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Le Dr Théodore Nsangou, Directeur général d’Electricity development corporation a signé les conventions relatives à ce projet d’électrification rurale avec les deux entreprises adjudicataires du marché.

 

C’est un projet dont le coût est estimé à plus de 25 milliards de Francs Cfa. Il engage côté Cameroun, l’entreprise Electricity development corporation (Edc) et les entreprises Fabrilec SA et Steg International Services. La signature des conventions a eu lieu la semaine dernière. L’Etat y a été représenté par le Théodore Nsangou, Directeur général d’Edc. C’est au total trois contrats qui ont été signés.

Pour comprendre un peu plus de quoi il est question, il faut dire que les autorités souhaitent que 150 villages de la région du Soleil levant soient connectés au réseau électrique. Il y a donc trois marchés. Le premier revient à l’entreprise marocaine Fabrilec SA. Il consiste à la fourniture, le montage et la mise en service des réseaux moyenne et basse tension des axes Bertoua-Deng, Bertoua-Yangamo et Bélabo-Goyoum en deux lots. Le lot 1 qui est Bertoua-Deng. Les travaux devront être exécutés dans une durée de 18 mois. Le lot 2 est Bertoua-Yangamo et Bélabo-Goyou. Les travaux s’exécuteront dans une période de 20 mois.

L’entreprise tunisienne Steg International Services pour sa part, aura à faire également fourniture, le montage et la mise en service des réseaux moyenne et basse tension cependant des axes Abong Mbang-Lomié et Abong Mbang-Messamena. La durée des travaux est de 19 mois. C’est un projet important parce qu’il doit permettre de booster les activités économiques des populations de l’Est. Il doit aussi améliorer leur condition de vie. L’énergie qui sera utilisée est celle qui va être produite par l’usine de pied du barrage hydroélectrique de Lom pangar. Cette usine de pied est encore en cours de construction.

 

Liliane N.

 

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Depuis le démarrage de la phase de campagne pour les législatives et municipales, plusieurs phénomènes intrigants, voire hilarants.

 

La première curiosité de ce début de campagne est la bourde de Me Ngambi Mbock. L’avocat stagiaire au barreau du Cameroun a commis une erreur grave. En effet, le néophyte a choisi de s’afficher sur ses supports de campagne en robe d’avocat. Sur ses affiches et banderoles, l’homme de droit est présent dans sa belle tenue de plaideur. Difficile de savoir quelles étaient les intentions réelles de ce candidat, mais c’est un geste mal placé. Peut-être celui dont la liste brigue la municipalité de la commune de Ngok Mapubi dans la Sanaga Maritime voulait influencer les électeurs en passant le message qu’il sera leur avocat, leur défenseur. Seulement, c’est un acte interdit par la loi. Et le futur avocat qu’il est devrait le savoir. De toute façon, le Barreau du Cameroun a vite fait de rappeler à l’ordre Me Ngambi Mbock. Il a rectifié cette bourde en refaisant complètement ses supports de campagne. Désormais, il apparaît dans un costume trois pièces. Mais le message est déjà passé.

Autre situation intrigante, c’est celle que dénonce la tête de liste SDF pour la municipalité de Douala 3e. Carlos Ngoualem n’est pas passé par quatre chemins pour dénoncer son adversaire politique, le RDPC, d’être à l’origine du vandalisme exercé sur ses affiches de campagne dans les quartiers de Douala 3e. En effet, le candidat le plus populaire de Douala 3e a constaté que depuis le début de la campagne dès que ses affiches sont apposées quelque part, quelques minutes après, elles n’y sont plus. Parce que déchirées ou arrachées. Pour Carlos Ngoualem, sous réserve des poursuites judiciaires qui pourraient s’en suivre, il voudrait exhorter ses adversaires au fair-play démocratique. Rappelons que pour la dernière mandature, les deux partis politiques se partageaient la commune. Aujourd’hui, le SDF est bien parti pour être le seul parti, sinon le principal à une plus grande proportion à la tête de la municipalité.

