Elle se nomme Mendouga Mechiok. Depuis le décès de madame Rosette Mboutchouang, la génitrice de l’actuel première dame du Cameroun, elle broie du noir. Du fond de sa détresse elle crie à l’aide et espère que Chantal BIYA entendra ses cries.
C’est par une lettre de demande d’audience rendue publique par Mediatik que celle qui a servie durant de longues années la maman de l’épouse du Chef de l’Etat, a fait savoir sa détresse. On peut y lire :
« Maman, je suis la dame de compagnie de feue maman Rosette Mboutchouang, tu me reconnaîtras sous le petit nom de maman Dimako. Effectivement je sors de Dimako, après 4 jours passés à la belle étoile. On m'a amené chez un homonyme de ton époux qui a été tendre, compréhensif et accueillant, il a déjà en toute responsabilité touché ton entourage immédiat. Le sais-tu, tous m'ignorent. Depuis 3 jours il me garde chez lui dans l'espoir que cette fois ma voix te parviendra.
Depuis plusieurs années j'ai tout essayé, l'accès ne m'a plus jamais été facile pour te voir. Comme tu le sais j'ai toujours été fidèle et loyale avec maman Rosette et depuis son départ, rien n'a plus jamais été facile pour moi. On me ferme la porte au nez partout. Certains me demandent comment je n'ai pas réussi à fuir comme les autres pendant nos voyages à l'étranger. Je ne regrette pas d'être restée aux côtés de maman rosette jusqu'à la fin de ses jours sur terre. Je sais que ce n'est pas de ta volonté si je ne réussis à te voir, mais j'ai tout essayé. Je suis oubliée, je suis misérable, je suis très appauvrie, que dois-je faire? Je n'ai eu d'autres recours que ce canal pour que mes pleurs parviennent jusqu’à toi. J’ai un tas de documents qui expliquent tout, mais, je préfère faire publier quelques-uns pour rendre crédible et audible ma situation. »
La première dame est réputée être une dame de cœur. C’est pourquoi Maman Dimako sait que si elle est informée de sa situation, elle réagira certainement. En attendant elle continue de bénéficier de la charité de cet homonyme de Paul BIYA qui accepte encore pour un temps de la prendre en charge. Vivement que les hommes de l’entourage de la première dame lui fassent parvenir ce message. La vie d’une concitoyenne en dépend aussi.
Stéphane NZESSEU