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Dans un communiqué ce 14 janvier 2020, le ministre d’Etat, ministre de l’enseignement supérieur Pr Jacques Fame Ndongo, annonce avec regret le décès de ce professeur émérite de biochimie des suites de maladie. Le Cameroun perd ainsi un intellectuel de haut vol qui aura été Recteur de l’université de Ngaoundéré (16 septembre 2003-27 juin 2017). 

 

La communauté universitaire nationale et internationale porte le deuil, le Pr émérite de biochimie, Paul Henri Avam Zollo s’en est allé. Selon un communiqué du ministre d’Etat, ministre de l’enseignement supérieur, chancelier des ordres académiques, cet apôtre de l’intelligentsia camerounaise est décédé ce 14 janvier 2020 au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Yaoundé à 16 heures et 45 minutes. À la suite de ce grand coup du destin, Pr Jacques Fame Ndongo adresse à la famille si durement éprouvée, les profondes condoléances de l’ensemble de la Communauté universitaire nationale, auxquelles il associe les siennes propres. 

Le Pr émérite de biochimie a abondamment marqué l’univers de la recherche à l’érudit au Cameroun et même à l’international. Paul Henri Avam Zollo fut doyen de la Faculté des Sciences à l’université de Douala, puis recteur de l’université de Ngaoundéré de 2003 à 2017. 

Il s’agit ainsi d’une grosse perte pour le Cameroun, surtout pour l’université de Ngaoundéré où le professeur aura pendant 14 ans participé à la formation intellectuelle de la jeune génération. 

 

Innocent D H 

 

Published in Education

Les autorités ont lancé une campagne de prévention et de lutte contre la variole du singe.

 

La variole du singe est présente au Cameroun. Le Dr Anicet Désiré Mintop, Délégué régional de la santé publique pour l’Est a sorti un communiqué qui date du 13 janvier 2020. Dans ledit communiqué, le Délégué tire la sonnette d’alarme. Il fait savoir à la communauté nationale que la maladie a tué une personne dans le district de santé d’Ayos, le jeudi 09 janvier 2020.

Pour les autorités, il convient donc d’informer les populations sur la nature de cette maladie, ses causes et ses moyens de transmission. La variole du singe est présentée comme une maladie causée par un virus. Ledit virus se transmet par la manipulation d’un animal notamment l’écureuil, le rat, le singe, le gorille. Pour que la maladie se transmette d’un homme à un autre, il faut un contact avec le liquide venant entre autre des boutons, du sang et de la salive. Le sujet atteint par la variole du singe a des boutons sur la paume de la main et sur le corps.

Pour éviter la maladie, le corps médical recommande aux populations d’« éviter tout contact physique prolongé avec des personnes infectées, de se laver les mains avec de l’eau propre et du savon après un contact avec un malade ; d’éviter la manipulation et la consommation des animaux trouvés morts ».

Pour ce qui est du personnel de santé, il leur est prescrit de « respecter les mesures de précaution standard devant tout contact ; de se laver les mains avec de l’eau propre et du savon après s’être occupé des personnes infectées ou leur avoir rendu visite ».

Pour les éleveurs, vendeurs de gibier et chasseurs, pour ne pas attraper la maladie, ils doivent « porter des gants et des vêtements de protection lorsqu'ils veulent manipuler des animaux malades ; se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon après avoir manipulé des animaux malades ; éviter de manipuler les gibiers trouvés morts ».        

 

Liliane N. 

 

Published in Bon à savoir
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Ces bulletins de vote et bulletins de campagne doivent être déposés le moment venu dans environ 27 000 bureaux de vote.

 

Elections Cameroon (Elecam) est au four et moulin en ce moment. L’organe en charge de l’organisation des élections doit fournir aux bureaux de vote, le matériel nécessaire pour que les élections législatives et municipales du 9 février 2020, se déroulent dans de bonnes conditions et sans couacs techniques. Pour ce qui est de la production des bulletins de vote et de campagne, Elecam a choisi de s’offrir les services de la Société de presse et d’éditions du Cameroun (Sopecam), de l’imprimerie nationale et de plus petites unités de production dans la ville de Yaoundé.

Pour ce qui est de Sopecam, on apprend des colonnes du quotidien Le Jour que la commande reçue de ce côté est en fin de production. Il ne reste que les bulletins du Social democratic front à faire. « Les bulletins des législatives sont prêts et stockés depuis le 4 décembre dernier », déclare Ignace Claude Ozela, le Directeur de la production. Toutefois, le travail n’est pas fini. La cause se trouvant au fait que plusieurs listes de candidats ont été réhabilitées ou modifiées lors du contentieux pré-électoral.

