L’assurance est du gouverneur de la région de l’Ouest Cameroun, Awa Fonka Augustine, qui a effectué lundi une visite dans cet établissement attaqué par les sécessionnistes le 12 février 2019. Augustine Awa Fonka était accompagné des délégués régionaux de l’Education de Base, Léopold Yimga Djamen, et celui des Enseignements secondaires, François Ngapnya.
Si l’on en croit Cameroon Tribune qui rapporte cette information, dans cet établissement scolaire dont l’effectif est passé de 124 à 65 élèves aujourd'hui, du fait de la peur de certains parents d’envoyer leurs enfants à l’école, le gouverneur assure que des dispositions sont prises pour assurer la sécurité des personnes et des biens.
Awa Augustine Fonka s’est d’ailleurs réjouit d’avoir trouvé des élèves « studieux et des enseignants dévoués ». Le gouverneur a félicité les populations pour leur « courage » et les a exhorté à ne pas reculer devant des « tentatives vaines de personnes sans foi ni loi, désireuses d’installer la peur au sein des villages ».
Tout en déplorant les attaques des sécessionnistes du 12 février 2019, Augustine Awa Fonka a ensuite demandé aux jeunes du comité de vigilance de continuer à travailler avec les forces de maintien de l’ordre afin de garantir la sécurité du village qui est situé à moins de trois km de la région du Nord-Ouest.
La tournée du gouverneur de la région de l’Ouest s’est poursuivie dans d’autres lieux ciblés par les sécessionnistes en début d’année. Ainsi, apprend-on, au lycée bilingue de Bameyam, où le proviseur Denis Mveng Mbah a été enlevé le 29 janvier dernier avant de recouvrer la liberté le lendemain.
C’est également ce message de réconfort que le gouverneur transmet aux élèves. Il les a exhortés à ne pas se laisser aller à la consommation de la drogue, et de travailler avec assiduité et abnégation parce que la nation compte sur eux.
Au pont de Matazem, à la limite avec le Nord-Ouest, des mesures sont prises pour renforcer la sécurité. Un homme en tenue y a en effet trouvé la mort récemment suite à une attaque de sécessionnistes. Au lycée bilingue de Bachua et au lycée de Zavion, où le bloc administratif et le véhicule du chef d’établissement ont été incendiés, au cours d’une attaque des sécessionnistes en février dernier, le gouverneur a également exhorté les populations à continuer à vaquer à leurs occupations.
Otric N.
Dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune, le Grand chancelier des Ordres nationaux révèle que pour la 47e édition de la fête nationale de l’Unité, ils ont reçu 10 000 dossiers de camerounais désireux de recevoir une décoration le 20 mai prochain. La réunion des Conseils des Ordres nationaux s’est ouverte hier lundi 15 avril 2019. Elle va se poursuivre jusqu'au mercredi 17 avril 2019.
Sur les 10 000 dossiers reçus, juste 3 350 seront sélectionnés. Ce qui rend la tâche encore plus difficile. « Nous lançons les préparatifs de la célébration de la 47e édition de la fête nationale qui aura lieu le 20 mai prochain. Comme chaque année, nous proposons au Président de la République, Grand maître des Ordres nationaux, les meilleurs camerounais qui ont beaucoup travaillé pour le pays, qui lui ont rendu d’éminents services, afin qu’il puisse décider de les honorer par une décoration.
Cette année, nous avons environ 10 000 dossiers. Ce n’est pas facile, parce qu’il faudra choisir 3 350 personnes à distinguer. La sélection sera rude. C’est ce travail de sélection que nous allons faire durant trois jours. Les Ordres nationaux sont encore régis, jusqu'à ce que la loi votée récemment par le paiement soit promulguée, par une ordonnance de 1972. Il faut reconnaître que depuis lors, il y a eu des évolutions institutionnelles, normatives et il est question de les ramener dans une loi », explique Peter Mafany Musonge.
Mafany Musonge a recommandé aux Conseils des Ordres nationaux d’être objectif pour pouvoir retenir que les dossiers des camerounais vivant dans le pays ou à la diaspora qui ont contribué à rehausser l’image du pays. Le Grand chancelier des Ordres nationaux a eu une pensée pour les camerounais de la zone du septentrion, de la frontière de l’Est et des deux régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.
Aussi Peter Mafany Musonge a rappelé aux Conseils des Ordres nationaux, que les résultats de leur travail doivent demeurer secrets. Ils ne seront que connus après la sanction finale du Président de la République.
