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La mise en place de cette infrastructure devra permettre aux artisans d’être à l’abris des tracasseries dans les aéroports et les ports du Cameroun. Ce qui est perçu comme une bonne nouvelle pour la famille des artisans camerounais, a été rendue publique au cours d’un atelier qui vient de s’est tenu récemment à Yaoundé.  

 

 

Bientôt la fin des tracasseries dans les aéroports et les ports du Cameroun pour les acteurs du secteur artisanal. Le pays peaufine la mise en place d’un bureau de facilitation des exportations de produits artisanaux. Il s’agit d’une initiative gouvernementale à travers le ministère des Petites et Moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa). Cette structure sera une sorte de guichet unique permettant aux artisans de se conformer aux procédures administratives relatives aux exportations de leurs produits artisanaux.

Précisons que la mise en place annoncée de ce bureau intervient au moment où l’activité artisanale enregistre un certain dynamisme avec le lancement d’une galerie virtuelle en 2016, pour assurer la promotion de l’artisanat camerounais dans l’espace cybernétique.

En octobre 2019, l’on avait appris que le Cameroun et le Sénégal s’apprêtaient à signer un accord de coopération dans le secteur de l’artisanat. L’information avait alors été révélée au sortir d’une audience de l’ambassadeur du Sénégal au Cameroun, Khare Diouf, au ministère des PME, de l’Economie sociale et de l’Artisanat. Le ministre camerounais Achille Bassilekin avait précisé, « nous voulons nous inspirer de la réussite de la Chambre nationale des métiers et de l’artisanat du Sénégal, pour établir un accord de partenariat avec cette institution. Il s’agit notamment de susciter une collaboration entre cet institut et notre Centre international de l’artisanat et nos villages artisanaux ».

La coopération entre les deux pays devrait impliquer notamment pour le Cameroun, le transport chez lui de l’exemple sénégalais de promotion des entreprises artisanales grâce à un programme gouvernemental doté d’une enveloppe de 30 milliards de FCFA.

Innocent D H     

Published in Entreprises

C’est entre autres le constat fait par les responsables du Mouvement Réformateur, au cours des travaux de leur session extraordinaire organisés dans la capitale politique Camerounaise le 20 août dernier.

 

Dans son propos de circonstance, Samuel Billong – président national du Mouvement Réformateur, a affirmé que :

« La récurrence des évènements funestes de ces derniers jours plonge la nation toute entière dans la consternation…

L'horreur et la barbarie la plus inhumaine sont devenues au Cameroun des faits presque ordinaires. La recrudescence des incursions attribuées à la secte terroriste boko haram continue d'endeuiller les populations déjà très appauvries dans l'extrême-nord.

Les populations des départements du Mayo-Tsanaga, du Mayo-Sava et du Logone et Chari, vivent au rythme des assauts, pillages, incendies, rapts, assassinats...et l'insurrection sanglante de Nguetchewe dans la nuit du samedi 01er au dimanche 02 Août 2020 qui a fait pas moins de 19 morts, vient comme pour rappeler le martyr des habitants de Gouzoudou, Krewa-Mata, Kordo, Bargaram, Touski... abandonnées à elles-mêmes.

Dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest les affres d'une guerre inutile qui n'aurait jamais dû commencer font jaillir au visage de l'humanité toute entière les atrocités les plus abjectes.

Les scènes d'horreurs sont devenues familières à Muyuka, Mankon, Batibo, Ndop, Mbengwi, Ngarbuh ...

Les populations prises en étau par une guerre fratricide opposant l'armée nationale et des bandes armées vivent l'horreur au rythme des massacres, bavures et assassinat odieux de l'aveu même de la communication gouvernementale.

La mauvaise qualité des routes et du parc automobiles associée aux indélicatesses des usagers vient ajouter aux horreurs de la guerre son lot de morts par dizaine presque chaque semaine.

Depuis le début de cette année, la Nation a connu plusieurs décès sur les routes dont, à titre illustratif, près d'une vingtaine le dimanche 09 août 2020 sur l'axe Bafoussam-Foumban, sis à Banefo dans la région de l'Ouest du Cameroun.

La séquence meurtrière de ces accidents se réalise dans une indifférence gouvernementale inacceptable. Face à toutes ces pertes en vies humaines dans l'apathie et l'indifférence générale, apportant la preuve de l'insensibilité du régime gouvernant qui fait le lit de la déshumanisation de la conscience collective.

Le Mouvement Réformateur adresse aux familles durement éprouvées ses condoléances les plus attristées, exprime sa sympathie aux populations camerounaises dans l'effroi de ces horreurs.

