Le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale pense que tous ses concitoyens doivent prétendre à accéder à la Présidence de la République.
C’est l’une des déclarations phares que Cabral Libii le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) a faites dimanche 19 juillet 2020, sur le plateau du programme “Face à l’actu” de la chaîne de télévision Stv. «L’objectif du Pcrn est connu, je dois être élu Président du Cameroun à la prochaine Présidentielle, c’est une prétention légitime que tout camerounais devrait avoir», a déclaré le Député.
C’est donc pour atteindre cet objectif, que Cabral Libii et sa formation politique répondent toujours présents à chaque rendez-vous électoral. «À chaque fois qu’il y’aura élection, nous irons aux élections et nous battrons pour les remporter», a-t-il ajouté. D’ailleurs le député pense que son parti se positionne bien pour être le premier des formations politiques du pays. «Le Pcrn par le travail a la prétention d’être le parti politique leader au Cameroun», a-t-il déclaré.
Les ambitions de Cabral Libii sont largement partagés par les militants du Pcrn. L’un d’entre eux appelé Ange Toueli réjouit des déclarations de son président de parti, a indiqué que le peuple camerounais sera tenu informé de ce qu’il pourrait survenir. «Le Pcrn va diriger le Cameroun. Le peuple souverain sera informé tôt des actions et rapidement ajustements, corrections et réorientations pourront s’opérer. Une Gouvernance participative et performante!», a écrit le cadre du Pcrn.
Liliane N.
Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun demande aux militants, sympathisants de son parti et aux camerounais épris de démocratie, de ne pas prendre part à toute élection, qui sera organisée avant entre autres la fin de la crise sociopolitique dans les deux régions anglophones Nord-Ouest et Sud-Ouest.
Après avoir encouragé les camerounais à aller s’inscrire sur les listes électorales, Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) dans une nouvelle sortie, recommande à ces derniers de ne prendre part à aucune échéance électorale. Les motifs du boycott avancés par l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 tournent autour de la crise sociopolitique qui sévit au Nord-Ouest et au Sud-Ouest (Noso), la réforme du Code électoral.
“Le MRC demande à ses militants et sympathisants, au Peuple de la Renaissance et aux Camerounais épris de démocratie et de paix, au Cameroun et à l’étranger, DE SE MOBILISER POUR EMPECHER PAR TOUS LES MOYENS PACIFIQUES, LA TENUE DE TOUTE NOUVELLE ELECTION, A COMMENCER PAR LES ELECTIONS REGIONALES EN PREPARATION, AVANT LA FIN DE LA GUERRE CIVILE DANS LE NOSO ET LA REFORME CONSENSUELLEET EFFECTIVE DU SYSTEME ELECTORAL”, peut-on lire dans la déclaration de Maurice Kamto.
Hold-up électoral
L’opposant au régime de Paul Biya revient sur la période de l’élection présidentielle de 2018, dont les contestations ont donné lieu au contentieux post-électoral. Maurice Kamto et ses alliés, les militants et sympathisants du Mrc, n’ont toujours pas tourné la page de ladite période. En prenant exemple de ce qui s’est passé, le leader du Mrc pose la condition au gouvernement de répondre aux deux demandes susmentionnées avant toute organisation d’une élection au Cameroun.
“D’ores et déjà, le MRC rend Monsieur Paul BIYA, Président de la République de fait, suite au hold-up électoral de 2018, son régime et ses miliciens, qui se sont tristement illustrés lors des répressions sauvages du 26 janvier 2019 et des 1er et 8 juin 2019, responsables de tous les incidents et violences qui pourront survenir, si malgré cette mise en garde, le régime forçait l’organisation de quelque élection sans satisfaire aux deux exigences rappelées ci-dessus. Chacun peut voir que ces exigences de bon sens et de bonne foi sont nécessaires à la paix et à la stabilité indispensable pour le développement de notre pays”, écrit Maurice Kamto.
