons que la création de cette agence a été prévue depuis 2002 dans la charte de l’investissement, mais à date, elle n’est pas opérationnelle. 

 

Innocent D H  

 

Published in Finances
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Depuis quelques semaines, un nom et une enseigne mobilise l'attention du monde culturel camerounais. Les écuries Motbinama international semblent ambitieux et comptent inscrire la musique camerounaise dans le créneau d'une véritable industrie rentable pour les artistes et pour les acteurs du milieu. Et derrière cette machine qui souhaite tout broyer sur son chemin, se cache un certain Didier Ndi Samba.
 
 

Didier Ndi Samba est l'un des membres de la grande fratrie laissée à la postérité par le feu patriarche Joseph Ndi Samba. Didier, une tête bien faite s'est rapidement distingué au milieu de ses frères comme un passionné de culture et de voiture. Une fibre qu'il tient de son paternel. Il raconte d'ailleurs que sorti du berceau il a très vite appris à conduire.

A 11 ans il maniait déjà assez bien les automobiles, et vers 19 ans il organisait déjà des spectacles de musiques avec des artistes de notoriété nationale et internationale. Didier Ndi Samba aura un parcours académique des plus régulier. Vif d'esprit et un peu fêtard sur les bords, il sera toujours parmi les leaders dans les générations académiques qu'il rencontrera au Cameroun et ailleurs. 

La mise sur pied des écuries Motbinama international est la conséquence naturelle du parcours de vie qu'il s'est choisi. Après avoir "réussi" (étant donné qu'il ne compte pas s'arrêter en si bon chemin) dans le milieu professionnel, il souhaite aujourd'hui redistribuer les fruits de sa réussite avec des "frères". Mais au lieu de donner du poisson, Didier Ndi Samba a choisi de créer un étang.

Les entreprises culturelles qu'il met donc sur pied sont des cadres diversifiés qui permettront aux jeunes camerounais et même aux moins jeunes de venir élever leurs poissons en toute sécurité et en toute confiance, avec une garantie de croissance évidente, pour que ceux ci n'aient plus jamais faim.

Les ambitions de Didier Ndi Samba semblent démesurées. Après la création de l'écurie de promotion des artistes de chez nous, il annonce déjà une chaîne de média qui comprendra une station radio (qui sera en fait une réhabilitation de Radio Lumière, l'une des toutes premières radios privées au Cameroun), une station de télédiffusion, et plusieurs magazines sur les domaines de la culture, du sport, de la mode et autres.

Il compte mettre à la disposition du milieu culturel camerounais un car podium professionnel pour la réalisation de grands événements culturels et bien d'autres projets encore. Didier Ndi Samba fait partie de ces jeunes camerounais qui croient encore en ce pays et qui pensent que malgré les difficultés diverses, il y a fort à faire.

Christian Mpondo vainqueur du challenge « Allô Fokou » de Richard Bona

 
 
Stéphane NZESSEU
 
 
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Il a été nommé ou plutôt confirmé à ce poste par un décret signé par le Président de la République ce 30 Juin 2020

 

« Monsieur Ekoumou André – Marius est, à compter de la date de signature du présent décret, nommé Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Cameroun auprès de la République Française… ».    

Une patate chaude ?

C’est l’interrogation qui meuble les conversations dans certains milieux feutrés de la capitale politique Camerounaise et qui semble prendre le dessus après la nomination de celui qui a longtemps occupé le poste de Chargé de Mission à la Présidence de la République.

Une inquiétude suscitée par les activités menées par les terroristes qui se font appelés « activistes de la brigade anti sardinards ». Des individus qui se sont faits un nom à travers les attaques perpétrées contre le couple présidentiel, la casse des ambassades dont la mission diplomatique du Cameroun en France, l’agression de tous ceux qui refusent de s’aligner et d’intégrer leur politique de destruction…

Par ailleurs, certaines sources médiatiques parlent de tension au sein de l’ambassade du Cameroun en France à cause des dissensions qui « auraient longtemps empoisonné l’atmosphère entre son prédécesseur et quelques uns de ses collaborateurs ».

L’homme qui, en 2016, a été élevé à la dignité de Grand Officier des Ordres Nationaux va également prendre fonction au moment où sévit un vaste réseau de trafic des passeports Camerounais et, à cet effet, Martin Mbarga Nguele - Délégué Général à la Sûreté Nationale a ouvert une enquête au regard des nombreuses plaintes déposées aussi bien sur le plan national que du côté de Paris.  