Une autre curiosité, c’est le jeune président du FDC, Denis Emilien Atangana qui accuse le RDPC de tentative de corruption. Le candidat à la commune de Monatélé dit avoir reçu une proposition de 50 millions de FCFA pour retirer sa candidature. Ce qu’il a refusé. Par ailleurs, il dénonce d’autres pratiques anti-démocratiques usitées par son adversaire depuis le début de cette campagne électorale. Les prochains jours s’annoncent intenses.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Une délégation du Mouvement pour la renaissance du Cameroun était à Bafoussam ce weekend. Elle a procédé à la remise de denrée alimentaires et de première nécessité aux populations sinistrés de Ngouaché ce dimanche 26 janvier 2020.

 

Plusieurs mois après la catastrophe survenue dans la localité de Ngouaché, dans l’arrondissement de Bafoussam 3e, les militants du MRC sont venus consolés les habitants survivants de cet éboulement de terrain. Les militants qui ont fait le déplacement étaient ceux du MRC Fédération Départementale Bamboutos, accompagné par les militants de la Fédération régionale du MRC Ouest. Une donation qui a été rendue possible avec l’appui substantiel apporté par l’organisation dénommée « Résistance Alberta ».

Dans le contenu des dons, quatre (04) cartons de sucre, trois (03) cartons d’huile végétale, vingt (20) sacs de sel, vingt (20) sacs de riz et bien d’autres. Des denrées de première nécessité qui viendront appuyer les nombreux dons apportés par d’autres organisations au lendemain de la catastrophe. La logique et l’action des militants du MRC est à saluer. C’est d’ailleurs ce qu’a fait ces populations venues nombreuses recevoir ces dons et écouter le discours d’apaisement et de réconfort des militants du MRC.

 

Pourquoi maintenant ?

Le choix de la période du don par le MRC est simple. En effet, après la survenue de la catastrophe, plusieurs organisations sont venues pleurer avec les populations de Ngouaché. Seulement, et comme c’est souvent le cas, il n’y a pas de suivi. Quelques mois après le sinistre, lorsque la situation n’est plus à l’ordre de l’actualité, il y a une tendance à oublier ces populations. Et le comble c’est que ces dons et autres sont terminés et les populations sont de retour dans la dure réalité de leurs misères.

Par sa démarche, le MRC voudrait s’inscrire dans une démarche permanent de soutien et d’accompagnement des sinistrés. Il est plus intéressant de venir en aide lorsqu’il y a un besoin, plutôt que de se fondre dans la masse et faire du populisme en venant remettre des dons au milieu de l’abondance. Or quelques semaines après ces mêmes femmes et enfants seront dans le besoin de denrées de première nécessité et autres pour assurer leur survie.

Aussi, le MRC par cet acte de réconfort, rappelle aux populations de Ngouaché et du Cameroun que sa priorité n’est pas les strapontins électoraux après lesquels courent certains hommes politiques. Le parti de la renaissance est manifestement tourné vers l’accompagnement réelle des populations pour sortir notre pays de la léthargie actuelle.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Société
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Il n’y a pas eu match sur les stades de la république ce week-end comme annoncé par le Comité Technique Transitoire (CTT). L’opération « stade mort » décidé pour le week-end dernier a visiblement été un succès. Les clubs d’élites se sont soudés les coudes dans cette démarche de boycott de la phase retour de la compétition.

 

La reprise de l’Elite One et de l’Elite Two n’aura plus lieu ce week-end comme initialement prévue par le Comité Technique Transitoire en charge du football professionnel. Les patrons des équipes réclament le déblocage des subventions de l’Etat destinées au paiement des salaires des joueurs et encadreurs des clubs professionnels.

