L’information fait feu de tous bois depuis quelques heures sur les réseaux sociaux, après le communiqué rendu public par le collectif des avocats du président du mrc, conduit par Me Sylvain Souop.
Les grandes lignes du document qui, peut – on lire a été déposé auprès du Commissaire du Gouvernement près le Tribunal Militaire de Yaoundé, autorité compétente en matière d’atteinte à la législation sur les armes et munitions, saisie à toutes fin de droit.
« Communiqué relatif aux manifestations pacifiques du 22 Septembre 2020
Le collectif d’avocats annonce avoir déposé ce jour 21 Décembre 2020 …la balle non utilisée ….retrouvée abandonnée près du mur de l’enceinte du domicile du Pr Maurice Kamto le 10 Décembre 2020 dernier, pendant le nettoyage qu’effectuaient ses agents d’entretien, à la suite du départ incognito le 8 Décembre 2020, des Forces Armées de Police et de Gendarmerie qui y étaient stationnées depuis le 21 Septembre 2020 dans le contexte de la répression des marches pacifiques du 22 Septembre 2020…
Ce dépôt a été effectué après qu’une demande de sa récupération immédiate dans les formes légales, formulées en date du 11 Décembre 2020, séparément à la Délégation Générale à la Sûreté Nationale et au Secrétariat d’Etat à la Défense, soit demeurée infructueuse… ».
Incompréhension et Ironie
C’est ce qui ressort des commentaires qui meublent les échanges depuis que ce communiqué a été publié par les avocats du leader du mrc.
L’on a par exemple encore en mémoire, le « cirque » servi par les militants de cette formation politique à Garoua, lors de la descente du président du mrc dans cette partie du pays ; La violence avec laquelle un jeune et vaillant Soldat Camerounais avait été agressé, alors qu’il était simplement en plein dans l’exercice de ses fonctions ; les accusations qui avaient été portées contre sa personne, visant peut être à interrompre sa riche et prometteuse carrière.
Il est dès lors loisible de s’interroger sur cette nouvelle actualité. De quoi s’agit – il cette fois ? Que recherche encore le mrc avec cette affaire de « balle non utilisée » aux alentours du domicile de Kamto Maurice ?
Nombreux sont les Camerounais qui ironisent et croient savoir qu’il ne s’agit que d’une nouvelle phase du « mrc comédie club en action », ou de la recherche de visibilité parce qu’il faut impérativement exister pendant les quatre prochaines années.
Nicole Ricci Minyem
Pour cette sortie, l’homme qui vit au-delà des frontières du Cameroun a arboré la casquette d’acteur de la Société Civile Critique et croit savoir, dans un texte publié ce jour qu’il s’agit là d’une :
« Perspective de la naissance d’un grand parti d’opposition au Cameroun…
Un constat est clair, la machine partisane actuelle du MRC à elle seule ne peut pas parvenir à libérer le Cameroun du régime et système Biya.
Il faut refonder, mieux muscler ce parti pour en faire un parti qui va mobiliser et canaliser toutes les personnes Maurice Kamto, Mrc- compatibles ou qui luttent pour un changement véritable au Cameroun.
Ce nouveau Mrc est une réalité un groupement politique et idéologique, une dynamique pour le changement.
Il doit être un groupe d'hommes et de femmes qui rassureront par leurs qualités respectives leur capacité à être prêts à prendre en mains la destinée du Cameroun sans que cela puisse susciter quelques craintes.
Le Mrc est aujourd'hui comme le parti socialiste français de 1969 qui a eu besoin d'intégrer en son sein, en 1971, toutes les forces de gauche françaises, pour arriver à la victoire de François Mitterrand en 1981. Il faut une sorte de congrès d'Epinay du MRC qui verra la naissance de ce grand Mrc.
Il est dorénavant clair qu'au Cameroun, il y a deux courants qui s'opposent : les forces du changement qui se reconnaissent en Maurice Kamto et reconnaissent la justesse de son combat, même sans faire partie du Mrc et celles du parti au pouvoir Rdpc, alliés, compatibles ou accompagnatrices dans son funeste dévoiement de la démocratie camerounaise.
