C’était lors d’un point de presse donné ce Vendredi par l'Observatoire de Développement sociétal dans un quartier de la cité capitale Camerounaise.
Profitant de la tribune à lui offerte à cette occasion, le président du Manidem a relevé que « Jean Michel Nitcheu, Edith Kah Walla et d’autres responsables des partis dits de l’opposition trouvent une raison d’être en s’appuyant sur la recrudescence des actes barbares perpétrés dans les zones en crise ».
Ils sont, d’après lui, « Accompagnés dans cette logique par la France et les Etats Unis qui soutiennent les assassinats commis au Nord Ouest et au Sud Ouest… Il faut pointer du doigt leurs soutiens voilés parce que le crime profite à ces forces exogènes… ».
Anicet Ekane ajoute qu’ « il faut dénoncer ces complices qui versent dans les larmes de crocodiles » ; faisant allusion aux déclarations que les uns et les autres font sur les réseaux sociaux et dans lesquelles ils n’ont de cesse de pointer un doigt accusateur contre le Gouvernement ; complice d’après eux des terroristes qui s’en prennent à tout moment aux populations civiles et aux soldats.
Allant plus loin, le président du Manidem semble exiger que soit « Interpeller, tous ceux qui donnent des circonstances atténuantes à ceux qui de manière ostentatoire, terrorisent les populations, car rien, non rien ne peut justifier le fait que des individus prennent des armes pour dépecer un pays».
A la fin de son intervention, Anicet Ekane a intimé l’ordre à « ceux qui ont pris les armes sans légitimité, de les déposer au préalable avant que l’Etat n’ouvre un autre front de dialogue ».
Anicet Ekane reste constant dans sa logique
Quelques jours avant la rencontre avec la presse, le président du Manidem a publié une déclaration dans laquelle il « Rappelait vivement la responsabilité directe des leaders d’opinions, politiciens et autres personnes individuelles qui, par leurs déclarations ou silence, ont donné une impression de légitimité aux sécessionnistes armés…
Autant que les mains de ces criminels qui ont endeuillé les familles de Florence Ayafor et d’autres victimes, les mains de ces personnalités hypocrites sont souillées du sang des innocents…
Condamner ces assassinats aujourd’hui n’annule en aucun cas le fait que ces messieurs et dames aient tenté de donner un fondement patriotique et moral aux actions de ces terroristes, en les renvoyant dos à dos avec l’armée nationale ».
Nicole Ricci Minyem
L’Ambassadeur itinérant par ailleurs l’une des grandes gloires du football camerounais Roger Milla, affirme n’avoir jamais manqué de respect à ses aînés dans le jeu à l’instar de Mbappé Leppé.
De passage sur le plateau du programme Le Debrief de l’actu, diffusé sur la chaîne de télévision Canal 2 international, Roger Milla l’un des grands visages du football camerounais, s’est offusqué de la comparaison implicitement faite par le Lion indomptable de la génération des champions de Sydney 2000 Serge Branco. Pour mieux comprendre, il faut rappeler qu’après que l’opinion ait appris la décision de Paul Biya le Président de la République d’octroyer aux 22 Lions de l’épopée du Mondial de 90 une maison, Serge Branco a aussi fait une réclamation dans ce sens, en précisant que leur génération est celle qui a obtenu le plus grand succès de l’histoire du football du Cameroun.
«Nous, les champions olympiques, après discussions entre nous, voudrons que notre capitaine (Geremi Sorele Njitap) écrive au Chef de l’Etat, son excellence Paul BIYA, pour une récompense à la hauteur de notre performance il y’a 20 ans car nous estimons avoir remporté le plus grand succès de l’histoire du football camerounais sur le plan mondial», a écrit Serge Branco.
Comparaison erronée
Pour Roger Milla, la comparaison n’a pas lieu d’être. Elle se rapproche à un manque de respect. «Je ne me suis jamais comparé à Mbappé Leppé ni à Tokoto Jean-Pierre ni à quelqu’un d’autre. Je ne peux pas accepter que quelqu’un qui n’a même pas un …Il a joué au football où pour dire: «est-ce que Roger Milla a joué plus que nous ?» En plus il ne dit pas plus que tout le monde mais plus que moi. Lui qui ? Il sait ce que c’est que le football ?», a déclaré le champion d’Afrique des Nations 1984 et 1988.
