Un accord de crédit de près de 87, 8 milliards de FCFA a signé le 12 juin dernier à Yaoundé par le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey et le Directeur des Opérations de la Banque mondiale au Cameroun, Ibrah Sanoussi. Un financement destiné à éclairer 400 localités rurales au Cameroun.
Le prêt concessionnel accordé au Cameroun par la Banque mondiale vise à assurer le financement d’un projet qui couvrira pendant cinq ans, six régions sous-desservies en électricité. Il concourt à la mise en œuvre du plan directeur d’électrification rurale. Ainsi, plus de 7389 kilomètres d’infrastructures de transport d’énergie électrique seront construits dans les régions de l’Adamaoua, de l’Est, l’Extrême-Nord, le Nord, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.
De nouvelles localités dans certaines zones rurales soit 315 dans l’Extrême-Nord, 42 dans le Nord-Ouest, 30 à l’Est et 30 dans le Sud-Ouest. Près de 1 040 952 personnes en seront bénéficiaires dont plus de 521 000 personnes issues des familles pauvres. Ce financement servira également pour la connexion de plus de 200 000 ménages à ce créneau électrique. Il est projeté la construction des unités de production sur la base de l’énergie solaire d’une capacité de 3 MW chacune, dans les zones où l’extension du réseau électrique traditionnel ne serait pas possible. Il s’agit de 12 localités des 26 qui sont actuellement électrifiées en tant que systèmes isolés.
Le projet est structuré en trois composantes à savoir, l’électrification rurale par extension du réseau, l’électrification rurale décentralisée et le soutien aux ménages pour les coûts de production permettra la réduction des disparités régionales en termes de taux d’accès à l’électricité, à jeter les bases de l’amélioration de l’accès à l’électricité des ménages et à soutenir l’industrie productive et le développement des activités génératrices de revenus. Ce qui va avoir un apport direct dans la mise en œuvre du Plan de développement du secteur de l’électricité (PDSE).
Innocent D H
Le Premier Ministre recommande entre autres, l’accélération du transfert des malades de la Covid-19 des hôpitaux classiques, vers les centres de traitement spécialisés qui sont déjà opérationnels.
Le jeudi 18 juin 2020, Joseph Dion Ngute le Premier Ministre avec les autres membres du gouvernement, a tenu par visio conférence, la réunion hebdomadaire du Comité interministériel, qui a la charge d’évaluer et de suivre la mise en oeuvre de la stratégie gouvernementale de riposte contre la pandémie du Coronavirus. Comme le dévoile le communiqué sanctionnant cette réunion, le chef du gouvernement a donné de nouvelles instructions à ses collaborateurs.
Tout d’abord il convient de préciser que le Premier Ministre et ses collaborateurs ont centré leur attention sur les points suivants: l’évolution de la pandémie du Coronavirus au Cameroun et la mise en place des Centres spécialisés de traitement de la Covid-19; l’examen des modalités préalables à la reprise des vols internationaux, les dispositions prises pour assurer l’application des mesures barrières dans les restaurants et les hôtels; l’état d’avancement du processus de mise en place d’une plateforme numérique africaine de lutte contre la Covid-19 par la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique.
Les Ministres des Transports, des Postes et Télécommunications, de la Santé, et du Tourisme et des Loisirs ayant présenté leur rapport étant donné que le Cameroun a procédé à la levée de certaines restrictions, Joseph Dion Ngute a fait un certain nombre de recommandations. Le communiqué parvenu à notre rédaction renseigne que le Chef du gouvernement a demandé au Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé, “d’accélérer le transfert des malades de la Covid-19 des hôpitaux classiques, vers les centres de traitement spécialisés qui sont déjà opérationnels; de procéder à la désinfection systématique ds formations hospitalières ayant accueilli les malades” de la Covid-19.
Au Ministre des Transports, Joseph Dion Ngute a recommandé “de s’assurer que le protocole de gestion qui sera implémenté dès la réouverture des vols internationaux précise les responsabilités et obligations de chaque partie prenante, à l’embarquement et au débarquement des passagers. Aussi de “définir un circuit sanitaire à l’arrivée et au départ des vols internationaux”.
Au Ministre du Tourisme et des Loisirs il a été demandé “de renforcer les contrôles sur le terrain” et “s’assurer que les mesures barrières édictées sont appliquées dans tous les restaurants et les hôtels”. A son homologue des Postes et Télécommunications, il a été demandé “de s’assurer que toutes les diligences incombant au Cameroun en vue de la mise en place de la plateforme numérique africaine de lutte contre la Covid-19 sont accomplies dans les délais impartis”.