Liliane N.
Hier lundi 15 avril 2019, le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) a présidé une réunion qui a été suivie par les encadreurs des fidèles musulmans qui désirent se rendre au Hadj qui se déroule chaque année en Arabie saoudite. Paul Atanga Nji a parlé des innovations de ce rendez-vous annuel. Des innovations considérées comme des facilités.
On retient premièrement que du fait des négociations engagées par les autorités camerounaises, l’Arabaie saoudite a décidé cette fois ci de revoir à la hausse le nombre de pèlerins camerounais. Le pays de Paul Biya a droit à 2839 pèlerins soit une augmentation de 350 places. Deuxièmement les autorités camerounaises ont pu obtenir que leurs citoyens lors de l’étape de Médine, la deuxième ville sainte en l’Islam, soient logés dans un hôtel situé à seulement 400m de la Mosquée du Saint prophète Mohammed. Aujourd’hui donc les pèlerins n’auront qu’à effectuer quatre minutes de marche au lieu de plus d’une heure dans le passé.
Troisièmement on retient des propos du Minat que le départ pour le Hadj pourrait avoir lieu le 29 juillet prochain et le retour pourrait se faire le 24 août 2019. La durée du séjour reste inchangée. Elle est de 26 jours. Les dates du départ et du retour sont incluses dans cette durée.
Toutefois au cours de cette réunion, Paul Atanga Nji a donné un certain nombre de recommandations aux encadreurs du Hadj 2019. L’une des recommandations concerne les femmes enceintes. Le Ministre demande de ne pas admettre celles dont la grossesse est déjà visible. Car elles auront des soucis pour l’obtention du visa.
Certains encadreurs ayant soulevé le problème relatif à l’obtention des visas, le Ministre s’est voulu rassurant. Il a indiqué que les autorités compétentes feront de leur mieux pour que les documents de voyage soient remis à temps aux voyageurs. En ce qui concerne l’enregistrement biométrique, des guichets seront ouverts dans la zone du septentrion et dans la région du Centre.
Liliane N.
Voilà, selon les rapports que j’ai reçus des différentes commissions, le nombre de personnes ayant répondu présent à la journée d’adhésions MRC-Diaspora que nous avons organisée ce 23 mars dernier. La plus forte aura été en Afrique du Sud avec 165 nouveaux membres, suivie du Canada (141) et de la France (139) qui complète le podium.
La Belgique (101) s’y accroche, alors que les USA (34) et le Royaume Uni (34) se neutralisent. L’Italie enregistre 24 nouveaux MRCistes, un peu moins que l’Allemagne (40) Le Maroc (60), le Gabon (60) et la Turquie (42) font, eux, mention très honorable. Enfin, l’équipe en Suisse a accueilli 2 nouveaux membres.
Il n’y a pas à rougir de ces chiffres. Bien au contraire, pour un coup d’essai, ils sont excellents. Dans la quasi totalité de ces pays, il s’agissait en fait d’une seule ville. De plus, en raison des contraintes quotidiennes, les Africains de la diaspora disposent de 5 fois moins de temps libre que la moyenne camerounaise. Les déplacer vers un seul lieu relève du pur exploit.
D’où les nombreux appels à multiplier les points d’adhésion. D’ailleurs la Hollande ne m’as toujours pas communiqué son rapport.
Surtout, nous avons réussi ce tour de force sans corruption, sans sardine, sans intimidation, alors que nos leaders sont en prison. Demandez aux autres partis de se prêter au même jeu. L’un d’eux en particulier, n’atteindra pas 3 personnes par pays.
Avec les quelque 4000 adhésions des 23 février et 3 mars au Cameroun (Dans seulement 3 villes), nous tutoyons presque les 5000 adhésions en l’espace d’un mois seulement. Et des illuminés vous disent que le MRC est en perte de vitesse. Ne vous y trompez pas : nous sommes en ce moment, la formation qui recrute le plus, et de bien loin. Bientôt, nous serons une machine.
LA LETTRE AU GANG
Non non, le MRC n’organisera pas de coup d’Etat militaire. Non non, Maurice Kamto n’a ordonné à personne de saccager les ambassades. Et non non, la masse ne l’a pas abandonné. Cessez de mentir à un peuple déjà trop vampirisé, et qui n’a pas besoin d’enfumage supplémentaire.
On sait très bien pourquoi la foule ne semble pas au rendez-vous. Vous le savez, nous le savons tous. Mais vous avez le mensonge dans l’hémoglobine et du coup, il n’y a rien qui avance.