Patriotisme
Toujours au cours de ce programme, Roger Milla qui a rappelé les sacrifices faits par les Lions indomptables de sa génération à son époque, a laissé entendre que ceux qui les ont suivis, passent pour être moins intéressés. «Nous avons toujours pris ce qu’on nous a donnés. Nous n’avons jamais revendiqué quoi que ce soit au sein de cette équipe nationale. Jamais depuis 1970 que je suis dans cette équipe nationale. Il y a des moments où nous avons effectué des déplacements avec seulement 500 francs dans les poches. Cela ne nous a pas empêchés d’aller faire le résultat. Il y a des moments où on nous disait: «il n’y a pas d’argent maintenant, quand vous allez revenir on va vous donner quelque chose». Ce que nous avons fait ces enfants-là ne peuvent pas le faire. J’ai payé moi-même mes billets d’avion. Ils peuvent le faire ceux-là ? Ceux-là qui veulent 50 millions de Francs CFA avant de monter dans l’avion ?», a déclaré Roger Milla.
Liliane N.
Joseph Dion Ngute le Premier Ministre a demandé à Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale de travailler de concert avec la Délégation générale à la sûreté nationale, pour renforcer les actions de police administrative, pour ce qui est du port du masque de protection dans les lieux publics.
«Le #covid19 circule toujours. Le port du masque de protection individuel reste obligatoire dans les espaces publics. J'ai réitéré aux Autorités municipales, la #Police et la #Gendarmerie nationale de veiller au respect de cette mesure de protection collective», ce tweet de Joseph Dion Ngute résume en quelque sorte l’une des recommandations qu’il a faites à ses collaborateurs du gouvernement, pour ce qui est de la lutte contre la pandémie du Coronavirus.
Il convient de rappeler que le jeudi 13 août 2020, le Premier Ministre a présidé la réunion hebdomadaire du Comité interministériel, chargé d’évaluer et de suivre la mise en œuvre de la stratégie gouvernementale de riposte contre la Covid-19. Au cours de ladite réunion, le chef du gouvernement a instruit précisément au Ministre de l’Administration territoriale de se mettre avec la Délégation générale à la sûreté nationale, pour le renforcement des actions de police administrative, en ce qui concerne le port du masque.
Il faut rappeler que le port du masque fait partie des règles barrières édictées par l’Organisation mondiale de la santé, et présentées comme nécessaires pour éviter la propagation du virus. Aussi Joseph Dion Ngute s’adressant cette fois-ci au Ministre de la Décentralisation et du Développement local a prescrit à ce collaborateur d’instruire les autorités municipales de veiller au port systématique du masque de protection dans les espaces publics relevant de leur compétence.
A l’heure actuelle, le Cameroun compte 18118 cas recensés à la date du 13 août 2020. Avec 16540 personnes guéries et 401 décès soit un taux de létalité de 2,1%. Ces données ont été révélées par le Dr Malachie Manaouda Ministre de la Santé.
Liliane N.
Georges Elanga Obam le Ministre de la Décentralisation et du Développement Local demande aux Maires d’organiser des campagnes de lutte contre l’insalubrité dans leurs Communes et Communautés urbaines.
Il y a une menace d’inondations qui plane sur les villes du Cameroun en ce temps de saison pluvieuse. Le Ministère en charge de la Décentralisation et du Développement local prenant au sérieux cette menace, interpelle les Maires du pays. Georges Elanga Obam qui est le patron de ce département ministériel appelle les Maires à l’action. Dans un message-fax adressé à ceux-ci, il leur recommande de prendre toutes les mesures jugées utiles pour éviter les inondations.
Le Ministre pense au drainage en milieux urbain et périurbain. Il suggère l’organisation des campagnes de lutte contre l’insalubrité dans les Communes et les Communautés urbaines. Il instruit le curage régulier des drains. Le membre du gouvernement Georges Elanga Obam compte sur la diligence de ses collaborateurs.
Il convient de noter que l’alerte dont le Ministre de la Décentralisation et du Développement local fait part aux Maires, provient de l’instance compétente en matière de météo. Il s’agit bien évidemment de l’Observatoire national des changements climatiques.
Il faut souligner que les inondations sont effectivement un phénomène qui met en mal le quotidien des populations camerounaises. Les inondations causent plus de dégâts dans les régions septentrionales à l’instar de l’Extrême-Nord. L’année passée, on se rappelle en saison pluvieuse, qu’il y a eu un minimum de 100 000 personnes dans les localités camerounaises de Maga, Kaï Kaï et Zina, qui se sont retrouvées sans domicile, suite aux pluies torrentielles qui s’étaient abattues dans cette partie du pays durant une semaine. La situation avait été telle qu’on craignait la survenue des maladies hydriques dont le choléra. L’épidémie du choléra qui est assez fréquente dans le septentrion et sévit à l’heure actuelle dans certaines villes du Cameroun comme Kribi et Douala.