La fusion des forces les plus marquantes du changement dans le Mrc permettra des véritables cohésions et implication dans la lutte.
Le schéma du MRC et ses alliés doit disparaître pour laisser naître le grand MRC dont l'objectif sera clair: créer une nouvelle dynamique pour mettre fin au système Biya- Rdpc- France.
C'est donc un parti de mission.
Ce grand Mrc doit intégrer aussi à son sein, même de façon ponctuelle, la société Civile et les idéologues, intellectuels de changement.
Il s'agit dès lors de l'acceptation de la perte de leurs positionnements par les responsables actuels du Mrc et la création autour de Maurice Kamto, l'incarnateur de la lutte, d'une machine de victoire.
Par exemple le duo Maurice Kamto-- Alain Fogue qui certes a permis de bâtir ce parti pourra évoluer vers une equipe : Maurice Kamto-- Penda Ekoka, Yondo Black- Alice Nkom, Albert Nzongang, Gervais Nitcheu, Ntonga, Alice Sadio... et même certains jeunes issus d'autres partis, mais à la volonté de changement manifestée.
Ce grand Mrc doit donc être un consensus.
Des cadres supérieurs du MRC devront accepter de céder leur place à de fortes personnalités représentatives venant d'autres partis ou de la société civile.
Nous voyons par exemple l'arrivée de brillants intellectuels encartés pas sympathisants comme Abdelaziz Moundé, Martial Bissog,Jean-Pierre Dupont, Fridolin Nke, Joseph Léa Ngoula, Crépin Nyamsi, Franklin Nyamsi, Aristide Mono et bien d'autres encore.
Le secrétaire général de ce grand pourrait voir l'arrivée de fortes personnalités anglophone ou francophone comme le Dr Fomunyung, Akere Muna, Agbor Bala, Dr Boutche, Mamadou Mota, l'ancien gouverneur Abacar Mahamat... si tant est que pour certains d'entre eux, leur aspiration profonde est de créer une véritable force alternative au Cameroun.
Au niveau de la diaspora, les mouvements comme la Bas, amazones, Bobi Tanap doivent même ponctuellement s'intégrer dans la dynamique partisane du grand Mrc.
Ce qui éviterait les luttes de leadership, les divisions, mais plutôt une coordination directe de leurs activités par les instances dirigeantes du parti.
Cette refondation verra aussi la création d'une sorte de ministère des finances au sein du parti dont la mission serait de placer des millions de cartes du parti et de collecter des dons.
Car l'une des faiblesses de l'opposition camerounaise face au Rdpc, c'est la modicité des moyens financiers.
Un parti qui démontre qu'il a de gros moyens suscite un fort l'intérêt auprès des populations.
Cette image des partis financièrement faibles est cassante.
Le grand MRC doit avoir des moyens colossaux comme tout parti qui veut accéder au pouvoir.
Un poste comme celui là pourrait être occupé par un financier de la trempe de Christian Penda EKOKA dont la rigueur et la connaissance dans le domaine des finances n'est plus à démontrer.
Pour atteindre une mobilisation maximale, il faudra mener des campagnes d'explication et de nouvelles élections qui vont épouser la configuration sociologique du Cameroun, et la nouvelle vision de ce grand parti selon des critères qui seront soigneusement définis par les instances dirigeantes du parti ».
N.R.M
La télévision de Jean De Dieu Momo Ministre Délégué auprès du Ministre de la Justice aura pour mission montrer une image positive du Cameroun.
La télévision du Ministre Jean De Dieu Momo diffuse sur le réseau social You Tube. Le Ministre auprès du Ministre de la Justice l’a baptisée «Fo’o Dzakeutonpoug Tv». Elle est opérationnelle depuis le samedi 13 décembre 2020. Et elle a pour principal objectif donner une image positive du pays.
