Ainsi s’exprimait le ministre camerounais de la Santé publique mercredi, 22 juillet dernier au journal de 20 heures 30 sur les antennes de la Crtv télé. Dr. Manaouda Malachie rappelle l’engagement du Gouvernement à soutenir les efforts de la médecine traditionnelle dans la lutte contre le coronavirus. Ainsi, le Conseil scientifique travaille avec des chercheurs camerounais pour la validation des médicaments traditionnels, a-t-on appris.
Selon les explications faites par le ministre de la Santé publique, Dr. Manaouda Malachie, le Gouvernement camerounais met à contribution la médecine traditionnelle dans la riposte contre la Covid-19. « Nous entamons la quatrième phase de la maladie. Effectivement, nous comptons sur les médicaments traditionnels améliorés pour résoudre la pandémie du coronavirus. Nous avons soumis cette question au conseil scientifique qui a fait des recommandations », a déclaré le ministre.
Facilitation des procédures
Le membre du Gouvernement soutient en outre : « nous avons tenus dernièrement une réunion avec les acteurs y compris des chercheurs concernés pour leur dire que nous n’allons pas suivre les procédures compliquées pour pouvoir valider leurs médicaments ».
Le ministre camerounais en charge de la Santé publique a relevé que le Conseil scientifique procède à la vérification de trois choses, à savoir : la toxicité, s’assure si le médicament n’a pas de métaux lourds toxiques pour l’organisme humain, et vérifie enfin l’efficacité du produit. C’est pourquoi, le Dr. Manaouda Malachie a tenu à clarifier : « nous voulons simplement vérifier certaines choses, pour les accompagner vers l’homologation du produit ».
Dans cette mouvance, le patron de la Santé souligne la démarche du Cameroun en vue d’assurer l’homologation des médicaments traditionnels. « Nous avons mis en place en avril dernier, une commission chargée d’homologation des médicaments traditionnels améliorés. Jusqu’à ce jour, nous n’avons pas encore reçu les dossiers d’homologations de ceux qui sont promoteurs de ces produits. Nous avons mis en place une équipe qui les accompagne s’ils ont des difficultés à monter ces dossiers. Nous pensons que l’Afrique a son mot à dire dans cette pandémie », indique Dr. Manaouda Malachie.
Innocent D H
Ces partis politiques de l’opposition ont adressé au président national du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, une motion de soutien.
L’élection présidentielle de 2025 préoccupe déjà certains partis politiques de l’opposition. Cameroon tribune le quotidien à capitaux publics rapporte qu’il y a 11 partis de l’opposition qui viennent de rendre public leur désir de voir Paul Biya se présenter à cette élection. Il convient de souligner que les partis en question sont peu ou voire pas connus de la scène politique. Pour matérialiser leur voeu, ils ont adressé une motion de soutien au Chef de l’Etat.
Dans cette motion de soutien intitulée «Soutien au Chef de l’Etat : L’appel des présidents des partis politiques de la majorité présidentielle», on peut lire ce qui suit: «appelons les Camerounais à respecter le pouvoir discrétionnaire de notre actuel Président et prochain candidat par ailleurs, Son excellence Paul Biya, par ailleurs seul Président véritablement élu dans le choix de ses collaborateurs à tous les niveaux et sur tous les plans (civil et militaire) Dieu Tout-Puissant étant son inspirateur».
Ces 11 formations politiques de l’opposition indiquent que Paul Biya sera élu en 2025. Elles affirment qu’il fait preuve d’un «esprit d’ouverture démocratique ». Cela se vérifiant par le nombre de partis qu’on trouve au Cameroun. Elles condamnent « avec fermeté l’instrumentalisation du peuple camerounais avec cette affaire de « gré à gré » qui en fait ne consiste qu’à semer la confusion dans l’esprit des Camerounais avec en toile de fond la préparation d’une insurrection populaire ». Par ailleurs, elles regardent aussi d’un mauvais oeil, « certains médias » et les réseaux sociaux coupables à leurs yeux, parce qu’ils tentent de « peindre le Cameroun en noir ainsi que ses dirigeants ».
