La présence du Cameroun à la phase finale de la CAN est incertaine. En effet, suite à la décision de la Confédération Africaine de Football (CAF) de retirer l’organisation de l’édition 2019 au pays des Lions Indomptables, les Iles Comores ont saisi la balle au bond pour demander la disqualification du Cameroun de la phase finale. Le fait est qu’en vertu des dispositions des textes de la CAF, le Cameroun aurait dû être sanctionné du fait de son incapacité démontrée à ne pas organiser l’édition 2019. La procédure suit son cours devant le Tribunal Arbitral des Sports de Lausanne. Qu’adviendrait-il si les Iles Comores avaient raison devant le TAS ?
Les textes qui organisent la compétition de la CAN ne sont pas très précis sur la question de savoir le traitement réservé à une équipe disqualifiée après le tirage au sort. Nous avons trouvé un soupçon de référence juridique dans le chapitre 35 des textes de la CAN. Il est précisément dit dans l’Article 82 : « Si, pour n’importe quelle raison, une équipe se retire de la compétition ou ne se présente pas à un match, ou refuse de jouer ou quitte le terrain avant la fin réglementaire du match sans l’autorisation de l’arbitre, elle sera considérée perdante et sera définitivement éliminée de la compétition en cours. Il en est de même pour les équipes préalablement disqualifiées par décision de la CAF. »
Il est dit ici qu’un pays disqualifié par la CAF sera considéré comme ayant perdu tous ses matches. En d’autres termes, si le TAS donnait raison aux Iles Comores, il faudrait alors que la CAF entérine la décision du TAS pour que le mécanisme d’expulsion du Cameroun de la compétition soit mis en place. Mais la question qui demeure est celle de savoir si la CAF s’empressera de virer la Cameroun de la compétition. Le Cameroun tenant du titre et grand atout marketing pour le succès commercial de la CAN.
Si le Cameroun est reconnu avoir perdu tous ses matches au finish, les Iles Comores rejoindront la Mauritanie, Madagascar et le Burundi dans le lot des novices de la compétition.
Stéphane Nzesseu
Son adresse intitulé « On arrête l'hypocrisie ou pas? » est un véritable rappelle mémoire pour ces concitoyens qui jettent à la vindicte populaire les agents de l’Etat accusés de détournements, pourtant ils sont dans une certaine mesure les principaux bénéficiaires sinon des commanditaires sournois de ce phénomène d’agression des caisses publiques. Le problème, le système défaillant de sécurité sociale dans notre pays.
« J'ai un double sentiment quand je vois les arrestations de détourneurs d'argent public au Cameroun.
1- D'abord la joie de voir notre appareil judiciaire faire enfin son travail.
2- Ensuite la tristesse de ne pas voir émerger dans l'espace public, un vrai débat de fond sur le type de société que nous souhaitons.
Peut-on combattre efficacement les détournements, si notre société n'est pas dotée d'un système de sécurité sociale et si c'est au citoyen qu'il revient d'incarner cette dernière? »
Et quand il parle de sécurité sociale, il précise bien l’étendue de ce qu’il y inclut : « Sécurité sociale à mon sens = assurance maladie pour tous, éducation primaire et secondaire gratuite, rémunération minimum pour chaque citoyen majeur Etc... »
À quel usage sert l'argent détourné par certains pontes de nos administrations ?
« Ce trésor est souvent utilisé pour régler les ordonnances de familles élargies, les frais de scolarités, financer les problèmes sociaux divers, rémunérer les conquêtes féminines qui elles-mêmes s'en servent à leur tour pour nourrir des familles entières.
Donc le Ministre qui vole subit en quelque sorte les pressions sociales que la structure étatique a refusé pour l'instant à solutionner. […] Je me souviens d'un grand DG camerounais. Tous les week-ends devant le portail de son manoir à Yaoundé, de longues files humaines de camerounais l'attendaient. Et dès son réveil, il distribuait des billets de 10 mille F CFA à chacun et payait les ordonnances à d'autres, recrutait leurs enfants Etc...
