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La région du Nord est citée parmi les zones les plus touchées par les inondations ces dernières années. Et c'est dans un contexte particulier marqué par des insuffisances de réseaux d'approvisionnement en eau potable, ainsi que son assainissement par les populations.

 

Depuis quelques temps, le département de la Bénoué comme certaines parties des régions de l'Extrême-Nord et de l'Est, fait face à des problèmes d'inondations pendant la période des fortes pluies. Des inondations qui sont devenues des réalités omniprésentes avec un impact réel sur les pauvres populations. Celles-ci sont régulièrement touchées et subissent des dégâts importants au niveau des logements, des écoles, des centres de santé, des routes, des réseaux d'approvisionnement en eau potable et d'assainissement entre autres.

L'on observe alors, la grande majorité de la population qui va chercher de l'eau dans des puits, sources, forages et rivières dont les eaux sont de qualité douteuse.

C'est fort du constat de ces difficultés et insuffisances d'approvisionnement en eau potable dans la région du Nord, qu'il est important de développer une politique d'information, d'éducation et de communication sur les inondations. Le principal but,  informer tous les acteurs sur les enjeux, les causes et actions nécessaires à la réduction des maladies hydriques telles que le choléra, la typhoïde et la dysenterie, et d'opérer un changement des comportements surtout en cette veille du retour des pluies dans le Nord.

Dans ce contexte l'Etat du Cameroun et ses partenaires au développement multiplient des stratégies au développement pour faciliter l'accès en eau potable aux populations.

Un atelier de formation sur se tient d'ailleurs ce jeudi à Pitoa. C'est à l'initiative du Comité national de développement des technologies (Cndt) qui vise à former les promoteurs et des volontaires des structures de santé des zones ciblées. 

 

Innocent D.H

Published in Santé

Hamadou Ahiwa, maire de la commune rurale de Ngong dans le département de la Bénoué, région du Nord Cameroun, exprime son dévouement à servir sa commune malgré tous les obstacles. 

 

Mr le maire si on vous demandait de présenter brièvement la commune rurale de Ngong que diriez-vous ?

La commune de Ngong est située dans le département de la Bénoué, région du Nord. Elle est limitrophe au nord par la commune d’arrondissement de Garoua 3e ; au nord-est et au sud par les communes de Lagdo et Bibémi ; au sud-ouest par la commune de Poli ; à l’est par la commune de Pitoa et à l’ouest par la commune de Touroua. Elle est peuplée de 150.000 habitants environ pour une superficie de 2788 km². Elle compte 35 conseillers municipaux dont 5 sont membres de l’organe exécutif parmi lesquels une femme. Sur les 30 membres de l’organe délibérant, l’on enregistre cinq femmes. Le budget de l’exercice 2019  se chiffre à 536.260.085 FCFA. Le compte administratif de 2018 était de 337.687.674 Fcfa. 

 

Quels sont les atouts de votre commune ?

Sur le plan économique, je peux dire sans risque de me tromper que nous sommes l’un des greniers de la Bénoué. Dans le domaine de l’élevage, vous y trouverez un grand nombre de bovins, d’ovins, de volailles, de caprins et porcins. Nous avons aussi plusieurs points d’attraction explorés et non explorés parmi lesquelles les grottes de Kotchiyel Djaoulerou, Lowol Kotchiyel Bodeyel, Lowol Gaou, Gouldamwol et la grotte de Maawarin qui constituent nos atouts touristiques. L’artisanat est également en plein essor grâce notamment aux appuis que le gouvernement apporte à ce secteur par l’entremise de la délégation régionale du Minpmessa. Aussi, le tissu industriel se renforce avec les agropoles de maïs de Karewa et l’usine d’égrainage du coton de Ngong.

 

Malgré ce tableau reluisant, il se trouve qu’au sein de l’exécutif communal, ce n’est pas toujours la grande sérénité. Au cours d’une réunion le 19 mars 2019, vous auriez été même séquestré. Que se passe-t-il réellement entre vous et les autres conseillers municipaux ?

Vous faites à coup sûr allusion au problème de lotissement de terrain dont les uns et les autres veulent me faire porter, à tout prix, le chapeau. Il faut dire que l’examen de ce problème, s’il faut le qualifier comme tel, dépend de l’angle que l’on choisit. Je ne vous apprends rien en la matière car cela relève de votre spécialité. 

 

Retranscription par Félix Swaboka

Published in Politique

Les populations du village Lopéré un quartier de Pitoa prêts pour contester l’intronisation  de leur chef. Celui-ci a fait l’objet d’une condamnation ferme.

 

La contestation de Alim Issa comme chef traditionnel de 3e degré de Lopéré remonte au 08 mai 2018 lors de la tenue de palabre en vue de sa désignation. Avant cette consultation, Alim Issa, un bon corrupteur avait déjà acheté la voie de plusieurs individus contre espèces sonnantes et trébuchantes.

