Deux conventions y afférentes ont été signées ce 23 septembre 2021 à Yaoundé par le Ministre de la Défense (Mindef) et l’ambassadeur de France au Cameroun.
Selon les indications du Mindef, l’une de ces conventions porte sur « l’Action de l’Etat en Mer (AEM) ». Concrètement, Il s’agira pour la France de former du personnel militaire de la Marine nationale du Cameroun dans le cadre de sa stratégie de sécurisation de son espace maritime. Une aubaine quand on sait que le Cameroun combat la piraterie maritime depuis plusieurs années et en 2013, le pays abritait un sommet sur la sûreté et la sécurité maritimes dans le golfe de Guinée.
En outre, le pays est engagé dans la lutte contre les trafics en tout genre dans son espace maritime. C'est ainsi que le 19 septembre dernier, un patrouilleur de la Marine a arraisonné une cargaison clandestine de plus de 55 000 litres de carburant au large de Mabeta.
S'agissant de la seconde convention signée entre le Mindef camerounais et l'ambassadeur de France au Cameroun, il est question pour le pays d'Emmanuel Macron, d’apporter un soutien en équipement, matériel et formation à l’Ecole supérieure internationale de guerre de Yaoundé, dont la France est partenaire.
Innocent D H
Le pays se dit également déterminé à procéder au durcissement du régime de taxation de l'exploitation illégale des ressources naturelles. Des projections sous formes de prescriptions, contenues dans la circulaire relative à la préparation du budget de l’Etat rendue publique récemment par le président de la République
Ces dernières années, dans différentes régions du Cameroun, les personnes et leurs biens sont confrontés à plusieurs risques du fait des changements climatiques. Il s'agit notamment des pluies de grêles, inondations, glissements de terrains, dégradation de la chaussée, destruction des plantations, obstruction de la voie publique.
En réponse à ces problèmes environnementaux, l’Etat a créé, le 10 décembre 2009, l’Observatoire national sur les changements climatiques (Onacc). Objectif, suivre et évaluer les impacts socio-économiques et environnementaux des changements climatiques et proposer des mesures de prévention, d’atténuation, et d’adaptation aux effets néfastes et risques liés à ces phénomènes. Le gouvernement va ainsi adopter un Plan national d’adaptation au changement climatique (Pnacc), un Plan d’investissement forestier (PIF), une Stratégie nationale de développement durable (Sndd), une stratégie nationale de gestion de déchets, etc. Des projets et programmes dont la mise en œuvre nécessite d’importantes ressources financières que l’Etat n’a pas toujours ou qui ne répondent pas forcément aux critères de financement classiques.
Importance de la fiscalité environnementale
La fiscalité environnementale vise à soutenir le développement durable à travers la lutte contre le réchauffement climatique, la réduction des pollutions et l’usage raisonné des ressources et la préservation des milieux naturels et de la biodiversité. En effet, la fiscalité verte, en taxant un mode de production, un produit ou un service détériorant l’environnement, permet de limiter les atteintes à celui-ci. Ainsi, les taxes environnementales n’ont pas seulement l’intérêt de permettre aux pouvoirs publics de financer les dépenses publiques : cette caractéristique les distingue de la plupart des autres outils fiscaux, qui taxent des « biens » (par exemple le travail), et dont la seule vertu est leur capacité à lever des recettes budgétaires. Le secteur privé ne cache pas son intérêt pour la cause environnementale mais souhaite que le gouvernement aménage un cadre incitatif à cet effet. Les pouvoirs publics n’en pensent pas moins. Dans sa stratégie de mobilisation des financements innovants, le pays travaille ainsi à la mise en place d’une « taxe carbone », suivant le principe de précaution et le principe « pollueur-payeur ». Au ministère de l’environnement de la Protection de la Nature et du Développement Durable (Minepded), l’on soutient que « des initiatives dans ce sens sont en cours, à travers le projet de loi sur la fiscalité environnementale, actuellement transmis à la Très haute hiérarchie ».
Soulignons que les organisations de la société civile suggèrent au moins quatre catégories de taxes, selon leur assiette (au sens large) : l’énergie, le transport, les pollutions et les ressources. Les taxes sur les transports pourraient être sur les certificats d’immatriculation (« cartes grises »), l’aviation civile et/ou les véhicules de société. Les taxes sur les pollutions peuvent cibler l’eau, l’air et l’émission de déchets ou de produits difficilement assimilables dans l’environnement (huiles et préparations lubrifiantes ou lessives). L’activité extractive croissante au Cameroun avec les perspectives d’exploitations minières industrielles justifient l’urgence d’une taxation sur les ressources.
Le texte propose aussi « un mécanisme d’incitation fiscale ». Celle-ci est orientée vers les ménages par l’instauration d’une compensation pour la collecte et le tri des déchets, matière première nécessaire pour alimenter une économie circulaire.