Vous manipulez la loi à votre guise. Vous vous moquez de la supposée « faible mobilisation populaire », mais dès qu’il y a un semblant d’annonce de conférence, de marche ou de simple campagne de nettoyage urbain, vous sortez l’absurde argument du « risque de trouble à l’ordre public » comme des automates sans cerveau, et en une seconde, les gros bras de la police sont déjà là pour intimider et fouetter leurs compatriotes.
Oubliant que ceux qui sont réellement hostiles à la patrie, ceux qui déstabilisent le Cameroun à chaque rotation de la terre sur elle-même, ce sont ceux qui deviennent Ministres d’Etat après le braquage de 500 000 ordinateurs. Ce sont ceux qui dépensent 65 000 000 d’euros dans une chambre d’hôtel en Suisse pendant que Monique Koumatekel se fait ouvrir le ventre à mains nues devant un hôpital. Ce sont ceux qui vous disent qu’1 kilomètre de route peut coûter 11 millions de dollars US et que c’est normal.
La Camair-Co est interdite de vols internationaux. Le Cameroun a perdu l’organisation de la CAN 2019. Les stades, les « autoroutes » sont en stand-by parce que l’argent a été volé. Au 21e siècle, le paludisme existe encore parce qu’aucun plan d’urbanisme réel n’est mis sur pied. On préfère voler et s’acheter des Range Rover.
Ne vous laissez pas berner. Ce sont les bandits à col blanc qui jouent à présent les juges. Le Cameroun est un match dont l’arbitre est un joueur qui a pourtant reçu un carton rouge.
Les mêmes qui vous disent : « Si vous dites qu’il est illégitime, pourquoi demander une audience avec lui ? », sont ceux qui vous disent : « Il faut respecter les institutions ». Les mêmes qui vous lancent : « Pourquoi rédigez-vous une autorisation de manifester puisque vous dites que cet État est un usurpateur?», sont ceux qui vous reprochent encore d’avoir marché sans autorisation. Vous voyez qu’ils deviennent fous. Leur tête a quittés
Et il n’y a qu’un peuple volontairement contaminé pour se laisser enfumer par ce non-sens vampirique.
Nos campagnes à venir seront encore plus grandioses. Cessez de tirer sur de pauvres femmes pour créer la psychose dans la population, et on verra si les gens ne se mobilisent pas. Voilà un pays où marcher et manifester est devenu illégal et d’aucuns en sont fiers. Comme si les problèmes pour lesquels on s’en va se battre ne concernaient que les MRCistes. Mais bon, c’est peut-être le cas, vu que le RDPC nous a dit hier sur Équinoxe Soir : « Le Sud-Ouest n’est pas en état de guerre »
La messe est dite
L’ambassadeur de France au Cameroun Gilles Thibault, spécialiste du petit périmètre des secrets de Paul Biya, avec sa position de hauteur de vue de Paris qui dicte les décisions de Yaoundé, a fait des confidences sur la succession de Paul Biya qui se joue actuellement dans les coulisses de l’Elysée et du Quai d’Orsay.
Pour lui, Maurice Kamto est écarté d’office de la course. Le second choix ne viendra ni de l’opposition, ni du cercle vertueux des ministres de Paul Biya qui sont considérés comme les galactiques indéboulonnables du régime et proches de la Première dame. L’ambassadeur français, buste droit, maître à bord, a plutôt confié à une oreille autorisée que le Secrétaire général à la présidence de la république Ngoh Ngoh , dans les premières lignes pour la gestion chaotique des marchés de la CAN, sera prochainement arrêté et écroué. Et pas que lui.
Considéré comme le fils de Paul Biya et le premier de la classe des ministres en état de grâce, le ministre Louis Paul Motazé, est aussi placé au pied de l’échafaud, selon les confidences du haut diplomate français. Pierre Ismaël Bidoung Mpwatt alias « Mini Pam Pam », « Chaud Gars », « beau-frère du président », ministre des Sports affecté au département de la Culture, sera finalement débarqué pour aller bourlinguer avec Edgar Alain Mebe Ngo’o à la prison centrale de Yaoundé. Nganou Djoumessi, le ministre qui a attiré sur lui toutes les lumières sur les marchés fictifs et surfacturés, devrait également rejoindre son fils qui a déjà été placé en détention par le Tribunal Criminel Spécial.
Et finalement qui restera en position pour la succession après cet interminable feuilleton d’arrestations ? « Franck Biya va succéder à son père », répond avec conviction l’ambassadeur français. On ne le voyait pas venir.