Ce qui automatiquement a renversé la tendance le jour- j. C’est beaucoup plus l’article 1er de l’arrête préfectoral N0 022/AP/D21/SAAJP qui dispose que : « c’est homologuée, pour compter du 08 mai 2018, la désignation faite selon les règles d’usage, de Monsieur Alim Issa en qualité  de chef traditionnel de 3e degré de Lopéré (Pitoa), arrondissement de Pitoa », signé en date  du 09 novembre 2018 par l’ancien préfet de la Bénoué  d’alors, qui fait problème.

En fait la quasi-totalité des habitants connaissent bien leur « nouveau chef » pour ses actes hors la loi. Les autorités administratives ignorent elles l’état judiciaire d’Alim Issa ? Lors de la constitution des dossiers de la candidature ont elles vérifié toutes les pièces versées au dossier ? Quoi qu’il en soit, ce qui est clair et reste gravé dans les archives, plus particulièrement dans le greffe du tribunal de première instance va à l’encontre de la décision d’homologation d’Alim Issa comme chef traditionnel de 3e degré.

A la lecture du jugement N0 793/P du 04/02/86, il se dégage la conclusion suivant : « Statuant publiquement, contradictoirement, en matière correctionnelle et en premier ressort ; déclare Alim Issa coupable de corruption ; lui accorde des circonstances atténuantes. En conséquence, le condamne à 2 ans d’emprisonnement et 100.000 francs d’amende », précise la décision rendue par Tonda Tchoua Zacharie, juge  au tribunal de première Instance, en qualité  de président.

Il était reproché à Issa  Alim en ce 04 février 1986 d’avoir perpétré des actes de corruption à travers plusieurs individus le 17 décembre 1985, pour obtenir soit l’accomplissement, l’ajournement ou l’abstention d’un acte, il soit une des faveurs ou avantages. En sa qualité de délinquant primaire, il aura bénéficié des circonstances atténuantes qui témoignent de la légèreté de sa peine.

« Nous avons signalé lors de la tenue de la palabre au sous-préfet que Alim Issa est un repris de justice. Il a refusé de le croire. On ne sait pourquoi peut-être  le chef de terre avait reçu quelque chose de la part de ce citoyen non respectable », s’indigne Oumar Moussa. Pour ceux qui ne voudraient pas voir introniser le chef, certains attendent semer tout simplement du désordre lors de son Intronisation.

D’autres, plus pacifiques entrevoient d’autres pistes comme le souligne Issa Mamoudou : « Nous allons saisir le nouveau préfet de la Bénoué pour lui expliquer ce qui se passe dans notre quartier .Ce faux est flagrant. Nous ne pouvons pas être sous les commandes d’un prisonnier. C’est triste ! », clame –t-il.

Félix Swaboka

Published in Société

Entre vente du carburant frelaté dans la ville de Garoua, à cela s’ajoute les   zones à risque tels les marécages et les flancs de montagnes sont envahis par des habitations

 

La promiscuité constitue le lot quotidien des populations de la région du Nord et de la ville de Garoua en particulier. La vente du carburant frelaté communément appelé Zoua Zoua continue son bout de chemin dans la ville de Garoua, malgré  des centaines de fûts partir en fumée il ya quelques mois à cela s’ajoute les zones à risques tels les marécages et les flancs de montagnes sont envahis par des habitations.

Des risques sont permanents et le danger plane sur la population. 'Certains n’hésitent pas à construire au bas de grosses pierres qui surplombent leur domicile et suspendues sur les toits des bâtiments. Les habitants des bas fonds et des zones de marécages quant à eux vivent le pire des inondations chaque année en saison pluvieuse.

Au quartier Lidiré non lion d, école  Bénoué où la zone agricole est peuplée des maisons, l’on ne vit plus que sur le qui vive au moindre coup de tonnerre. « Ici nous sommes à chaque  goutte de pluie débordée par les eaux de la rivière. L'année dernière au mois d'Août l'eau a envahi toute notre maison, tous les meubles ont été engloutis dans les eaux. Les diplômes et actes de naissance  de mes enfants ont été détruits. Nous avons été obligés de quitter la maison pour aller passer la nuit ailleurs » argue Fadimatou Sadou , une mère de famille.

Toutefois après le passage des vagues d’eau, Fadimatou Sadou  et ses enfants avaient regagné leur  demeure dans lequel ils mènent toujours leur vie, laissant ainsi leur sort à la Providence. Et le calvaire est loin de finir au regard des conditions précaires. Dans la région du Nord Cameroun, certains se demandent même pourquoi ce mutisme des autorités face à un problème qui prend de plus en plus corps dans la ville.

Attendent-ils que des catastrophes telles les inondations survenues  pour agir. Il faudrait  que les autorités compétences en la matière prennent les choses en main pour réactualiser le  plan de la ville de Garoua  afin de juguler le problème de construction anarchique dont la ville connaît en ce moment.

 

Published in Société
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La campagne de sensibilisation, lancée il y a quelques jours par le préfet du département de la Bénoué n'a pas apporté un grand changement dans les marchés.

