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Telle est la quintessence d’un communiqué rendu public le 23 novembre 2021 par le secrétaire général (SG) de l’Association des raffineurs des oléagineux du Cameroun (Asroc), Jacquis Kemleu Tchabgou. Une décision qui n'est autre chose que, le contrepied du Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam).

 

« En dépit de la conjoncture internationale difficile liée à la pandémie à coronavirus, qui se caractérise par le relèvement des cours des matières premières et du fret maritime, la filière des oléagineux tient à rassurer les consommateurs qu’au regard du dialogue qu’elle entretient avec le gouvernement, des dispositions ont été prises pour assurer un approvisionnement continu en huiles végétales raffinées, en savons de ménage et de toilette durant les fêtes de fin d’année et au-delà », a écrit le secrétaire général de l'Asroc.

Le SG de cette association répercute au si la ferme détermination des raffineurs des oléagineux de poursuivre leurs activités au-delà du 1er janvier 2022. Jacquis Kemleu Tchabgou précise, « L’Asroc s’engage à continuer à travailler pour répondre à la volonté du gouvernement et du président de la République, Son Excellence Paul Biya, qui ont toujours soutenu les segments de la 1ère ainsi que de la 2e transformation de cette filière des oléagineux, de lutter contre la vie chère ».

Le regroupement corporatiste, qui produit 80% des huiles végétales, savon de ménage et de toilette dans le pays, prend une position contraire à celle du Gicam dont le nombre de ces sociétés de raffinage sont pourtant des membres. A titre de rappel, dans un communiqué rendu public le 9 novembre 2021, le président du Gicam, Célestin Tawamba, annonce que si les entreprises « ne sont plus en mesure de s’ajuster », face à la flambée des prix des matières premières et du fret à l’international, « elles envisageront purement et simplement l’arrêt des activités d’importation et de production au 1er janvier 2022 ».

A en croire le Gicam, cette menace d’arrêt de la production dans les industries fait suite, soit à l’absence, soit à l’inefficacité des mesures prises par le gouvernement pour réduire l’impact de la flambée des prix des matières premières et du fret sur les entreprises, avec pour conséquence immédiate la hausse des coûts de production, que l’organisation patronale situe entre 15 et 50%, selon les secteurs d’activités. De l’avis des patrons camerounais, cette difficile réalité fait peser « de graves menaces » sur la « rentabilité et la survie » des entreprises, soutient le Gicam. Des arguments qui ne semblent pas soutenus par les opérateurs de la filière des oléagineux, ceux-ci ont décidé de se désolidariser de l’organisation patronale la plus importante du pays.

Innocent D H

Published in Entreprises

C’est l’un des objectifs phares contenus dans l’avant-projet de loi de finances 2022 soumis à l’examen des parlementaires dans les prochains jours. En effet, le Gouvernement camerounais ambitionne de collecter 3088,7 milliards de FCFA au titre de recettes fiscalo-douanières.

 

A la lecture des chiffres contenus dans l’avant-projet de loi de finances de 2022, si elle venait à être adoptée comme telle, l’enveloppe des recettes fiscalo-douanières sera en hausse de 12,6% en glissement annuel, soit 345,6 milliards de FCFA en valeur absolue. Et selon les clarifications du gouvernement, « Cette évolution s’explique, d’une part, par la dynamique de l’activité économique en 2022, avec un taux de croissance du PIB nominal non pétrolier projeté à 6,1%, et d’autre part, par la poursuite de l’optimisation de la mobilisation de ces recettes grâce aux mesures administratives et d’élargissement d’assiette fiscale ».

D’après le Ministre des Finances (Minfi), ces projections sont également adossées sur l’augmentation de la pression fiscale, qui va se traduire par l’avènement de nouveaux impôts. Louis-Paul Motaze indiquait alors le 8 novembre dernier lors de la présentation de l’avant-projet de loi de finances 2022 à l’ensemble du gouvernement, « (…) Il est projeté de faire passer le niveau de mobilisation des ressources internes non pétrolières (pression fiscale) de 11,3% du PIB en 2021 à 12,1% en 2022, soit un effort fiscal de 0,8% du PIB qui proviendrait de quelques mesures d’assiette nouvelles, mais davantage des mesures administratives et de la suppression de certaines dérogations temporaires mises en place depuis l’exercice 2020 pour atténuer les effets de la pandémie ».   