Il relève pour le condamner fermement l'impuissance et l'inaction respectives du Gouvernement de la République face aux multiples drames que vivent au quotidien les populations camerounaises;

S'agissant particulièrement de la guerre civile dans les régions du nord-ouest et sud-ouest, en relevant que :

Face aux horreurs de la guerre, le Gouvernement n'offre comme solution que l'accentuation des opérations militaires tel qu'il ressort du communiqué du gouvernement datée du 13 août 2020 sur les horreurs de Muyuka et Mankon ;

Alors que la Nation dans une quasi-unanimité a salué l'ouverture des négociations avec les leaders anglophones en détention, les manœuvres de certains va-t'en guerre, bien perceptibles dans la communication gouvernementale, du 06 juillet 2020 y relative, semblent avoir stoppé net cette initiative pourtant salutaire;

La recrudescence des actes de guerres sur ce théâtre, sans aucun doute à l'origine de la mesure gouvernementale du 18 août 2020 portant restriction de la vente et de l'utilisation des armes blanches dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest, mesure pour le moins absurde qui criminalise toutes les populations de ces deux régions et atteste du manque de sérénité dans la réponse gouvernementale à cette crise.

Le Mouvement Réformateur appelle le Gouvernement à prendre acte de l'échec du Grand Dialogue National, en s'engageant résolument et sans réserve pour un dialogue direct avec tous les acteurs de la crise grave qui menace l'unité du pays.

En réaffirmant son attachement à l'unité nationale et sa vision d'une intégration renforcée de la sous-région d'Afrique Centrale, il :  

Rappelle qu'il appartient en dernier ressort aux populations de l'ancien Southern Cameroon en l'occurrence de se prononcer librement et sereinement sur leur avenir dans un cadre démocratique,

Demande dès lors à tous les acteurs de la crise de privilégier la voie pacifique pour la résolution de cette guerre;

Exhorte particulièrement le Président Paul Biya, Chef de l'Etat, mendiant de la paix tel qu'il se définit lui-même, à peser de tout son poids pour l'arrêt des violences dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest.

Appelle l'attention de la Nation dans son ensemble sur le risque d'un certain détricotage du Cameroun perceptible par la résurgence inédite d'un discours tribaliste exacerbé comme moyen d'expression de politiciens sans envergure qui surfent sur les misères et frustrations des populations, incitant à la haine tribale et à la cristallisation des replis communautaires à des fins inavouées et égoïstes.

Appelle chaque citoyen et toutes les forces vives de la Nation à se sentir concernés par la résolution des crises qui entravent le projet de construction nationale, mettent en péril le pays et les invite en toutes circonstances à œuvrer pour la préservation de la vie et le bien-être des populations ».

 

N.R.M

 
 
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L’homme politique camerounais et ancien candidat à la présidentielle de 2018 a eu un de plus ce mardi, 18 août 2020. Saisissant le prétexte de la célébration de son anniversaire, Me Akere Muna a posté ce message sur les réseaux sociaux.

 

Ce 18 août 2020, Me Akere Muna a soufflé sur sa 68ème bougie. Occasion pour l’avocat international et homme politique de demander un cadeau spécial à travers un message posté sur la toile. C’est à juste à ce titre qu’il a écrit pour souhaiter, « un pays dans lequel le pouvoir est moins arrogant et dans lequel ceux qui voient les choses différemment tolèrent les opinions des autres ».

Akere Muna a également profité de la circonstance pour inviter les Camerounais à s’unir pour des causes communes et nobles. « Je souhaite une coalition de conscience pour un véritable dialogue, ne serait-ce que comme l’héritage de nombreuses âmes disparues », a-t-il ajouté. 

A titre de rappel, précisons que l’homme de droit, ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 au Cameroun avait spécialement fait parler de lui. En effet, il s’était rétracté à la dernière minute pour soutenir la candidature du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) dont le Président est Maurice Kamto, arrivé deuxième à l’issue dudit scrutin.  

Indiquons également que Me Akere Muna s’est toujours montré concerné par la crise sociopolitique que traverse les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun depuis bientôt quatre années. Il a d’ailleurs mainte fois appelé au dialogue pour un retour rapide de la paix dans cette partie du pays.

C’est sous la bannière du Front populaire pour le Développement (FPD), parti politique basé dans le grand nord du Cameroun que Akere Muna s’était présenté à la dernière présidentielle après une consultation électorale tenue au sein du parti. La candidature de l’avocat international était soutenue par le mouvement « Now ».   