Le président du Mrc s’adresse aussi aux Forces de défense et de sécurité et aux magistrats du pays. Il leur demande de faire preuve de responsabilité individuelle républicaine.
Liliane N.
La Brigade anti-sadinards dit soutenir Maurice Kamto et son programme politique.
Dans un communiqué en circulation sur la toile depuis ce dimanche 19 juillet 2020, la Brigade fait une sorte de mise au point sur les questions entre autres d’alternance au Cameroun et ses relations avec le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc).
Il en est qu’en ce qui concerne le sujet relatif à l’alternance au sommet de l’Etat, que la Brigade anti-sadinard pense qu’elle aura lieu avec Maurice Kamto le président du Mrc. “La Brigade anti-sadinards est intimement convaincue que le président élu Maurice Kamto, est l’homme qu’il faut pour le Cameroun de demain. Il est la force à travers laquelle le Cameroun pourra se reconstruire et conquérir sa place sur la scène politique, économique et sociale de l’Afrique et du reste du monde”, peut-on lire dans le communiqué de la Bas.
La Brigade qui se définit comme Anti-régime Biya indique qu’elle approuve le programme politique de Maurice Kamto. Elle dit épouser également sa vision. De ce fait, elle s’est donnée comme mission d’accompagner “fidèlement” celui-ci pour que son programme de reconstruction du Cameroun voit le jour.
Toutefois dans le même communiqué, la Bas affirme n’avoir aucun rapport avec le Mrc, le parti politique de Maurice Kamto. Elle rappelle à la communauté camerounaise, africaine et internationale qu’elle est un mouvement libre et indépendant. “La Bas n’a aucun lien, de près ou de loin avec le Mouvement pour la renaissance du Cameroun”, peut-on lire dans le communiqué.
Liliane N.
Une convention allant dans ce sens a été signée ce Jeudi entre le Ministre des Arts et de la Culture et le Directeur Exécutif du Fonds pour le Patrimoine Mondial Africain.
L’une des principales clauses de ce nouveau partenariat vise la contribution financière annuelle du Gouvernement du Cameroun en faveur du Fonds pour le patrimoine mondial africain.
Mais également, un moyen pour le gouvernement Camerounais selon le ministre des Arts et de la Culture, de « Renforcer sa riche collaboration technique avec le Fonds concernant nos projets du patrimoine mondial…Et, avec l’appui du Fonds pour le patrimoine mondial africain et d’autres partenaires comme l’Unesco, l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature dont l’acronyme est (UICN), le Conseil International des Monuments et des Sites en abrégé (ICOMOS), le Centre International de Recherche, des Etudes et de la Restauration des Biens Culturels dont le sigle est (ICCROM), nous relèverons les défis et ferons davantage de nos richesses culturelles une ressource essentielle et un pilier de notre développement durable ».
Contexte
Il est à noter que le patrimoine mondial, en tant que label, reste un enjeu de développement pouvant générer les ressources économiques et renforcer le dialogue entre différents peuples, en l’occurrence entre les Camerounais et les Sud – Africains.
Le Cameroun compte deux biens sur la Liste du patrimoine mondial, à savoir la Réserve de la Faune du Dja, menacée d’inscription sur la Liste du patrimoine mondial en péril et le Tri-National de la Sangha, bien transfrontalier avec la République du Congo et la République Centrafricaine.
En outre dix neuf (19) biens figurent sur la liste indicative. Les dossiers en cours de maturation seront proposés à l’inscription sur la liste du patrimoine mondial.
Lors de son allocution de circonstance, Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt a fait remarquer que le Cameroun a de nombreux autres sites, qu’il souhaite inscrire sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco et dont les dossiers sont encore en étude. Il s’agit entre autres :
– Du paysage culturel du lac Tchad, qui a été soumis pour inscription sur la liste du patrimoine mondial en 2021
– Du paysage culturel des Diy-Gid-Biy
– Des Monts Mandara
– Des Parcs nationaux de Korup, Takamanda et de Cross River, avec le Nigéria et l’Ancien port d’esclaves de Bimbia.