L’imprimerie nationale pour sa part, a à produire 9 millions d’enveloppes de vote. Cependant la commande n’est pas encore achevée. La raison est que la deuxième machine de l’imprimerie, qui date de 1974, est tombée en panne dans la nuit de mardi à mercredi. L’entreprise de Walter Paul Komo devait encore fabriquer 825 000 enveloppes. La date line de livraison au passage était prévue pour le vendredi dernier, 10 janvier 2020. «La panne nous ralentit, mais il faut tenir l’échéance », a prescrit le directeur de l’Imprimerie nationale, Walter Paul Komo. Du coup, le rythme de travail a été accéléré. Les ateliers ont été contraints de tourner 24h/24. La confection des enveloppes a aussi été faite à la main par une cinquantaine d’agents temporaires.

 

Liliane N. 

 

Published in Institutionnel

Ces agriculteurs disposent désormais d’une unité de décorticage et de stockage issue d’une technologie de pointe qui a officiellement coûté 633 millions de FCFA. Ce dispositif technologique vient d’être inaugurée à Maroua, la capitale régionale de l’Extrême-Nord par le ministre de l’Agriculture et du développement rural Gabriel Mbaïrobe.  

 

Le train de modernisation de l’Agriculture camerounaise en branle depuis plusieurs années doit rouler à une vitesse optimale. Ceci passe inévitablement par l’existence d’une industrie suffisamment efficace et efficiente pour la conservation et la transformation des produits agricoles. C’est sans doute ce qui justifie l’inauguration le 10 janvier dernier par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) d’une unité de décorticage et de stockage des céréales notamment du sorgho. 

Un projet salutaire conjointement porté par le Conseil régional des organisations paysannes de la partie septentrionale du Cameroun (Cropsec) et la Société coopérative de commercialisation des céréales du Nord (Sococcen). Une machine qui dote ainsi le groupement des producteurs de céréales de cette partie du triangle national, des moyens techniques et technologiques pour la commercialisation du sorgho, matière première pour la société brassicole Guiness Cameroun, filiale locale du géant britannique Diageo. 

Un vent d’espoir

Cette unité est perçue comme une manne par les producteurs confrontés par le passé à d’énormes difficultés (décorticage et de conservation des fruits de leurs récoltes), ce qui entraînait très souvent un gros manque à gagner quand arrive le moment de la commercialisation. Sans mécanique fiable de décorticage et de conservation, les céréales ne peuvent pas être compétitives sur le marché. Raison toute trouvée par les bénéficiaires d’exprimer de vive voix leurs remerciements aux porteurs du projet. 

Pour le Minader, dans le sillage de la promotion de l’agriculture de seconde génération chère au Chef de l’Etat, les producteurs doivent s’approprier davantage la donne en faisant bon usage de cette infrastructure dont la technologie correspond aux standards internationaux. 

Il faut évoquer ici que, l’infrastructure a été financée dans le cadre du Projet d’investissement et de développement des marchés agricoles (Pidma). La part contributive de la Banque mondiale (BM) pour la matérialisation de ce projet est de l’ordre de 50 milliards de FCFA. 

Les producteurs de céréales dans la région de l’Extrême-Nord pourront donc désormais mieux assurer le décorticage et le stockage de leurs produits agricoles et favoriser à leur manière la croissance économique dans la dynamique de l’émergence du Cameroun dont le cap est fixé sur 2035. 

 

Innocent D H

 

Published in Agro-Industrie

Les Etats-Unis se réjouissent du fait que le Cameroun ait décidé de rendre gratuite la prise en charge des personnes vivant avec le Vih-Sida.

 

C’est au mois de décembre 2019, que le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé a annoncé que dès le mois de janvier 2020, la prise en charge des personnes vivant avec le virus du Sida sera gratuite. La mesure est effectivement entrée en vigueur ce mois. Et elle n’est pas passée inaperçue aux yeux des partenaires du Cameroun à l’instar des Etats-Unis. La représentation diplomatique américaine présente dans notre pays a de ce fait, commis un communiqué, saluant les efforts du Cameroun dans la lutte contre le Sida.