Innocent D H
Ces ambassadeurs vont travailler dans les zones frontalières entre le Cameroun et le Gabon mais aussi entre le Cameroun et le Tchad pour l’alerte précoce contre les conflits et la consolidation de la paix, du vivre ensemble, de tolérance
C’est l’une des annonces fortes faites ce Mardi par Salah Khaled - Directeur régional de l’Unesco à l’issue de la commémoration de la 44ème édition de la Journée Internationale de la Paix; Commémoration qui a connu la présence de Mounouna Foutsou - ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique et de nombreuses associations de jeunes, à l’instar de l’association “Accord Parfait”.
Au delà du fait que tous les participants se sont accordés sur cette réalité, “La résilience financière des Jeunes est clé dans la consolidation de la Paix au Cameroun”, chaque acteur majeur a relevé le fait qu’il faille intéresser “le fer de lance de la Nation” à s’imprégner des notions fondamentales qui peuvent susciter et maintenir la “ Paix”.
Mounouna Foutsou - ministre de la Jeunesse et de l'Éducation Civique: “ La célébration de la journée Internationale de la Paix dans notre pays est l’affaire de tous parce que cette Paix se construit avec l’ensemble de tous les partenaires, notamment les jeunes qui ont un rôle fondamental à jouer aujourd’hui, car plus vulnérables et facilement manipulables…
Le ministère de la Jeunesse et de l'Éducation Civique, comme ses autres partenaires mettent tout en œuvre afin de promouvoir cette Paix; C’est donc la raison pour laquelle nous avons organisé une semaine d’activités avec un accent particulier sur la sensibilisation et les informations”.
Il était aussi question de prévenir ces jeunes et mener des actions
Notamment contre ceux qui sont enrôlés dans l'extrémisme violent et la guerre. Et pour le membre du gouvernement, au delà de la sensibilisation, il est question d’offrir “Des opportunités aux jeunes afin qu’ils aient une insertion harmonieuse dans la vie active, ce qui les tient à l’écart des enrôlements par les bandes armées…Cela passe par des ateliers de renforcement des capacités ou de compétences”.
C’est pratiquement dans le même ordre d’idées que d=s’inscrit Salah Khaled - Directeur régional de l’Unesco:
“ En célébrant la journée internationale de la Paix au côté du ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique, nous saisissons l’occasion de rappeler les cinq piliers sur lesquels l’Unesco travaille, à savoir l'Éducation - la Culture - les Sciences - La Communication et l’Information avec pour but et objectif principal de sensibiliser la Jeunesse contre les méfaits de la manipulation par les groupes armés, par les groupes terroristes...
C’est aussi l’occasion de leur offrir les outils nécessaires, pour leur donner l’alternative. Il nous est arrivé de voir les jeunes manipulés par les groupes suscités, à cause du manque d’opportunités , du manque d’alternatives et ceci est à cause du manque de compétences…”.
La culture mise en avant
C’est sur ce chantier que l’Unesco a mis l’accent, au cours de cette 44ème édition de la Journée Internationale de la Paix et pour Salah Khaled, ce choix est évident: “ Nous sommes actuellement entrain de promouvoir des industries créatives et culturelles, pour que les jeunes bénéficient véritablement des diverses opportunités, eux qui sont pétris de talents, car, le Cameroun en regorge …
Nous voyons les artistes vraiment très talentueux et nous nous attelons à accompagner ces derniers, afin qu’ils atteignent la résilience financière et économique au sein de la communauté; L’Unesco œuvre également au développement des sites touristiques…”.
Le satisfecit des Jeunes présents dans la salle des conférences de l’Unesco, à l’instar de Mebonde Ndongo Jean Stéphane - président de l’association Accord Parfait qui a dit quelques mots à propos de son concept
“ Nous avons pu mettre en œuvre, le festival international Écran Slam qui a contribué à la célébration de la Journée Internationale de la Paix…
Nous avons ainsi pu apporter une touche personnelle à la promotion de la Paix, grâce à notre talent, l’art et la culture parce que ce sont des concepts qui n’ont point de frontières…
Nous nous sommes posés la question de savoir pourquoi ne pas injecter cette pointe d’humanité que chacun de nous a car, il n'y a pas de développement durable sans Paix. Un jeune qui peut s’épanouir sera le premier ambassadeur de la Paix, parce qu'il ne veut pas perdre ses acquis et encore moins mettre son avenir en danger”.
Minyem Nicole Ricci
L’homme de Dieu de 70 ans a saisi le tribunal pour annuler son mariage de plus de 40 ans, fatigué de vivre avec une femme qui le laisse « mourir de faim » à volonté.