Innocent D H

 

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Une réflexion du Capitaine de Frégate Cyrille Serge Atonfack Guemo - Chef de Division de la Communication du ministère de la Défense.

 

« Peu importent les différences d’appellations, peu importent les références culturelles, peu importent les aires géographiques, la communauté d’objectifs est bien patente entre la secte islamiste boko haram dans l’Extrême-Nord, et les groupuscules séparatistes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Outre de répandre la terreur parmi les populations, ces mouvances marquent leur profonde aversion pour tout ce qui a trait à la connaissance. D’ailleurs, Boko Haram (l’éducation occidentale est un péché) et Ghost School (école morte)ne sont que deux déclinaisons d’une même intention: Plonger et maintenir la société tout entière dans l’ignorance par l’interdiction de l’éducation.

En d’autres termes, la mort de l’école! Une énorme absurdité par ces temps de progrès scientifique. La mort de l’école! Une grotesque mystification de la part de ceux qui usent et abusent des commodités de la modernité. La mort de l’école! Une tragique incongruité idéologique que ne sauraient justifier ni aucun gouvernement théocratique, ni aucune ambition indépendantiste.

Cependant, ni les assassinats, ni les tortures et mutilations subies par leurs collègues, ni la destruction de leurs biens, rien de tout cela n’aura suffi à dissuader les enseignants, de continuer de remplir leur sublime œuvre de transmission de la connaissance, clé de voûte de l’essor de l’humanité. Non plus, le sort réservé aux apprenants n’était des plus enviables.

Des élèves, parfois de la maternelle ont été tués, certains décapités, de très nombreux agressés sur le chemin de l’école, d’autres amputés, défenestrés, sans que la vision de l’horreur ne parvienne pour autant à faire vaciller la flamme de leur inextinguible aspiration à la clarté du savoir.

Parce que soucieux du devenir de leur patrie, conscients de leur droit à l’émancipation, enseignants et apprenants, tous ont bravé, dans un irrésistible mouvement, les fulminants et cabalistiques oukases d’incitation à la profanation de la sacralité du savoir.

Venant en soutien à cette révolte de la sapience émancipatrice menacée par le carcan de l’ignorance, les personnels de nos Forces de Défense et de Sécurité ont érigé d’infranchissables cordons sécuritaires autour des établissements scolaires et universitaires. Mieux encore.

En véritable condensé de métiers, l’armée camerounaise a mis ses personnels qualifiés à contribution, avec pour mission d’assurer la continuité de l’éclosion intellectuelle, civique et morale de la jeunesse, dans les zones les plus exposées aux agressions des obscurantistes.

Dès lors, assassiner un enseignant, un de plus, comme pour empêcher que se déroulent les examens officiels consacrant la fin d’une année scolaire bien remplie, s’apparente à un lamentable acharnement, un combat rétrograde irrévocablement et de longtemps condamné au trou sans fond du perpétuel oubli.

La péremptoire sentence a été prononcée par les principaux acteurs de la communauté éducative, avec à leur tête les écoliers, les élèves, les étudiants, cibles innocentes mais pas consentantes de la nihiliste entreprise. Les tragiques mises en scène des sicaires apologistes de l’antédiluvien enténèbrement ne sont alors, que l’expression d’une totale débandade physique et psychologique, face à l’insupportable humiliation d’une défaite infligée par des enseignants déterminés, accompagnés par des apprenants survoltés, seulement armés de pages blanches à remplir en lettres de lumière, de fraternité, de prospérité, d’espoir et d’union pour le Cameroun ».

 

N.R.M

 
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Pour le Chef suprême du peuple de Santchou et président du Rassemblement Démocratique pour la Modernité du Cameroun, le promoteur d’Equinoxe Télévision, à travers les programmes proposés par sa chaîne contribue à la destruction du Cameroun.

 

Il l’a dit sur les antennes de ce média, répondant aux questions qui lui étaient posées

« Défendez votre pays parce que lorsqu’il deviendra comme la Lybie, il n’y aura plus votre télévision.  Ce ne sera plus l’Etat qui ira la fermer, ce sont les canons qui vont la fermer.

Il faut toujours se projeter dans le futur. Qu’est ce que les libyens qui ont détruit la Lybie sont devenus ? Ils vivent où ? C’est ce que tu veux toi, Sévérin pour ta télévision ?

Donc, parles à tes journalistes. Il ne faut pas que ton journal, que ta télévision, que nous avons aimé et moi, je suis intervenu dans le cadre de tes émissions et autres espaces plusieurs fois à l’époque, comme l’un des grands journaux de la place, soient un refuge de criminels… ».    