Bon s'il est vrai qu'il prenait cet argent dans une caisse sans en avoir le droit, peut-on condamner un tel loustic de suppléer l'Etat dans l'une de ses missions régaliennes non assumée qui est de permettre l'accès à l'éducation, aux soins à tous et de leur octroyer un minimum vital mensuel ? Si un tel dispositif était opérant chez nous, je suis à peu près certain que beaucoup de fléaux seraient endigués à la source. Quand personnellement, je vois le nombre de problèmes qu'on me pose au quotidien, alors même que je ne suis gestionnaire d'aucun budget, j'imagine que la vie de ces responsables publiques doit être un calvaire. »
Une réflexion pertinente. Les faits sont éloquents. Elles sont très nombreuses les populations qui bénéficient de ces prébendes. La réflexion est ouverte.
C’est depuis les Etats-Unis que le sous-secrétaire aux affaires africaines fait cette déclaration fort de sens. Réagissant quelques heures après le renversement par le peuple soudanais du président Omar El Béchir, Tibor Nagy a annoncé que son prochain chantier c’est le Cameroun.
Pour le diplomate américain, le gouvernement de Yaoundé fait la sourde oreille et refuse manifestement de prendre en compte les doléances des populations des régions du Nord-Ouest et u Sud-Ouest. La situation sécuritaire dans ces régions du Cameroun est très préoccupante. La situation humanitaire se dégrade chaque jour un peu plus, les populations fuient les zones de conflits pour se réfugier au Nigéria voisin ou dans d’autres régions à l’intérieur du territoire.
Tibor Nagy est habituée à jouer sur la lame du rasoir. Déjà avant son arrivé au Cameroun en fin mars dernier, il s’était fendu en déclaration tendancieuse à l’endroit du pays de Paul Biya. Il annonçait déjà que la frustration politique généralisée et la crise anglophone serait ses champs de discussions avec le régime en place à Etoudi. Il disait travailler à ce que le gouvernement camerounais soit plus sérieux dans les actions de gestion de la crise anglophone, en précisant que les mesures adoptées jusqu’ici ne sont pas susceptibles de calmer la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Non satisfait de s’intéresser de si près aux affaires internes d’un autre pays, Tibor Nagy est allé, lors de son dernier passage au Cameroun, jusqu’à demander la libération de l’opposant Maurice Kamto. Après avoir rencontré Paul Biya, dans un tweet, le sous-secrétaire avait fait savoir qu’il a signifié au Président camerounais « ses inquiétudes au sujet de l’arrestation de Maurice Kamto et des autres ».
Monsieur Afrique de Donald Trump se présente désormais comme le tombeur et le faiseur de Rois en Afrique. Affirmer publiquement, dans une conférence de presse que le Cameroun est le prochain chantier après le Soudan, laisse croire que les Etats-Unis seraient de près ou de loin acteur de ce qui arrive en ce moment au Soudan. Si les propos de Tibor Nagy sont véritablement l’opinion du gouvernement américain sur la question, il y a craindre pour l’avenir du régime de Yaoundé. Les prochains jours s’annoncent important.
Stéphane Nzesseu
Le Cameroun, tenant du titre, est désormais fixé sur ses adversaires de la phase de poule de la 32ᵉ édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) Total, qui se déroulera en Egypte du 21 juin au 19 juillet 2019. Le Cameroun a hérité du groupe F et affrontera le Ghana, le Bénin et la Guinée-Bissau à la phase de groupe. Si les Lions Indomptables vont découvrir le Bénin, ce n’est pas le cas pour ses autres adversaires.
Pour ce qui est des confrontations Cameroun vs Ghana, la sélection camerounaise en 8 duels a réalisé 2 victoires, 4 matchs nuls et 2 défaites. Leur dernier duel, soldé sur un score de parité (1-1), remonte au 23 novembre 2018, lors des Eliminatoires de la Coupe monde. Comme à la Can 2017, le Cameroun sera aux prises avec la Guinée Bissau à la phase de poule. Les Lions Indomptables s’étaient alors imposés sur un score de 2-1.