Les faits sont relatés par l’hebdomadaire du monde juridico-judiciaire, Kalara dans son numéro 400 du 21 septembre, 2021. Après plus de 40 ans de vie commune avec Eliane, Grégoire, pasteur d’une église de réveil en a marre ! Pour cause, son épouse ne lui fait plus à manger depuis bien des années. Grégoire veut refaire sa vie.
« Je ne veux plus d’une femme qui refuse de préparer pour me nourrir. Elle ne veut pas me faire la cuisine. Je ne mange pas. Je meurs de faim… » A-t-il expliqué au juge du Tribunal de grande instance (TGI) du Mfoundi où il s’est présenté le 16 septembre dernier après avoir déposé une requête aux fins de nullité de mariage devant cette juridiction. Il était accompagné de son épouse et de sa fille, Joana.
Grégoire a ensuite expliqué à la cour qu’il menait une vie paisible avec sa tendre épouse Eliane, l’une des conquêtes de sa jeunesse jusqu’au jour où cette dernière a mise au monde leur fille, Joana. Nous sommes en 1995. « Mon épouse avait changé de comportement. Elle était devenue agressive et rebelle face aux reproches qui lui étaient constamment faites… », a confié l’homme de Dieu.
Avant cela, Grégoire fait une révélation a la cour. Il dit avoir été contraint à épouser Eliane en 1980 par sa congrégation religieuse après sa formation. En ce temps-là, Grégoire habitait Badjoun, un village situé à l’ouest Cameroun. « C’est ainsi que j’ai pensé à Eliane, une fille que j’ai connue dans ma jeunesse et avec laquelle je sortais avant d’entrer en formation pastorale. »
Pour revenir à ses années de déboires, Grégoire fait savoir à la cour que c’est en 2016 que son épouse arrête de cuisiner pour lui sans explication. Selon le plaignant, c’est sa fille Joana, qui a pris la relève. Mais en 2019, cette dernière a convolée en juste noce, laissant son papa a son triste sort. Il dit avoir été obligé de le faire pour ne pas mourir de faim.
Grégoire ajoute que Eliane fait la sourde oreille face à ses multiples reproches. Il évoque également des scènes de violences physiques et d’incompatibilités d’humeur qui règne dans son foyer. Il en a marre ! A 70 ans, Grégoire se sent encore jeune pour prendre une autre femme avec qui passer le restant de ses jours sur terre.
« Je me sens encore jeune. Je dois refaire ma vie avec une autre femme que j’aime car je suis fatigué de cette situation », a-t-il conclue son propos. Il convient de mentionner que tout au long de cette audience, Eliane n’a pas prononcé une seule parole.
L’affaire a été renvoyé au 1er octobre 2021 pour communication du dossier de procédure au ministère public pour ses réquisitions.
Ariane Foguem
Ces sanctions concernent de nombreuses infractions dans le respect de la nouvelle réglementation des changes en vigueur en zone Cemac.
2,8 milliards de FCFA. C’est le montant cumulé de l’amende infligée par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) à 14 des 15 banques en activité au Cameroun en 2020, au titre de la répression pour violation de la nouvelle réglementation des changes, en vigueur dans la zone Cemac. Ce montant a été relevé de plus d’un milliard de FCFA par rapport à 2019.
Selon des informations contenues dans le journal EcoMatin, en kiosque ce mercredi 22 septembre, il s’agit entre autres de la Bicec, qui écope une amende de 240 millions contre 144,6 millions en 2019 ; la Banque camerounaise des PME s’en tire avec 7,4 millions contre 700,000 en 2019 ; UBA Cameroun quant à elle devra payer 82,4 millions de pénalités contre 67,6 million en 2019 et UBC Plc, 3,8 millions contre 750,000 en 2019.
Ces pénalités bancaires infligées au cours des deux dernières années visaient à sanctionner de nombreuses infractions dans le respect de la nouvelle réglementation des changes en application depuis 2019.
Il s’agit notamment; des manquements constatés lors des contrôles sur place, à hauteur de 1,4 milliards ; la détention d’avoir extérieures injustifiés à hauteur de 1,1 milliards ; des investissements directs étrangers sans autorisation préalables, 206 millions ; du défaut de reporting, 29,2 millions et du remboursement d’emprunts non déclarés et sans autorisation préalables à la Beac et au ministère des Finances à hauteur de 1,4 millions.
Il convient de mentionner que sur les 15 banques en activité au Cameroun, seule la Standard Chartered Bank, qui en 2019 avait écopé d’une amende de 39,7 millions de FCFA n’a pas été sanctionné pour le compte de l’année 2020. A dire que les banques camerounaises ont du mal à s’adapter à cette réforme du règlement Cemac relatif à la règlementation des changes.