Innocent D H

 

Published in Finances

Engagement exprimé lors d’un atelier de restitution des études de faisabilité pour la mise en place d’un centre technique de la chimie et d’un centre technique du textile tenu lundi, 15 novembre dernier. Il est question pour le Bureau de mise à niveau (BMN) d’apporter sa contribution à la construction d’un écosystème favorable à la compétitivité des entreprises industrielles.  

 

D’entrée de jeu, la directrice du BMN, Chantal Elombat a tenu à faire la précision selon laquelle, le CTC-CAM contribuerait en effet, à développer une filière intégrée hydrocarbures-raffinage-pétrochimie permettant d’alimenter une industrie chimique aval (plasturgie, chimie de spécialités et de formulation, cosmétique et pharmacie) en produits chimiques de base et polymères à des coûts compétitifs.

C’est ainsi que la création d’un centre technique de Chimie pourrait favoriser la construction des filières intégrées en agro-industrie (Chimie-industrie agroalimentaire) pour l’huile de palme et le Caoutchouc, dans l’optique du développement des industries cosmétiques et de l’oléo chimie (Chimie verte).

L’étude circonscrit le vaste domaine de la chimie en se basant sur le périmètre présenté par l’Institut national de la statistique qui se décline ainsi qu’il suit : la branche 20 (raffinage pétrolier) ; la branche 21 (produits chimiques de base, intermédiaires pétrochimiques et polymères, engrais et produits phytosanitaires, chimie de spécialités notamment les colles, encres, peintures, cosmétiques et détergents, pharmacie) ; la branche 22 (plasturgie et transformation du caoutchouc).

La création d’emplois et la réduction de la pauvreté, la projection desdits emplois générés par le Centre technique du textile (CETTEX) révèle que le nombre d’emplois devra passer de 9 200 à 16 806 de 2022 à 2030 grâce à la mise à niveau, annonce la directrice du BMN. Mme Chantal Elombat prévoit par ailleurs, grâce aux différents appuis dudit centre technique, la modernisation de l’outil de production, la rationalisation des méthodes de travail, la spécialisation dans les sous-secteurs, sans oublier la professionnalisation.

Innocent D H   

Published in Entreprises

Le pays renforce ainsi ses stocks de vaccins dans le cadre de l'intensification de la riposte contre le coronavirus. Une option salutaire au moment où l'on parle de la recrudescence des cas de contamination du fait des nouveaux variants du virus même si le Cameroun a été jusqu'ici résilient face à cette pandémie.

 

Au cours de ce mois, le Cameroun a réceptionné 198 400 nouvelles doses du vaccin AstraZeneca contre la Covid-19. Et selon les explications du Programme élargi de vaccination (PEV), « Il s’agit des flacons de 5ml contenant 10 doses chacun, à raison de 0,5 ml par dose et se conservant à une température de +2°C+8°C. Leur administration se fait suivant un schéma vaccinal de deux doses avec un intervalle d’au moins 8 semaines ». Ce stock supplémentaire vient en appui à la vaccination, après la perte de 4 880 doses du vaccin du même fabricant arrivé en péremption le 23 août dernier, précise la même source.

Étant donné que le pays est engagé depuis le 10 novembre dernier dans une vaste campagne de vaccination des agents de l’Etat et des pensionnés, ce nouveau stock devrait permettre d’augmenter la couverture vaccinale. De sources officielles, une autre campagne d’intensification de la vaccination à l’endroit des personnes âgées de plus de 18 ans démarre ce mercredi 17 novembre 2021 sur l'ensemble du triangle national.

Notons que le Cameroun compte vacciner 5 millions de personnes d’ici la fin de l’année 2021 et monter en puissance en vaccinant 15 millions en 2022. A date, 428 415 personnes (3,1%) ont déjà reçu une dose de vaccin et 173 372 personnes (1,2%) sont complètement vaccinées à la date du 10 novembre, d’après les données officielles.

Les données fiables du Minsanté rendues publiques le 11 novembre dernier, affichent 106 190 cas positifs confirmés et 1 770 décès.

Innocent D H

Published in Corona Virus

Le 12 novembre dernier à Yaoundé, le Directeur général (DG) de l’entreprise publique Cameroon Postal Service (Campost), Pierre Kaldadak a fait cette grande annonce. C'était au cours de la cérémonie de réception de nouveaux matériels électroniques et roulants.