Liliane N.
Dans une tribune consacrée au chapitre de la violence au Cameroun, Franck Essi le Secrétaire général du Cameroon people’s party appelle à la mobilisation de tous. Il plaide pour l’action des gens de bien. C’est ce qui de son point de vue empêchera le mal de triompher.
La vidéo présentant l’assassinat d’une jeune femme dans la ville de Muyuka a suscité une vague d’indignation pareille à ce qu’on avait vu pour la gardienne de prison Florence Ayafor décapitée à Bamenda par les Amba boys. Les nouvelles de meurtre, d’agression dont on note une recrudescence ces derniers temps ne laissent personne indifférent. Chacun y va de ses moyens et de sa sensibilité pour dénoncer ce qui se passe. Pour Franck Essi le Secrétaire général (Sg) du Cameroon people’s party, l’heure est à l’action. Il y a un besoin d’agir. Et ceux qui doivent passer à l’action ce sont ceux qui se considèrent comme des gens de bien. Car, ne pas le faire, c’est devenir complice de la violence qui tire des larmes de nos yeux. Le Sg du parti politique d’Edith Kah Walla précise que ne pas agir c’est rendre indécent aux yeux des victimes, leurs protestations et condamnations.
Retrouvez ci-dessous la publication intégrale de Franck Essi
Ces dernières semaines, une fois de plus et une fois de trop, des images insoutenables nous sont parvenues de nos régions en crise. Des images de mort et de destruction. Des images qui ne sont pas nouvelles. Des images qui nous donnent un aperçu de l’horreur de la guerre et des abysses dans lesquelles des êtres humains peuvent tomber.
Que ce soit dans la lutte contre Boko Haram ou dans le conflit dans les régions du Nord – Ouest et du Sud – Ouest, l’accentuation du chaos, le basculement dans la folie et l’ensauvagement des esprits sont des tendances désormais dominantes. Des tendances qui s’installent et s’enracinent un peu plus tous les jours.
Ces dérives, ces violences, ces morts sont atroces. De tels actes sont évidemment à condamner. De tels actes sont évidemment inacceptables ! De tels actes n’honorent personne et ne sont pas en accord avec les valeurs traditionnelles, culturelles ou spirituelles de nos communautés.
Ces violences sont les indicateurs d’un profond et grave effondrement de nos sociétés. Un effondrement qui n’est certes pas inédit dans l’histoire humaine mais qui ne devrait pas nous laisser indifférents lorsqu’il survient dans notre société. Surtout qu’avec les être humains que nous sommes, la barre du pire ne semble jamais atteinte.
A ce stade des conflits dans notre pays, devant la récurrence des actes de violence, les dangers les plus grands qui nous guettent sont l’aveuglement volontaire, l’accoutumance à l’horreur et l’indifférence au malheur d’autrui.
L’aveuglement volontaire est cette attitude qui consiste à ne voir qu’une partie de la réalité, celle qui nous arrange, celle qui s’accommode à nos intérêts et celle qui ne bouscule aucune de nos certitudes.
L’accoutumance à l’horreur est cette attitude de relativisation et de banalisation des actes de violence sous le prétexte qu’ils se produisent régulièrement et depuis assez longtemps. L’indifférence au malheur d’autrui est cette posture qui nous amène, de manière illusoire, à croire que tant que ça ne concerne que les autres, ça ne nous concerne pas. Attitude d’autant plus justifiée que nous ne sommes pas directement frappés par ces tragédies.
Nous ne devons donc pas céder aux démons de l’aveuglement volontaire, de l’accoutumance à l’horreur et de l’indifférence au malheur d’autrui.
Face à la récurrence des cas de violence et d’inhumanité, au – delà de l’indignation et de la condamnation qui sont des premiers pas nécessaires, il s’impose à nous l’urgente nécessité d’essayer de faire face.
Pour faire face, nous devons nous certaines questions :
▶️ Notre attitude actuelle est – elle suffisante ? Est – elle à la hauteur des enjeux ?
▶️ Si nous étions les personnes directement concernées par ces violences, qu’est – ce que nous aurions aimé que les autres fassent ?