Une mise en garde qui concerne tous les autres médias Camerounais

« Ce que je dis pour équinoxe, je le dis pour tous les autres journaux. Il y’a des secrètes défenses que doivent respecter les journalistes. Ce n’est pas mon métier, je ne connais pas la déontologie du journalisme mais, néanmoins, dans les grands aspects de la défense d’un Etat, le journaliste fait partie du maillon essentiel de la défense de son pays.

Et, je vous y invite, vous même qui parlez avec moi. Dites également à vos collègues que c’est le moment, qu’ils ont plus que jamais, de défendre le Cameroun… ».

Je ne veux pas être le maître de conscience des Unes de notre pays ; mais, comment voulez vous, qu’un homme intelligent réagisse lorsqu’on décapite une femme, on nous parle d’un homme qui n’est pas marié ou d’une femme qui présente sa nudité sur la place publique.

Vous croyez que c’est le moment de parler de cela ? Non messieurs. Il faut défendre notre pays, nous n’en n’avons pas deux mes chers ».  

Un avis partagé par de nombreux Camerounais, qui de plus en plus tourne le dos à un média qui pourtant, avait pignon sur rue il y a peu.

L’on se souvient qu’il y a quelques semaines, dans le cadre d’une formation organisée en faveur des Journalistes à Yaoundé, l’un des formateurs avaient laissé entendre qu’ « Equinoxe Tv est la chaîne des faits divers dans laquelle les gens viennent déverser leur mal être et leur soif de voir un frère du village à la tête du Cameroun…C’est pour cela que les émissions de grande écoute sont réservées aux militants d’un parti politique dont le leader est prêt à tout pour atteindre ses objectifs ».

Un point de vue qui a suscité l’ire des représentants de ce média, présents dans la salle qui n’ont pas accepté que de telles allégations soient faites.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Célestin Djamen apporte son soutien au boxeur Francis Ngannou lynché par certains compatriotes, parce qu’il est allé rendre visite au Bataillon d’intervention rapide, la semaine dernière.

L’affaire relative à la visite de l’international boxeur Francis Ngannou à l’armée continue de susciter des réactions. Autant le sportif de haut niveau est critiqué pour s’être offert une immersion de 3 jours au camp du Bataillon d’intervention rapide (Bir) à Man O War Bay, autant il reçoit des soutiens venant des journalistes et des hommes politiques comme Célestin Djamen du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc).

Justement parlant de Célestin Djamen, dans une tribune relative à la dite affaire, parle de la place incontournable de l’armée dans une nation. Tout en reconnaissant qu’il n’y a pas d’armée parfaite au monde, le cadre du Mrc précise qu’il faut savoir faire la part des choses. Pour lui, Francis Ngannou a posé un acte qui s’inscrit dans une tradition républicaine. Le droit de rendre hommage à l’armée revient à tout citoyen et ne doit pas suscité la polémique.

Retrouvez ci-dessous la tribune de Célestin Djamen

Aucune Armée au monde n'est parfaite mais elle demeure pourtant un sanctuaire. Elle est sacrée malgré ses imperfections.

Nous convenons tous que notre Armée, quoique imparfaite comme toutes les Armées au monde, peut donc comporter en son sein quelques brebis galeuses. D'ailleurs l'institution de Tribunaux militaires dans notre pays renforce cette affirmation. Ces Tribunaux nous rappellent entre autres en effet que quoiqu'étant militaire tout n'est pas permis à un militaire.

L’Armée c'est l'Armée, les individus qui commettent des actes personnels répréhensibles en son sein restent des justiciables soumis aux lois de la République. Sur cette évidence tout citoyen a le Droit de rendre hommage, à l’Armée, à défaut de se rendre dans les casernes.

Par ailleurs le fait qu'un gouvernement ou, pire encore un homme tente d'instrumentaliser l’Armée à son propre bénéfice, ne nous oblige pas de confondre l'institution républicaine qu'elle représente et l'usage que certains veulent en faire.

Notre champion Nganou Francis, en rendant visite à la vaillante Armée camerounaise s'inscrit dans une tradition républicaine jamais démentie.

Pourquoi certains égarés continuent de penser que rendre visite à l'Armée signifie cautionner les éventuelles bavures ou les excès de certains éléments de cette Armée ? L'opposition n'est pas synonyme d'immaturité et d'irresponsabilité.