Éloigné de la starisation excessive, différent du genre enfant gâté, image un peu lisse, coupé des querelles de succession entre la tribu Nnanga dont est issue la Première dame et la tribu Bulu dont est originaire le chef de l’Etat, le fils de Paul Biya apparaît comme le pion des temps futurs pour la France. Après avoir jeté l’opposition dans tous les tourments et l’élimination de tous les maillons forts du régime, Paul Biya laissera un boulevard à Franck Biya soigneusement caché par l’arsenal sécuritaire.
Architecte de la construction de cette succession, Paris veut court-circuiter l’intervention militaire américaine et orchestrer un transfert de pouvoir au Cameroun comme au Gabon entre Omar Bongo et son fils Ali Bongo, ou au Togo entre Ggnassingbe Eyadema et Faure Ggnassingbe. Cependant, contrairement à Obiang Nguema qui a déjà nommé son fils vice-président ou Omar Bongo qui avait confié les grands ministères à Ali Bongo, Franck Biya n’a aucune expérience politique et ignore les trappes du pouvoir.
La France qui ne veut pas se couper de ses racines et de ses mamelles nourricières à travers ses multiples intérêts, a donc validé les arrestations prochaines des dauphins encombrants pour permettre à Paul Biya, sur sa dernière ligne, conduire la mécanique politique de haute précision. Après le 20 mai 2019, Paul Biya effectuera un large maniement ministériel. Franck Biya sera-t-il dans le gouvernement ? La question reste en suspens.
Bossis Ebo'o
Dans son édition du 13 avril 2019, le quotidien Le Jour rapporte que le 13 avril 2019, les Forces de maintien de l’ordre ont été mobilisées dans les grandes artères de la ville de Yaoundé, où il devait se tenir les marches du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Dans ses colonnes, le journal donne la parole au dénommé David Eloundou Noah qui réagit par rapport audit déploiement des Forces de l’ordre. « Quand je vois comment nos gendarmes et policiers sont utilisés dans ce pays, je me questionne. Cela contribue à la banalisation de ces hommes en tenue. Ils sont dehors pour si peu pourtant les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, et certaines contrées sont sous-effectif pour des vrais problèmes sécuritaires », déclare-t-il.
Réagissant aussi dans les colonnes de notre confrère, Me Emmanuel Simh le 3e vice-président du Mrc a indiqué être plutôt satisfait de la décision de Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat). Décision d’interdire les marches prévues les 06 et 13 avril 2019 par le parti politique de Maurice Kamto. Il a déclaré «il conforte l’idée qu’on a depuis à savoir que ce régime est monolithique où il est interdit de s’exprimer sinon on se cache». Rappelons que le Mrc a décidé d’intenter une action en justice concernant cette interdiction de tenue de manifestations publiques. En date du 9 avril 2019, le parti de Kamto a déposé une requête au Tribunal de grande instance du Mfoundi aux fins d’annulation de la décision du Minat.
Me Emmanuel Simh se dit confiant quant au fait que Paul Atanga Nji ne peut avoir gain de cause dans cette affaire. « Le Minat ne peut gagner ce procès. Il est incompétent en matière d’interdiction d’une réunion. Il a outre passé sa compétence car on interdit une réunion publique par un arrêté et non par un communiqué comme l’a fait le Ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji. Face à tout ceci », rapporte le journal. A titre de rappel, les avocats du Mrc dans leur requête, en mentionnant l’incompétence du Minat ont cité l’article 8 (2) de la loi N°90/55. Ils écrivent qu’« aucun texte ne prévoit la possibilité que cette interdiction puisse être faite par le ministre de l’Administration territoriale. En décidant d’interdire une manifestation déclarée en lieu et place des autorités qui ont reçu la déclaration, monsieur le Ministre a outrepassé ses pouvoirs, exposant cette décision à une annulation inéluctable ».
Liliane N.
A terme, apprend-on dans les colonnes de Cameroon Tribune, ce barrage va fournir 211 MW au Réseau Interconnecté Sud. « Avec la mise en service du barrage de Memve’ele, le réseau interconnecté sud desservant les régions suivantes : Centre, Littoral, Ouest, Sud, Sud-Ouest et Nord-Ouest vont connaître une amélioration significative de l’offre d’énergie qui viendra atténuer les difficultés actuelles des populations desservies par ce réseau », précise le communiqué du Minee qui annonce la mise en service de ce barrage hydro-électrique.