Liliane N.
Une note diplomatique de l’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun, dévoile que la mission du diplomate américain Henry Peter Balerin dans notre pays, va s’achever le 16 juillet 2020.
L’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun a déjà informé le Ministère des Relations Extérieures (Minrex), du proche départ du diplomate Henry Peter Barlerin. Dans la note diplomatique sortie à cet effet, il est dit que le diplomate qui est l’Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun va achever sa mission dans notre pays le 16 juillet prochain. Et à partir du 17 juillet 2020, c’est Vernelle Trim Fitzpatrick, qui va assurer l’intérim en tant que chargée d’affaires, jusqu’à ce qu’un nouvel Ambassadeur soit nommé par la Maison blanche.
A titre de rappel, Peter Henry Balerin a succédé à son compatriote Michael Stephen Hoza. Il a été nommé Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun le 18 juillet 2017. Durant son séjour dans notre pays, on note qu’il a marqué son passage par des sorties relatives entre autres aux questions liées à l’alternance au sommet de l’Etat, le droit de l’homme.
Pour parler en bref de lui, il faut savoir que Peter Henry Barlerin est diplomate américain depuis 1989. Depuis 2016, il occupait le poste de sous-secrétaire adjoint au Bureau des affaires africaines du Département d’État. Il a également occupé le poste de chef de mission dans ledit département. Il a servi dans sept missions américaines à l’étranger, notamment à Bamako (Mali), Paris (France) et Tokyo (Japon).
Avant de rejoindre le Département d'Etat, Henry Peter Barlerin a travaillé au Conseil économique, sous la présidence de Ronald Reagan. Il a été chercheur associé au Centre international d’études stratégique aux USA.
Lettre ouverte à l'ambassadeur américain au Cameroun Peter Henry Barlerin
Liliane N.
Telle est l’une des révélations faites par le ministre camerounais en charge du Commerce. Selon Luc Magloire Mbarga Atangana, le phénomène du trafic illicite du tabac représente 20 à 25% des parts du marché sur le tissu économique national. De nombreux facteurs favorisent ainsi l’extension de cette pratique qui constitue un gros manque à gagner pour le trésor public et la santé des populations paye un lourd tribut.
Aux rangs des causes du trafic illégal du tabac au Cameroun, le faible dispositif sécuritaire observé au niveau des frontières. Selon les informations rendues disponibles par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le phénomène rend les produits du tabac plus accessibles et plus abordables avec pour effets immédiats, la montée croissante de l’épidémie du tabagisme et est à l’origine des pertes fiscales énormes.
Face à cette situation, les pouvoirs publics ne restent pas insensibles, ils continuent d’intensifier la lutte contre le trafic illicite du tabac.
Projet de texte
Le Gouvernement vient d’introduire un projet de texte devant le Parlement pour examen et adoption. Si le projet de loi venait à être adopté par le Parlement, le Chef de l’Etat pourra ainsi ratifier le protocole pour l’élimination du commerce illicite des produits du tabac adopté par consensus le 12 novembre 2012 à la 5ème session de la conférence des parties à la convention-cadre de l’OMS.
« La ratification du Protocole pour l’élimination du Commerce illicite des produits du tabac va permettre de renforcer le dispositif de lutte anti-fraude et la contrebande des produits du tabac », explique le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana.
Avant ce projet de loi, le Cameroun s’était déjà doté d’un important dispositif de lutte contre la lutte contre le trafic illicite du tabac. Il a tour à tour eu à ratifier la convention-cadre de l’OMS pour la lutte anti-tabac, signer le 18 mars 2010 par les soins du Premier ministre d’un décret fixant les modalités de mise en œuvre de la vignette sur certains produits manufacturés entre autres.
Innocent D H
Le poète, parolier, promoteur culturel et musicien Christian MPONDO vient une fois de plus de déposer une griffe musicale qui donne une nouvelle tournure au Challenge lancé par le virtuose Richard BONA. Sa réponse, loin des clivages politiques, réinscrit la logique du challenge dans un mouvement de transformation des cœurs et des pensées des camerounais.