D’abord programmée ce week-end, la phase retour des championnats professionnels du Cameroun ne se sont pas tenue. Réunis mercredi soir à Yaoundé, les présidents de clubs membres du Syndicat des Clubs d’Elite du Cameroun (SYCEC) ont décidé de mettre leur menace de suspendre leur participation aux championnats dès la fin de la phase aller, à exécution. Celle-ci était contenue dans le Communiqué final de l’assemblée générale du syndicat tenue le 2 janvier 2020 à Yaoundé. Les patrons des clubs professionnels conditionnaient leur reprise : au paiement des subventions portant sur la rémunération des joueurs et encadreurs ; au paiement de la dotation relative au fonctionnement du football professionnel pour la saison 2019/2020 ; à la mise à la disposition des Clubs des infrastructures conformes aux championnats professionnels (stades gazonnés). Ils ont pu tenir, et les stades étaient désert ce weekend sur le territoire camerounais.

« Nous avons voulu attirer l’attention des pouvoirs publics, le CTT pour leur dire que nous sommes dans une situation grave. Le SYCEC a fait un effort extraordinaire, les joueurs, les entraîneurs ont fait un effort extraordinaire et il fallait quand même que cela s’arrête. Voilà pourquoi, nous avions dit que nous ne pouvons pas jouer », a indiqué Pierre Batamack, Président d’Avion Academie (Club d’Elite One). Le Vice-Président du SYCEC rassure néanmoins que le championnat reprendra la semaine suivante parce que les choses semblent quand même bouger ces dernières heures. Ce qui vient d’être confirmé par une autre programmation des rencontres d’Elite One et Two pour cette semaine qui commence.

Au cours de la conférence de presse qui a suivi la réunion organisée par son institution le jeudi 16 janvier 2020 pour faire le bilan de la phase aller, Aboubakar Alim Konaté le patron du CTT, avait tendance à rassurer quant à la possibilité de trouver un accord avec les patrons des équipes professionnelles avant les dates fixées pour la reprise, c’est-à-dire le 25 janvier pour l’Elite Two et le 26 janvier pour l’Elite One. L’opération « Stade mort » annoncée par Franck Happi et ses collègues est la preuve que les efforts déployés par la FECAFOOT via le CTT pour leur faire entendre raison se sont révélés vains. De toutes façons, il faut reconnaître que c’est une situation pour laquelle l’Etat devrait mettre la main dans la poche pour que le football se poursuive sur les stades du pays.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Sport

Le Révérend Debsia Dadah Alvius a officiellement pris fonction ce dimanche à Garoua au cours d’une cérémonie présidée par le Gouverneur de la région du Nord Jean Abate Edi’i, représentant du Chef de l’Etat en présence des ministres Gabriel Mbaïrobe et Mounouna Foutso. Principale mission assignée au nouveau président national de l’EFLC, œuvrer pour l’unité, la paix et la réconciliation des fidèles de l’Eglise. 

 

La paroisse francophone de l’Eglise fraternelle luthérienne du Cameroun de Yelwa (EFLC) a fait son plein d’œuf ce dimanche, le temps du culte d’installation du nouveau président national. Le Révérend Debsia Dadah Alvius est désormais appelé à gérer les églises protestantes camerounaises en combattant les différents fléaux que sont, le tribalisme, la haine, et la division. Il s’agit ainsi de la principale recommandation faite au nouveau président national de l’EFLC par les principaux orateurs qui se sont succédés au pupitre. « L’Eglise fraternelle a traversé beaucoup de division internes. Il est appelé à faire la paix entre les fidèles. Nous tous sommes avec lui qu’il mette sa foi dans la réconciliation pour que l’Eglise fraternelle vive en paix comme avant », recommande Jacques Hoursin, doyens des anciens   présidents. 

« J’ai commencé par sillonner toutes les régions demandant à tous les fidèles leurs aspirations. J’ai recueilli toutes leurs doléances, je les prendrai toutes en considération pour bien travailler », répond Debsia Dadah Alvius. Il est question pour celui-ci de placer son mandat sous le signe de la consolidation des acquis de l’Eglise en poursuivant son développement dans un esprit de paix.