Les noms des signataires de la motion susmentionnée
Mvogo Léopold Marc (MDD), Eyenga veuve Ayissi Ntsama (DAC), Signone Germaine veuve Abe (PUR), Malanga Guy Roger (FPC), Ndameda Annicette Celine Vanessa (POUC), Nlengui (URC), Kangueked Asabe Adam (CNDP), Matip Libam Henri (MPC), Dembelle Tombi Ponce (USD), Polock Mabe (RFN), Benoît Essomba (UBC).
Liliane N.
En plus du Tchoukourdaye utilisé dans la fabrication des engins explosifs improvisés, la Douane affirme avoir également saisi un solvant extrêmement dangereux et volatil.
La Douane a fait un rapport de ses opérations de saisie menées dans la période allant du mois de mars 2020 à juin dernier. Il en ressort que l’opération « Halte au commerce illicite » (Halcomi III) a mis la main sur 300 litres de Tchoukourdaye. Il s’agit d’un produit dangereux et qui est utilisé pour fabriquer des engins explosifs improvisés (Eei). C’est donc une prise importante, quand on sait que les autorités sécuritaires ont attiré l’attention de leurs collaborateurs sur la circulation des Eei et d’autres produits illicites. Le 24 juin 2020, Landry Galax Etoga le Secrétaire d’Etat (Sed) à la Défense chargé de la gendarmerie a adressé aux hauts responsables des Forces de défense et de sécurité, un message dont la substance est un appel à la vigilance et à un renforcement des mesures sécuritaires.
La Douane n’a pas que saisi le Tchoukourdaye. Elle a également mis la main sur 250 litres de dichlorométhane, un dérivé deux fois chloré du méthane, employé pour le décapage des peintures sur les pièces en bois ou en métal. Les experts le présentent comme un solvant extrêmement dangereux et volatil. Halcomi III a également permis de mettre le grappin sur plus de cinq tonnes d’emballage plastiques non biodégradables, 70 écrans plasma, 66 000 litres de produits pétroliers, 35 véhicules, 60 000 tiges de cigarettes, plus de 800 cartons de produits cosmétique. Il y a aussi eu 2 600 palettes de bières en canettes, 3 080 bidons de vins de 5 litres chacun, plus de 600 cartons de vin rouge, 12 000 sachets de vins dépourvus de certificat de conformité.
Ces produits sont issus de la contrebande. Un phénomène qui fait perdre environ 200 milliards de FCFA au Cameroun chaque année, selon une récente étude du Groupement inter-patronal du Cameroun.
Liliane N.
L’agence de Douala de Finexs est scellée pour des besoins d’enquête.
Tout n’a pas encore été tiré au clair, dans les évènements malheureux survenus à l’agence de voyage Finexs de Douala, entre minuit et 3 heures de ce jeudi 23 juillet 2020. Les événements dont il est question portent sur l’agression de deux gendarmes en civils. Agression au cours de laquelle, l’un Armel Lipembe a perdu la vie et l’autre interné et étant dans un état critique se bat contre la mort.
Dans son édition du journal de la mi-journée de ce 23 juillet 2020, Equinoxe Radio rapporte que l’agence a été mise sous scellée aujourd’hui. La raison étant que la gendarmerie a ouvert une enquête devant élucider les contours de cet évènement et permettre de mettre la main sur les auteurs de cette agression qui a viré au drame.
Pour revenir au fait, le Maréchal des logis Armel Lipembe mortellement agressé était en civil au moment de sfaits. Il revenait d’une mission à Buea et devait se rendre à Yaoundé. Il s’est rendu dans les toilettes de l’agence. Cependant par manque de petite monnaie, il n’a pas pu payer. La vidéo qui a circulé sur la toile montre qu’il a été pris à part par des badauds. Ils l’ont battu avec des objets à leur portée. Son collègue Armel Lipembe, qui officiait à la Direction technique et logistique de la Gendarmerie Nationale aussi roué de coups par ces badauds, est décédé quelques instants après. Selon Radio Equinoxe, sa dépouille a été placée à la morgue de l’hôpital de la Garnison Militaire de Bonanjo.