Ceux qui crachent au-dessus de leurs têtes courent parfois le risque de voir leurs propres crachats retomber sur eux. Je suis un symbole vivant de la bavure policière mais je n'ai AUCUNE haine pour la Police. Je sais distinguer ceux qui ont attenté à ma vie de notre Police. Je sais distinguer les crapules de N'garbuh de l’Armée républicaine. Les nombriliques doivent savoir qu'aucune République sérieuse au monde ne peut se passer de l'Armée.

Je salue avec toute la dignité républicaine notre champion Francis Nganou pour son geste de solidarité vis-à-vis de la Grande Armée du Grand CAMEROUN.

Un citoyen libre.

Liliane N.

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La victime âgée de six ans a été enterrée au pied d’un prunier par son oncle âgé de 17 ans, qui entendait ainsi se venger de sa sœur – maman de l’enfant et de leur grand-mère, avec qui il venait d’avoir une violente dispute.

 

Les faits

Les habitants de cette localité, situés à six kilomètres de la commune d’arrondissement de Biwog Bane, Sud Cameroun n’en reviennent toujours pas.

Tout est parti d’une dispute entre le prénommé Gaëtan, sa grand-mère et la maman du petit garçon, d’après les commentaires qui accompagnent la vidéo mise à notre disposition. C’est à l’issue de la polémique Vendredi que le présumé assassin enlève ses neveux, la victime et la petite sœur de ce dernier, âgée de 4ans, alors que les deux jouaient sous un safoutier.  

Après une nuit angoissante, c’est aux premières heures de Samedi que les membres de la famille proposent la somme de vingt mille (20 000) Fcfa  à Gaëtan, pour qu’il aide à retrouver les enfants. Ils lui disent en sus qu’il pourra prendre la fuite et aucune plainte ne sera déposée contre lui, s’il montre où se trouvent les enfants.  

C’est ainsi qu’il consent à raconter le film des évènements et à montrer où se trouvent les enfants. La petite fille, bien que terrorisée et traumatisée, est bien vivante. Ce n’est pas le cas de son frère aîné qui a été assommé et dont les membres supérieurs ont brûlés avant qu’il ne soit mis en terre comme un « animal ».

Mis au courant de cette horreur, le maire de la commune rurale de Biwog-Bane, le commandant de brigade et le commissaire spécial sont descendus à Mvog–Mba et, ils ont assisté, épouvantés au déterrement de l’enfant dont le corps a été remis à la famille.

Ôter la vie des ses semblables serait–il devenu un fait banal au Cameroun ?   

Nul ne semble plus prendre en considération, le concept : Respect de la vie humaine. Le Cameroun est soumis à une danse macabre qui met de plus en plus en exergue, des scènes d’horreur commis, semble-t il avec le plus grand naturel.

Qu’est ce qui peut justifier qu’à cause d’une banale dispute, on s’en prenne à un jeune enfant, un innocent, une âme pure qui n’avait pas encore eu le temps de découvrir et de comprendre la laideur de ce monde ?

Schizophrénie évoquée

Certains prêtent à ce Gaétan une maladie mentale. Mais, un malade mental vivant en famille, capable de se disputer violemment avec les siens, de garder rancune, ne sait-il pas faire la différence entre le bien et le mal ?

Sans aucun émoi, le bourreau fait une deuxième victime. La sœur cadette de celui qui s’en est allé et dont le frère a agonisé sous ses yeux, implorant son assassin et cherchant à comprendre les raisons de cet acte.

Avec froideur, indifférence, désintéressement, on le voit porter le corps du petit garçon du lieu où il l’a « enterré » jusqu’à la véranda du domicile familial, puis le traîner comme s’il s’agissait d’un vulgaire paquet.

La souffrance perceptible à travers les pleurs des autres membres de la famille, leurs gémissements, leurs lamentations n’émeuvent pas cet individu et dont le sort est désormais entre les mains de la justice.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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 Les épreuves du baccalauréat tchadien ont débuté ce lundi, 17 août 2020. A en croire les informations véhiculées par la télévision nationale (Crtv), plus 1 000 camerounais vont à l’assaut de ce diplôme. Toutefois, l’on apprend qu’il a fallu cette année une autorisation spéciale du gouvernement tchadien pour ces élèves, à cause de la pandémie du coronavirus. 