 

Innocent D H

 

Published in Société

Dans un communiqué presse qui date du 24 janvier 2020, l’Union des populations du Cameroun  la faction dirigée par Pierre Baléguel Nkot, annonce qu’elle prendra part aux élections législatives et municipales dans les circonscriptions où ses listes ont été validées par Elections cameroon.

 

C’est de façon officielle que l’Union des populations du Cameroun  (Upc) faction de Pierre Baléguel Nkot a rendu public sa décision, en ce qui concerne sa participation ou pas aux prochaines élections législatives et municipales. Cette faction de l’Upc ira aux urnes le 9 février 2020. Même si la Chambre administrative de la Cour suprême du Cameroun a rejeté bon nombre de ses listes, le parti politique indique qu’il va compétir dans les circonscriptions électorales, dans lesquelles les candidatures ont été acceptées. Cette décision a été prise au cours d’une session extraordinaire du bureau politique. Ladite session a été élargie aux coordinations régionales et départementales, aux sections, aux mandataires et aux têtes de liste.

« Au terme de cette rencontre, l’Union des Populations du Cameroun (UPC) a pris une nouvelle décision, celle de prendre part aux élections législatives là où les listes ont été acceptées à savoir : Wouri-Est et Sanaga-Maritime. A cet effet, suite à cette nouvelle position de l’Union des Populations du Cameroun, les militants et sympathisants sont invités à respecter cette position du parti et à accompagner les listes UPC dans ces élections », peut-on lire dans ledit communiqué.

Il faut rappeler qu’après le rejet des listes de l’Upc, Pierre Baléguel Nkot avait sorti un communiqué dans lequel, il indiquait que le parti ne va plus aux prochaines élections municipales et législatives. Dans ce communiqué qui datait du 6 janvier dernier, il précisait que le parti ira aux élections suscitées, si et seulement si, toutes ses listes investies par la Direction « légitime et légale élue au congrès des 06, 07 et 08 octobre 2017 et incarné par son secrétaire général, Dr pierre Baleguel Nkot », étaient rétablies.

Lire aussi : Déculottées de l’Upc : Me Simon Kack Kack veut remobiliser les troupes 

 

Liliane N.

 

Published in Parti politiques

Elle se nomme Mendouga Mechiok. Depuis le décès de madame Rosette Mboutchouang, la génitrice de l’actuel première dame du Cameroun, elle broie du noir. Du fond de sa détresse elle crie à l’aide et espère que Chantal BIYA entendra ses cries.

 

C’est par une lettre de demande d’audience rendue publique par Mediatik que celle qui a servie durant de longues années la maman de l’épouse du Chef de l’Etat, a fait savoir sa détresse. On peut y lire :

« Maman, je suis la dame de compagnie de feue maman Rosette Mboutchouang, tu me reconnaîtras sous le petit nom de maman Dimako. Effectivement je sors de Dimako, après 4 jours passés à la belle étoile.  On m'a amené chez un homonyme de ton époux qui a été tendre, compréhensif et accueillant, il a déjà en toute responsabilité touché ton entourage immédiat. Le sais-tu, tous m'ignorent. Depuis 3 jours il me garde chez lui dans l'espoir que cette fois ma voix te parviendra.

Depuis plusieurs années j'ai tout essayé, l'accès ne m'a plus jamais été facile pour te voir. Comme tu le sais j'ai toujours été fidèle et loyale avec maman Rosette et depuis son départ, rien n'a plus jamais été facile pour moi. On me ferme la porte au nez partout. Certains me demandent comment je n'ai pas réussi à fuir comme les autres pendant nos voyages à l'étranger. Je ne regrette pas d'être restée aux côtés de maman rosette jusqu'à la fin de ses jours sur terre. Je sais que ce n'est pas de ta volonté si je ne réussis à te voir, mais j'ai tout essayé. Je suis oubliée, je suis misérable, je suis très appauvrie, que dois-je faire? Je n'ai eu d'autres recours que ce canal pour que mes pleurs parviennent jusqu’à toi. J’ai un tas de documents qui expliquent tout, mais, je préfère faire publier quelques-uns pour rendre crédible et audible ma situation. »