Liliane N.
Le Dr Malachie Manaouada le Ministre de la Santé a fait un compte rendu de l’utilisation des Fonds récoltés pour la lutte contre la pandémie du Coronavirus.
Près de 22 milliards de FCFA, c’est le montant total des dépenses faites à ce jour dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Coronavirus. Suite aux accusations de détournement de ces Fonds portées entre autres par l’Honorable Jean Minchel Nintcheu du Social democratic front et la polémique en cours en relation avec le don de sacs de riz d’Orca, le Dr Malachie Manaouda Ministre de la Santé a cru opportun de faire le point sur la gestion financière de la pandémie. En détail la somme de près de 22 milliards de FCFA a été utilisée comme suit: selon le Ministre de la Santé, dans le compte du Trésor public, plus de 19 milliards FCFA y ont été puisés. 2 milliards ont été pris dans le compte Bgfi et plus de 150 millions Fcfa dans le compte de Uba Bank.
Dépenses
Toujours selon le Dr Malachie Manaouda, 4 milliards de FCFA ont servi à la construction et l’équipement de 12 centres d’isolement, soit un dans chaque région et deux dans les aéroports de Douala et Yaoundé. 2 milliards Fcfa ont été transférés dans les régions, aux gouverneurs et aux délégués régionaux de la Santé publique, pour la prise charge des malades. Il y a eu 1 milliard de FCFA pour les tests de dépistage au Coronavirus. 11 milliards Fcfa ont servi pour l’achat du matériel médical et plus de 800 millions Fcfa pour assurer les mises en quarantaine.
En s’exprimant sur les antennes de la Crtv, le Dr Manaouda Malachie a précisé que toutes les dépenses ont été faites dans le respect des procédures de passation des marchés. Ces procédures sont passées par le Ministère des Finances pour le déblocage des fonds.
Certains camerounais comme la journaliste Olive Atangana, pensent que ces polémiques susmentionnées sont tout simplement superficielles. “Le débat sur le riz est faux, superficiel. Il n’a pas lieu d’être car éloigne des questions réelles sur la qualité de la dépense dans la gestion du Coronavirus au Cmr, les chiffres et stratégies de la pandémie; éloigne de la pénurie d’insuline dep8 quelques semaines”, a-t-elle écrit sur son compte Twitter.
Liliane N.
L’information est contenue dans une correspondance du ministre de l’Education de Base (Minedub) adressée récemment aux délégués régionaux de son département ministériel par le biais du secrétaire d’Etat à l’Education de Base. Il s’agit ainsi, d’une mesure du ministre de la Santé publique qui prend effet à compter du 23 septembre 2020 dans les écoles publiques du Cameroun.
Ce sont précisément, 339 908 jeunes filles des écoles publiques du Cameroun âgées de 09 ans qui constituent la cible du vaccin contre le Cancer du col de l’utérus. A en croire les détails contenus dans la lettre du Minedub : « dans le cadre de l’introduction du vaccin contre le Cancer du col de l’utérus et les autres infections génitales dans le Programme élargi de Vaccination et conformément au Plan pluri annuel complet de la vaccination 2015-2020, j’ai l’honneur de vous informer que le ministre de la Santé publique va introduire le vaccin contre le Cancer du col de l’utérus et les autres infections liées au Papillomavirus Humain (HPV) dans le Programme élargi de Vaccination (PEV) au cours de cette campagne qui débutera le 23 septembre 2020, plusieurs stratégies vont être utilisées parmi lesquelles la stratégie école ».
Dans cette optique, la communauté éducative est invitée par le ministre en charge de l’Education de Base, à prendre des mesures nécessaires « pour la vaccination effective des jeunes filles ciblées ».