La Confédération africaine de football (Caf) a en effet, procédé ce vendredi 12 avril 2019 au Caire en Égypte, au tirage au sort de cette compétition qui réunira pour la première fois, 24 nations africaines. Les 24 sélections qualifiées sont logées dans 6 groupes, notamment A, B, C, D, E, F. Le pays hôte, l’Egypte, l’équipe la plus titrée de l’histoire avec 7 réalisations, évoluera dans le groupe A, avec la République Démocratique du Congo, l’Ouganda et le Zimbabwe.
Le Nigeria, l’un des grands absents des deux dernières éditions, occupe le groupe B ainsi que la Guinée, le Madagascar et le Burundi qui sont à leur première participation à une phase finale de la Can. Le groupe D, est celui qu’on pourra qualifier du groupe de la mort, de cette CAN 2019. Il est constitué du Maroc, de la Côte d’Ivoire, de l’Afrique du Sud et de la Namibie.
Le Rendez-vous est donc pris dans un peu plus de deux mois pour le coup d’envoi de ce grand rendez-vous du football africain, à l’issue duquel, sera connu le successeur du Cameroun.
Les différents groupes de la Can Total Egypte 2019
Groupe A : Egypte, République Démocratique du Congo, Ouganda, Zimbabwe
Groupe B : Nigeria, Guinée, Madagascar, Burundi
Groupe C : Sénégal, Algérie, Kenya, Tanzanie
Groupe D : Maroc, Côte d’Ivoire, Afrique du Sud, Namibie
Groupe E : Tunisie, Mali, Mauritanie, Angola
Groupe F : Cameroun, Ghana, Bénin, Guinée-Bissau
Bien que présents au Maroc, les 4 cyclistes qui constituaient l’équipe camerounaise n’ont pas finalement participé à la 32e édition du Tour international cycliste du Maroc 2019. L’équipe camerounaise a été recalée, à cause de l’absence de son mécanicien.
Jean Pierre Weka, le mécanicien de la délégation camerounaise a raté le vol qui a conduit le reste de la délégation de l’aéroport international de Douala pour le Maroc. Le mécanicien étant l’un des maillons importants d’une équipe de cyclisme parce que c’est lui qui est chargé de monter les vélos avant l’entrée en scène des cyclistes, le Cameroun a été déclaré forfait. Le mécanicien du Cameroun aurait raté son vol, parce que la compagnie marocaine retenue pour transporter le groupe, a avancé l’heure de départ du vol de près de 50min.
Les quatre cyclistes camerounais ont été contraints de rentrer au bercail. Cependant, le chef de la délégation camerounaise, Jacques Kuissi, par ailleurs président de la Ligue régionale de cyclisme pour le Littoral, a été retenu par les autorités marocaines. En effet, les Marocains réclament le remboursement des dépenses effectuées pour l'achat des billets d’avions, par la Fédération camerounaise de cyclisme.
Organisé du 05 au 14 avril 2919, sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI, le Tour marocain a enregistré la participation de 106 cyclistes et de 18 équipes qui représentent, la Tunisie, l’Algérie, l’Afrique du Sud, la Norvège, la Turquie, l’Italie, la France, l’Espagne, les Pays-Bas, l’Allemagne, la Suède, la Hongrie, la Russie, la République dominicaine et la Belgique. La course s’étend sur dix étapes. Le Tour du Maroc est une compétition inscrite au calendrier de l'UCI Africa Tour en catégorie 2.2.
Marie MGUE
Pour la deuxième fois consécutive, Alph a remporté le championnat national de basketball U18 chez les garçons, tandis que les Filles du collège Vogt, s’offrent le titre de leur catégorie.