 

Décidément, le baccalauréat tchadien ne cesse de faire courir des élèves camerounais. Ils sont plus de 1 000 élèves de nationalité camerounaise qui affrontent cet examen depuis ce lundi. Cependant cette année avec la pandémie du coronavirus, il a fallu à ces élèves camerounais de monter patte blanche. Il s’agit ainsi de l’autorisation spéciale du gouvernement tchadien. Le pays d’Idriss Déby Itno a levé à titre spécial la mesure de fermeture de frontières. Il répond ainsi favorablement à une demande formulée par l’ambassade du Cameroun au Tchad.

Selon les informations dignes de foi, près de 3 000 jeunes camerounais avait déjà traversé la frontière. Partis de Yaoundé, de Douala et des villes septentrionales du pays, d’autres candidats camerounais ont regagné Ndjamena ce dimanche en transitant par Kousseri, le chef-lieu du département du Logone et Chari dans l’Extrême-Nord Cameroun.

Contexte de la Covid-19 oblige, avant de traverser le pont Nguéli, les candidats sont soumis au préalable à la prise de température et au test PCR. L’Office tchadien des Examens et concours a quant à elle décidé de l’alternance des jours de composition par série. Pour cette journée de lundi, ce sont les candidats des séries scientifiques qui sont face à leur destin, ceux des séries littéraires entrent dans la danse le mardi. Afin de faire respecter, la distanciation, le Tchad a multiplié des centres d’examen.

Rappelons qu’en mois de mai dernier, le Cameroun avait aussi accordé une autorisation spéciale aux étudiants tchadiens. Ce qui leur avis permis de rejoindre le Cameroun pour la reprise des cours dans les universités de Maroua et de Ngaoundéré, le 01er juin 2020.

Innocent D H   

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Dans son courrier, l’homme des médias tout en reconnaissant les dispositions prises afin de faire revenir la paix et la quiétude dans les zones en proie à la crise sécuritaire, fait deux graves propositions au Chef de l’Etat.

 

« A Monsieur le Président de la République du Cameroun Paul Biya

Monsieur le Président de la République,

Grande sera ma fierté de savoir que cette correspondance vous est parvenue. Son contenu, j’aurais pu vous l’exprimer de vive voix, s’il n’y avait pas une distanciation entre vous et moi imposée non par la pandémie du Covid-19, mais par des obstacles d’ordre sécuritaire. Normal d’ailleurs.

Excellence, comme tout camerounais, je suis avec une attention particulière l’actualité du pays et singulièrement celle des Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en crise depuis plusieurs années.

Là-bas, des nobles et paisibles citoyens perdent leur vie au quotidien par la faute de quelques brebis galeuses ensorcelées par des velléités sécessionnistes. Là-bas, on a perdu des frères et sœurs, des amis, des camarades, des promotionnaires. Que seront ces enfants devenus orphelins par la seule volonté des individus mal intentionnés ?

Monsieur le Président de la République, d’aucun disent de vous que vous êtes laxiste. Pourtant vous êtes simplement mendiant de la paix. Comme tout bon Président d’une République, vous avez engagé des initiatives en vue de restaurer la paix et la tranquillité dans le Noso.

Par exemple, vous avez créé la Commission Nationale du Bilinguisme et du Multiculturalisme pour faire du Cameroun un pays Véritablement bilingue de sorte à dissiper les querelles de préséance. Vous avez ordonné les recrutements spéciaux et des enseignants et des auditeurs de justices d’expression anglaise, au risque de mécontenter les populations d’autres Régions.

Vous ne vous êtes pas limité là. Vous avez tendu la main à ces gens en créant la Commission Nationale de Désarmement, de Démobilisation et de Réinsertion pour plaire à ces bandits. Vous avez même instruit la reconstruction de ce qu’ils ont eux-mêmes détruit. Rien n’a changé.

Tous les moyens légaux dont dispose l’Etat ont été déployés pour que règne la paix. Rien. C’était bon mon Président. Même la plus belle femme au monde ne donne que ce qu’elle a. Aussi, ne le perdez pas de vue, en caressant quelqu'un dans le sens du poil, il peut se croire tout permis. L’Etat est quand même le plus froid des monstres froids. Il faut maintenant passer à la vitesse supérieure.

Monsieur le Président de la République on en a marre. Marre de voire de camerounais innocents torturés, violés, décapités comme des moutons. Marre de regarder sur les réseaux sociaux des vidéos horribles des exactions de ces barbares qui sèment la terreur et la désolation. J’ai perdu le sommeil depuis que j’ai regardé la vidéo de l’odieux assassinat de la jeune fille de 32 ans à Muyuka. Cette image défile sans cesse dans ma tête.