«C’est une chaîne qui ambitionne de raconter l’histoire et les légendes de l‘Afrique et du Cameroun, par les acteurs du terrain, par les acteurs qui font cette histoire. Il s’agit de présenter la meilleure face du Cameroun et de l’Afrique. De présenter les merveilles et les richesses du Cameroun qui échappent à la vue de plusieurs personnes qui sont éloignées de ce paradis. Elle veut également construire un pont entre plusieurs idéologies. Ceux qui dépeignent l’Afrique et qui montrent une Afrique désarticulée, affamée et pauvre, et les acteurs de terrain qui habitent là-bas, qui veulent montrer l’autre aspect de l’Afrique riche et qui constitue un véritable paradis terrestre que les autres vont nous envier», explique le membre du gouvernement dans une vidéo relayée sur Facebook.
A titre de rappel, il faut dire que Jean De Dieu Momo est le deuxième homme politique à lancer une chaîne de télévision cette année. Avant lui, il y a eu Paul Eric Kingue le Maire de Djombe-Penja avec sa télévision «School Tv Africa». Si la chaîne Tv du Ministre Momo veut présenter l’image positive du pays, celle de Paul Eric Kingue est spécialisée dans l’éducation. Les programmes scolaires suivis sont ceux arrêtés par les Ministères en charge de l’éducation au Cameroun à savoir celui des Enseignements secondaires et de l’Enseignement supérieur. «School Tv Africa» ambitionne donc de couvrir les programmes scolaires et académiques.
Liliane N.
L’information a été livrée par le Port autonome de Kribi (PAK), au terme d’une élection tenue au mois de novembre dernier. Une adhésion qui permettra à l’entreprise publique, grâce au partage d’expérience, de mieux peaufiner la mise en place de sa zone économique.
Selon les informations rendues publiques par l’autorité portuaire du port en eau profonde de Kribi dans le Sud-Cameroun, celle-ci fait désormais partie des membres du Comité de pilotage de l’Association africaine des zones économiques (Aezo). Le PAK a indiqué, « Lors de la 5ème réunion de cette prestigieuse institution, le PAK a été bel et bien confirmé comme membre dudit Comité avec 58% de suffrage ».
L’adhésion du PAK à l’Aezo lui permettra non seulement de bénéficier du partage d’expérience, mais aussi de peaufiner la mise en place de sa zone économique. Il s’agit aussi pour l’autorité portuaire d’avoir accès à une multitude de possibilités d’affaires et de partenaires potentiels grâce aux réseaux d’affaires internationaux avec lesquels elle est désormais en relation.
Indiquons que l’Association africaine des zones économiques est une association continentale fondée en novembre 2015 par le groupe Tanger Med avec la participation des représentants de plusieurs autres zones économiques africaines. L’association regroupe en son sein les principales institutions publiques et privées en charge du développement, de la gestion et de la promotion des zones économiques en Afrique et compte près de 80 membres représentant 45 pays.
Les principaux atouts de l’Aezo sont entre autres : favoriser le partage collectif des connaissances, fournir une assistance stratégique et technique, faciliter la connexion avec les réseaux d’affaires internationaux et promouvoir des modèles et pratiques économiques durables, apprend-on.
Innocent D H
La convention des maires pour l’Afrique subsaharienne (COM SSA) vient d’être signée par le directeur général (Dg) du Fonds spécial d’équipement d’intervention intercommunale (Feicom) et la Représentante de la coopération technique allemande GIZ.
Selon les explications de Philippe Camille Akoa, Dg du Feicom, grâce à cette convention, les maires seront formés « sur toutes les questions liées aux changements climatiques, parce que c’est une urgence aujourd’hui. Cela permettra d’avoir un développement durable ». De manière plus concrète, le Feicom, les maires ainsi que le personnel des collectivités territoriales décentralisées (CTD) seront outillés sur les mécanismes de réduction de l’impact des changements climatiques, la gestion des déchets, l’accès à l’eau potable ou à l’énergie électrique pour le bien-être des populations à la base.