« L'Ambassade des États-Unis félicite le gouvernement du Cameroun pour sa décision d'éliminer les frais relatifs au dépistage, consultations et examens biologiques du VIH dans les formations sanitaires publiques et les organisations à base communautaires agréés. La suppression de ces barrières financières d’accès aux soins aidera le Cameroun à maîtriser l'épidémie du VIH. Elle reflète aussi la coopération des gouvernements camerounais, américain et d'autres acteurs de la lutte contre le VIH», peut-on lire dans le communiqué parvenu à notre rédaction.

Pour avoir pris la mesure suscitée, les américains ont décidé de récompenser le Cameroun. Cette récompense sera donnée dans l’aide qu’ils apportent au pays dans le domaine de la lutte contre le Vih Sida. «À la suite de cet engagement historique du gouvernement du Cameroun, les États-Unis triplent leur aide au programme de lutte contre le VIH du Cameroun à plus de 97 millions de dollars (5.7 milliards de francs CFA) pour l’année 2020. Le Cameroun compte environ 530 000 personnes vivant avec le VIH. A la fin de juillet 2019, seulement 58% d'entre eux - un peu plus de 304 000 personnes - étaient sous traitement antirétroviral. Avec la suppression des frais pour les services VIH, la barrière financière au traitement a été éliminée et beaucoup plus de personnes devraient pouvoir se faire dépister, suivre le traitement et avoir une charge virale supprimée », peut-on lire dans le communiqué.

Par le biais du PEPFAR, les Etats-Unis vont fournir des traitements antirétroviraux, le dépistage du VIH et fournir de soins, ainsi qu'un soutien aux orphelins, aux enfants vulnérables et à leurs parents/tuteurs.

Lire aussi : Plus de 3000 personnes vivent avec le Vih Sida au Cameroun

 

Liliane N.

 

Published in Actualité

Cette information a été rendue publique par le Dr Victorine Noëlle Nicole Ngo Ntamak Yongui, le coordonnateur du groupe technique régional de lutte contre le Sida du Littoral.

 

Au Cameroun plus de 3000 personnes vivent avec le Virus du Sida et sous anti rétroviraux. La seule région du Littoral enregistre 20% du chiffre national. Ces données sont du Groupe technique régional de lutte contre le Sida du Littoral (GTR-LT), qui se réjouit de la décision de rendre gratuit la prise en charge des personnes vivant avec l’épidémie du siècle. Le Groupe affirme que cette mesure annoncée en fin d’année dernière, est effective dans la région du Littoral, son territoire de travail.  

« Nous avons identifié 14 services qui jusqu'ici étaient normalement payants pour les PVVIH (Personnes vivant avec le Vih Ndlr). Certains de ces services, tels que la dispensation des antirétroviraux, les médicaments des infections opportunistes, étaient déjà gratuits. Maintenant le dépistage sera gratuit pour la population générale, la première consultation prénatale des femmes enceintes, les deuxième, troisième et quatrième consultations prénatales seront gratuites pour les femmes enceintes vivant avec le VIH », déclare le Dr Victorine Noëlle Nicole Ngo Ntamak Yongui.

Il faut rappeler que la gratuité de la prise en charge qui est saluée concerne concrètement, l'exemption des paiements des frais directs, du dépistage, du suivi biologique et la prise régulière des médicaments. Par cette mesure, le gouvernement veut atteindre au moins 90% de PVVIH dépistées, 90% desdites personnes prises en charge et 90% ayant une charge virale indétectable. Pour le GTR-LT, la région du Littoral doit contribuer à l'atteinte de ces objectifs nationaux. Surtout que ladite région a enregistré un taux d'enrôlement de 85% de PVVIH et mises sous antirétroviraux depuis la décision de la gratuité de ce médicament en 2007.

Lire aussi : Vih/Sida : La gratuité de la prise en charge est effective dans les hôpitaux publics 

 

Liliane N.

 

Published in Actualité
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mardi, 14 janvier 2020 07:33

Paul Atanga NJI menace à nouveau le MRC

Le ministre de l’Administration territoriale s’en est pris de nouveau au Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) et à ses militants. Dans un style qui lui est propre, il a réitéré quelques menaces déjà entendues à l’endroit de Maurice Kamto et de son parti.

 

En ouvrant la première conférence semestrielle des gouverneurs de région ce matin à Yaoundé, le ministre de l'administration territoriale a remonté les bretelles aux partis qui sont selon lui agissent "contre le développement " en refusant d'aller aux élections. Allusion à peine voilée au parti de Maurice KAMTO qui boycotte le double scrutin législatif et municipal du 09 février prochain ajoutant que le boycott des élections est "anti constitutionnel" au Cameroun.