Autres Responsabilités

Ekoumou André – Marius a entre autres assumé le poste de président de l’Instance de Coordination Nationale du Fonds Mondial pour le Cameroun. L’une de ses principales missions à ce poste était de s’assurer que le cahier de charges est bien respecté et que le Cameroun est à la hauteur des attentes du Fonds mondial pour la lutte contre le SIDA, le Paludisme et la Tuberculose.

Engagement à servir son pays

Interviewé par les confrères de la presse publique, le nouvel Ambassadeur Plénipotentiaire a fait part de sa totale volonté à servir sans faiblir son pays : « Je voudrais avant toute chose remercier le Chef de l’Etat pour la confiance qu’il a une fois de plus placé sur ma modeste personne. Le Cameroun et la France entretiennent depuis longtemps, des relations d’amitié, de coopération et, nous allons travailler pour l’intérêt de nos deux pays… ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé précise qu’il s’agit des vaccins reçus, dans le cadre du Programme élargi de vaccination contre d’autres pathologies.

 

La polémique au sujet d’une cargaison de vaccins récemment arrivée au Cameroun, ne fait qu’enfler. Pour ceux qui ont vu ladite cargaison et ceux qui ont eu vent de l’arrivée de ces vaccins le 28 juin dernier, il s’agit de produits qui doivent être testés sur les camerounais. Ils affirment que ce sont des vaccins tests de la pandémie du Coronavirus envoyés au pays.

 

Le Dr Malachie Manaouda, le Ministre de la Santé publique, déclare qu’il s’agit plutôt de vaccins entrant dans le cadre du Programme élargi de vaccination contre d’autres pathologies. Le Cameroun n’a pas arrêté de se préoccuper des autres maladies parce qu’il fait face à la pandémie du Coronavirus. « Parallèlement à la mobilisation de nos efforts contre la Covid-19, nous veillons scrupuleusement au suivi des autres pathologies et notamment à la poursuite de nos différents programmes à l’instar du Programme élargi de vaccination (PEV), qui vient de recevoir ces vaccins pour enfants », a-t-il déclaré.

 

Il convient de noter que du fait de ces idées et rumeurs autour des vaccins, de nombreux parents aujourd’hui préfèrent garder les enfants dans les maisons sans les faire vacciner. D’ailleurs les autorités sanitaires ont révélé qu’une épidémie de rougeole est en cours au Cameroun. Celle-ci est masquée par le Coronavirus, sinon elle est bel et bien présente. Le rapport du Pev, révèle qu’il y a plus de 3000 victimes. 78 districts de santé sur  les 180 que compte le Cameroun ont connu des cas de rougeole. Huit régions que sont l’Adamaoua, le Centre, l’Est, l’Extrême-Nord, Littoral, le Nord,  l’Ouest et le Sud ont été cartographiées.

 

Liliane N.

 

Published in Actualité

Du 14 au 17 janvier 2020, deux députés français se sont rendus au Cameroun pour une mission parlementaire dans un contexte de crise dans les deux régions anglophones (Nord-Ouest et Sud-Ouest) du Cameroun. Ce 01er juillet, Rodrigue Kokuendo et Didier Quentin seront devant la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale aux fins de rendre compte de leur mission. 

 

L’Assemblée nationale française aura sans doute à l’occasion de ce compte rendu parlementaire une idée sur l’évolution de la vie sociopolitique au Cameroun ces derniers mois. En effet, les deux parlementaires français vont porter à la connaissance de la représentation nationale de leur pays, ce qu’ils ont vu et entendu dans le pays de Paul Biya durant leur mission. Leur séjour est intervenu dans un contexte de guerre séparatiste dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, alors que l’armée régulière camerounaise était régulièrement accusée d’exactions. 

Pendant leur séjour, les deux élus français avaient eu à échanger avec des officiels camerounais sur la crise anglophone, mais également avec les ministres des relations extérieures, de l'Économie ou encore de la Décentralisation, des membres de la Société civile et du monde des affaires sur d’importantes questions. 

De sources crédibles, c’est le compte rendu de cette mission parlementaire qui sera fait ce mercredi devant les membres de la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale française. Un compte rendu qui sera suivi d’une audition du ministre français des Affaires étrangères. 

