En partenariat avec la République fédérale d’Allemagne, le Cameroun a mis sur pied le Programme d’Appui à la Modernisation de l’Etat Civil (Pamec). Programme qui vient de bénéficier d’un apport substantiel de la part du gouvernement Allemand d’une enveloppe de 4 millions d’euros soit 2,6 milliards de FCFA.
D'après renseignements fournis par les services de l'ambassade de l'Allemagne au Cameroun, « Le gouvernement allemand contribue à hauteur de 4 millions d’euros pour le Programme d’Appui à la Modernisation de l’Etat Civil ; PAMEC ». Des fonds destinés au renforcement des capacités de tous les acteurs de mise en œuvre du programme à travers la formation continue, la numérisation des enregistrements d’événements importants tels que les naissances, les mariages et les décès, ainsi que l’amélioration de l’accès aux services liés aux données ainsi sauvegardées.
Dans ce sillage, les télé-centres existants dans les municipalités seront également intégrés dans cette initiative. Est aussi prévue, une coopération avec l’Agence coréenne de développement(KOICA).
Concrètement, le projet vise à renforcer les capacités des acteurs fournissant les services d’état civil, en ce concerne l'offre, et à accroitre l’utilisation de ces services par la population, s'agissant de la demande. Le côté offre est appuyé par le biais de consultations stratégiques et du renforcement des capacités des principales parties prenantes. Une ambition dont la matérialisation exige, le développement de stratégies pour des solutions TIC durables. Côté demande, il s’agit d’assurer l’accès égal aux services de l’état civil pour les populations économiquement désavantagées et les autres groupes défavorisés. En outre, il est question de sensibiliser la population sur la nécessité de disposer des actes d’état civil pour pouvoir bénéficier d’une éducation, des services rendus par l’Etat et garantir la participation politique. Ainsi, le programme contribue directement et indirectement à la réduction de la pauvreté.
Rappelons le fort opportunément, le projet est mené sous la houlette du Minddevel (ministère de la Décentralisation et du Développement Local), le Bunec (Bureau National de l’Etat Civil) et les communes sélectionnées dans le processus d’implémentation d’un système fiable et inclusif d’état civil et de statistiques démographiques.
Innocent D H
Le montant est contenu dans une note spéciale signée du Ministre d’Etat, Secrétaire général à la Présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh. La lecture du document permet de se faire une idée sur le budget attribué aux acteurs en charge de l’organisation de la compétition suivant un tableau bien précis.
La Coupe d’Afrique des Nations (CAN) au Cameroun aura lieu du 09 janvier au 06 février 2022 dans sept stades et six villes du pays. Le calendrier de la compétition étant déjà connu, le Cameroun vient de débloquer plus 13 milliards de F CFA pour le budget de la CAN dénommée « Can Total énergies Cameroun 2021 ».
Cette somme est ventilée dans un tableau qui présentent les organes opérationnels, les activités, le montant, les superviseurs et ordonnateurs.
S’agissant des organes opérationnels, il s’agit de : la Commission Douanes Finances Assurances, la Commission Transports et Logistiques, la Commission Communication et Commission Marketing, la Commission Billetterie, la Commission Compétition, la Direction du Tournoi (aménagement des espaces de travail), la Direction du Tournoi (achat du matériel informatique et bureautique, Les Gouverneurs de Régions et Commission Marketing (Fans zones), la Commission Traduction et Interprétation, la Commission Infrastructures, la Commission Accueil et Protocole, la Commission Hébergement et Restauration, la Commission médicale, la Commission Sécurité, la Commission Mobilisation et Volontariat, la Commission Animation et Manifestation Culturelles, la Commission Télécom et TIC.
Pour ce qui est du montant assigné à chacune, l’on peut relever que, la part du lion est réservée à la Commission Hébergement et Restauration avec une somme de 3 100 860 000 F CFA avec pour superviseur/ordonnateur le MINTOUL. Le plus petit budget revient à la Commission Accueil et Protocole qui a droit à 100 000 000 de F CFA, qui pour ordonnateur le MINREX.
Innocent D H
Un crédit d’un montant de 100 millions de dollars US, soit plus de 55 milliards de FCFA a été approuvé en faveur du Cameroun, le 28 septembre dernier, par le Conseil d’administration de la Banque mondiale (BM). Selon un communiqué officiel de l’institution de Bretton Woods, ce financement permettra de « soutenir les efforts déployés par le Cameroun en faveur de l’inclusion numérique et de l’utilisation de solutions innovantes dans le secteur agricole » dans le pays.