Paul Atanga NJI est clair. Parlant en des mots à peine voilés, il va sans ambages prévenir le MRC de ce qui l'attend. Il affirme : « Malgré les écarts de comportement de certains acteurs politiques qui prônent le boycott du double scrutin du 09 février 2020, l’Etat respecte leur choix, car ils sont libres de participer ou de ne pas participer à une élection. Par contre, ce qui est inacceptable et intolérable, c’est de dire par exemple que « je n’irai pas aux élections et je ferai tout pour empêcher les autres Camerounais d’exercer leur droit de vote le jour de scrutin. Face à de tels comportements rétrogrades et obscurantistes, les muscles de l’Etat se mettront en branle et toute velléité de désordre venant de quiconque, indépendamment de son statut social, sera traitée avec fermeté et conformément aux lois de la République. »

Une condescendance à nul autre pareil…

Le ministre de l’Administration Territoriale a poussé plus loin le bouchon en disant publiquement que ceux qui sont pour le boycott des élections travaillent pour « le satan ». Et pour se justifier, Mr le ministre est allé convoquer la Parole de Dieu. Notamment le livre de Romain 13 Versets 1-5, qui parle de la soumission à l’autorité et de la crainte du magistrat. Dans le même état d’esprit, Paul Atanga NJI dévoile sa condescendance et son extrême orgueil.

Le ministre vit certainement dans un nuage doré. Il fait savoir que « ce que les rapports reçus à ce jour des Gouverneurs de Région démontrent clairement que ceux qui prônent le boycott des élections ne représentent même pas 0.0075% de l’électorat national. Il est donc évident que l’immense majorité des Camerounais répondra à l’appel lancé par S.E. Paul BIYA lors de son message du 31 décembre 2019 et prendra massivement part aux élections du 09 février 2020. »

Manifestement, Paul Atanga NJI n’a pas tiré les leçons de cette crise. Au contraire, son discours belliqueux tend toujours à raviver les rancœurs et la violence.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Parti politiques

Depuis son départ en retraite en Novembre 2015, cet administrateur civil de premier ordre s’est montré assez prolixe en écriture et ses derniers livres : "Un administrateur Si Vil" et "L’Envers du Décor" ont été présentés à la presse il y a quelques jours.

 

Et, c’est la Librairie des Peuples Noirs qui a servi de cadre, à cette rencontre.

 

Un Administrateur Si Vil

Est un livre de 180 pages, rédigé en Français et en Anglais, avec cinq chapitres

- Un maire défraie la chronique

- L’Administrateur Civil (Est – ce un fonctionnaire spécial – Administrateur Civil : - Profession ou Métier

- L’Administrateur Camerounais

- L’Administrateur Territorial au Cameroun

- Et si le Maire avait raison

Dans chaque chapitre, Abakar  Ahamat amène le lecteur à la rencontre des méandres de l’administration publique camerounaise. Il présente un corps qui n’échappe pas à l’autoglorification de ceux qui l’exerce et qui affirment que c’est l’un des plus beaux métiers au monde. L’auteur laisse entendre que « le compréhensible narcissisme est peut être plus présent chez les administrateurs civils, car, très longtemps exposés sous les projecteurs à des postes de premier plan, où ils ont fait la preuve de leurs compétences et de leurs talents, certains ont fini par se croire infaillibles, irréprochables et donc intouchables.

Un trop plein d’assurance qui a apporté des effets secondaires inattendus, notamment l’insatiable voracité, l’inqualifiable boulimie financière, le goût immodéré du luxe et de la luxure.

Il est donc question, selon cet ancien Fonctionnaire de commandement de terrain, que « ces privilégiés de la société », prennent conscience de leurs responsabilités : « Le livre Administrateur si vil, interpelle les administrateurs à se distinguer, et, ceux que le public traite d’administrateurs si vil, des administrateurs si vides et des administrateurs si vite formés. Il faudrait donc que ces derniers choisissent leur camp... ».    

 

L’Envers du Décor

Œuvre de 202 pages uniquement écrit en Français et divisé en quatre grands chapitres avec de nombreuses sous parties

- Une organisation du travail pourtant bien pensée (la Déconcentration – la Décentralisation)

- La perversion des rôles (Rapports « heurtés » entre CTD et Tutelle –Rapports incestueux entre les CTD et les Ministères – Rapports intriguants entre services déconcentrés et leur coordonnateur local).