Des projets qui, selon le membre du gouvernement Camerounais, « sont en fait des sites transfrontaliers, avec les pays voisins et qui favorisent dès lors, le renforcement de l’interaction technique, et politique avec notamment le Tchad, le Niger et le Nigéria. De ce point de vue, ces projets participent à la consolidation du développement, de la paix et de l’intégration dans notre sous-région… ».
Partie prenante
C’est par visioconférence que la cérémonie de signature de ce nouveau partenariat a pu se tenir en présence, outre des principaux signataires, des représentants des ministères des Relations extérieures, de l’environnement et de la protection de la nature et du développement durable, des forêts et de la faune, de l’eau et de l’énergie, des mines et du développement technologiques.
Mais aussi, des représentants des structures spécialisées, à l’instar de : l’African Wildlife Foundation (AWF), la Zoological Society of London (ZSL), dans le but majeur de contribuer au maintien du statut des biens de notre pays au patrimoine mondial…
Nicole Ricci Minyem
L’inauguration de ce Centre d’isolement et de prise des malades du Coronavirus a été conduite ce jeudi, 16 juillet 2020 à Douala par le Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Santé publique, Alim Garga Hayatou. Il s’agit ainsi de la matérialisation des instructions présidentielles sur la décentralisation de la stratégie nationale de lutte contre cette pandémie.
Voici un nouvel élan du Cameroun dans son combat contre l’ennemi commun que constitue le coronavirus. Alim Garga Hayatou, le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Santé publique vient de procéder à l’inauguration du Centre d’Isolement et de prise en charge des malades du coronavirus à Douala. « Je suis venu témoigner à l’ensemble de la communauté nationale, la livraison du premier centre d’isolement instruit par le président de la République qui, a demandé à chaque région de faire le maximum pour que les malades soient normalement traités dans de très bonnes conditions », va-t-il déclarer.
Situé à l’écart d’autres services de l’hôpital Laquintinie de Douala, il a une capacité de 21 lits plus quatre lits pour les soins intensifs. De quoi optimiser la prise en charge des patients dans cette partie du pays. C’est du moins ce qu’explique Gérard Muluem, ingénieur de Glodys Etablissement, chargé des travaux : « ce centre d’isolement est entièrement équipé pour répondre aux normes de traitement contre la Covid-19. Nous avons également une centrale à gaz pour les gaz médicaux, une alimentation en énergie autonome pour permettre qu’on offre des soins adéquats à tout moment aux malades ».
Conformément à la stratégie gouvernementale de riposte à la Covid-19 au Cameroun et sur hautes instructions du Chef de l’Etat, Paul Biya, d’autres centres d’isolement et de prise en charge devront être construits à Ebolowa, Bertoua, Garoua, Maroua, Buea et Bamenda.
La situation épidémiologique en date du 16 juillet 2020 telle que rendue disponible par le ministère de la Santé publique fait état d’un cumul de 16 157 cas positifs avec 373 décès, soit un taux de létalité de 2,3%. 13 728 personnes ont été déclarées guéries, soit un taux de guérison de 85%.
Innocent D H
Selon une source au Ministère des Relations Extérieures, la carrière de Diplomate de S.E Nicolas Nzoyoum, risque de prendre un coup.
Au Ministère des Relations extérieures (Minrex), on ne prédit pas une suite réjouissante à S.E Nicolas Nzoyoum. Une source de Cameroon info net en service au Minrex affirme même qu’avec cette affaire de Jean-Pierre Amougou Belinga le président directeur général (Pdg) du groupe L’Anecdote, l’Ambassadeur du Cameroun en République centrafricaine (Rca) a sali l’image du pays. Et il est possible qu’il perde des plumes à cause de cette affaire. « Il est évident que l’Ambassadeur s’est compromis dans ses relations avec son compatriote, il a terni l’image de notre diplomatie. Sa carrière va en prendre un coup sans doute », a-t-elle déclaré.