Dans le communiqué rendu public par Abdoulaye Seck, le directeur des opérations pour le Cameroun de la BM explique : « La faible couverture du haut débit et son coût élevé freinent la transformation économique du Cameroun et limitent sa résilience à des chocs comme la Covid-19. Le projet viendra appuyer des réformes de la politique publique et de la réglementation (avec) un renforcement des capacités institutionnelles qui permettront d’améliorer l’accès au haut débit, mais aussi de stimuler la croissance et l’innovation, favoriser la concurrence et faciliter les investissements dans l’économie numérique et le secteur agricole ».
L'enveloppe est mise à la disposition du Cameroun dans le cadre du Projet d’accélération de la transformation numérique du pays. Elle permettra de connecter les bâtiments publics tels que les hôpitaux, les écoles et les administrations locales ; d’encourager l’entrepreneuriat numérique et soutenir les petits agriculteurs et les organisations de producteurs pour promouvoir l’adoption des innovations développées par les start-ups agricoles, fait savoir l'institution financière.
L'autre atout de ce crédit vente le bailleur de fonds, elle devrait permettre à travers la mise en œuvre de ces projets, de contribuer à terme, à l’accélération de la croissance économique dans le pays ; à une augmentation de la productivité et de la création des emplois, aussi bien dans les secteurs du numérique que de l’agriculture, apprend-on.
Innocent D H
Les membres d’un réseau de trafic de nourrissons en direction de pays étrangers, stoppés dans leur sale besogne en début de cette année, ont répondu à la convocation du Tribunal de grande instance du Mfoundi le 22 septembre dernier. Accusés de trafic et de traite d’enfants, ils attendent le verdict de la cour qui sera prononcé le 15 octobre prochain. Le journal Kalara dans son édition du 28 septembre raconte leur mode opératoire.
Un réseau de trafiquants de bébés a été démantelé à Yaoundé le 12 janvier 2021. Le cerveau du gang agissait sous la bannière de la prétendue « Agence d’adoption des mères porteuses de grossesses » pour attirer ses victimes à qui il remettait des modiques sommes d’argent.
Francois Atangana et sa compagne Silvie Nga Dono, promoteurs de cette « agence », qui en réalité cachait un vaste trafic et traite de bébés en direction de pays étrangers et plus particulièrement au Congo et quatre de leurs ‘aides’ ont été interpellé au quartier « Odza Borne 10 » à Yaoundé en possession de 4 nourrissons, qu’ils s’apprêtaient à faire voyager.
Les quatre bébés, deux d’entre lesquels appartiennent à deux femmes arrêtées en compagnie des accusés ont été sauvés et gardés à la Fondation Chantal Biya. Quant aux accusés, ils ont comparu devant la cour du Tribunal de grande instance du Mfoundi (TGI) le 22 septembre dernier pour répondre des faits de trafic et traite d’enfants.
Trois d’entre eux ont plaidé coupables des faits qui leur sont reprochés. La quatrième, une certaine Danielle Cheryl Nkoutou a nié les accusations retenues contre sa personne. Elle a expliqué être tombée enceinte d’un amant nécessiteux. Au cours de ses recherches sur les réseaux sociaux, elle découvre l’agence avec laquelle elle entre en contact. Après de nombreux échanges, ses interlocuteurs lui avaient, dit-elle, donné toutes les assurances que le bébé a sa naissance, sera remis à une famille d’adoption.
« M. Atangana m’avait dit qu’il voulait m’aider et qu’il ne s’agit pas de la vente de bébé. Faute de moyens financiers pour prendre soin de l’enfant, j’ai accepté l’offre. Le 11 janvier 2021 après l’accouchement, il est arrivé avec une dame, qui m’a donné 1 million de FCFA », a-t-elle déclaré. Selon elle, l’affaire a mal tournée quand elle a exigé les papiers d’adoption en vain. Elle dit alors avoir expliqué la situation au père du bébé qui a alerté les éléments de la gendarmerie d’Odza. C’est alors qu’après l’ouverture d’une enquête que la police va mettre la main sur le promoteur, ses alliés ainsi que les quatre nourrissons au centre du procès.
Ines Nkounkou, l’une des principales accusées a dit avoir remis la somme de 6,5 million de FCFA à M. Francois Atangana dans le but de réaliser leur dernière opération. Celle-ci n’ayant pas pu aboutir, Ines réclame ladite somme a ce dernier. Il a d’ailleurs présenté ses excuses aux victimes et aux femmes dont les bébés sont au centre du litige.
Francois raconte que toutes les mères des bébés étaient prêtes à accompagner Ines Nkounkou au Congo si l’affaire n’avait pas mal tournée. « Dans cette affaire, je pensais aider tout le monde mais je ne mesurais pas la portée des actes que je posais », a-t-il conclu.
