Le nommé Georges Ebogo prenait un vilain plaisir à se faire passer pour plusieurs personnalités de la république pour escroquer de l’argent à ses victimes. Il a été présenté à la presse ce lundi 30 août, 2021 à l’immeuble siège de la Délégation générale à la sureté nationale à Yaoundé.
En trois mois, Georges Ebogo, âgé de 38 ans a réussi à escroquer plus de 4 million de FCFA à ses victimes. Selon des informations révélées par le Commissaire de police Vincent de Paul Meva, chargé de la cellule d’enquête au cabinet du Délégué général à la sureté nationale, le présumé hors la loi se faisait passer pour le Directeur du cabinet civil, l’ambassadeur du Cameroun en France ou encore le Contre-Amiral Joseph Fouda.
Arrêté par les forces de sécurité le 20 août dernier à Douala, il a été présenté à la presse à Yaoundé ce lundi matin.
La supercherie a d’abord été découverte par l’une des personnalités dont Georges Ebogo usurpait le titre- le vrai chef de la mission diplomatique du Cameroun en France, S.E. André-Magnus Ekoumou qui a vite fait de le dénoncer pour usurpation de titre et escroquerie.
« Le Délégué général à la sureté nationale a reçu une première dénonciation de M. Ekoumou qui est l’ambassadeur du Cameroun en France. Ce dernier dénonçait un numéro de téléphone, disant que l’utilisateur se présente comme étant l’ambassadeur du Cameroun en France. Il posait un certains nombres de problèmes, notamment que le chef de l’Etat a donné des rendez-vous avec des personnalités… » A révélé le Commissaire de police Vincent de Paul Meva.
Après une deuxième dénonciation d’un avocat basé en France, la police va intensifier les recherches qui vont conduire à l’interpellation de Georges Ebogo le 20 août dernier a Mboppi à Douala. L’exploitation de ses conversations sur Facebook va révéler qu’il crée de faux profils avec des photos de personnalités tel que mentionné plus haut.
Le présumé usurpateur de titres sera présenté au procureur de la république ce lundi avant d’être déféré au parquet de Ndokoti à Douala, ou il a été interpellé. Il va être jugé pour "usurpation d'identité et escroquerie ".
Ariane Foguem
Du 10 au 25 août dernier, le Cameroun est passé de 82.605 à 83.855 cas de COVID-19 selon la situation épidémiologique officielle. Le pays a également enregistré 15 décès de plus liés à la maladie.
La troisième vague de la pandémie à coronavirus annoncée pour septembre semble déjà avoir déposée ses valises au Cameroun. En l’espace de 15 jours, le nombre de cas positif a augmenté de façon exponentielle. Selon les chiffres officiels, 1250 nouvelles infections ont été enregistrées entre le 10 au 25 août 2021.
Pour ce qui est des décès liés à la maladie, 15 personnes ont perdu la vie sur la même période. Avec ces chiffres actualisés, le Cameroun compte 83.855 cas positifs et 1.356 décès.
Cette augmentation considérable intervient dans un contexte marqué par la circulation de plusieurs mutations de la COVID-19, parmi lesquelles le variant Delta, réputé plus contagieux et dangereux et a quelques jours de la rentrée scolaire, laissant planer les risques d’une contamination accrue si l’on s’en tient à l’affluence certaine dans les établissements scolaires.
Au chapitre de la vaccination qui est selon le gouvernement le moyen le plus sûr pour mieux gérer cette troisième vague de la pandémie, plus de 93.000 doses ont été administrées jusqu’à présent selon les données du ministère de la Santé Publique. La campagne se poursuit à un taux de vaccination qui demeure encore faible. Il est très difficile pour les autorités de faire progresser la vaccination contre le virus au Cameroun, la faute, notamment, au climat de défiance et à la désinformation.
Ariane Foguem
Le présumé propriétaire de cette usine implantée dans son domicile a été interpellé alors qu’il transportait une importante cargaison de fausses bouteilles de vinaigre le 25 août dernier.
La Gendarmerie nationale poursuit sa lutte contre la contrefaçon. Au cours d'une patrouille de routine le 25 août dernier, au lieu-dit « Akok Ndoe II », aux environs de 14 heures, les fins limiers du poste de gendarmerie de Mewoulou, une localité située dans la région du centre, département de la Mefou et Afamba ont mis la main sur un présumé faussaire.