Rappelons que le Cameroun et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) ont convenu en mai dernier, du déblocage d’une enveloppe initiale de 14 millions de dollars pour la reconstruction des régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Cette somme est destinée au démarrage des travaux, dont le coût global est estimé à 150 millions de dollars. Cette reconstruction des régions anglophones fait partie des recommandations du Grand dialogue national tenu fin septembre et début octobre 2019 à Yaoundé. 

Le projet de reconstruction est décliné en trois phases : la phase conjoncturelle de deux ans consacrée aux réparations à l’échelle des individus, la phase à court terme de cinq ans et la phase à long terme de dix ans consacrées aux projets structurantes. 

Pendant les 10 prochaines années, le Gouvernement camerounais projette notamment la réhabilitation de 350 écoles, de 115 centres de santé, 40 points, 400 points d’eau, 500 kilomètres de lignes électriques basse tension, 600 kilomètres de routes rurales, 45 marchés et 12 000 maisons etc. 

Pour le financement de ce projet, le Gouvernement camerounais a pris attache avec plusieurs de ses partenaires parmi lesquels la France, les Etats-Unis, la Suisse, le PNUD, l’UNICEF, le HCR entre autres. 

 

Innocent D H 

 

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A leur actif, l’incendie de deux camions transportant des denrées alimentaires, enlèvement des deux chauffeurs et ouverture d’un feu nourri sur les Forces de Défense et de Sécurité appelées au secours par les populations terrifiées

 

Les évènements qui se sont déroulés ce Dimanche, dans la localité de Ntabah au Nord Ouest du Cameroun, démontrent que malgré les appels à déposer les armes, les dispositions prises pour faciliter l’accompagnement et la réinsertion des personnes qui manifestent le besoin de rentrer dans le droit chemin, certains s’attèlent à maintenir un état psychotique dans les régions du Nord et du Sud Ouest.

Sur le plan international, ce sont ces individus, qui n’hésitent pas à détruire des hôpitaux, des écoles et des véhicules transportant des denrées alimentaires pour des populations suffisamment traumatisées, qui sont présentés comme des « manifestants pacifiques revendiquant leurs droits avec des arbres de la paix ».

Aucune parole, aucune allusion n’est faite par les organisations non gouvernementales et autres acteurs de la société civile pour ces personnes, parfois prises comme boucliers humains, alors que ces dernières n’aspirent qu’à reprendre une vie normale, et mener en toute quiétude leurs activités.

Une exigence légitime, d’autant plus que les ambazoniens et leurs commanditaires ont tout détruit sur leur passage depuis bientôt quatre ans, alors que le Gouvernement a entrepris de reconstruire, de rétablir, de restituer tout ce que cette guerre a arraché.

Une Armée prompte à réagir

Les rapports sont pondus au quotidien, après de supposées « enquêtes menées sur le terrain avec en sus, le témoignage de prétendues victimes ayant subi les exactions des éléments des Forces de Défense et de Sécurité… ».

Cependant, les Camerounais dans leur grande majorité se posent de plus en plus la question de savoir pourquoi, les rédacteurs des rapports, qui disent avoir pour seul et unique objectif, le « retour au calme et la protection des victimes » ne disent jamais rien ou presque, sur la confiance aveugle, la foi profonde, la conviction inaltérable des populations vivant au Noso, envers ces Hommes et Femmes qui servent sous le drapeau national et qui sont prêts à tous les sacrifices, même le plus extrême pour défendre leur compatriote ?

En tout état de cause, c’est ce partenariat, cette volonté manifeste de marcher main dans la main que les autorités et très certainement les habitants du Nord et du Sud ouest, appellent de tous leurs vœux afin de mettre un terme définitif aux attaques terroristes des êtres sans foi, ni loi, simplement assoiffés de sang.  

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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Ces militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) viennent de jeter l’éponge, renoncent de poursuite leur combat politique au sein du parti piloté par Maurice Kamto. Ils ont immédiatement rejoint les rangs du nouveau parti créé par Shanda Tonme, le Mouvement populaire pour le dialogue et la réconciliation (MPDR). 