 

D'après les précisions du Dg de la Cameroon Postal Service, à la suite de la promulgation de la loi n° 2020/004 du 23 avril 2020 régissant l’activité postale au Cameroun, il reste en attente de signature des textes d’application portant, en priorité, « création, organisation et fonctionnement d’une agence de régulation des activités postales ». Pierre Kaldadak indique que cette instance sera chargée de protéger le service réservé (l’envoi, le transport et la distribution des lettres et colis ; le transfert d’argent, e-commerce) de l’opérateur public Campost.

L'on apprend que si le projet se matérialise, la Campost quittera l’égide de l’Agence de régulation des télécommunications (ART) qui est le régulateur par extension du secteur pour l’instant. Selon le décompte effectué à fin décembre 2020 par le ministère des Postes et Télécommunications (Minpostel), le nouveau régulateur s’occupera alors d’au moins 25 acteurs agréés privés en compétition avec l’opérateur public, Campost.

S'appuyant sur l'étude réalisée sur le terrain, il y a quelques années par le Minpostel, il ressort clairement que la plupart des activités privées postales s’exercent au Cameroun dans l’informel, sans aucun respect des lois et règlements de la République. Cette situation a installé une quasi-anarchie dans le marché, caractérisée par le règne de la concurrence déloyale, une tarification non maîtrisée, des services offerts à la clientèle avec des coûts prohibitifs, ainsi qu’une qualité approximative de ces services. La mise en place d'une agence de régulation viendra donc contrecarrer ce désordre et rendre le secteur postal camerounais plus compétitif surtout au moment la poste est appelée à s'adapter aux évolutions technologiques pour ne pas tomber dans la désuétude.

Innocent D H

Published in Entreprises

Le texte soumis à l'examen des parlementaires à la faveur de la session budgétaire ouverte le 11 novembre dernier, devrait ainsi proposer un durcissement des conditions d’exportation des bois en grume produits sur le territoire camerounais. Devra également être soumis à l'appréciation des parlementaires, l'exonération du matériel de transformation du bois dans le pays.

 

Selon une présentation de l’avant-projet de loi fait le 8 novembre 2021 par le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, devant l’ensemble du gouvernement conduit par le Premier ministre, il est prévu dans ce texte : « le relèvement du taux du droit de sortie applicable aux bois exportés sous forme de grumes (billes de bois) de 35% à 50%, afin d’encourager la transformation locale du bois et limiter la déforestation ». Ce qui signifie qu'au cas où cette disposition est validée, pour exporter les billes de bois produites au Cameroun à compter du mois de janvier 2022, les exploitants forestiers en activité dans le pays devront payer, au titre des droits de douane, 15% de plus que par le passé.

Toutefois, selon le projet gouvernemental, les acteurs de la filière bois, qui comptent s’équiper aux fins de doper ou de se lancer dans la transformation locale, bénéficieront de « l’exonération totale des droits et taxes de douane à l’importation d’équipements, matériels et outils, non disponibles localement », apprend-on.

A travers ces ambitions, le gouvernement camerounais prépare le chemin vers l’interdiction pure et simple de l’exportation des bois en grume, initialement prévue sur l’ensemble de la zone Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale) en 2022, avant le report en 2023. Les pays de l'Afrique centrale entendent profiter de cette « période transitoire » allant de janvier à décembre 2022, afin de procéder aux études préalables de maturation des projets d’investissements dans la transformation du bois, retenus dans le cadre de la première phase du processus d’interdiction des exportations des bois en grume dans la Cemac.

Innocent D H

Published in Finances

C'est l'annonce faite le 13 novembre dernier par la Directrice générale (Dg) de l’Organisation des Nations unies pour l’Education, la Science et la Culture (Unesco). Audrey Azoulay, et le ministre des Relations extérieures (Minrex), Lejeune Mbella Mbella, ont signé à Paris (France) un accord portant extension du réseau des radios communautaires au Cameroun.

 

L'accord portant extension du réseau des radios communautaires au Cameroun qui vient d'être signé entre la Dg de l'Unesco et le Minrex est d’une valeur de 11 millions de dollars. Une enveloppe substantielle qui marque la phase 2 du projet « Appui au développement local à travers les radios communautaires au Cameroun ».

Selon les éclairages de cet organisme spécialisé de l'ONU, le projet a pour priorité, d’accompagner les programmes de développement local au travers de la mise à disposition d’une information pour tous. Objectif affiché, permettre aux populations défavorisées de participer pleinement aux stratégies de développement durable en accompagnant les transformations sociales grâce au changement des comportements et d’une responsabilisation accrue des communautés à la base.