▶️ Que pouvons – nous faire pour contribuer à stopper cette violence ?
▶️ Avec qui d’autres pouvons – nous joindre nos forces pour peser positivement sur la situation ?
▶️ Quels actes devons – nous et allons – nous poser ?
Nous ne pouvons affirmer faire société, être « uns et indivisibles » si, en période de péril grave comme c’est le cas actuellement, nous ne nous levons pas pour éteindre l’incendie qui consume notre pays. Ne l’oublions pas, tel un incendie et tel un cancer, cette situation empoisonne l’ensemble de la communauté nationale.
Ceux et celles qui estiment qu’il y a un problème profond d’injustice, de mal gouvernance et de contentieux historique non évacué dans ce pays ; ceux et celles qui croient que ce problème peut se résoudre par des voies non – violentes de pression et d’action ; ceux et celles qui estiment qu’en conservant l’unité et l’intégrité de notre pays, nous pouvons y apporter des solutions doivent pouvoir se parler, s’accorder, agir et peser sur le cours des choses.
Ne pas le faire, c’est à la longue, devenir des complices de ce démantèlement de notre société.
Ne pas le faire rend nos protestations et nos condamnations indécentes aux yeux des victimes. Ne pas le faire, c’est nous exposer à subir, un jour ou l’autre, les drames et les malheurs que vivent les autres. Le mal doit son triomphe à l’inaction des gens de bien.
Liliane N.
C’est à la faveur de la deuxième édition de la Semaine de l’Innovation numérique (SIN) qui aura lieu à Yaoundé, siège des institutions camerounaises. Organisée par le Ministère des Postes et Télécommunications (Minpostel) sous le parrainage du Président Paul Biya, l’évènement a pour ambition d’encourager les porteurs de projets pour un programme numérique émergent.
Cette deuxième édition de la Semaine de l’Innovation numérique est placée sous le thème : « Jeunesse camerounaise face au défi de l’innovation numérique, en contexte de crise sanitaire ». Dans le cadre des activités liées à cet évènement, un concours d’appel à projets innovants dénommé « concours national du meilleur projet TIC », est organisé du 28 juillet au 28 août 2020. Il est question de détecter, primer et accompagner les meilleures innovations numériques de l’année en cours au Cameroun.
L’on apprend que dans le sillage de ce concours, près de 272 jeunes camerounais porteurs de projets ont postulé au départ et seuls 15 projets ont été présélectionnés, pour 03 places au final. L’initiative portée par le Président de la République, Paul Biya à travers le Minpostel le 28 août 2019, permettra donc de dévoiler cette dernière brochette de startuppeurs.
Plusieurs critères sont mis en exergue dans la sélection des meilleurs projets et les candidats devront s’inscrire dans l’une des 07 thématiques applicatives du concours à savoir : l’e-Santé, l’e-éducation, l’e-Fin Tech, la robotique, la cyber-sécurité, l’e-services et bien d’autres.
Pour encourager la créativité camerounaise et locale, il sera question de cumuler la nationalité camerounaise à la domiciliation permanente du projet sur le sol camerounais. Pour cette compétition, le jury est constitué de de neuf experts. Elle ambitionne de détecter, primer et accompagner les meilleures innovations numériques de l’année au Cameroun présentés par les jeunes afin de stimuler la créativité et la saine émulation dans le domaine du numérique.
En rappel, lors de la dernière édition tous les 11 autres présélectionnés du concours ont été récompensés. Ils ont reçu au moins un chèque de 300 000 FCFA, un ordinateur portable plus un modem et une formation accélérée soit à l’IUT de Genève en Suisse, soit un stage à Orange Cameroun et une incubation à la Sup’PTIC Business Académy.
Innocent D H
331 nouveaux cas de Covid-19 enregistrés en une semaine au Cameroun, révèle le point de la pandémie ce 06 août 2020. Se confirme ainsi, un net recul de la maladie sur l’ensemble du triangle national même si le nombre de décès est en hausse.
Depuis le 05 mars 2020, le Cameroun a enregistré 393 décès liés au coronavirus, 17 586 cas d’infection et 15 996 guéris. Entre le 29 juillet et le 06 août 2020, 331 nouvelles infections ont été confirmés, 676 guérisons et 06 morts, contre seulement 02 seulement la semaine dernière. Ce sont les principales données rendues publiques à l’occasion de la réunion de veille et d’évaluation de la stratégie nationale de riposte contre la Covid-19. Le Gouvernement faisait ainsi le point de la lutte contre cette pandémie.