Conscient de son déficit d’offre en électricité, le gouvernement du Cameroun a mis en place le Plan de Développement du Secteur en Energie (PDSEN). Un vaste programme d’aménagement du secteur énergétique pour la résorption du déficit en énergie électrique que connait le Cameroun, en course vers l’émergence fixée en 2035.
Pour atteindre cette vision, le Cameroun s’est engagé dans plusieurs ouvrages hydroélectriques. Le barrage d’aménagement hydroélectrique de Memve’ele fait bien partie de ces grands projets structurants. En construction sur le fleuve Ntem au Sud-Ouest du Cameroun, à proximité de la frontière avec la Guinée Equatoriale, le site de Memve’ele se trouve en zone périphérique du Parc National de Campo Ma’an (PNCM), et fait partie du plateau sud-camerounais, zone de forêt dense, caractérisée par une diversité biologique extrêmement riche.
Cette forêt fait partie du massif forestier équatorial que l’on retrouve aussi au Gabon, en Guinée équatoriale, au sud de la RCA, au Congo et en RDC. L’emplacement proposé pour le barrage est en amont des chutes de Memve’ele.
En gros, le barrage hydroélectrique de Memve’ele est le seul en construction capable de résorber le déficit énergétique sur le réseau interconnecté Sud à cause de la vétusté du barrage de Song Loulou. Memve’ele est donc pour le moment, le seul barrage capable de seconder Song Loulou.
Son impact est direct sur le plan national car grâce à ses 211 MW, les problèmes d’électricité devront être résorbés de façon substantielle. Non seulement, ce barrage a pour vocation de transporter de l’énergie sur le réseau interconnecté Sud mais aussi suscite une forte intégration sous régionale.
Sur le plan, socio-économique, le barrage hydroélectrique de Memve’ele est un puissant accélérateur de la croissance économique du Cameroun et donc du PIB national.
Otric N.
Thomas Libiih et ses protégés ont réussi leur entrée à la Coupe d’Afrique des nations (Can) U17 qui se déroule depuis le 14 avril dernier en Tanzanie. Les Lions U17 se sont offerts sur un plateau, les Guinéens, sur un score de 2-0 ce lundi 15 avril 2019 au Chamazi Stadium de Mbagala. Des réalisations de Steve Regis Mvoue et du meilleur buteur de la sélection, Leonel Wamba, respectivement à la 42e et 72e min de jeu.
En attendant le score du duel qui oppose le Maroc au Sénégal, le Cameroun occupe provisoirement la tête du Groupe B. Dans le groupe A, le Nigeria et l’Angola dominent le classement, après leurs victoires respectives sur la Tanzanie et l’Ouganda.
Le Cameroun affrontera le 18 avril prochain, l’équipe marocaine. Le dernier match de poule de la sélection camerounaise sera un duel contre le Sénégal. Les deux premières équipes des deux poules se qualifieront pour les demi-finales. L’objectif des Lions U17 à ce tournoi est de décrocher son ticket qualificatif pour la prochaine Coupe du monde de la catégorie.
Le onze entrant des Lions U17 face à la Guinée U17
La même source indique que tous ont été appréhendés au cours des opérations menées le week end dernier par les des forces de défense et de sécurité. Un contrôle inopiné apprend- on auprès des services du gouverneur de la région de l’Extrême Nord, qui précisent en outre qu’il s’agissait d’un contrôle inopiné.
Cette descente a permis aux forces de défense et de sécurité de mettre la main sur des documents compromettants et bien d’autres éléments qui font croire que les personnes interpellées pourraient avoir des liens assez importants avec les terroristes de la secte Boko Haram. Les enquêtes vont permettre aux autorités camerounaises d’en savoir davantage.
Ces dernières, dont l’engagement est resté sans failles, dans cette lutte contre le terrorisme, ont affirmé que : « l’expérience montre qu'à chaque fois que des opérations d’envergure et de manière inopinée sont lancées pour traquer des terroristes, cela permet toujours de mettre la main sur certains éléments qui constituent parfois la cellule dormante du terrorisme».
Accélération de la lutte contre le terrorisme
Depuis 2018, le gouvernement camerounais a pris des mesures, afin d’encourager les redditions de ces jeunes camerounais qui, à un moment donné se sont laissés embobiner par les vendeurs d’illusions. Des hommes sans foi ni lois pour qui la vie humaine ne revêt aucune importance. Pour la mise en œuvre du programme gouvernemental de lutte contre le terrorisme dans les zones en crise, on peut entre autres citer les travaux communautaires, les confessions publiques, des cérémonies symboliques sans oublier les formations professionnelles qui facilitent la réinsertion de tous ceux qui ont manifesté la volonté de changer de vie et, qui ne représentent plus aucun danger pour les populations.