 

Bengbis, situé dans la région du Sud Cameroun vient d’être le théâtre d’une scène de démission massive au sein du MRC. 43 militants du parti de l’opposant camerounais, Maurice Kamto ont décidé de claquer la porte. Ils ont aussitôt rejoint le MPDR, formation politique qui a vu le jour le 27 mai dernier.  

De sources crédibles, les ex-militants du MRC se sont réunis le 20 juin 2020 au domicile de Bekono Emmanuel sis au quartier Pays-Bas. L’on apprend que, c’est au cours de cette rencontre convoquée par Bigongombo Roland Hugues Gislain, qu’ils se sont accordés pour rallier à l’unanimité le MPDR. Selon la réaction de Nestor Nga Etoga, l’attaché au cabinet du président national du MPDR, « c’est une bonne nouvelle pour notre parti. Nous sommes heureux d’accueillir jour après jour, des compatriotes qui ont compris qu’il ne sert à rien de semer le désordre dans notre cher et beau pays le Cameroun. Qu’il est inutile de promouvoir les divisions, le tribalisme. Nous sommes tous, fils et filles de ce pays. Il faut le dialogue, la réconciliation, la paix pour assurer le développement ». 

Des informations internes à ce nouveau parti, la vision reste et demeure la réconciliation des Camerounais. « Nous appelons tous ceux des camerounais et camerounaises qui hésitent encore, à nous retrouver sans crainte, ni honte, dans ce vaste chantier de construction nationale. Nous restons un parti politique ouvert, respectueux des emblèmes du pays, disposé à ramener tous les fils et filles sur la table à palabre », ajoute Nga Etoga. 

Rappelons que le 22 juin dernier, les 43 ex-militants du MRC ont adressé au président national du MPDR, une liste des noms, numéros de téléphone et signatures des engagés à rejoindre les rangs du parti. Ils sont décidés à soutenir et accompagner le promoteur du MPDR, Pr. Jean-Claude Shanda Tonme dans son combat politique axé sur la quête de la paix. 

 

Innocent D H

 

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Le vœu est à l’ordre du jour depuis mardi dernier à l’Assemblée Nationale du Cameroun. Selon le réseau parlement jeunesse, la crise à coronavirus offre au Cameroun une aubaine pour développer des habitudes de consommation des productions locales. Une fois encore, le slogan a refait surface le temps d’une journée parlementaire. Après les discours redondant, aucune action concrète n’est implémentée et pourtant les administrateurs savent très bien quoi faire.


la politique du « consommons camerounais » est vœu plusieurs fois émis par le Chef de l’Etat. Mais que veut dire dans la réalité le concept « camerounais » ? S’agit-il de consommer les produits que les entreprises occidentales viennent produire au Cameroun ? ou alors il est question de mettre en place une véritable politique de production en quantité suffisante de denrées et d’outils par les camerounais pour les camerounais et le monde ?

En l'état actuel des discours autour du concept, il est difficile de savoir avec précision la logique du gouvernement camerounais. A quoi servirait-il dans une action de promotion du « consommons camerounais » d’accorder une importance au beurre de cacao, au chocolat, au café UCCAO, plutôt qu’à la banane plantain, au manioc ou au macabo, dans aliments qui entrent directement dans les habitudes de consommation des camerounais ? plus encore, des denrées qui offrent de nombreuses opportunités en terme de déclinaisons. Puisqu’il est possible de fabriquer aujourd’hui de la farine de plantain, de patate douce et de manioc qui peuvent valablement remplacer le blé ou tout au moins diminuer son importation sur nos marchés.

Que signifie « Consommer camerounais » ?

Il y a des préalables incontournables pour qu’on parvienne à une réalité de consommation locale des productions locales. Des préalables qui commencent par des politiques de mises en œuvres de véritables chaînes d’industries, et du financement à grand frais de la production locale, des chaînes de collectes des productions qui viennent des petits producteurs dans les régions du Cameroun.

D’un autre côté, il faut construire une véritable culture de la consommation de ce qui est produit localement. Et l’élément le plus incitatif sur cet aspect des choses sera le coût réduit des produits locaux en comparaisons aux produits extérieurs que les lois de la libre circulation nous empêchent de garder hors de nos frontières. Une série d’action et de financement qui devrait commencer par les responsables de nos administrations qui choisissent toujours les entreprises internationales pour réaliser des marchés publics que des camerounais peuvent valablement accomplir.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01