Peter Mafany Musonge le Grand chancelier des Ordres nationaux précise que la sélection ne sera pas facile.
Dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune, le Grand chancelier des Ordres nationaux révèle que pour la 47e édition de la fête nationale de l’Unité, ils ont reçu 10 000 dossiers de camerounais désireux de recevoir une décoration le 20 mai prochain. La réunion des Conseils des Ordres nationaux s’est ouverte hier lundi 15 avril 2019. Elle va se poursuivre jusqu'au mercredi 17 avril 2019.
Sur les 10 000 dossiers reçus, juste 3 350 seront sélectionnés. Ce qui rend la tâche encore plus difficile. « Nous lançons les préparatifs de la célébration de la 47e édition de la fête nationale qui aura lieu le 20 mai prochain. Comme chaque année, nous proposons au Président de la République, Grand maître des Ordres nationaux, les meilleurs camerounais qui ont beaucoup travaillé pour le pays, qui lui ont rendu d’éminents services, afin qu’il puisse décider de les honorer par une décoration.
Cette année, nous avons environ 10 000 dossiers. Ce n’est pas facile, parce qu’il faudra choisir 3 350 personnes à distinguer. La sélection sera rude. C’est ce travail de sélection que nous allons faire durant trois jours. Les Ordres nationaux sont encore régis, jusqu'à ce que la loi votée récemment par le paiement soit promulguée, par une ordonnance de 1972. Il faut reconnaître que depuis lors, il y a eu des évolutions institutionnelles, normatives et il est question de les ramener dans une loi », explique Peter Mafany Musonge.
Mafany Musonge a recommandé aux Conseils des Ordres nationaux d’être objectif pour pouvoir retenir que les dossiers des camerounais vivant dans le pays ou à la diaspora qui ont contribué à rehausser l’image du pays. Le Grand chancelier des Ordres nationaux a eu une pensée pour les camerounais de la zone du septentrion, de la frontière de l’Est et des deux régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.
Aussi Peter Mafany Musonge a rappelé aux Conseils des Ordres nationaux, que les résultats de leur travail doivent demeurer secrets. Ils ne seront que connus après la sanction finale du Président de la République.
Liliane N.