L’individu âgé de 43 ans transportait une importante cargaison de fausses bouteilles de vinaigre. Selon les premiers éléments de l’enquête, il est propriétaire d'une usine implantée dans son propre domicile, et fabrique lui-même ses produits contrefaits, à base d'acide acétique, de colorant et de l'eau de forage.
Le service de communication de la gendarmerie nationale, qui a relayé l’information, indique que le présumé contrefacteur ainsi que les produits saisis ont été conduits au poste de gendarmerie de Mewoulou, où une enquête a été ouverte.
Ariane Foguem
C'est ce qui ressort de l’étude sur le positionnement stratégique de la filière fabrication des produits à base de céréales, rendue publique le 25 août dernier à Douala par le Bureau de mise à niveau des entreprises (BMN) camerounaises. Ces importations, qui ont coûté environ 150 milliards de FCFA, sont en hausse de 30 000 tonnes en glissement annuel.
Les 860 000 tonnes de blé importées par le Cameroun en 2020 proviennent entre autres de la Russie, du Canada, de la France et des USA. Ces importations se rapprochent progressivement de la barre de 900 000 tonnes projetée en début d’année par le ministère du Commerce et les opérateurs de la filière.
Selon l'énumération faite par le BMN, « La Russie est le premier exportateur de blé vers le Cameroun avec près de 300 000 tonnes, suivie par le Canada (144 000 tonnes), la France (117 000 tonnes) et les USA (54 000 tonnes) ». En effet, depuis la faillite de la Société de développement du blé (Sodéblé) en 1980, l’intégralité du blé consommé au Cameroun est importée.
Ce statut d’importateur attitré de blé permet à des négociants internationaux, tel que la société française Céréalis, de réaliser de bonnes affaires au Cameroun. En 2015, Remi Depoix, président de ce négociant français, a fait savoir que cette entreprise spécialisée dans le négoce des céréales exporte vers le Cameroun environ 200 000 tonnes de blé chaque année. Ce qui représente, selon lui, environ 20% du chiffre d’affaires de Céréalis.
Il faut reconnaître néanmoins que le pays expérimente actuellement, avec le concours de l’Institut de recherches agricoles pour le développement (Irad), des variétés pour la production au Cameroun, avec des rendements probants. Le pays espére de la sorte pouvoir réduire sa dépendance envers l'extérieur concernant l'importation de cette céréale. À cet effet, avec le concours des paysans, des champs expérimentaux offrant des rendements de 4 tonnes à l’hectare, ont été créés dans des localités telles que Wassandé (région de l’Adamaoua), où l’on peut encore apercevoir les reliques de la Sodéblé ; Banyo (Adamoua) ; ou encore Bamenda (Nord-Ouest), apprend-on de notre confrère Investir au Cameroun.
Innocent D H
Selon un communiqué de presse du ministre de l’Administration Territoriale, passé ce délai, toutes celles qui n’auront pas déposé les pièces requises pour ladite actualisation seront suspendues de toute activité sur le territoire national.
Les associations étrangères exerçant au Cameroun ont un mois pour mettre à jour leur fichier, faute de quoi elles seront suspendues de toute activité sur le territoire national. C’est la substance d’un communiqué de presse signé par le ministre de l’Administration Territoriale, Paul Atanga Nji, le jeudi 26 août 2021.
Dans ce communiqué, le ministre Paul Atanga Nji informe les promoteurs et représentants de ces associations qu’une opération d’actualisation de leurs fichiers est en cours dans le département ministériel dont il a la charge.
Par conséquent, ils les invitent à bien vouloir déposer à la direction des Affaires Politiques (porte 308, Services des Associations), dans un délai d’un mois à compter de la date de publication du dit communiqué, un dossier composé des pièces suivantes;
Le communiqué est clair sur le fait que passé ce délai, les associations qui n’auront pas déposés les pièces susmentionnées seront suspendues de toute activité sur le territoire national.
Ariane Foguem
Le concessionnaire de la distribution de l’électricité au Cameroun met le public en garde contre de faux recruteurs qui prétendent embaucher au nom de l’entreprise. Elle indique par ailleurs aux chercheurs d’emploi des mesures à prendre devant des messages téléphoniques.
Depuis quelques temps, des entreprises dénoncent des fausses annonces de recrutement lancées en leur nom par des arnaqueurs. Le 25 août dernier, c’était autour de l’entreprise en charge de la distribution de l’électricité au Cameroun, Eneo, de lancer l’alerte. « Alerte arnaque. Attention aux tentatives d'escroquerie », peut-on lire dans un message publié sur sa page Facebook.