Il s’agit d’un instrument qui a déjà fait ses preuves dans certains pays africains. Il facilitera la mobilisation des financements en faveur des projets des communes, tout comme les CTD et le Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale, qui pourront accéder à la finance climatique.
Précisons à titre utile que, la COM SSA est une initiative financée par l’Union européenne. Elle vise à soutenir les villes d’Afrique subsaharienne dans leur lutte contre le changement climatique et dans leurs efforts inlassables pour assurer l’accès à l’énergie propre de leurs populations. D’où toute l’importance à donner à cette convention signée le 09 décembre dernier entre le Dg Philippe Camille Akoa et la représentante de la coopération allemande GIZ, Christine Schuster.
Innocent D H
L’alerte est donnée par Joseph Arimathée Amougou, directeur général (Dg) de l’Observatoire national pour les Changements climatiques (Onacc). Celui-ci convoque les dispositions liées à la vaccination pour anticiper sur le risque de résurgence de la maladie.
Les indications faites par le Dg de l’Onacc sur la télévision nationale, le 09 décembre dernier est claire, « Pendant cette saison sèche, il est fort probable que dans la zone septentrionale sur le plan de la santé, que nous ayons carrément des problèmes d’épidémies liés à la méningite ». En effet, le climat dans les trois régions septentrionales (Adamaoua, Nord et Extrême-Nord) est propice au développement de cette maladie contagieuse. La région de l’Extrême-Nord est particulièrement exposée car traversée par « la ceinture de méningite ». Le Dg indique surtout que les personnes non vaccinées courent un grave risque de mort. « En informant le ministre de la Santé, il convoque surement les dispositions liées à la vaccination », martèle-t-il fort opportunément.
L’on apprend que, la vaccination reste le meilleur moyen de prévention contre cette maladie mortelle à 50% de cas. Le 28 juillet dernier, une campagne de vaccination préventive contre la méningite a été organisée en faveur des populations carcérales, des réfugiés et communautés hôtes des régions de l’Extrême-Nord, du Nord, de l’Adamaoua et de l’Est. Une initiative des autorités des autorités camerounaises, soutenues par les partenaires de l’Etat.
Cette campagne a duré deux mois, et 300 000 doses de vaccins d’une valeur de 6 milliards de FCFA avaient été mises à la disposition du Gouvernement. De chiffres officiels, 514 cas de méningite ont été enregistrés au Cameroun pour 64 décès, au mois d’août 2020, soit une létalité de 12%. En 2019, la maladie a touché 2 600 Camerounais et 6% sont morts.
Innocent D H
C’est ce qui ressort d’un communiqué que l’instance faîtière du football africain a publié le 10 décembre dernier. Sur le terrain au Cameroun, les préparatifs se poursuivent et les travaux sont pratiquement achevés sur certains sites devant abriter la compétition.
Le Cameroun accueille le Championnat d’Afrique des Nations de Football (Chan) le 16 janvier 2020. A un peu plus d’un mois de la compétition, la Confédération africaine de Football (CAF) dans un récent communiqué, pense que le Cameroun est déjà fin prêt. « Le Comité a pris note du dernier rapport de visite d’inspection des infrastructures (stades, terrains d’entraînement et hôtels) qui a eu lieu en octobre 2020 au Cameroun. Les trois villes hôtes de la compétition, Yaoundé, Douala et Limbé, ont reçu la visite d’une délégation de la CAF. Le Comité note avec satisfaction que le pays hôte est prêt à accueillir l’évènement », peut-on lire.
S’agissant de l’état d’avancement des travaux sur le terrain, à Yaoundé, la construction du stade principal du Complexe sportif d’Olembe, d’une capacité de 60 mille places assises, se situe à un taux d’exécution de 95%.
Quant aux deux stades annexes de 1 000 places assises, chacun affiche un taux d’exécution de 92%. Le centre commercial est déjà réalisé à 75% tandis que l’hôtel 4 étoiles de 70 chambres est exécuté à 55%, apprend-on.