 

La première dame est réputée être une dame de cœur. C’est pourquoi Maman Dimako sait que si elle est informée de sa situation, elle réagira certainement. En attendant elle continue de bénéficier de la charité de cet homonyme de Paul BIYA qui accepte encore pour un temps de la prendre en charge. Vivement que les hommes de l’entourage de la première dame lui fassent parvenir ce message. La vie d’une concitoyenne en dépend aussi.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Ils prévoient faire grève dès le 30 janvier prochain.

 

L’affaire relative à l’arrestation d’un enseignant du Lycée bilingue d’Ayos a été la goutte d’eau qui a débordé le vase. Les enseignants n’en peuvent plus d’être victime de violence. Ils décident de ce fait, de lancer un mouvement d’humeur. Pour être plus précis, ce sera une grève qui va débuter le 30 janvier 2020. Regroupés au sein du Collectif des enseignants indignés du Cameroun (Ceic), ils appellent à une mobilisation générale à Yaoundé. En rapport avec ce mouvement, ils ont produit un document qui circule sur les réseaux sociaux. Il est signé par Jacques Bessala Ngono, le président du Ceic.

Dudit document, on apprend que la grève aura deux phases. La première va se dérouler le mercredi 29 janvier 2020. Ladite phase a été baptisée « No chalk day » (journée sans craie, Ndlr). Les enseignants prévoient arborer un tee-shirt rouge. Le choix de cette couleur n’est pas anodin. Le rouge est sensé représenté le sang versé, la torture, le sacrifice. Durant cette journée, il y aura des causeries éducatives avec des élèves. Le sujet qui sera en débat portera tout naturellement sur les violences faites en milieu scolaire. Pour le Ceic, il y a urgence de sauver l’école.  

La deuxième phase va se dérouler le 30 janvier. Elle va permettre aux enseignants de rendre hommage au professeur de mathématiques du Lycée de Nkolbisson récemment poignardé à mort par son élève. Le collectif demande au corps enseignant d’arborer leurs toges ou tenues de la journée mondiale de l’Enseignant.

Aussi dans le même document le Ceic exige que des sanctions soient prises à l’encontre de toute personne qui va agresser un enseignant. Il veut qu’un statut particulier soit accordé à l’enseignant au Cameroun, « avec emphase sur la revalorisation des conditions de travail de l’enseignant ».

 

Liliane N.

 

Published in Education

Au cours de sa communication dans le cadre des travaux du 6e synode pour la région synodale du Wouri Sud, son Président le Pasteur NONO Joseph a relevé les causes des drames que nous observons aujourd’hui dans établissements scolaires.

 

Alors qu’il faisait le point sur le fonctionnement de chaque compartiment de la région synodale dont il a la responsabilité, le Révérend Pasteur NONO Joseph a tenu à interpeller l’administration publique et l’Etat sur sa responsabilité quant aux drames sans fins qu’on vit ces derniers jours dans les différents établissements scolaires de la République. Mais le serviteur de Dieu commence naturellement par balayer dans sa propre maison. Dans le début de son propos, il fustige la négligence administrative dont font preuves les aumôniers de l’église auprès des organisations académiques.

Il déclare « Nous encourageons les activités des aumôniers scolaires, universitaires et pénitentiaires. Toutefois, nous déplorons le fait qu’ils ne transmettent pas de rapport d’activités surtout pour ceux du collège, pourtant c’est le lieu où le gros du travail est vraiment fait. Et nous constatons aujourd’hui, que les déviances et les violences en milieu scolaire émanent aussi de l’absence de l’aumônerie et du civisme. Il est donc important que les autorités prennent leur responsabilité en main pour restaurer les cours d’aumônerie et de civisme dans les établissements scolaires. » les causes sont donc identifiées et les solutions ont le mérite d’être simples et claires.