Après que l’échange téléphonique houleux entre le Pdg Jean-Pierre Amougou Belinga et l’Ambassadeur du Cameroun en Rca se soit retrouvé sur la toile, Yaoundé par la voix du Minrex a convoqué son Diplomate. Des sources, affirment que cette convocation n’augure rien de bon. Rien n’étant encore officiel, les supputations vont donc bon train. L’avenir nous fera savoir si S.E Nicolas Nzoyoum aura le même sort qu’Alfred Nguini rappelé par Yaoundé, alors qu’il était Ambassadeur du Cameroun en France.
A titre de rappel, dans l’audio qui a circulé sur la toile et qui a mis en mal l’Ambassadeur du Cameroun en Rca, Jean-Pierre Amougou Belinga porte une accusation d’extorsion d’argent. En réponse à cela, S.E Nicolas Nzoyoum dans l’explication fournie à sa hiérarchie le Minrex, a reconnu avoir eu une certaine proximité avec l’homme d’affaires. Cependant, il a réfuté toute accusation en rapport avec une extorsion d’argent.
Liliane N.
Ils sont près d’une centaine, ces enseignants de l’Education de base qui ont investi la devanture des services du Premier Ministre à Yaoundé ce 15 juillet 2020. Brandissant pancartes, ils demandent leur intégration immédiate dans une opération de contractualisation sur haute instruction du Chef de l’Etat, Paul Biya.
Sur les pancartes brandies par les grévistes se laissent lire le but de leur manifestation. On aperçoit à juste titre le message dont la teneur suit : « le collectif demande d’être recruté, dans la première opération du programme de contractualisation des instituteurs. Pourquoi tant de mépris pour la base, tous sont passés par nous ».
Réunis au sein d’un collectif, ces instituteurs disent dénoncer les irrégularités qui entachent le choix des personnes retenues dans le cadre du premier recrutement de 3 000 instituteurs. Il s’agit de la prise en charge du critère d’âge. En effet, le ministre Laurent Serge Etoundi Ngoa avait indiqué que la priorité devait être accordée aux enseignants les plus âgés et les plus expérimentés. Des critères qui n’ont pas été totalement pris en compte, estiment les grévistes.
Pourtant, le 17 juin 2020, le Ministre de l’éducation de Base, Laurent Serge Etoundi avait informé par le biais d’un communiqué qu’il a reçu les instituteurs « frustrés ». Le membre du gouvernement mentionnait alors dans le document concerné être « amplement revenu sur les détails qui ont prévalu dans le processus de recrutement, afin que nul n’en ignore ». Il fait d’ailleurs l’annonce selon laquelle, le processus de recrutement de 12 000 instituteurs commencé en 2019 doit se poursuivre.
Précisons qu’avant cette manifestation devant les services du premier ministre, pour les mêmes causes, le collectif de ces enseignants avait bien avant manifesté devant la délégation régionale de l’éducation de base du Centre à Yaoundé, puis du ministère de tutelle.
Innocent D H
Le syndicaliste spécialiste du secteur de l’électricité au Cameroun fait cette déclaration sur les antennes de Amplitude FM, une radio émettant à Yaoundé. Il est catégorique, la société ACTIS qui manage la distribution de l’énergie électrique serait sur le point de partir en catimini du Cameroun.
Pour le patron du SYNDOPTRE, ACTIS va quitter le Cameroun dans les prochains jours. Ce qui retient encore cette entreprise sur notre sol, c’est la construction du grand MALL DE DOUALA. Un hypermarché situé à un jet de pierre de l’aéroport international de Douala. Jean Yves Ngono affirme d’ailleurs que l’entreprise ACTIS se sert des 200 milliards récemment versés par l’Etat comme une partie de la dette de celui-ci à ENEO, pour parachever le chantier de construction de ce grand espace commercial. Il s’agirait donc de la porte de sortie que s’aménage ACTIS avant de quitter officiellement la gestion de l’électricité du Cameroun.