Lorsque le poète Christian MPONDO annonce sa participation au challenge lancé par Richard BONA, c’est avec beaucoup d’appréhension que ces fans accueillent la nouvelle. Avec raison. Car il faut dire que la démarche du Bassiste camerounais s’inscrit dans une logique politique, une logique de dénigrement du Chef de l’Etat et de ses partisans, une invite au suicide de ceux qui ne veulent pas le changement politique au Cameroun. C’est comme donner des coups de poings violents au pouvoir en place dans des mélodies de velours.
Comment comprendre qu’un artiste qui s’est toujours démarqué par son sens poussé du patriotisme et du respect des valeurs républicaines, baignées dans une manifeste révérence du sacré, comment imaginer Christian MPONDO se mêler à une affaire d’invite à se procurer des cordes. Mais c’était sans compter avec le génie de l’artiste. Il a pris tout e monde de court.
Christian MPONDO a su retourner un mouvement aux allures de rébellion en un évènement qui peut fonder le socle de rassemblement et d’unité entre citoyens. Loin de la logique d’exclusion et de mise en accusation de certains camerounais, l’artiste a choisi de donner un autre sens à l’appel de FOKOU.
Christian MPONDO propose que ces cordes soient utilisées pour renforcer les liens entre les camerounais. Que ces cordes servent à nous unir malgré nos discordes. Un code musical qui bouleverse les cordes emmêlées dans la haine et la victimisation. Il démêle les cordes pour tisser de nouvelles cordes de l’harmonie sociale. Des cordes qui servent à « sortir la jeunesse jetée dans l’abîme », des cordes pour se libérer du trou de la misère dans laquelle nous sommes aujourd’hui.
Christian MPONDO appelle FOKOU pour des cordes de solidarité, des cordes d’amitié, des cordes pour sortir de l’esclavage pour entrer dans la vérité, des cordes de fraternité, des cordes pour sortir du bourbier, des cordes d’unité, des cordes pour nous éloigner de nos discordes, des cordes pour quitter l’oppression qui nous empêche de respirer, des cordes pour ôter le genou de l’atrocité sur nos cous, des cordes à l’image de celle envoyée par Dieu pour sauver l’humanité, Jésus Christ.
Je vous invite à écouter cette mélodie rafraîchissante sur la page Facebook « Christian MPONDO ».
Polémiques : Petit Pays dit son soutien à Richard Bona
Stéphane NZESSEU
L’institution de Bretton Woods a approuvé mardi dernier 16 juin 2020, un financement à hauteur de 385 millions de dollars (soit environ 224,14 milliards de nos francs) de l’Association internationale de développement (IDA). De l’argent destiné à financer le projet d’interconnexion électrique entre le Cameroun et le Tchad.
Selon les explications de la Banque mondiale, « l’opération approuvée aujourd’hui est considérée par les deux pays comme un projet prioritaire qui leur permettra de relever les principaux défis auxquels sont confrontés leurs secteurs énergétiques respectifs. Elle assurera le financement de la première structure d’interconnexion haute tension d’Afrique centrale, mettant ainsi les sources d’énergie électrique propre du Sud du Cameroun à la portée du nord du pays et du Tchad, et assurant ainsi des millions d’habitants de ces deux pays un accès à une électricité fiable et abordable ».
Par ailleurs, le projet approuvé par la Banque mondiale participe des efforts de l’Alliance Sahel pour donner un coup d’accélérateur au développement tout en s’attaquant aux causes de fragilité dans la région du Lac Tchad. Il est également question, de soutenir les stratégies nationales de développement du Cameroun et du Tchad, en mettant l’accent sur la disponibilité d’une énergie électrique de qualité pour les ménages et les entreprises.
« Le renforcement de l’interconnexion électrique régionale est particulièrement important pour la croissance, la création d’emplois et la transformation économique », déclare Deborah Wetzel, directrice de l’intégration régionale pour l’Afrique subsaharienne, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à la Banque mondiale. Cette responsable ajoute que le projet va jouer un grand rôle dans l’amélioration de l’accès à l’électricité pour des populations qui comptent parmi les plus pauvres du continent, contribuant ainsi à réduire les inégalités.
Précisons que dans le cadre du même projet, il n’y a pas longtemps, le Cameroun a obtenu un financement sous forme de prêt d’un montant de 244,4 millions de dollars, soit 147,8 milliards de FCFA, auprès de la Banque africaine de développement. Bien avant cela, le pays de Paul Biya avait déjà eu à signer une convention de financement avec l’Union européenne (UE) de l’ordre de 19,65 milliards de FCFA au bénéfice de cette infrastructure, à en croire des sources bien introduites.