Pour ce qui est des deux mamans dont les nourrissons se trouvaient dans la dernière vague de bébés à vendre avant l’interpellation des suspects, elles ont déclaré avoir agi dans l’ignorance. Toute en implorant la clémence du tribunal, les mamans ont émis le vœu de récupérer leurs enfants actuellement gardés à la Fondation Chantal Biya.
Quant aux deux autres bébés, les parents restent encore inconnus.
Ariane Foguem
Baptisé « Marché Ongola », qui veut dire Yaoundé en langue béti, il a été inauguré ce mercredi 29 septembre 2021, par le ministre de la Décentralisation et du Développement Local, Georges Elanga Obam.
Une nouvelle place de marché aménagée pour les vendeurs à la sauvette de l’Avenir Kennedy vient d’être inauguré au cœur de la cité capitale, Yaoundé, non loin du marché central.
Baptisé « Marché Ongola », qui veut dire Yaoundé en béti, langue de l'ethnie autochtone, cet espace marchant construit par la mairie de Yaoundé a été inauguré par le ministre de la Décentralisation et du Développement Local, Georges Elanga Obam le mercredi 29 septembre 2021.
Dans son discours de circonstance, Luc Messi Atangana, maire de la ville de Yaoundé, a souligné que le marché Ongola va servir de lieu de recasement pour les vendeurs à la sauvette qui ont envahi la voie publique à l’Avenir Kennedy, ainsi qu’aux hommes d’affaires de la ville de Yaoundé.
Le marché construit à hauteur de 1 milliard 480 millions de FCFA, est constitué de 6 blocs de bâtiment, 201 boutiques et un hangar pouvant abriter 500 vendeurs à la sauvette, une infirmerie et un bloc administratif.
Le responsable des vendeurs à la sauvette de l’Avenir Kennedy, présent lors de la cérémonie d’inauguration du marché Ongola a remercié les responsables de la mairie de Yaoundé et invité ses collègues à quitter la route et les trottoirs pour occuper le nouvel espace.
Quelques images de l'inauguration du marché Ongola
Ariane Foguem
Le gouvernement camerounais vient d’adopter le Plan spécial de reconstruction de la région de l’Extrême-Nord, victime depuis plusieurs années des exactions de la secte terroriste Boko Haram, ainsi que de graves inondations qui frappent régulièrement cette partie du pays.
Le document relatif au Plan spécial de reconstruction de la région de l’Extrême-Nord vient d’être rendu public. Il comprend quatre composantes à implanter sur une période de cinq ans, pour un coût global de 1.810 milliards, 822 millions de FCFA.
Il a été adopté le mardi 28 Septembre 2021, au cours d’une réunion interministérielle à cet effet, présidée à l’immeuble étoile par le Premier ministre chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute.
La mobilisation des ressources nécessaire à l’implémentation de ce Plan spécial de reconstruction se fera en interne ainsi qu’avec l’appuis des partenaires au développement selon le Premier ministre Dion Ngute.
La première composante qui s’articule autour de la construction des infrastructures détruites par Boko Haram et à l’achèvement des projets délaissés dans la région s’élève à hauteur de 136 milliards, 655 millions de FCFA.
La deuxième qui comprend le développement des infrastructures s’élève quant à elle à hauteur de 1 milliard, 587 millions. Elle permettra de poursuivre les projets en cours et de lancer d’autres projets d’envergures, en mettant un accent particulier sur les projets réalisés avec le concours des partenaires technique et financier de l’Etat.
La troisième composante est celle de l’appuis aux activités sociaux économique et adaptation au changement climatique. D’un montant de 87 milliards, 67 millions de FCFA, elle vise à accompagner les populations dans leurs activités génératrices de revenus afin d’améliorer leur condition de vie.
La dernière composante est celle de la gouvernance. Elle porte sur les mécanismes de pilotage du plan spécial de reconstruction de la région de l’Extrême nord et a pour but de veiller à la bonne exécution du dit plan. Le plan devrait aussi aider à la relance économique de la région.
On se rappelle qu’un an plutôt, une correspondance adressée par le secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, au secrétaire général des services du Premier ministre sur ordre de Chef de l’Etat instruisait au Premier ministre de prendre des dispositions « urgentes et nécessaires à la mise en place d’un programme spécial pour la reconstruction de la région de l’Extrême-Nord ».
En effet, la région est victime depuis plusieurs années des attaques de la secte terroriste Boko Haram ainsi que de graves inondations qui frappent régulièrement cette partie du pays. Le terrorisme de Boko Haram a, depuis 2011, fait plus de 3000 morts à l’Extrême-Nord, contrait plus de 321 186 personnes à abandonner leurs villages, sans compter les dégâts matériels enregistrés.