Le Cancer du col de l’utérus est présenté par les experts comme une tumeur maligne de la partie la plus basse de l’utérus, qui peut être dépistée à l’aide d’un frottis vaginal. La maladie peut être asymptomatique. Elle se caractérise dans quelques cas par des douleurs ou des saignements irréguliers pouvant disparaître. Pour ce qui est du traitement, il comprend : la chirurgie, la radiothérapie ou la chimiothérapie. Toutefois, l’on apprend que le vaccin n’élimine pas les souches du virus qui se seraient installées avant l’injection.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Cancer du col de l’utérus est le deuxième cancer le plus courant chez la femme dans les régions les moins développées. Par exemple en 2018, le nombre de décès des suites de cette maladie était estimé à 311 000, contre 570 000 cas à travers le monde dont 84 nouveaux cas.
Au Cameroun, d’après les chiffres du ministère de la Santé publique (Minsante), 1000 à 1200 nouveaux cas sont notifiés par an, et de nombreuses femmes décèdent des suites de ce type de cancer.
Innocent D H
Leur arrestation s’est déroulée aux premières heures de cette matinée à Finexs voyages. Ils sont accusés d’avoir copieusement battus deux gendarmes et l’un est mort sur place alors que l’autre est en soins intensifs dans un hôpital de la cité économique du Cameroun.
Retour sur les faits racontés par un témoin
« En attendant le départ de leur bus pour Yaoundé, les deux gendarmes sont allés se soulager dans les toilettes de l’agence.
Sortant de là, ils n’avaient pas les pièces sur eux pour payer chacun les 100 FCFA liés à l’usage des toilettes. Ils ont demandé en vain aux vigiles de Finexs qu’on leur donne le temps d’aller faire la monnaie. Ce que ce dernier n’a pas accepté et le ton est vite monté.
Malheureusement, la situation au fur et à mesure n’a fait que s’envenimer. Les agents de gardiennage de Finexs se sont mis ensembles pour donner des coups violents à ces deux jeunes gendarmes qui pourtant, ont fait montre dès le départ des échauffourées de beaucoup de maîtrise… ».
Il faut relever que les deux gendarmes revenaient d’une mission à Buea – chef lieu de la région du Sud Ouest et, c’est l’enquête ouverte par la légion de gendarmerie du Littoral qui a conduit à l’interpellation d’une dizaine de personnes dont le chef d’agence Finexs de Douala.
Comment comprendre une telle montée de violence ?
Difficile, avant le résultat des enquêtes, de comprendre les mobiles qui ont conduit les vigiles de cette agence de voyage, pourtant prisée par des milliers de Camerounais à se livrer à de tels actes de barbarie.
Sur les commentaires lus sur les réseaux sociaux, certains ne comprennent pas que les passagers qui empruntent les bus dans les agences de voyages, soient obligés pour se mettre à l’aise, de débourser la somme de 100 frs alors qu’ils achètent déjà un ticket de voyage.
Néanmoins, c’est un fait qui a été acquis par les voyageurs car, ils se disent qu’il faut assurer une certaine hygiène des lieux et, c’est un geste qui est devenu automatique pour eux.
Mais alors, le fait de faire une doléance, comme c’est le cas avec ces deux gendarmes et plusieurs autres personnes confrontées à maintes occasions à la même situation doit – il réveiller dans l’esprit des vigiles peut être complexés, une telle violence ?
Car, ils sont plus nombreux encore, à travers leurs commentaires, qui croient que c’est « ce sentiment de dépit, de jalousie, de conscience d’avoir été incapables comme ces deux vaillants gendarmes, engagés à défendre leurs compatriotes ainsi que l’intégrité nationale du Cameroun » qui a amené les vigiles de l’agence Finexs à poser ces actes barbares.
Nicole Ricci Minyem
L’information a été rendue publique à la première session de l'année 2020, du comité ad hoc d'orientation et de suivi de l’accord bilatéral Cameroun-Italie sur l'annulation de la dette du Cameroun vis-à-vis de l'Italie.
C’est une bonne nouvelle pour le Cameroun. 12 milliards de FCFA sont enlevés dans la dette du Cameroun par l‘Italie. Cameroon tribune le quotidien à capitaux publics qui relaie l’information, rapporte qu’Alamine Ousman Mey le Ministre des Finances (Minfi) a indiqué que cette action entre «dans un processus global d’annulation de la dette du Cameroun vis-à-vis de l’Italie allant de 2006 à 2042, de près de 99 milliards de FCFA».