L’Eglise Evangélique du Cameroun qui possède de nombreux établissements scolaires se donne le devoir d’accorder dans leurs écoles, collèges et centres de formation universitaires, une place prépondérante à la culture des valeurs spirituelles et chrétiennes susceptibles de former des camerounais qui craignent Dieu et s’éloignent au maximum du mal. Dans un commentaire à la suite de ces propos, le Pasteur NONO Joseph déplore : « à cause de la laïcité, nos dirigeants ont banni les cours de religion et de catéchèse dans nos établissements scolaires ». Et pourtant, ces prélats au sein des établissements scolaires étaient des oreilles à l’attention de ces enfants qui se sentent oppressés par leurs camarades et qui fautes d’oreille pour les écouter et les conseiller se retrouvent à franchir malgré eux les portes de la maison du mal. Au grand dam de la santé de la société. Vivement que les suggestions du Rev Pasteur NONO Joseph trouvent bonne oreille auprès de nos gouvernants. Ceci pour le bien de la Nation dans l’esprit du développement durable.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Ce samedi 25 janvier 2020 est jour de lancement officiel de la campagne électorale. Dans les états-majors des partis politiques c’est le branle-bas. Affiches, banderoles et meetings seront à l’ordre du jour.

 

C’est parti pour deux semaines d’intenses activités politiques dans les villes et villages du Cameroun. A la différence de l’élection présidentielle où les stratèges de partis organisaient au sommet les déploiements, dans le cadre des élections locales c’est au niveau de chaque commune d’arrondissement que tout se joue. On s’attend donc à une plus grande effervescence de campagne. Chaque membre d’une liste devra justifier de sa notoriété, de sa popularité auprès des populations et amener le maximum d’électeur à choisir sa liste.

 

L’une des spécificités de cette nouvelle campagne électorale qui s’ouvre ce jour, c’est qu’il s’agit des premières élections après la présidentielle de 2018. Une élection présidentielle qui aura profondément reconfiguré le paysage politique camerounais. En effet, à l’issue de la dernière présidentielle, de nouvelles forces politiques ont pris le devant de la scène. C’est le cas du MRC, du parti Univers qui portait le candidat Cabral Libii, du Purs de Serge Espoir Matomba et d’autres. A rappeler que du fait de la mutation de Cabral Libii qui est aujourd’hui président du PCRN, ce parti prend une place prépondérante sur le champs politique. Alors que le parti de Maurice Kamto a décidé de boycotter cette élection, faisant plus de place au SDF, le PCRN quant à lui a ratissé large. Avec la complicité de l’administration camerounaise qui a écarté l’UPC du Nyong Ekellé, il apparaît clairement que ce fief du parti du crabe va devenir le bastion du PCRN.

Dès ce premier jour de lancement de campagne, le RDPC est déjà en course. L’ancien Premier Ministre Philémon Yang dirige ce samedi à Bamenda le meeting de démarrage de la campagne dans la région du Nord-Ouest. Ce qui peut apparaître en soi comme une prouesse. Quand on sait les mesures de blocage de cette élection entrevue par les milices séparatistes du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Tenir ces élections au milieu de cette situation de crise sécuritaire majeur est un défi que le gouvernement du Président Paul BIYA veut réussir coûte que coûte. Y parviendra – t – il ?

Dans tous les cas, les autres partis ne vont pas se laisser faire. Dans la circonscription électorale du Wouri Cinq (Wouri V) région du Littoral, le candidat Carlos Ngoualem a le vent en poupe. Il vise un plébiscite des populations au chevet duquel il est au quotidien. Mais le RDPC dans cette circonscription aussi n’a pas encore dit son dernier mot. Les batailles s’annoncent rudes, pour celles où le RDPC n’est pas déjà vainqueur sur tapis vert.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Parti politiques
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Sunday, 05 June 2022 11:01