- Des Chantiers inachevés : Résultats catastrophiques d’une malsaine compétition

- Mes propres déboires face au déconcertant et surprenant mutisme de « ma Centrale hiérarchique » au sujet de mes suggestions considérées « là bas » comme des « détails insignifiants ».

Cet autre ouvrage présenté aux hommes et femmes des médias, apparaît comme la quintessence des rapports permanemment conflictuels entre les services centraux et déconcentrés au Cameroun : « L’Envers du Décors présente ce que le public ne pas de l’administration camerounaise. Des rapports perpétuellement conflictuels qui sont derrière le rideau, et qui font très mal à l’administration camerounaise. Je jette la lumière sur ces rapports là… ».

Une tournée nationale

Après la dédicace au Centre Culturel Camerounais de ces deux derniers chefs d’œuvre, sortis des Editions de Midi ce Mardi, l’auteur et toute son équipe vont entamer une tournée nationale, qui va les conduire dans toutes les régions.

« Un Administrateur Si Vil et l’Envers du Décor » ont été précédés en 2017 et en 2018 par « l’Audace d’être différent et Ni courtisan, ni flagorneur », du même auteur.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Société
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Invitée sur Vox Africa le 06 janvier dernier et répondant à des questions sur le Cameroun, Nathalie YAMB a trouvé que la liberté d’expression au Cameroun est extraordinaire. Un avis que ne partage pas le web journaliste Michel Biem Tong. 

 

Au cours de cet interview, Nathalie YAMB dit précisément ceci : « J’ai beaucoup de regrets pour le Cameroun parce que contrairement à la Côte d’Ivoire, au Cameroun il y a quand même une liberté d’expression qui est assez extraordinaire, je sais qu’il y en a qui pousseront peut-être des cris d’orfraie mais … Il y a plusieurs chaînes de télévisions privées, les gens sont capables d’aller débattre à longueur de journée à la télévision, de s’exprimer dans des termes, certaines fois qui sont peut-être même un peu choquants. » Justement, parmi ceux qui poussent des cris d’orfraie, Le Journaliste en exile Michel Biem Tong.

L’activiste politique fait rappeler à Nathalie YAMB quelques faits. Des cas de journalistes qui sont soit écroués, soit contraints à l’exile par le système politique camerounais. Michel Biem Tong cite « Paul Chouta, journaliste et bloggueur, est en prison à Yaoundé depuis 7 mois sans procès. Son seul péché : avoir mis le régime voyou de Yaoundé à nu à travers articles, alertes et directs sur Facebook.

Mimi Mefo, journaliste à MMI (Mimi Mefo Infos) est contrainte de vivre en exil en Allemagne après avoir fait 3 jours de cellule à la prison de New Bell à Douala en novembre 2018 juste pour ses articles sur les crimes du régime Biya en zone anglophone.

Charles Ateba Eyene, écrivain, est mort par empoisonnement le 20 février 2014 pour avoir accusé le ministre de la Justice Laurent Esso d'être impliqué dans l'assassinat du journaliste Bibi Ngota en 2010.

Michel Biem Tong (l'auteur de ces lignes), journaliste web, activiste et responsable du journal en ligne hurinews.com contraint à l'exil au Burkina Faso après avoir passé 2 mois séquestré dans les geôles du pouvoir de Yaoundé, suite à un enlèvement par la sinistre Sécurité Militaire (Semil) de l'animal sauvage colonel Émile Bamkoui. Son seul tort : ses écrits osés contre le pouvoir de Yaoundé et les crimes de ce dernier en zone anglophone. Des exemples, je pourrais en citer à profusion. »

Ce que fait remarquer le web journaliste camerounais, c’est qu’il existe dans notre pays comme une loi du silence sur certains sujets qu’il considère comme épineux. Notamment, les comportements de la famille du Chef de l’Etat et sa main mise sur les richesses du pays. Pour lui, il n’existe pas de journaliste qui parle « des barons du régime tels que Laurent Esso, des hauts gradés de la police, de la gendarmerie, de l'armée, du renseignement... et circulent librement à Yaoundé et Douala sans être ne serait-ce que menacé de mort. »

Il existe comme une sentence de mort prononcée à l’avance sur tous ceux qui osent s’attaquer à la gabegie du pouvoir. « Que Nathalie YAMB cite les exemples de journalistes camerounais qui ne sont pas inquiétés alors qu'ils enquêtent sur les crimes (de sang et économique) du couple présidentiel, des barons parmi les plus puissants du régime, de la bourgeoisie militaire et du lobby d'affaires français au Cameroun. Trêve de flagornerie s'il vous plaît et liberté d'expression n'a rien avoir avec liberté de bavarder », dixit Michel Biem Tong.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Tribune Libre

Pour Patrick Duprix Anicet Mani qui, au-delà de toute autre casquette aime à se considérer comme un Patriote, « S’abstenir le 09 février, c’est se soumettre au diktat des extrémistes et terroristes qui vise la destruction, la partition ou la division de notre pays… ».  