Cette réunion a permis de découvrir le message du Gouvernement qui reste l’observance stricte des mesures barrières. L’équipe pilotée par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute met l’accent sur l’inclusion des solutions endogènes issues de la pharmacopée traditionnelle.
Le 04 août 2020, l’archevêque métropolitain de Douala, Mgr Samuel Kleda a indiqué devant les journalistes, « le corona est vaincu ! ». Pour l’homme d’église, aucun camerounais ne devrait plus trouver la mort à cause du coronavirus. C’est ainsi qu’il déclare, « si nous nous organisons bien, aucun camerounais ne pourra trouver la mort ».
05 millions de comprimés de chloroquine et 2,5 millions d’azythromicyne ont été déjà fabriqués au Cameroun par l’Institut de Recherche sur les Plantes médicinales (IMPM), a-t-on appris lors de cette importante rencontre. Précisons à titre de rappel que le double Conseil extraordinaire de cet institut tenu sous la présidence du Pr. Rose Gana Fomban avait été sanctionné par plusieurs résolutions parmi lesquelles l’acquisition des tests nécessaires pour la production de l’hydroxychloquine et de l’Azithromicyne. Cette décision résultait de l’autorisation du Chef de l’Etat relayée par un communiqué du ministre de la Recherche Scientifique de l’Innovation (Minresi).
Innocent D H
Selon nos sources, l’infortuné âgé de 30 ans promettait à ses victimes des recrutements au sein des Forces de Défense et de Sécurité contre d’importantes sommes d’argent. Il a été cueillis par les éléments de la gendarmerie de Yaoundé II.
Mercredi, 05 août 2020 marque la fin de parcours pour ce faux militaire présumé être spécialisé dans l’escroquerie, faisant miroiter aux populations des recrutements dans les Forces de Défense et de Sécurité. Le faux militaire du grade de lieutenant de Gendarmerie a été interpellé dans un restaurant au quartier Nkolndongo grâce aux actions des fins limiers de la Compagnie de Gendarmerie de Yaoundé II.
L’on apprend que l’infortuné médite actuellement son sort dans les cellules de la gendarmerie en attendant d’être présenté au Procureur de la République. Une enquête a été ouverte par la compagnie de céans, à en croire l’information fournie par la Cellule de la communication de la gendarmerie nationale.
Cette interpellation constitue la preuve une fois de plus, des bons points que les Forces de défense et de sécurité camerounaise ne cessent d’enregistrer dans la lutte contre l’insécurité, ainsi que diverses formes d’arnaques. Il y a quelques semaines avant, ce sont les éléments de la gendarmerie du Littoral qui ont interpellé sept présumés braqueurs.
Les malfrats qui ont été présentés à la presse le 27 juillet dernier, sont âgés entre 28 et 40 ans. Ils étaient spécialisés dans le vol des véhicules et l’arnaque des usagers, semaient la terreur à Douala, la capitale économique du Cameroun. Ils ont été appréhendés grâce à la localisation d’un des téléphones portables volés lors d’un braquage de leur dernière victime, Ferdinand Fokoue à Bonabérie Douala. Les enquêtes ont eu à révéler que ces hors la loi s’apprêtaient à vendre le véhicule de leur victime, de marque Toyota Avensis, ses deux téléphones portables, ainsi que son ordinateur portable.
Innocent D H
Parmi les 109 ex-membres de la secte terroriste Boko Haram, il y a 41 combattants armés dont trois de nationalité camerounaise.
C’est une information qui a été rendue publique par la chaîne à capitaux publics, la Crtv. 109 combattants de la secte Boko Haram ont décidé de déposer les armes à Mora, dans la région de l’Extrême-Nord. Ils ont rejoint le centre régional de désarmement, de démobilisation et de réintégration (CNDDR) de Meri pour leur réinsertion. Les autorités précisent que ces désormais ex-combattants de la nation sont revenus à de bons sentiments au cours d’une récente opération de ratissage de la Force Mixte Multinationale à la frontière nigériane.
Les 109 ex-combattants ont donc ainsi rejoint les 155 autres qui sont déjà dans le Centre de Mora. Ceux-ci sont formés aux petites activités génératrices de revenus. En sa qualité de Coordonnateur régional du Cnddr, Oumar Bichaïr, indique que ces démobilisés sont pour la plupart des agriculteurs et éleveurs. Il rajoute que plusieurs autres métiers tels que la menuiserie, la maçonnerie et le petit commerce ont été identifiés et les 109 nouveaux pensionnaires du centre seront formés dans les prochains jours auxdits métiers.