La principale raison du départ d’ENEO ACTIS, c’est la grande difficulté qu’il y a à gérer le secteur dans notre pays. Le syndicaliste rappelle que le top management de cette entreprise a obtenu la concession d’ENEO avec un passif s’élevant à plus de 1.000 milliards de fcfa. Parmi les dettes qui plombent le fonctionnement de ENEO, celles dues aux entreprises sous-traitantes pour la plupart chargées de relever les indexes sur les compteurs, mais aussi pour la petite maintenance sur les équipements des petits consommateurs.
L’annonce de la volonté pour ACTIS de quitter le Cameroun date de juillet 2019. Il nous souvient que le 05 juillet 2019, Jeune Afrique Business faisait déjà savoir qu’ACTIS recherchait sur le marché une entreprise pour reprendre ENEO Cameroun S.A. Il s’avère donc aujourd’hui que ACTIS s’est suffisamment préparé pour prendre la clé des champs.
Difficile de savoir si à cette date elle a trouvé un repreneur pour ses 56% de part. Mais selon, le syndicaliste, c’est EDC (Electricity Developpement Corporation) qui est annoncé pour reprendre la gestion d’ENEO. Visiblement aucune entreprise ne veut une société criblée d’autant de dettes. De plus, les stratégies mises en place jusqu’ici par ENEO pour prélever le maximum d’argent dans les poches des camerounais pour se financer ont reçu le blocus de l’ART.
Il n’y a pas assez d’électricité à vendre. Et les plus gros utilisateurs dont l’Etat, ne payent pas leurs factures. Un environnement qui ne permet pas à ACTIS de se faire suffisamment de bénéfice au Cameroun. Si on ajoute la création récente de la SONATREL qui lui retire le marché juteux du transport de l’électricité, on peut comprendre aisément pourquoi ACTIS préfère faire du commerce dans son MALL DE DOUALA.
Stéphane NZESSEU
La compagnie aérienne Ethiopian Airlines rejoint donc ainsi Air France et Brussels Airlines qui sont de retour sur le ciel camerounais après l’ouverture progressives des frontières.
Sur son compte Twitter, Ethiopian Airlines s’est réjoui de pouvoir voler de nouveau dans le ciel du Cameroun. La compagnie aérienne porte à 3 le nombre de celles qui en ce temps de crise sanitaire a reçu l’autorisation de desservir le pays. S’adressant potentiellement à sa clientèle, elle indique qu’elle est dorénavant à 42 destinations qu’elle dessert. « Ethiopian Airlines est (…) heureuse d’annoncer la reprise ses vols vers des destinations ouvertes à travers le monde, au départ de Douala et Yaoundé, répondant à toutes les nouvelles exigences », a-t-elle écrit.
Il convient de rappeler qu’après l’ouverture des frontières, c’est Air France qui a d’abord reçu le quitus des autorités pour voler dans le ciel camerounais. La compagnie française a été suivie par la belge Brussels Airlines. Leur autorisation s’étend de la période allant du 8 juillet au 31 août 2020.
Toutefois ces 3 compagnies devront amener leur passager à la mesure mise en place par les autorités pour éviter des cas d’importation du Coronavirus. Le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé a rappelé en fin du weekend dernier, qu’il doit être exigé à chaque passager des tests de dépistage au résultat négatif de la Covid-19. Et ces tests doivent être d’une durée maximale de trois jours.
« Vols à destination du Cameroun : Test PCR négatif au COVID-19 datant de moins de trois (03) jours obligatoire pour tous les passagers à l’embarquement. Les passagers qui ne se conforment pas à cette mesure ne pourront pas être embarqués par ces compagnies aériennes. Merci », a écrit le Ministre de la Santé.
Liliane N.