En ce qui concerne le stade Omnisport Ahmadou Ahidjo, d’une capacité de 40 places, cette infrastructure sportive au cœur de la capitale est fonctionnelle. Même constat est fait au niveau des deux terrains annexes dédiés aux entraînements. Le stade militaire de Ngoa Ekelle, également retenu pour les séances d’entraînements est en voie de rénovation.
A Douala, la capitale économique, les travaux de construction de l’ensemble des composantes du complexe de Douala-Japoma, sont exécutés à 97%. Les travaux de réhabilitation et d’extension du Stade de la Réunification eux, sont achevés et réceptionnés depuis le 27 juillet 2020. A Bonamoussadi et Mbappé Leppé, les travaux de réhabilitation des stades d’entraînement sont réalisés à 90%. Certains travaux de rénovation sont prévus pour la remise en état de service de la pelouse du stade de Mbappe Leppé, qui a accueilli des patients de la Covid-19, relève-t-on.
Innocent D H
L’information vient d’être révélée par le ministère de l’Eau et de l’Energie (Minee) dans son bilan d’activités 2020. Ce département ministériel a fait le point sur la phase I (166 localités) et phase II (184 localités) du projet d’électrification de 1 000 localités par systèmes solaires photovoltaïques conduite par le chinois Huawei.
Selon les indications du Minee, « les recettes collectées sont de près de 1,12 milliard de FCFA pour un total de 16 758 branchements correspondant à un taux d’exploitation d’environ 20% ».
S’agissant de la première phase du projet d’électrification de 1000 localités par systèmes solaires photovoltaïques, toutes les centrales sont mises en service pour un nombre de plus de 10 038 branchements effectués. Le processus de rétrocession desdites centrales est en cours au profit de l’Agence d’électrification rurale (AER). Celle-ci devra en assurer la gestion, apprend-on.
Quant à la deuxième phase, les travaux de construction sont achevés ; les campagnes de branchements qui se poursuivent ont déjà permis de connecter 6 720 ménages. Se poursuivent également, la recherche des financements pour la troisième phase (200 localités). La finalisation de la maturation technique et administrative étant bouclée.
106 millions USD, soit 53 milliards de FCFA pour 166 localités, c’est le montant total de financement pour la première phase du projet. En ce qui concerne la phase II, le Cameroun a signé avec Bank of China, en 2017, un accord de prêt d’un montant de 123,3 millions de dollars US (environ 71 milliards de FCFA). Le Gouvernement camerounais a en effet, mobilisé une allocation budgétaire de 454 446 millions de FCFA au titre des fonds de contrepartie.
Le projet dont le chinois Huawei assure la conduite, vise à terme une production en moyenne de 32 KW d’électricité dans 1000 localités à travers le Cameroun. L’accord ayant déclenché ce projet a été signé le 26 septembre 2012, les fonds mobilisés pour la réalisation ont été obtenus grâce à un emprunt crédit-acheteur chez le partenaire Huawei.
Innocent D H
Il s’agit d’un important stock de matériels constitué de 100 pulvérisateurs, 20 cartons de savon, 400 paires de bottes, 30 seaux de chlore et 70 cartons de gants remis à 11 formations sanitaires et comités départementaux de la Croix-Rouge Camerounaise (CRC). Une activité qui a eu lieu le 08 décembre dernier et qui rentre dans le cadre du plan de riposte de la Croix-Rouge camerounaise contre le Covid-19 aligné au plan de riposte gouvernemental.
Selon les explications du secrétaire général de la CRC, Jean Urbain Zoa, « Aujourd’hui, nous sommes engagés dans la remise de dons aux structures sanitaires gouvernementales ainsi que celles de la CRC. Il est question d’assainir ces milieux qui sont en proie à la propagation de cette pandémie ». Le responsable poursuit, « Cette activité se déroule dans le sillage du plan de riposte de la Croix-Rouge camerounaise contre le Covid-19 aligné au plan de riposte gouvernemental. La CRC a mené jusque-là un certain nombre d’activités avec le concours de ses partenaires mouvements et partenaires hors mouvements qui ont porté sur la sensibilisation, la promotion du lavage des mains, la désinfection des espaces marchands et des établissements scolaires ».