Innocent D H
Le 17 juin dernier, le ministre camerounais des Arts et de la Culture (Minac), Bidoung Mkpatt, a présenté le plan du pays pour dynamiser l’activité culturelle dans le contexte de crise sanitaire actuel dû au Covid-19. C’est à la faveur de la conférence virtuelle extraordinaire des ministres de la Culture des pays membres de l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture.
Comme dans d’autres pays du globe, l’industrie culturelle camerounaise est frappé de plein fouet par la crise sanitaire actuelle imposée par la pandémie du coronavirus. Plusieurs évènements culturels ont été annulés, des institutions culturelles ont été obligées de fermer leurs portes, des artistes se sont retrouvés dans une situation de précarité etc. Conscient de cette réalité, le Cameroun veut dynamiser son secteur culturel.
La conférence virtuelle extraordinaire des ministres de la Culture des pays membres de l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture avait donc pour objectif principal, de permettre aux Etats membres de partager les expériences menées pour mieux réajuster les efforts de résilience et de pérennité des activités du secteur en cette période cruciale.
« Nous avons mis en place un Centre d’application, de promotion du tourisme culturel par le numérique dont l’objectif est de digitaliser des contenus destinés à être consommés par les internautes et les chercheurs du secteur culturel et éducatif », a déclaré le Minac, Bidoung Mkpatt.
« Miroir du Cameroun »
Il s’agit d’un carrousel interactif de plus de 3 millions d’images et de contenus sonores présentant la culture du Cameroun dans les 10 régions. Un « Muséophone » qui va permettre de donner aux internautes toute la quintessence d’un produit de musée à partir d’un conte ou d’une légende patrimoniale.
Le Minac fait aussi savoir qu’il y aura la mise disposition des publications en ligne destinées aux visiteurs virtuels « afin de gérer la crise grâce à la lecture. Est aussi annoncé un soutien aux professionnels du cinéma par la diffusion de leurs productions sur les plateformes numériques.
Selon les indications de Bidoung Mkpatt, « nous envisageons d’ores et déjà d’organiser des spectacles virtuels et mettre en place un processus de collecte de données auprès des communautés, des structures professionnelles et des institutions de conservation ».
Cette conférence a également permis de découvrir les propositions du Minac pour le développement de la coopération culturelle entre les pays membres de l’Icesco. A ce titre, Bidoung Mkpatt demande le renforcement des capacités des Etats dans les domaines des industries culturelles et du patrimoine, la mise en place d’un réseau des musées et des salons du livre numérique entre autres.
Innocent D H
C’est le constat fait il y a quelques jours au cours d’une descente effectuée sur le chantier par la ministre de l’Habitat et du Développement Urbain accompagnée par son collège des Sports et de l’Education physique
En faisant le tout du site, les membres du gouvernement se sont montrés satisfaits de l’avancement des travaux, d’autant plus qu’il y a eu interruption de plusieurs semaines, à cause de la dissonance de sons entre la première entreprise adjudicataire et le Gouvernement Camerounais :
« Aujourd’hui, je descends avec le ministre des Sports et de l’Education Physiques, je peux dire que je me réjouis de ce que les points critiques sont faits. Tout va bien et tout porte à croire que d’ici Décembre 2020, cette voie sera achevée… Il se passe que sur cette importante voie stratégique, il y’avait deux points critiques. Il fallait un portique qui permette le passage aisé des trains qui traverse ce chenal et aujourd’hui, c’est chose faite et, il y a lieu de s’en réjouir et de se montrer confiant pour la suite ».
En plus de cet espace qui va permettre la circulation pratique des trains, un remblai a été construit sur la rivière qui traverse le site.
La deuxième entreprise ayant soumissionné auprès du Cameroun pour réaliser ce projet avant l’avènement en 2021 de la 6ème édition du championnat d’Afrique de Football (Chan) de même que la Coupe d’Afrique des Nations de football (Can), compétition repoussée à cause de la pandémie du Covid 19, a démontré sa capacité à surmonter.
D’où la satisfaction ministre de l’Habitat et du Développement Urbain – Célestine Ketcha Courtès : « Vous savez que le Cameroun se prépare à accueillir deux compétitions majeures et comme je l’ai relevé plus haut, nous ne pouvons que nous montrer satisfaits de ce que nous avons vu ce jour. Nous nous réjouissons cette route va permettre à ceux qui viennent de l’Est, de l’Ouest et même du Littoral, qui passent par là, puissent directement accéder au stade d’Olembe… ».