Une opération rendue possible grâce à l’engagement personnel du pasteur Franklin Yebga – Coordonnateur de la Mission de Sainteté au Cameroun
Constat
La problématique de la disponibilité de l’eau potable se pose avec acuité dans plusieurs villes et campagnes du Cameroun.
Faire ce constat et décrier cette situation, dans un pays où les cours d’eau coulent en abondance n’est pas une marque d’anti patriotisme ; au contraire, il s’agit ici d’attirer l’attention de ceux qui ont la charge d’apporter des réponses aux sollicitations des populations, afin qu’ils prennent conscience que malgré les efforts qui sont faits, le travail est loin d’être terminé.
En attendant, des actions privées sont entreprises, afin de pallier à un déficit de plus en plus criard, qui ne devrait en principe plus exister, afin de soulager la souffrance de ceux et celles qui sont obligés de parcourir des dizaines de kilomètres à la recherche du précieux liquide, au-delà des maladies hydriques auxquelles ils sont confrontés, à cause de la consommation d’une eau impropre.
Une initiative privée qui porte des fruits
C’est le cas du pasteur Franklin Yebga, coordonnateur de la Mission de Sainteté au Cameroun. Depuis le début de l’année, le prédicateur, en plus d’enseigner la parole de Dieu, s’est engagé dans une autre mission
« Vous ne pouvez pas vous limiter à prêcher la parole de Dieu aux personnes qui rencontrent des difficultés comme le manque d’eau potable. C’est un fardeau qui me tient à cœur et, c’est la raison pour laquelle nous avons pris la résolution de construire des forages qui vont permettre à nos frères et sœurs d‘avoir de l’eau courante…
Vous savez, l’eau c’est la vie. Nous leur donnons certes cette eau qui ne tarit jamais en Jésus Christ car elle nourrit l’âme mais, l’être humain a également besoin de l’eau physique ; celle qui le met à l’abri de beaucoup de maladie ».
Une communauté reconnaissante
Le pasteur Ndoum Ndoum est le représentant de la Mission de Sainteté à Missole II. Il est heureux de voir aboutir un projet qui lui tient à cœur et qu’il a appelé pendant longtemps, de tous ses vœux
« Vous savez, il n’ya pas véritablement de mots assez forts, pour exprimer la joie, le bonheur que nous éprouvons depuis que l’eau coule à proximité de nos domiciles. Ce forage vient mettre un terme à plusieurs années de souffrance. Personnellement, je devais parcourir plusieurs dizaines de kilomètre pour m’approvisionner en eau potable. Imaginez cette souffrance… ».
Auparavant, « Nous puisions de l’eau dans les sources, les marigots et quand la pluie tombait, on pouvait également en recueillir et la rendre, autant que possible potable ; malgré ces précautions, nous n’avons pas toujours été épargnés par les maladies hydriques et, je dois dire que nous en avons beaucoup souffert ».
Un forage mis à la disposition de tous
A Missole II, la quasi majorité de la population vient du Nord et du Sud Ouest, en plus des autochtones. Pratiquement 700 personnes et tous ne sont pas des chrétiens de notre chapelle. Le don du pasteur Franklin Yebga doit profiter à tout le monde et, il n’a eu de cesse de le dire...
Nous nous sommes faits le devoir de dire à tous ceux qui vivent avec nous qu’ils peuvent puiser de l’eau, en toute quiétude mais, nous avons le devoir, tous, autant que nous le sommes, de respecter les règles d’hygiène qui s’imposent car il est question de garder pour longtemps, ce présent qui nous a été offert et qui nous facilite la vie ».
Il a juste fallu neuf jours, pour lancer et achever le chantier et, pour le pasteur Franklin Yebga, le travail n’est pas fini :
« Depuis le début de l’année, nous avons été dans plusieurs localités et notre œuvre a été très appréciée par les populations car, aujourd’hui, nombreux sont celles qui peuvent avoir de l’eau en qualité et en quantité...J’envisage de prendre quelques jours de repos mais, ce n’est pas fini ».
Nicole Ricci Minyem