 

« Ces extrémistes et séparatistes misent sur notre abstention pour démontrer à leurs alliés de la communauté internationale que le Cameroun n’existe plus, et donc, est à vendre au plus offrant, d’où toutes ces sorties pour négocier des strapontins de quelques négrillons de service. 

Je pense pour ma part que, le 09 février 2020, qu’il faudra précisément traîner les foules dans les urnes comme quand on va dans les bars, les discothèques les vendredis soirs ou quand on mobilise nos familles les dimanches pour aller à l’église ou au stade ou dans les ronds points le jour de l’an. 

Le 09 février est un vrai référendum pour ou contre  l’Unité du Cameroun, pour ou contre la Souveraineté du Cameroun, pour ou contre les Revendications identitaires, pour ou contre la Sécession du Cameroun, pour ou contre l’idéologie terroriste au Cameroun, pour ou contre le Vivre-Ensemble dans un Cameroun Un et Indivisible. Permettez moi de vous expliquer pourquoi. 

Une élection est un moment important dans la vie d’une Nation Démocratique, où le peuple est appelé à désigner ses dirigeants et surtout à valider les politiques qui seront menées durant une période en toute indépendance. Ne pas allez aux élections le 09 Fever prochain, c’est accepter le diktat des commanditaires des crises dans l’Extrême-Nord, le Sud-ouest et le Nord-ouest, qui veulent nous imposer leur calendrier et des règles qui ne prendront en compte que leurs intérêts et leurs valeurs et non les nôtres.

Notre pays deviendra une terre des directives des organisations internationales, chose rejetée et combattue jusqu'au sacrifice ultime par les pères fondateurs et nos jeunes qui ont choisi le métier des armes pour La Défense de la Patrie. 

Ne pas aller aux urnes le 09 février prochain, c’est accepter clairement que ce soient les membres du parlement américain, les hauts fonctionnaires du département d’Etat américain, des fonctionnaires internationaux et des multinationales décident désormais de l’étendue de notre territoire, des gouvernants, des politiques et des orientations de notre Nation. 

Voter massivement le 09 février prochain, c’est dire «Non » à tous ces vautours qui ont lâché leurs rejetons sur notre pays pour semer le chaos, la mort et la désolation. 

Voter le 09 février prochain, C’est rappeler à ces rapaces que le Cameroun reste et demeure la propriété des camerounais. Que seul, le peuple camerounais reste souverain sur les choix à faire pour le Cameroun. 

Je vous le dis et redis, l’élection du 09 février n’a qu’un seul tour et ça doit être le tour du peuple. Le tour du peuple souverain et fier. Le tour de notre autodétermination, le tout du refus de faire de notre pays, le nouveau laboratoire des géants de notre planète, prophètes de la division et de la séparation. 

Dans l’isoloir tous nos bulletins de vote ont le même poids. Le bulletin de vote du plus modeste a le même poids que le bulletin du plus riche, le bulletin de vote de l’employé a le même poids que le bulletin de vote du patron...il ne faut laisser son choix à personne. Faire le choix de ne pas voter, c’est dresser le tapis rouge à ce Club de briguants internationaux et à leurs valets locaux qui n’ont rien à foudre du Cameroun. 

Le 09 février, je vous exhorte à vous lever et d’aller dire non à cette mascarade qui se prépare en ce moment dans les antichambres de certaines chancelleries contre notre pays. 

Comment peut-on croire un seul instant que le boycott ou l’abstention qui en découlera puisse être une réponse républicaine aux injonctions de groupes armés et de leurs bras politiques qui mettent à mal la tranquillité de nos concitoyens ? 

Le 09 février prochain, nos bulletins de vote seront des armes, des boucliers contre les vautours internationaux et leurs alliés intérieurs qui attendent rafler la mise dans un pays en lambeaux, déchirés et sans institutions… ».

 

N.R.M

 

Published in Tribune Libre






Sunday, 05 June 2022 11:01