Au cours de sa communication dans le cadre des travaux du 6e synode pour la région synodale du Wouri Sud, son Président le Pasteur NONO Joseph a relevé les causes des drames que nous observons aujourd’hui dans établissements scolaires.
Alors qu’il faisait le point sur le fonctionnement de chaque compartiment de la région synodale dont il a la responsabilité, le Révérend Pasteur NONO Joseph a tenu à interpeller l’administration publique et l’Etat sur sa responsabilité quant aux drames sans fins qu’on vit ces derniers jours dans les différents établissements scolaires de la République. Mais le serviteur de Dieu commence naturellement par balayer dans sa propre maison. Dans le début de son propos, il fustige la négligence administrative dont font preuves les aumôniers de l’église auprès des organisations académiques.
Il déclare « Nous encourageons les activités des aumôniers scolaires, universitaires et pénitentiaires. Toutefois, nous déplorons le fait qu’ils ne transmettent pas de rapport d’activités surtout pour ceux du collège, pourtant c’est le lieu où le gros du travail est vraiment fait. Et nous constatons aujourd’hui, que les déviances et les violences en milieu scolaire émanent aussi de l’absence de l’aumônerie et du civisme. Il est donc important que les autorités prennent leur responsabilité en main pour restaurer les cours d’aumônerie et de civisme dans les établissements scolaires. » les causes sont donc identifiées et les solutions ont le mérite d’être simples et claires.
L’Eglise Evangélique du Cameroun qui possède de nombreux établissements scolaires se donne le devoir d’accorder dans leurs écoles, collèges et centres de formation universitaires, une place prépondérante à la culture des valeurs spirituelles et chrétiennes susceptibles de former des camerounais qui craignent Dieu et s’éloignent au maximum du mal. Dans un commentaire à la suite de ces propos, le Pasteur NONO Joseph déplore : « à cause de la laïcité, nos dirigeants ont banni les cours de religion et de catéchèse dans nos établissements scolaires ». Et pourtant, ces prélats au sein des établissements scolaires étaient des oreilles à l’attention de ces enfants qui se sentent oppressés par leurs camarades et qui fautes d’oreille pour les écouter et les conseiller se retrouvent à franchir malgré eux les portes de la maison du mal. Au grand dam de la santé de la société. Vivement que les suggestions du Rev Pasteur NONO Joseph trouvent bonne oreille auprès de nos gouvernants. Ceci pour le bien de la Nation dans l’esprit du développement durable.
Stéphane NZESSEU