Il convient de noter que ce plan spécial de reconstruction de la région de l’Extrême-Nord engagé par le gouvernement camerounais vient s’ajouter à celui des régions du Nord-ouest et du Sud-ouest affectées par la crise anglophone qui sévit de ce côté du pays depuis près de cinq ans.
Mis sur pied il y a deux ans de cela, le projet aujourd’hui connait d’énormes difficultés d’ordre financière. Sur un budget évalué à 89 milliards, seuls 10,4 milliards de FCFA ont déjà été mobilisés, selon le président du Comité de pilotage dudit projet, Balungeli Confiance Ebune.
Ariane Foguem
Le patron de la santé s’est rendu ce jour au domicile des parents du jeune Hilaire Ayissi, décédé le 19 septembre dernier à la suite de deux interventions chirurgicales à l’hôpital centrale de Yaoundé. Des rumeurs stipulent que son corps aurait subi un trafic d’organes.
Après le décès tragique de Hilaire Ayissi, jeune homme âgé de 22 ans, à la suite de deux interventions chirurgicales à l’hôpital central de Yaoundé le 19 septembre dernier, le ministre de la Santé publique, le Dr Malachie Manaouda s’est rendu au domicile des parents du défunt ce mercredi 29 septembre pour leur apporter le soutien du gouvernement.
Avant cette visite, Le patron de la santé est allé à l’hôpital central, accusé d’avoir prélevé des organes sur la dépouille du jeune Hilaire Ayissi. Dans le cadre d’une enquête qu’il a prescrite pour faire la lumière sur l’affaire de soupçons de trafic d’organes humains à l’hôpital central, le ministre Manaouda s’est entretenu avec le Directeur de cette formation sanitaire, le Pr Pierre Joseph Fouda, le médecin mis en cause dans l’affaire, ainsi que l’équipe chargée de mener à bien cette enquête. Elle est dirigée par l’inspecteur général des services médicaux et paramédicaux, le Dr Zoa Nnanga.
Hilaire Ayissi est arrivé à l’hôpital central plusieurs jours avant son décès, après avoir été poignardé dans le bas du dos. Il décède deux semaines plus tard du fait de l’aggravation de sa plaie, selon un communiqué rendu public par le Pr Pierre Joseph Fouda.
C’est le jour de la levée de corps que l’affaire du supposé trafic d’organes éclate. « Quand je suis arrivée à la morgue j’ai trouvé que mon neveu avait été habillé en l’absence des membres de la famille. J’ai demandé à identifier le corps. Ce qui a créé beaucoup de soucis entre le morguier et moi. Quand j’ai pu déshabiller l’enfant, il était bandé de partout alors qu’il avait été opéré au dos. Il y avait une ouverture sur le côté, le bas du ventre et à l’intérieur de la cuisse, ce qui m’a choqué. » A confié l’oncle du défunt, Cyprien Mballa aux confrères de Cameroun tribune.
La famille a ensuite manifesté en barrant le bureau du Directeur de l’hôpital central avec la dépouille de leur proche. Si cette dernière soupçonne que la dépouille de leur enfant a subi un trafic d’organes, le Chirurgien qui s’est occupé du cas, le Dr Daniel Biwole affirme qu’aucun prélèvement d’organes n’a été fait sur le patient en question.
L’autopsie prévue dans quelques jours permettra de mettre fin à cette polémique.
Ariane Foguem
Dans un communiqué de presse signé le mardi 28 septembre 2021, le ministre du Commerce dénonce des manœuvres visant à manipuler l’opinion publique et indique que le prix de la bouteille à gaz domestique de 12,5kgs reste inchangé à 6.500 FCFA.
Il n’y aura pas d’augmentation du prix de la bouteille de gaz domestique à 7.300 ou alors 7.310 FCFA dès le 1er octobre 2021 tel que relayé sur la toile depuis quelques jours.
Dans un communiqué de presse publié le mardi 28 septembre 2021, le ministre du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana dément fermement cette « fausse information » qui selon lui « participe des manœuvres visant à manipuler l’opinion pour des fins inavouées. »
Dans la suite de son communiqué, le ministre du Commerce réitère que le prix de la bouteille de gaz domestique reste inchangé jusqu’à nouvel avis.
« Le ministre du Commerce rappelle à cet égard que Jusqu’à nouvel avis, le prix de cession de la bouteille de gaz domestique au consommateur, qui bénéficie de la haute et constante attention des Pouvoirs publics, reste inchangé à 6. 500 FCFA/la bouteille de 12, 5 kgs. »
Ariane Foguem