 

Excellence, je sais que je ne suis rien, je n’ai même pas trop fréquenté. Mais j’ai la sagesse du village. Depuis mon Lomié natal, je voudrais me permettre de vous faire deux propositions qui pourraient mettre définitivement fin à la crise anglophone.

1- La première concerne la signature d’un décret portant création d’une société nationale spécialement chargée de la production de l’acide. Une fois donc que cette société aura suffisamment produit de l’acide, vous pourrez déployer les hélicoptères pour pulvériser toutes les zones où seront localisés ces bandits. A ce moment, vos amis de la communauté internationale comprendront que trop c’est trop.

Ces ONG hypocrites comprendront elles aussi que même le caméléon peut se fâcher un jour. Peu importe s’ils parlent de crime contre l’humanité ; parce que ce que font ces bandits s’appelle « crime contre les animaux »

2- La seconde proposition concerne la mise en quarantaine des Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Ici, il est question de faire voyager tous les paisibles et nobles citoyens vers les Régions en paix et abandonner les deux autres aux sécessionniste sans ravitaillement alimentaire, sans électricité, sans moyens de communication ni de transport.

Personne n’entre personne ne sort. Et quand ils seront tous morts de famine, la vie pourra reprendre son cours normal. S’ils vont vers le Nigeria voisin, tant mieux, et là vous fermez les frontières pour qu’ils ne rentrent plus au pays.

Monsieur le Président de la république, il n’y a pas plus camerounais que les autres. Ce qui se passe dans les Régions anglophones ne laisse personne indifférent. J’aurais appris à travers quelques livres d’histoire que vous étiez un fidèle collaborateur de votre prédécesseur que je n’ai pas connu de son vivant.

J’ose croire que vous avez hérité de lui certains traits de caractère comme la sévérité. Il est temps d’en faire usage, n’en déplaise à quiconque. Les camerounais dans leur immense majorité savent que c’est trop.

Excellence, loin de moi l’intention de vous donner des leçons, encore que je ne suis guère capable de mieux. Je prie Dieu de guider votre décision pour que règnent la paix et la stabilité au Noso ».

 

N.R.M

 

Published in Défense

De l’avis du député du Social Democratic Front, « la gestion participative des affaires de la cité commande systématiquement que les populations soient associées à la gestion globale de tout ce qui concerne leur environnement… ».

 

« Le ministre des domaines, du Cadastre et des affaires foncières vient de prendre la décision lourde de conséquences de suspendre le contrat de bail entre Neo-Industry et l'État du Cameroun.

De prime abord, il convient de se poser les questions suivantes:

A-t-on consulté au préalable les populations riveraines avant la concession de ces terres comme le prescrit la réglementation en vigueur ?

Les procédures légales pour le contrat de. Bail sur leurs terres ancestrales ont-elles été respectées ?

Ceux qui devaient être déguerpis ont-ils été dédommagés conformément aux dispositions légales en la matière ?

N'y a-t-il pas eu des mafias qui se sont incrustées dans cette affaire au mépris des intérêts des populations locales qui sont fondées de réclamer des compensations diverses du fait de cette concession ?

Voilà un ensemble de questions auxquelles des précisions méritent d'être apportées par ceux qui agissent dans ce dossier au nom de l'État du Cameroun.

Si ces préalables n'ont pas été respectés, le moins que l'on puisse dire est qu'on ne saurait concéder des dizaines de milliers d'hectares de terre sans tenir compte des populations.

Cette affaire de terres dans la vallée du Ntem étale à la face du monde les maux qui minent notre pays à savoir la mal gouvernance jacobine sur fond de tribalisme et de haine ambiante.

Tout en condamnant fermement les propos tribalistes et xénophobes tenus ouvertement et en toute impunité par un chef traditionnel de ce département, il faudrait comprendre la colère des populations de la vallée du Ntem.

Si tous les domaines privés du Cameroun sont là propriété de l'État, le principe de la gestion participative des affaires de la cité commande systématiquement que les populations soient associées à la gestion globale de tout ce qui concerne leur environnement.

Le gros péché que le gouvernement doit s'abstenir désormais de commettre est de gérer les affaires de la cité sans l'avis ou le consentement des populations locales.

La conséquence de ce diktat est ce cafouillage observé qui expose une fois de trop les incongruités de ce régime ultra centralisé qui pense qu'on peut par force administrer un pays exclusivement à partir du sommet sans tenir compte du peuple qui détient le véritable pouvoir. Nos gouvernants s'obstinent malheureusement à ne pas se rendre à l'évidence que le pouvoir est au peuple et non ailleurs.