A titre de rappel, en fin d’année 2019, Francis Faï Yengo le Coordonnateur du Comité national du du Ddr a indiqué que l’ensemble des centres de désarmement, de démobilisation et de réintégration abritaient 252 ex-combattants de la Nation. Rendu à ce jour, les autorités camerounaises, rapportent qu’avec ces nouvelles redditions, le nombre est porté à 264.
« La première chose qu’on donne à ces enfants dans les centres Ddr (Désarmement, de démobilisation et de réintégration Ndlr) c’est la sécurité. Parce qu’il faut dire que ces enfants ne viennent pas massivement parce qu’ils ont peur, aussi bien de leurs amis restés en brousse que des forces de sécurité avec qui ils ont eu des accrochages pendant plusieurs mois, et même de leurs familles parce qu’ils y ont créé beaucoup de problèmes. Mais il s’agit ici de l’Etat, les Forces de défense leur assurent la sécurité dans les centres. La deuxième chose qu’on leur offre c’est les petites activités génératrices de revenus. Dans les centres Ddr, ils pratiquent l’agriculture, l’élevage et bien d’autres petits métiers. Parce que, quand les conditions sécuritaires seront à nouveau réunies, ils n’auront pas à recommencer à zéro », expliquait Francis Faï Yengo.
Liliane N.
Le ministre de la Décentralisation et du Développement local (Minddevel), Georges Elanga Obam, a réuni le 22 juillet dernier des exports pour l’examen du projet de décret portant statut général de la fonction publique locale. Le texte prévoit une grille salariale avantageuse pour les personnels communaux et c’est d’ailleurs d’un des points qui le rend plus attractif.
Les ressources humaines des Collectivités territoriales décentralisées au Cameroun font face jusqu’ici à un certain nombre de difficultés. Aux rangs de celles-ci, les maires et les adjoints ne bénéficient pas d’une protection sociale, bien qu’ils reçoivent depuis quelque temps un salaire. En l’état actuel des choses, cette rémunération n’obéit pas forcément à la législation et à la réglementation en vigueur. Une situation qui met très souvent en lumière de nombreuses disparités, source de difficulté notamment en cas de déplacement d’un personnel. C’est pour trouver des solutions justes à ces problématiques que ce projet de décret est envisagé. Il est élaboré en application du Code général des Collectivités territoriales décentralisées (CTD).
En 2018, l’Association des communes et villes unies du Cameroun a soumis au Minddevel, Georges Elanga Obam, le besoin de recrutement de 2000 cadres techniques et professionnels au profit des municipalités, apprend-on de sources claires. Objectif, finir avec le déficit en ressources humaines que connaissent la plupart des 374 communes et communautés urbaines, à l’exception des communautés urbaines de Douala ou de Yaoundé.
Les premières assises générales des communes tenues du 06 au 07 février l’année dernière (2019) avaient également plaidé pour l’avènement d’une fonction publique locale qui devra trouver des réponses favorables à la gestion des ressources humaines des CTD. Une préoccupation qui était également soulevée à l’occasion du Grand dialogue national tenu à Yaoundé fin septembre et début octobre 2019.
Déjà le 02 mars 2020, le Président de la République, Paul Biya a signé un décret portant création, organisation et fonctionnement de la National School of Local Administration (Nasla) dédiée à la formation des agents. Par administration locale, le décret entend l’administration des communes, des régions et de toute autre collectivité territoriale décentralisée ainsi que leurs établissements, syndicats ou regroupements.
Rémunération en vue
Selon une source sûre proche du dossier, la rémunération que le texte propose est celle applicable aux agents de l’Etat. Elle devrait ainsi comprendre, un traitement de base, des prestations familiales obligatoires et éventuellement des indemnités et primes diverses. Le projet de décret ne recense pas moins de 15 indemnités et primes diverses à allouer aux personnels communaux suivant une classification des CTD prenant en compte leurs spécificités et leurs ressources financières. Les modalités d’allocation et les quantums seront déterminés par des textes particuliers, en référence à une classification des CTD tenant compte du dernier compte administratif. « Le projet de décret propose une grille salariale pour des personnels fonctionnaires et contractuels des CTD majorée de 10% par rapport à la grille salariale applicable aux fonctionnaires et agents de l’Etat relevant du Code du travail », renseigne cette source.
Innocent D H