Pour le président de la commission nationale de l'Unesco, par ailleurs Ministre de l'Education de Base, le PR. Laurent Serge Etoundi Ngoa, « Les radios communautaires nous permettent de diffuser des informations fiables aux populations les plus reculées qui n’ont pas accès aux médias classiques. On a vu leur importance sur la pandémie (de Covid-19, Ndlr), où on diffusait des informations pas du tout comestibles concernant par exemple les soins, le vaccin, etc. », a-t-il confié à la Crtv.

Soulignons que, dans le cadre de la riposte à la Covid-19, des radios communautaires mises à contribution par l’Unesco ont permis de porter le message des mesures barrières auprès des populations des zones reculées qui ne comprennent pas toujours très bien les messages diffusés dans les deux langues officielles du pays (français et anglais), reconnaissent les principaux acteurs. Ces radios ont déjà diffusé de nombreux spots de sensibilisation et d’information et ont produit plusieurs émissions dans leurs langues locales pour sensibiliser leurs populations sur cette maladie. Et en rappel, c'est le 08 septembre 2013 que le Gouvernement camerounais et l’Unesco ont signé l’accord « Appui au développement local à travers les radios communautaires au Cameroun ». Le projet qui a démarré en 2014, a notamment permis dans sa première phase, la mise en place de 33 radios communautaires dans le pays.

Innocent D H

Published in Institutionnel

La troisième session parlementaire de l’année en cours s’est ouverte le 11 novembre dernier à Yaoundé. Elle est fondamentalement consacrée à l’examen et l’adoption du budget de l’Etat pour le compte de l’exercice 2022. Si l’on s’en tient à l’avant-projet y relatif adopté lors du conseil de cabinet du 8 novembre dernier, sauf changement de dernière minute, le texte prévoit un relèvement de la pression fiscale qui devrait passer de 11,3% au PIB en 2021 à 12,1% au prochain exercice.   

 

Le relèvement de la pression fiscale annoncée pour 2022, est un effort à hauteur de 0,8% qui proviendrait à la fois des mesures d’assiettes nouvelles, des mesures administratives ainsi que la suppression de certaines dérogations temporaires. Selon la posture du gouvernement, cette politique fiscale est davantage mue par une volonté d’accentuer la mobilisation des recettes internes non pétrolières conformément à la circulaire présidentielle du 30 août 2021 et au nouveau programme économique et financier conclu avec le Fonds monétaire international (FMI). L’Etat table ainsi sur une prévision des recettes fiscales et douanières de 3088,7 milliards en hausse de 12,6%.

Nouvelles mesures fiscales

Pour atteindre cet objectif, plusieurs mesures nouvelles au plan fiscal ont été présentées lors du conseil de cabinet par le ministre des Finances, Louis Paul Motaze. Il s’agit notamment, de l’institution d’une taxe sur les transferts d’argent à l’échelle nationale à l’exception des virements bancaires ainsi que des transferts pour le règlement des impôts et taxes. Cette taxe est fixée à 0,2% du montant pour les envois et 0,1% pour les retraits.

Dans cette optique, l’Etat va également simplifier les modalités d’impositions des revenus fonciers à travers la consécration d’une imposition au taux libératoire de 10% sur les loyers perçus auprès des locataires professionnels. Est aussi prévue, une taxe spéciale sur le revenu (TSR) de 3%. Celle-ci, pourrait être instituée sur les commissions versées aux entreprises de transfert de fonds situées à l’étranger.

Quant aux adjudicataires des commandes publiques domiciliés à l’étranger, ils verront par contre le taux sur leur TSR passer de 5 à 3%. Cette décision vise à optimiser les coûts des projets structurants exécutés sur financement extérieurs, explique-t-on au Ministère des Finances.  

Le Gouvernement camerounais prévoit par ailleurs, d’alléger le coût de la restructuration des entreprises à partir de 2022. Il entend dans ce sens, réduire de 15 à 5% le taux des droits d’enregistrement sur les cessions massives des droits sociaux.