Là où le bât blesse dans cette affaire de concession des 66.000 hectares de forêt dans la vallée du Ntem, ce n'est pas tant la superficie concédée mais plutôt le tribalisme, la haine proclamée et la xénophobie dont font montre certains dignitaires de ce département qui n'ont eu de cesse d'instrumentaliser les populations.

L'attitude du ministre des domaines et du Cadastre qui a fini par céder aux menaces est également fort questionnable ...il me souvient que l'Institut américain John Hopkins a révélé il y a moins d'un an que l'État du Cameroun a accordé des concessions de terres d'une superficie totale de 105.000 hectares aux Chinois.

Pour quelles contreparties ? Pas une seule réaction du régime de Yaoundé. Les groupes Castel et Vilgrain, dans le cadre du rachat de la Sosucam, ont bénéficié d'une concession de 50.000 hectares de terres à Nkoteng et à Mbandjock.

Pas une seule réaction des populations locales. Pas un seul cri d'orfraie enregistré par ceux qui s'indignent aujourd'hui. Que dire des centaines de milliers d'hectares de la PHP ? Silence assourdissant.

Ce qui est marrant dans cette affaire est que la Société Neo-Industry - qui dispose déjà d'une usine de transformation de cacao à Kekem dont l'investissement est évalué à 50 milliards FCFA - n'est pas la seule concernée par cette concession de forêts autorisée par l'État.

Sont également citées dans ces espaces de forêts d'autres entreprises notamment l'entreprise Pac à capitaux ivoiriens mais qui en réalité a pour principaux actionnaires un conglomérat de personnes dont l'appartenance à une même aire géographique saute à l'œil.

Pac a bénéficié de plus de 30.000 hectares sur les 66.000 de forêts concédés. Alors qu'elle ne dispose même pas à l'instar de Neo-Industry d'une usine de transformation de cacao. Il est tout de même curieux que cette entreprise ainsi qu'une autre bénéficiaire d'une parcelle des 66.000 hectares de forêts concédés ne soient pas visées par l'arrêté du ministre des domaines et du cadastre.

Veut-on faire croire aux camerounais que les griefs portés contre Neo-Industry sont différents de ceux des autres entreprises bénéficiaires de la concession globale de 66.000 hectares?

Le seul tort manifeste de Neo-Industry est que son promoteur est un originaire de la région de l'Ouest. Les émeutes de Sangmelima sont encore présentes dans la mémoire collective. Aucun assaillant n'a été sévèrement sanctionné après les violences perpétrés contre les ressortissants de l'Ouest dans cette ville Même pas une condamnation symbolique.

Il devient évident que le fond de cette affaire de suspension des effets du contrat de bail entre l'État du Cameroun et la Société Neo-Industry se résume en deux mots inscrits dans la Constitution de la République à savoir « allogènes » et « autochtones ». Ces deux termes hautement nocifs pour notre vivre ensemble ont de tout temps constitué le carburant qui permet à M. Biya de diviser les camerounais pour assurer sa longévité au pouvoir.

Au demeurant, quel que soit le bout par lequel on prend cette affaire, c'est une honte pour le régime de Yaoundé. C'est la honte absolue. Cette affaire expose la cacophonie, le cafouillage et la médiocrité observés dans l'administration quotidienne de notre pays.

Cette décision provisoire de suspension de, si elle devient définitive, sera forcément une grosse perte pour les populations et pour le développement économique de notre pays.

Un très mauvais message envoyé aux potentiels investisseurs nationaux et surtout étrangers avec comme conséquence désastreuse pour notre économie qu'il y ait de forts risques que les banques ainsi que investisseurs étrangers n'injectent pratiquement plus leurs capitaux dans les projets portés par nos hommes d'affaires.

Il y a lieu de rappeler que le projet agricole de la vallée du Ntem occupe à la base une part très importante dans l’échelle de valeurs contenues dans le business plan de Neo-Industry.

Les procédures de concession de ces forêts doivent être reprises afin que toutes les parties concernées accordent leurs violons et trouvent leur compte dans un partenariat gagnant-gagnant.

Et c'est possible. Sauf si tout est mis en œuvre par le puissant lobby mondial du chocolat pour entretenir justement un blocage permanent afin que le projet de transformation sur place du cacao ne puisse jamais se réaliser dans notre pays.

Cette dimension virtuellement périphérique et sans doute surpuissante n'est pas à exclure dans le contexte mondial actuel. Il n'est de secret pour personne que le régime de M. Biya est prêt à tout céder pour demeurer au pouvoir ».

 

N.R.M

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01