 

Le préfet du département de la Bénoué, David Embe  vient de lancer une vaste campagne dans la ville de Garoua en vue de sensibiliser les populations sur la vente et la commercialisation des emballages plastiques, Constat qui intrigue plusieurs commerçants dans la ville de Garoua. En effet, cela fait exactement  quatre ans que le gouvernement a décidé d’interdire l’utilisation des emballages plastiques de moins de 61 microns (non-recyclables), présentant des dangers pour l’homme et l’environnement. Cette décision tarde à matérialiser par l’entrée en vigueur des textes réglementant ce secteur.

L’annonce de la saisie d’emballages plastiques non-conformes sur le territoire camerounais,  quatre après l’entrée en vigueur des textes, force à poser deux constats. Le premier : les emballages plastiques de moins de 61 microns continuent de circuler, malgré l’interdiction en vigueur. Le deuxième : le problème de la contrebande qui déverse encore d’énormes quantités de plastiques non-conformes persiste. Outre le phénomène de la contrebande qui a la peau dure, il y a une forte  production d’emballages plastiques non conformes au niveau du Nigeria.

Le moins que l’on puisse dire, est que les professionnels de ce secteur ne sont  arrimés à la nouvelle norme dans le département de la Bénoué, en dépit du délai de grâce à eux accordés  par le préfet du département de la Bénoué . Des échanges ont d’ailleurs eu lieu entre les opérateurs du secteur  et le délégué départemental Minepded. Pour Parvenir à éradiquer complètement les emballages plastiques dans le département de la Bénoué , c’est gagner le pari de la sensibilisation, afin d’amener les populations  à se défaire des vieilles habitudes qui, on le sait, ont la peau dure dans cette partie du pays.

Le Minepded continue de sensibiliser sur les dangers des plastiques non-recyclables sur la santé humaine et sur la nature. Sur le marché, les emballages interdits côtoient encore ceux conformes à la réglementation. Ces derniers sont plus visibles dans les supermarchés et autres grandes surfaces où les clients doivent choisir soit de se les offrir au prix fort, soit de transporter leurs produits en main. Les solutions alternatives aux plastiques annoncés en grande pompe il y a  quatre ans pour satisfaire la demande restent dans les tiroirs dans la région du Nord.

 

Félix Swaboka

Published in Société

Les travaux de la session du conseil de cette commune ont donné lieu aux échanges francs sous la conduite de Yirema Hairou.

 

La  commune de Bibemi dans le département de la Bénoué a de nos jours une préoccupation qui semble celle déterminante pour la réalisation  de ses multiples objectifs. Cette préoccupation touche à grand trait l’incivisme fiscal qui règne dans cette partie de la région du Nord-Cameroun. En effet, la commune que dirige Yirema Hairou, a  besoin d’argent en quantité suffisante pour concrétiser ses ambitions en 2019, une année qu’elle voudrait bien productrice sur tous les plans en faveur des populations.

L’engagement date maintenant de quelques jours  qui ont suivi la tenue de la session de son conseil municipal. Loin de l’ordinaire en terme  des débats qui marquent généralement les sessions des conseils municipaux, les travaux de Bibemi ont apporté des résolutions plutôt porteuses d’espoir. « Rien ne va, il y a les villages qui n'ont même pas versé le moindre franc au cours de l’exercice qui vient de s’achever nous vivons avec l’incivisme fiscal. Les gens ne paient pas leurs impôts, même quand ils paient ça n’arrive pas dans les caisses du receveur. Il y a  un véritable problème de suivi desdits impôts dans l’arrondissement de Bibemi », a déclaré le maire qui en s’indignant de la sorte semble lancer un appel pour la convergence des idées pour la mobilisation des recettes .

Le  problème demeure ainsi malgré l’existence de la commission locale des impôts que dirige le sous préfet de la Bénoué. « Le problème se situe, à mon avis, au niveau des conseillers, ces derniers ne se font  voir que quand on vote le budget et par conséquent ne sont pas entrain de faire le travail qui est le leur, je suis sur que si ces derniers faisaient leur travail, il y aurait un changement et même si le problème perdurait il ne devait pas l’être avec cette ampleur »,  a-t-il suggéré.

 

En recettes et en dépenses, le budget 2019 de la commune de Bibemi s’équilibre à plus de 800  millions de francs CFA. « Comme nous le constatons ce budget est en nette augmentation. Ceci est due à la hausse du CAC  pour la nouvelle année », a précisé le maire.

Dans les débats les conseillers municipaux ont proposé des voies et  des moyens pour l’accroissement des recettes. « Nous pourrons organiser une opération coup de poing pour dénicher les  réseaux de tous ceux qui organisent les points de vente hors du marché, cela empêche les vendeurs de venir au marché où la commune peut percevoir les taxes », a proposé l’un des conseiller  après l’explication conséquente du maire et du préfet qui sont conscients de ces manœuvres qui entravent l’entrée des recettes à la commune de Bibemi.

 

Félix Swaboka

 

Published in Economie
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Sunday, 05 June 2022 11:01