Plusieurs réformes en 2022 concernent l’administration fiscale. Il y a notamment celle qui vise à promouvoir le civisme fiscal au Cameroun. Désormais, la présentation de l’attestation de non redevance (ANR) sera exigée pour les interventions des auxiliaires de justice dans les procédures judiciaires. De même, les contribuables qui s’acquitteront spontanément des impositions mises à leur charge au terme d’un contrôle fiscal, se verront imposer une pénalité symbolique de 15%. Le gouvernement compte ainsi améliorer le recouvrement des impôts et réduire les arriérés fiscaux. Une transposition dans le code général des impôts, de l’exonération de la TSR prévue par le code pétrolier au profit des entreprises pétrolières en phase de recherche et de développement est annoncée. Il est question par cette démarche, d’harmoniser les législations en la matière.

Innocent D H

Published in Finances

Le ministère camerounais des Postes et Télécommunications (Minpostel) annonce la tenue d’un séminaire ce 15 novembre 2021 à Yaoundé. En effet, la rencontre portera sur les « enjeux, opportunités et risques de la crypto-monnaie au Cameroun ».

 

Le Ministère des Postes et Télécommunications veut ainsi mettre sur pied « un papier blanc sur la régulation et la réglementation des crypto-monnaies et cryptoactifs au Cameroun ». L'on apprend qu'il sera question d’« examiner les mécanismes de régulation des crypto-monnaies et la prise en main du secteur par les pouvoirs publics ; présenter la nécessité de la mise en place d’une co-régulation à l’heure d’une convergence de la société tout entière ; dresser une cartographie complète des acteurs des crypto-monnaies sur le continent africain et ceux présents sur le territoire camerounais tout en relevant l’indice consommation des services relatifs à ces crypto-organismes ».

Cette réflexion est engagée dans un contexte où pour les gouvernants et notamment ceux d’Afrique centrale, crypto-monnaie rime avec escroquerie, difficultés de qualification, problèmes de définition, nature juridique difficile à cerner, enjeux de régulation et réglementation, souligne le Minpostel qui indique toutefois, « ayant désormais le vent en poupe et devenant un vecteur des échanges au sein des masses populaires, la crypto-monnaie nécessite incontestablement d’être appréhendée ».

De sources crédibles, il existe actuellement plus de 6000 crypto-monnaies dans le monde, chacune ayant ses propres caractéristiques et applications. Plusieurs entreprises acceptent aujourd’hui les crypto-monnaies (Paypal, Microsoft, Rakuten, Wikipédia…) et des États à l’instar de la Chine, le Nigeria, la France, ont déjà créé leur propre crypto-monnaie. Facebook par ailleurs, a notamment annoncé le lancement de sa propre crypto-monnaie appelée Libra. Mais en zone Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) cette monnaie est encore interdite.

Innocent D H

Published in High-tech

L’information est publiée par la Caisse autonome d’amortissement (CAA), le gestionnaire de la dette publique au Cameroun. A en croire cette source, pour la période allant de janvier à septembre 2021, les intérêts et autres commissions constituent 20,6% de cette enveloppe globale, soit 172,5 milliards de FCFA.

 

Selon certains observateurs, l’enveloppe déboursée par le Cameroun au titre des intérêts et autres commissions dans le cadre du remboursement de cette dette publique, représente à peu près le financement nécessaire pour la construction d’un barrage hydroélectrique de 75 MW comme celui de Bini à Warak, dont les travaux sont bloqués depuis bientôt 2 dans la partie septentrionale du pays, en raison des difficultés à décaisser un crédit obtenu auprès d’une banque chinoise.

Indiquons que selon la CAA, « à fin septembre 2021, le service de la dette publique susmentionnée présente un taux d’exécution de 67,4% par rapport aux 1 240 milliards de FCFA prévus dans la loi de finances rectificative tenant compte de l’ISSD (Initiative de suspension du service de la dette) ». Ce qui laisse observer que l’addition des intérêts payés par l’administration centrale sur la dette publique aurait pu être plus importante si le Cameroun avait respecté les objectifs de remboursements contenus dans la loi de finances rectificative de l’exercice 2021.

Le gestionnaire de la dette publique au Cameroun rappelle que l’initiative du G20 a permis au pays de bénéficier au cours de la période sous revue, de la suspension du remboursement d’une dette globale de 115,3 milliards de FCFA. L’on apprend qu’au cours de la même période, le Cameroun a également accumulé 299 milliards de FCFA de « restes à payer », dont la liquidation aurait pu alourdir l’enveloppe des intérêts et autres commissions sur la dette publique.

Innocent D H

 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01