Le gouvernement est allé plus loin, en promettant de démobiliser les comités de vigilance, toutes choses qui a pour objectif premier de rétablir la confiance dans ces régions mais aussi, de construire une paix durable. D’autant plus qu’à ce jour, les comités de vigilance renseignent les forces de défense et servent d’éclaireurs ou de guides. Ils affrontent parfois directement le mouvement djihadiste et protègent les communautés, notamment contre les attentats-suicides.
Des milliers de Camerounais ont rejoint Boko Haram entre 2012 et 2016, parfois par conviction idéologique, souvent par opportunisme ou sous la contrainte. Certains ont été tués dans des combats, d’autres arrêtés par les forces de sécurité et un nombre inconnu, sans doute des centaines ou un millier, font encore partie du mouvement jihadiste. Début 2017, quelques-uns ont essayé de se rendre, mais ont été rejetés par leurs communautés ou abattus par les forces de sécurité.
Nicole Ricci Minyem
Les employés de la Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co) sont sans salaire depuis le mois de février 2019. Une situation qui a poussé les délégués du personnel de « L’étoile du Cameroun » à saisir le directeur général de la compagnie, Ernest Dikoum, pour réclamer le paiement des salaires des mois de février et de mars 2019.
Dans leur correspondance, relayée par le magazine Investir au Cameroun, les délégués expliquent que « cette situation a plongé les employés dans un état de précarité multiforme et croissante ». L’on apprend alors que « depuis plusieurs mois, un salaire sur deux est payé ». « Quand bien même un employé recevrait un salaire sur deux, ses charges restent de l’ordre de deux mensualités et in fine, entre les engagements bancaires, les factures et charges diverses, il se retrouve débiteur à peine son compte crédité », déplorent les délégués du personnel dans leur lettre.
Si L’Etoile du Cameroun peut se targuer d’avoir transporté plus de 25 millions de passagers et effectué environ 37 294 vols selon les standards internationaux, force est de constater que l’entreprise camerounaise peine réellement à prendre son envol. Lors de son lancement en 2011, la compagnie nationale aérienne ambitionnait de devenir l’une des premières compagnies en Afrique. Aujourd’hui, Camair-Co est incapable de satisfaire même la demande nationale. Les arriérés de salaires viennent davantage ternir l’image de cette entreprise.
Les premiers sons discordants ont retentis en janvier 2019, lorsque la compagnie annonçait des revenus de 1,4 milliard de FCFA, contre 2,4 milliards de FCFA en janvier 2018. Le top management de la compagnie projetait d’ailleurs un fléchissement plus important dans les mois à venir.
D’autant plus que, sur une flotte de six avions dont dispose Camair-Co, un seul aéronef est fonctionnel. Il s’agit du MA60 (Modern ARK 60) de fabrication chinoise. Les cinq autres appareils (un Boeing 767-300 ER, deux Boeing 737-700, un MA60 et un Bombardier Q400) sont cloués au sol en raison de pannes diverses. La situation des salariés de Camair-Co ne surprend donc pas.
Lors de la session plénière des questions orales au sénat en mars dernier, Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena, le ministre des Transports, a été appelé à apporter des éclairages sur le sujet de la compagnie nationale aérienne Camair-Co. Notamment en ce qui concerne la mise en œuvre du plan de relance proposé par Boeing.
Pour répondre à cette préoccupation, le Ministre des Transports a opté de dresser l’état des lieux de la compagnie nationale aérienne. De cet état des lieux, il ressort que ledit Plan de relance de la Camair-Co a été conçu pour une période de sept années. Il a connu une révision le 29 mai 2018.
Le 17 avril 2017, l’entreprise a acquis deux aéronefs et est donc passé du statut de locataire à propriétaire. Le nombre d’aéronefs de la compagnie a été porté à six le 29 mai 2018, jour où Camair-Co a acquis un autre engin.
Cependant a noté Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena, la compagnie connait des problèmes depuis le mois de février 2019. Il y a à l’heure actuelle quatre aéronefs qui sont au sol. Les moteurs de deux doivent être réhabilités. Ce qui explique selon le ministre, la baisse des services offerts, des destinations couvertes mais aussi les revenus de la compagnie.
Otric N.