La nouvelle réglementation des changes en vigueur en zone Cemac
Réuni en session ordinaire le 21 décembre 2018 à Yaoundé, le Comité Ministériel de l’Union Monétaire de l’Afrique Centrale (UMAC) a adopté, après avis conforme du Conseil d’Administration de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) du 18 décembre 2018, le Règlement n°02/18/CEMAC/UMAC/CM portant réglementation des changes dans la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) (le « Nouveau Règlement »).
Le Nouveau Règlement entré en vigueur le 1 er mars 2019 abroge le Règlement n°02/CEMAC/UMAC/CM du 29 avril 2000 (l’« Ancien Règlement »). Il a pour objectif de favoriser la reconstitution des réserves de change des Etats membres, limiter les transactions non légitimes, garantir la rétrocession par les banques commerciales de leurs avoirs, veiller au rapatriement des recettes d’exportation et renforcer les pouvoirs de la BEAC et de la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC) en matières de suivi et d’exécution des sanctions.
Depuis son entrée en vigueur, le contrôle de l’application de la nouvelle réglementation des changes s’effectue grâce à la soumission des établissements de crédit à une série d’obligations et à travers la dévolution, à la Banque Centrale, de sanction des contrevenants.
Ariane Foguem
Une collision entre un camion semi-remorque et une berline est à l’origine du drame qui s’est produit le dimanche 19 septembre 2021.
Huit personnes ont perdu la vie dans un accident de la route survenu dimanche dernier dans la localité de Dibamba située près de la ville d’Edéa, dans la région du Littoral.
Une Toyota Picnic effectuant la ligne Douala-Edéa, transportant des passagers est entrées en collision avec une semi-remorque en provenance d’Edéa, au lieudit Ola Missole PK12.
D’après le commandant de compagnie d’Edéa, le chauffeur de la Toyota Picnic aurait effectué un mauvais dépassement avant de se retrouver nez à nez avec le gros porteur qui roulait en sens inverse.
La collision entre les deux véhicules a fait huit morts dont certains corps nécessitant une inhumation en urgence selon le préfet du département de la Sanaga Maritime, Yvan Abondo qui a invité, par ailleurs, les familles des victimes à prendre impérativement attache avec les responsables de la morgue d’Edéa ou les corps ont été déposés pour leur identification- la plupart ne disposant pas de carte nationale d’identité.
Les images choquantes des victimes déchiquetées par la violence du choc ont été abondamment relayées sur les réseaux sociaux dans la nuit de dimanche à lundi. Une enquête est en cours pour déterminer les causes exactes de cet autre accident qui vient d’endeuiller de nombreuses familles.
Depuis le début de cette année, le Cameroun a enregistré plusieurs accidents mortels. Selon les autorités du ministère des Transports, ces accidents sont principalement dus à l’imprudence et l'incivisme des chauffeurs, mais également au non-respect des règles élémentaires de sécurité routière par les usagers de la route.
Ariane Foguem
Deux semaines après le début des classes pour le compte de l’année scolaire 2021/2022, 67 écoles restent fermées dans l’Extrême-Nord du pays, en raison de la menace du groupe islamique Boko Haram.
Sur les 19, 904 écoles que comptent les enseignements maternels et primaires au Cameroun, un bon nombre n’ont toujours pas ouvert leurs portes dans certaines régions du pays, deux semaines après la rentrée scolaire, d’après la synthèse des données clés de l’éducation de base par niveaux d’enseignements et par ordre en 2019/2020.
C’est le cas dans la région de l’Extrême-Nord où 67 sont encore fermées en raison des attaques à répétition des membres de la secte islamique Boko Haram, dans cette partie du pays.
D’après les confères de l’œil du Sahel, édition de ce lundi 20 septembre 2021, des écoles situées dans certaines localités ont été délocalisées du fait de la levée de postes militaires qui se trouvaient dans lesdites localités.
Le secteur de l’éducation est très touché dans la région de l’Extrême-Nord depuis 2014, année où débute les exactions de la secte islamique Boko Haram- qui signifie littéralement « l’éducation occidentale est un péché » au Cameroun. De nombreuses écoles notamment au niveau des enseignement périscolaires et primaires ont été obligées de fermer, d’autres ont été endommagées ou n’ouvrent que par intermittence, pour ne pas prendre de risque de perdre des élèves en cas d’attaque ciblée.
« Les attaques de villages et d’écoles par Boko Haram ont forcé les élèves et les enseignants à fuir… » avait indiqué un ancien membre du gouvernement alors que la secte n’était qu’au début de ses exactions au Cameroun.
C’est ainsi que les conditions d’enseignement qui n’étaient déjà pas très bonnes de ce côté-là se sont détériorées. En 2019, sur les près de 200 écoles fermées, 73 l’étaient encore, soit 6 écoles de plus qui ont rouverts leurs portes depuis lors.
Ariane Foguem