C’est avec un sentiment d’enthousiasme que le directeur du Centre médical Henri Dunant s’est exprimé en recevant le matériel. « C’est un plus pour notre formation sanitaire et pour les formations sanitaires de la Croix-Rouge. Nous en avons besoin parce que nous sommes au contact direct avec les patients. Nous devons tout faire pour nous protéger et protéger les patients qui arrivent. Ce matériel va nous permettre de mettre les mesures barrières en pratique de façon efficiente », a-t-il déclaré.
Il faut le relever, le geste de la Croix-Rouge intervient au moment où le Cameroun fait face à une résurgence des cas de Covid-19, avec près de 2.000 nouveaux cas enregistrés en l’espace d’un mois. D’après le ministre de la Santé publique, Malachie Manaouda, le pays est passé de 24.189 cas positifs le 1er décembre à 24.560 cas le 4 décembre. Soit 371 nouvelles infections en 72h.
Innocent D H
Le Premier ministre camerounais, Joseph Dion Ngute a signé le 08 décembre dernier, une décision portant nomination d’un nouveau directeur du Projet d’alimentation en eau potable de la ville de Yaoundé et ses environs à partir du fleuve Sanaga (Paepys). Ainsi, Gérard Melingui Ngon’Efouda a été nommé pour remplacer son prédécesseur Dieudonné Ombala.
Il convient d’indiquer que raisons de ce limogeage ne sont pas encore rendues publiques. Cependant, dans la décision du Premier ministre, l’on apprend que Joseph Dion Ngute a convoqué, entre autres, la loi n° 2018/011 du 11 juillet 2018 portant Code de transparence et de bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques au Cameroun. Le Chef du Gouvernement s’appuie également sur la loi n° 2018/012 du 11 juillet 2018 portant régime financier de l’État et des autres entités publiques qui prescrit l’orthodoxie dans la gestion de finances publiques. Les textes de loi qui régulent spécifiquement la gestion financière des entités publiques au Cameroun ont servi de tableau de bord à Joseph Dion Ngute. Ce qui fait sans doute penser que la faute sanctionnée est apparentée à des malversations financières ou fautes de gestions, pour dire le moins, indiquent diverses sources concordantes.
Un fait ne saurait passer inaperçu, c’est que la décision Premier ministre intervient quelques jours après que le ministre de l’Eau et de l’Énergie (Minee), Gaston Eloundou Essomba, ait déclaré à l’Assemblée nationale que ledit projet connaît des difficultés. Le membre du gouvernement a indiqué que les actions menées jusqu’au mois d’octobre 2020 ont permis de porter le taux d’exécution physique global du projet à 68%. Cependant, le Minee a révélé « suite à la crise sanitaire due à la Covid-19, le contrat de l’entreprise de construction Sinomach qui devait s’achever en décembre 2021, a été prorogé jusqu’au 21 juillet 2022, date prévisionnelle de fin des travaux d’exécution du Paepys ». Autrement dit, le déficit de production d’eau à Yaoundé, estimé à 215 000 m3/j, ne sera pas comblé avant juillet 2022.
Signalons que le Paepys est financé par un prêt d’Eximbank China, pour un coût total de 399 milliards FCFA et exécuté par l’entreprise chinoise Sinomach. Il devrait mettre un terme au déficit en eau potable de la ville de Yaoundé, en apportant dans sa phase initiale un complément de 300 000 m3/j, puis 400 000 m3/j dans la phase d’extension. Il permettra également de couvrir les villes et localités riveraines, notamment Batchenga, Obala, Nkometou, Soa et Ntui.
Innocent D H