Déjà favori à l’entame du championnat national de basketball U18 chez les garçons, qui a débuté le 08 avril dernier à Yaoundé, Alph de Yaoundé a confirmé son statut de leader du basketball jeune au Cameroun. Après sa large victoire en demi-finale dans un derby contre Fusée de Yaoundé, sur un score de 69-37, le champion du Cameroun 2018 a encore été le maître des parquets de l’Esplanade du Palais des Sports de Yaoundé, jeudi 11 avril 2019 lors de la finale.
Dans cet ultime duel très attendu entre les deux meilleurs clubs de ce championnat, issus de la même ville, Alph de Yaoundé s’est largement imposé face à la formation d’As Keep de la même ville sur un score de 74-49. Grâce à cette victoire, Alph de Yaoundé a conservé son titre de champion du Cameroun. Une récompense méritée pour ces jeunes basketteurs camerounais, auteurs d’un parcours sans échec, au bout de huit rencontres livrées.
Son challenger As Keep de Yaoundé, une autre équipe qui regorge de grands talents du basketball, a été sacré vice-champion du Cameroun 2019. Cette formation succède à Maroua Basketball, l’un des grands absents du tournoi. Cette équipe a éliminé en demi-finale, l’unique représentant de la région de l’Est, Leader de Bertoua (55-38). Au match de classement pour la troisième place, l’ambassadeur de l’Est a dominé sur un large score de 51-35, Fusée de Yaoundé, qui achève le tournoi à la quatrième place au classement final.
Comme chez les garçons, c’est également une équipe de la région du Centre qui a décroché le titre de champion de l’édition 2019. L’équipe du Collège Vogt, encadrée par les mains de maître du coach emblématique François Enyegue, a détrôné Tsapi de Garoua, le champion 2018, absent du tournoi, au terme d’un parcours sans faute. L’équipe de la région de l’Ouest, Nzui-Manto de Bagangte est le vice-champion national.
Après les titres de champion 2019 obtenu par Alph de Yaoundé en U18 garçons et Vogt de Yaoundé en U18 Filles, ces équipes joueront ce vendredi 12 avril 2019, à l’esplanade du palais des sports de Yaoundé les demi-finales de la Coupe du Cameroun 2019. Sont qualifiés pour ces demi-finales, dans les deux catégories, les quatre premières équipes du championnat national.
Combinaison demi-finales Coupe du Cameroun basketball U18
Chez les garçons
10H30 : ALPH BC # LEADER TEAM
13H30: AS KEEP # FUSEE BC
Chez les filles
09H00 : NZUI-MANTO # FUSEE
12H00 : VOGT BC # MARIE CLAIRE NOAH BC
CLASSEMENT FINAL Filles
CLASSEMENT FINAL Garçons
1- ALPH BC YAOUNDE
2- AS KEEP THE DREAM YAOUNDE
3- LEADER TEAM BERTOUA
4- FUSEE BC YAOUNDE
5- DEIDO BC DOUALA
6- FOUMBAN BC
7- AIGLES DE L’OCEAN
Ces dérives ont atteint une cote alarmante au lendemain de l’élection présidentielle du 07 octobre 2018. C’est pour y remédier qu’une journée de réflexion sur les stratégies et mécanismes de promotion du vivre-ensemble a eu lieu jeudi à Yaoundé.
Il s’est agi, au cours de cette journée, de circonscrire le champ sémantique et le contenu pratique de cette notion. Par ailleurs, l’on a examiné son encadrement juridique, institutionnel et politique, en identifiant ses atouts et les menaces auxquelles il est exposé.
Les experts se sont également penchés sur des actions concrètes susceptibles d’être menées par les différents acteurs publics, privés, de la société civile, des collectivités traditionnelles, des confessions religieuses, entre autres. La Cnpbm, conformément à l’une de ses missions, soumettra les actes de cette journée au président de la République, assortis « des recommandations pour sanction ».
Selon Cameroon Tribune, la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme (Cnpbm) envisage le vivre ensemble sans trait d’union. C’est-à-dire cet état d’harmonie atteint par les habitants vivant dans un environnement de diversité sociale et culturelle. Surtout lorsqu'ils développent avec succès une culture de paix entre eux, comprenant le respect et l’appréciation mutuels, le bon voisinage, et un désir commun de paix et d’apaisement.