Ces recruteurs d’un autre genre disposent très souvent d’un stratagème bien ficelé et attrayant afin de piéger leurs victimes. « Recrutement direct », « tout poste confondu », dans l’entreprise, non sans oublier la rémunération plutôt alléchante.
Après avoir collecté des « frais de dossier », généralement élevés à 26 500 FCFA, ils promettent à leur victime de lui obtenir un « numéro, d'envoyer son dossier de candidature à Yaoundé et de lui obtenir un entretien d'embauche ». Une information fondamentalement erronée étant donné que la direction de cette entreprise est située dans la ville de Douala.
La société Eneo a saisi l’occasion pour donner quelques consignes aux chercheurs d’emploi afin d’éviter de tomber dans les pièges des arnaqueurs. Elle indique que toutes ses offres d'emplois sont disponibles sur le site jobsite.eneoapps.com. Elle invite par ailleurs les demandeurs d'emploi à signaler « tout message ou appel téléphonique douteux à notre ligne d'assistance 698 280 000 / web: eneo.ethicspoint.com ».
Il est à noter qu’Eneo Cameroun n’est pas la seule entreprise à être victime de telles ruses. Le Fonds national de l’emploi, Camair-Co et l’agence de transport en commun Finexs Voyages ont récemment emis les mêmes alertes. La pratique semble donc plutôt courante. Aux chercheurs d’emploi de rester sur leurs gardes et de rester attentifs.
Selon des sources crédibles, plusieurs variants du virus de la Covid-19 seraient en circulation actuellement au Cameroun. Une situation qui inquiète le Gouvernement surtout avec la présence, du variant Alpha, initialement identifié au Royaume-Uni.
Interrogé par nos confrères de SBBC, le Pr. Yap Boum II, épidémiologiste et représentant régional d’Epicentre, la branche de Médecins sans frontières (MSF) dédiée à l’épidémiologie et la recherche, explique : « Le premier variant préoccupant avait été détecté par le Cremer (Centre de recherche sur les maladies émergentes basé à Yaoundé, Ndlr) en janvier 2021. Il s’agissait du variant Alpha, initialement identifié au Royaume-Uni ».
Deux autres « variants préoccupants » (VOC) ont été signalés dans le pays : le variant Bêta, initialement identifié en Afrique du Sud et le variant Delta, détecté pour la première en Inde. Rappelons que l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) déclarait en juillet dernier, que le variant Alpha a été principalement détecté dans les pays d’Afrique du Nord, en Afrique de l’Ouest et centrale. L’agence onusienne soulignait déjà que le variant Bêta est plus répandu en Afrique australe. « Le niveau de transmissibilité de ces deux variants est supérieur à celui présenté par le virus originel », indique l’Oms.
Il ne faut surtout pas oublier la présence au Cameroun, du variant Delta « très répandu » en Afrique du Sud qui comptait la moitié des cas détectés sur le continent au cours de la semaine se terminant au 27 juin, à en croire l’Organisation mondiale de la Santé.
Le variant indien a la caractéristique qu’il est plus transmissible que les autres (60%) et qu’il mène « de plus en plus de jeunes » à faire des formes sévères de la maladie, relève le Pr. Yap Boum II. L’épidémiologiste précise de même que, « l’efficacité des vaccins est moins importante » sur ce variant.
Innocent D H
Dans son rapport sur le commerce électronique dans la CEEAC en 2021, le GSMA (organisme qui regroupe les opérateurs télécoms dans le monde) et la Commission économique pour l'Afrique (CEA) livrent des données sur le commerce social (utilisation des réseaux sociaux pour des transactions de commerce électronique) au Cameroun. Il en ressort que WhatsApp, est la plateforme numérique la plus utilisée dans le pays pour ces transactions.
Le rapport indique que, « L'importance du commerce social est particulièrement évidente dans les marchés naissants du commerce électronique (…) où il représente l’essentiel de l'activité de commerce électronique. Une enquête menée au Cameroun a révélé que 88 % des personnes interrogées avaient acheté des articles par le biais de WhatsApp, tandis que 68 % avaient acheté par le biais de Facebook ».
Le commerce social offre aux PME la possibilité de formaliser certains aspects de leurs activités tout en opérant sur des marchés où certains des éléments réglementaires et infrastructurels typiques du commerce électronique font défaut, informe le rapport. Cela peut apporter une plus-value aux acteurs du secteur informel, dont le nombre est estimé à environ 2 milliards de personnes dans le monde.
Cette même source rapporte que, « Des recherches menées par la GSMA ont mis en évidence que plus d'un tiers des fournisseurs de commerce social ciblent les femmes, les groupes ruraux ou à faible revenu comme principale base d'utilisateurs ».