Les infrastructures du Chan et de la Can sont pratiquement prêtes
Au fur et à mesure que les mois passent et malgré la présence du Coronavirus qui a été un grand frein dans la réalisation desdites infrastructures, les images de la finalisation des différents stades et autres sommiers, mis en place pour l’organisation de ces grands rendez vous sportifs au Cameroun rassurent.
Il convient toutefois de relever que des inquiétudes subsistent au niveau des routes qui semblent de plus en plus impraticables, de la couverture de l’énergie électrique avec ces coupures intempestives que subissent les Camerounais…
Nicole Ricci Minyem
La matinée du 17 juin 2020 a tourné au vinaigre pour 04 personnes à Noun, un département de la région de l’Ouest Cameroun. A l’origine de cette catastrophe naturelle un glissement de terrain en temps de pluie.
C’est un incident produit aux environs de 06 heures à Foumban, le chef-lieu du département de Foumban. En effet, c’est un glissement de terrain a été fatal pour une femme et ses trois enfants dans leur maison située au Njidara. De sources proches des témoins indiquent, la dame, Alima Kisma, et son fils, le nommé Soudasse ont perdu la vie sur le champ.
Les mêmes sources renseignent que, les deux autres enfants ont pu être extraits des décombres grâce aux secours qui les ont amenés à l’hôpital où ils sont sous traitement médical à l’hôpital de Koukouat de Foumban.
En rappel un autre drame a tué 06 déplacés de la crise anglophone. Il s’agit d’une foudre survenue à 18 km de Foumban, dans la commune de Bangourain. Concernant l’identité des victimes, l’un des responsables de la Section locale de la Croix-Rouge camerounaise a confié, « les victimes sont quatre femmes et deux fillettes. Nous sommes encore en train de les identifier avant de remettre les corps aux différentes familles ».
Les catastrophes naturelles sont devenues monnaies dans la région de l’Ouest. Des événements malheureux qui entrainent de nombreux décès. Et par ce temps des pluies, les populations de cette partie du pays sont appelées à plus de vigilance dans leur quotidien pour éviter d’autres caprices de la nature. Pour le cas des glissements de terrain en l’occurrence, elles sont appelées à éviter de s’installer dans les zones à risques.
L’on s’en souvient encore, la localité de Gouache a été l’objet dans la nuit du 29 octobre 2019 d’une catastrophe naturelle. Les habitants de cette agglomération, ont été surpris par un enchevêtrement vaseux dû aux effets de l’érosion qui a par la suite entraîné un éboulement de terrain dévastateur. Diverses sources avaient alors présenté le nombre de victimes à 60.
Innocent D H
Le Cameroun vient d’être certifié pays polio-free.
Le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé (Minsante) annonce que le Cameroun a été certifié pays polio-free. “Je suis particulièrement heureux de vous annoncer que le Cameroun vient fièrement d'être certifié pays polio-free. Bravo à toute l'équipe conduite par le Pr Tetanye et à tous ceux qui ont œuvré pour cette belle victoire. Bravo encore mais ce n'est que le début des bonnes nouvelles”, a écrit ce 18 juin 2020, le Ministre de la Santé sur son compte Twitter.
Selon les professionnels de la santé, être certifié pays polio-free, signifie qu’il est reconnu que le Poliovirus Sauvage (virus qui cause les cas graves de polio) ne circule plus dans notre pays. André Mama Fouda à l’époque où il était encore Ministre de la Santé avait indiqué que le Cameroun est sur la bonne voie, pour ce qui est de l’éradication de la poliomyélite.
Il avait fait cette déclaration le 12 décembre 2017, au cours de la réunion annuelle de la Commission régionale de certification de l’éradication de la polio en Afrique (CRCA). André Mama Fouda avait déclaré cela en se basant sur le fait, qu’aucun cas de poliovirus n’avait été enregistré sur l’étendue du territoire. Cela grâce, au renforcement de la surveillance.
La poliomyélite est une maladie virale. Elle touche plus particulièrement les enfants de moins de 5 ans. Elle attaque le système nerveux central. Elle peut provoquer une paralysie définitive. Il faut préciser que la certification de pays polio-free est faite par l'Organisation mondiale de la Santé, à travers la CRCA.
Liliane N.