Co-présidant la première session de l'année 2020, du comité ad hoc d'orientation et de suivi de l’accord bilatéral Cameroun-Italie sur l'annulation de la dette du Cameroun vis-à-vis de l'Italie, le 21 juillet 2020, le Minfi et Marco Romiti l’Ambassadeur d’Italie dans notre pays, ont parlé du programme d’affectation de ces 12 milliards de FCFA.
Selon Alamine Ousman Mey, de la période allant de 2020-2021, les 12 milliards de FCFA vont servir au développement des régions défavorisées du pays. Ces régions sont l'Extrême-Nord, le Nord, l'Adamaoua et l'Est. Il y a aussi les régions anglophones baptisées zones économiquement sinistrées, qui bénéficieront de cet argent.
L’Ambassadeur d’Italie au Cameroun pour sa part a fait savoir que, ces ressources vont financer les secteurs de la santé, de l'éducation de base, le développement rural ainsi que celui des filières agro-industrielles. De façon précise il sera question «de construire des écoles et de les équiper en tables-bancs, bureaux de maîtres. Elles seront également constituées de blocs latrines, administratifs, forages à énergie solaire, logements d’astreintes et autres clôtures. Concernant la santé, des kits centre de santé intégré seront réalisés avec des bâtiments, logements d’astreinte, forages à énergie avec château d’eau et groupe électrogène ainsi que des équipements médicaux. Pour ce qui est du développement rural, un accent sera mis sur des projets importants».
Liliane N.
Des examens médicaux s'effectuent pour savoir comment séparer les bébés Elisabeth et Mary qui partagent entre autres un même rectum.
La situation est pesante pour les parents des bébés siamois Elisabeth et Mary. Elles sont arrivées au monde depuis une quinzaine de jours. Elles se trouvent actuellement à l’hôpital Gynéco-Obstétrique et pédiatrique de Yaoundé. Le corps médical révèle qu’Elisabeth et Mary partagent un seul anus, un seul vagin et un seul rectum. Cependant selon leur point de vue, rien n’est perdu. Il y a de l’espoir. Des examens médicaux se poursuivent en vue de la définition de l’intervention à pratiquer pour réussir à les séparer. Les parents de ces siamoises font partie des déplacés internes de la crise anglophone. Ils ont fui la ville de Bamenda située dans la région du Nord-ouest, à cause des violences. Ils sont dans la capitales depuis deux années déjà. Le père est sans emploi à cause de la pandémie du Coronavirus, qui a fait perdre le travail à plusieurs camerounais.
Les ex-siamoises Eyenga et Bissie
Il faut rappeler que Mary et Elisabeth ne sont pas les premiers bébés siamois nés au Cameroun. L’année dernière, il y a eu les jumelles Eyenga et Bissie, dont la prise en charge assurée par l’Etat à travers le Ministère de la Santé et le Ministère des Finances, a conduit à leur séparation. Elles ont vu le jour le 06 novembre 2018 dans un centre de santé à Ayos, dans la région du Centre. Elles sont sorties du ventre de leur mère en étant collées par le foie et l’abdomen. Elles ont été transférées à l’Hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé pour une meilleure prise en charge, le 12 novembre 2018.
Le Pr Fru Angwafo III, Directeur de cette formation sanitaire maîtrisant leur cas, a déclaré « elles avaient ce qu’on appelle une omphalite. Nous avons soigné cela et au fur et à mesure, d’autres problèmes de santé dont des infections virales ont fait leur apparition. Au cours de cette hospitalisation, nous avons fait ce qui est nécessaire pour leur santé… Nous pensons pour ce cas précis, que la séparation vaut la peine. Le foie étant fusionné partiellement, la séparation est possible ».
Les plateaux techniques de nos hôpitaux ne pouvant pas rassurer d’une opération de séparation réussie, Eyenga et Bissie bénéficiant de ce fait, d’une évacuation sanitaire ont finalement été suivi à Hospices civils de Lyon en France.
Liliane N.