Cependant, note le rapport, l'une des principales limites du commerce social est que la plupart des plateformes ne sont pas encore conçues pour traiter les transactions de bout en bout. Par conséquent, elles nécessitent un soutien supplémentaire pour la logistique, la livraison et les paiements, ce qui pourrait potentiellement entraîner des frictions dans le périple en ligne entre les commerçants et les clients, apprend-on.
Innocent D H
Après l’appel d’offres destiné à la rénovation du domicile de Roger Milla, une autre annonce suscite la polémique. Il s’agit en effet de l’avis de consultation lancé le 17 août dernier par la ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation (Minresi), Madeleine Tchuite, relative à la fourniture et à l’installation des rideaux dans son cabinet. Le montant de cet appel s’élève à 15 millions FCFA.
Après tous les scandales qui ont émaillé la scène médiatique depuis quelques mois, plusieurs camerounais jugent ce montant excessif pour la tâche indiquée. La précision selon laquelle les frais de ce marché sont déduits du budget annuel d’investissement dudit ministère ne suffit pas à convaincre les sceptiques.
En rappel, Madeleine Tchuinte, qui occupe le poste de Minresi depuis 17 ans, a été vivement citée dans le scandale sur la gestion des fonds alloués à la lutte contre la pandémie à coronavirus récemment. Le ministère dont elle a la charge était en effet appelé à produire des médicaments et trouver des protocoles de traitement efficaces contre cette pandémie. Seulement, les résultats n’ont jamais été concrétisés. Depuis le déclenchement de ce scandale, baptisé Covidgate, elle fait partie de ceux que les camerounais considèrent comme étant des bourreaux des finances et de la santé du pays.
De plus en plus, l’actualité camerounaise est bondée de scandales financiers. Après le Covidgate et les audits qui ont suivi, le directeur général du Port autonome de Douala, Cyrus Ngo’o, est cité depuis la semaine dernière dans une affaire de détournement de fonds et de paradis fiscaux. Des appels d’offres aux montants faramineux sont également de la partie. C’est le cas de celui lancé en vue de la réhabilitation de la résidence de Roger Milla.
Un dealer et trois consommateurs de stupéfiants, parmi lesquels une femme enceinte sont actuellement en garde à vue à la Brigade de Gendarmerie de Nlongkak à Yaoundé. Ils ont été arrêtés dans le cadre d’une opération coup de poings au Palais Polyvalent des Sports.
La police de Yaoundé vient de mettre la main sur quatre individus, notamment un dealer de drogue et trois présumés consommateurs, parmi lesquels une femme enceinte.
Ils ont été interpellés pour trafic de stupéfiants le 17 août dernier aux environs de 10 heures au lieu-dit « Palais Polyvalent des Sports de Yaoundé » lors d’une opération coup de poings menée par les fins limiers de la Brigade de Nlongkak.
02 kilogrammes de cannabis, 900 grammes de cocaïne et une somme de 230,000 F CFA, résultant de la vente de stupéfiants ont été récupérés. Une enquête est ouverte au sein de ladite Brigade.
C’est la troisième arrestation de présumés dealers et consommateurs de drogues annoncée par la police depuis le début du mois d’août à Yaoundé. La plus grosse a eu lieu le 30 juillet dernier dans les localités de Ntaba et de Manguiers, en banlieue de la ville. 30 personnes, parmi lesquelles un trafiquant de drogue notoire de 45 ans, avaient été arrêtés pour trafic présumé de drogues illicites. Pendant les raids, 800 grammes de cocaïne, 2 kilogrammes de cannabis, des téléphones portables et des armes blanches ont été saisis.
Toujours le 17 août, les éléments du Poste de Gendarmerie de Mewoulou ont, sur renseignements, mené une opération coup de poings aux lieux-dits « Carrefour Etoug-Ebe » et « Laverie du Centre » qui leur a permis d’interpeller deux présumés dealers, âgés respectivement de 24 et 30 ans, tous deux des repris de justice. Cinq fumeurs qui se trouvaient en compagnie des suspects ont également été arrêtés. Par ailleurs, une importante quantité de cannabis a été saisie.
Ces interpellations s’inscrivent dans le cadre d'une opération policière de « nettoyage » de la capitale politique de criminels, alors que le pays se prépare à accueillir la Coupe d'Afrique des nations, une compétition de football continentale impliquant 24 nations africaines en 2022.
Ariane Foguem