L’urgence de la pensée profonde sur le vivre ensemble, comme l’a relevé Peter Mafany Musonge, est dictée par la situation sociopolitique de l’heure. Le constat fait est que les populations sont en proie aux fléaux tels que le tribalisme, la xénophobie, le terrorisme, la sécession… « Des maux qui vont grandissants dans notre société et contribuent à la montée du discours de la haine, du rejet de l’autre, de la négation de l’unité nationale si chère au Cameroun », déplore Peter Mafany Musonge.
Ces dérives ont atteint une cote alarmante au lendemain de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018, « où on a même vu une classification de certains Camerounais par des termes de stigmatisation et de rejet », regrette-t-il. Et le diagnostic fait par la Cnpbm est que le vivre ensemble est de plus en plus mis à mal au Cameroun. Il faut donc tirer la sonnette d’alarme. Car, s’il est repris par les uns comme un idéal, présenté par les autres comme une valeur et par certains comme un slogan, « cette notion apparaît sans doute comme une notion vague dans les esprits de la majeure partie des Camerounais ».
Otric N.
Si à l’Union démocratique du Cameroun, on s’attendait entre autres à la révision de la Constitution, au Rassemblement démocratique du peuple du Cameroun, on aurait voulu qu’on procède à la révision des textes d’Elections cameroon.
La première session de l’année législative 2019 qui a commencé au parlement le 12 mars dernier s’est achevée le 10 avril en laissant de nombreux Députés de la Nation sur leur soif. Les questions relatives à un débat de fond portant sur la crise anglophone, le tribalisme, le Code électoral n’ont pas été à l’ordre du jour pourtant elles étaient très attendues. A l’Union démocratique du Cameroun (Udc) l’Honorable Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya, indique qu’il était attendu qu’on parle de la révision de la Constitution et du Code électoral.
«J’attendais à l’Union démocratique du Cameroun comme nous le demandons depuis, la révision de la Constitution, la révision du Code électoral pour des élections justes et transparentes, pour que nos institutions soient meilleures. Je pense que dans un pays, ce sont les lois fondamentales qui peuvent garantir l’épanouissement des citoyens, le respect des droits fondamentaux, des libertés fondamentales garanties par la déclaration universelle des droits de l’Homme. Malheureusement aucune de ces lois ne sera passée.
J’aurais bien voulu qu’il y ait l’adoption d’un code de la famille pour que les femmes de ce pays ne soient plus victimes de la discrimination. On aurait bien voulu qu’il y ait une loi pour la couverture santé universelle pour que nos compatriotes, nos enfants puissent mieux se soigner. Malheureusement on remarque qu’aucune des lois qui sont là pour apporter des solutions véritables aux Camerounais ne passent à l’Assemblée nationale», déclare le Député de l’Udc.
En rappel, il faut savoir que lors de cette session de mars, les Députés et les Sénateurs ont adopté huit lois qui n’attendent qu’à présent qu’à être promulguées par le Président de la République. En attendant que cela se fasse, les Députés parlent de leur déception. Même ceux du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) ont été laissés sur leur faim.
«Je crois que la décentralisation doit aussi être un instrument qui doit consolider notre intégration nationale et traduit une réalité du vivre-ensemble. A l’heure qu’il est, les textes que nous avons, notamment les textes d’Elecam, qui prévoient qu’il y ait une composition sociologique en rapport avec la réalité du terrain, ces textes à mon sens ont trouvé leurs limites. Il faut aller au-delà de cela. Il faut être plus audacieux, essayé d’encadrer par la loi par un certain nombre de choses. Je pense qu’il serait bien que dans toutes nos régions, on puisse retrouver toutes les sensibilités nationales», déclare le Député du Rdpc Albert Kouoh Dooh Collins.
Liliane N.