Telle est l’introduction de la correspondance que Samuel Billong - président du « Mouvement Réformateur » a adressée à Paul Atanga Nji – ministre de l’Administration Territoriale alors que ce dernier magnifiait les actions menées par le gouvernement sous l’impulsion du Président de la République.
Si pour le Minat, l’engagement présidentiel visant la riposte du Covid 19 a été mené avec prudence et efficacité, le leader du MR estime qu’il est « inopportun actuellement de célébrer une quelconque victoire alors que le Cameroun a perdu des centaines de personnes et au moment où la pandémie continue de tuer des compatriotes y compris dans le corps médical…
Résultat peu honorable du gouvernement dans la gestion de la crise sanitaire
Dans sa lettre ouverte, Samuel Billong estime que comparativement aux pays comme la Côte d’ivoire et le Ghana qui sont sur les plans de la démographie, de la culture, du niveau de développement...quasiment au même niveau que le Cameroun, les « résultats ne sont pas si élogieux… ».
En date du 07 Juillet 2020
Pays | Nombre de morts | Taux de létalité | Pourcentage de décès pour dix mille habitants |
Cameroun | 359 | 2,41% | 1,43% |
Côte d’Ivoire | 76 | 0,68% | 0,3% |
Ghana | 129 | 0,59% | 0,43% |
Comparaison avec les pays du Nord
Selon le leader du MR, « elle est tous simplement malheureuse et trompeuse. L’écart entre nos résultats et les leurs n’a rien avoir avec la gestion de la pandémie. Il est dû à la différence des structures démographiques avec une espérance de vie en bonne santé de l’ordre de 50 ans pour le Cameroun et d’environ 72 ans pour les pays du nord. Ces derniers ayant par ailleurs une importante tranche du 3ème âge de personnes à la santé fragile entre 72 ans et 82 ans en moyenne ».
Au-delà de l’utilisation de l’image du Chef de l’Etat, le président du « Mouvement Réformateur » pense qu’il y’a lieu de se poser un certain nombre de questions, notamment sur :
« La contribution du ministère de l’Administration Territoriale dans le suivi de l’application des mesures de la riposte gouvernementale au COVID19.
Au-delà d’une communication propagandiste, quelle a été en définitive la part de chacun des départements ministériels concernés dans le mauvais résultat du pays tel qu’il ressort des statistiques ci-dessus » ?
Le leader du MR a en outre relevé des comportements qui, selon lui ont entraîné la propagation du virus sur le territoire national, à l’instar « du non respect des mesures barrières, le refus de se faire détecter ou encore, l’insuffisance dans la maîtrise de la circulation en zone Cemac… ».
Pour lui, la contenance de la crise sanitaire au Cameroun est le seul mérite du corps médical qui « a été effectivement à la tâche, souvent sans les protections idoines mais, jusqu’au sacrifice suprême, beaucoup ayant laissé leur vie, ayant exposé directement leur famille pour nous sauver du Coronavirus… ».
Autre fait relevé dans le courrier adressé au Minat
Le « bilan de la longévité du Chef de l’Etat Camerounais à la tête de ce pays, en plus de son passage dans la haute administration. Pour le leader de cette formation politique, il s’agit à ce « niveau d’un cas d’école…par exemple parce qu’après la modification constitutionnelle de 2008 ayant laissé sur le carreau des dizaines de jeunes qui s’y opposaient de manière préventive, un groupe de citoyens a depuis lors, le sentiment d’une certaine supériorité sur le peuple ou une partie de la Nation. C’est ce qui a entraîné les revendications corporatistes dans les régions du Nord et du Sud Ouest… ».
Il est important de préparer les prochaines victoires.
Pour Samuel Billong - président du Mouvement Réformateur, afin de faire face aux pandémies futures, il est convient aujourd’hui de « Sortir de la propagande et préparer les victoires futures du Cameroun, par l’amélioration des conditions de travail des professionnels de la santé, en leur offrant une rémunération à la hauteur de leurs immenses sacrifices, en investissant effectivement pour la santé pour tous et en faisant de la préservation de la vie un impératif au- delà de tout ».
Nicole Ricci Minyem