Il s’agit des projets mis en œuvre par le ministère de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat), avec l’appui de la Banque mondiale (BM). C’est ce qui ressort des travaux de l’atelier, tenu ce mardi à Garoua.
Présidé par le Coordonnateur national des projets filets sociaux Michelin Njoh, l’atelier de Garoua a permis aux différents acteurs de la mise en œuvre desdits projets de mesurer le chemin parcouru jusqu'ici.
On retient que les projets filets sociaux dans leur sixième phase ont généré plus de 3.000 emplois dans les communes de Baschéo et de Dembo. Les recettes sur les marchés ont été satisfaisantes surtout avec le cas de la culture de coton dans la Commune de Dembo. Quant à Baschéo, ces projets ont eu un impact positif et direct sur le processus de lutte contre la pauvreté à en croire les participants.
Dans les chiffres, plus de 47 micros projets financés à hauteur de 390 millions de francs CFA, lesquels projets ont été mis sur pieds dans 74 villages de la région du Nord. Pour le Coordonnateur national des projets filets sociaux Michelin Njoh : « Pour cette phase qui s’achève, le gouvernement a atteint ses objectifs d’expérimentation pour augmenter le nombre de femmes bénéficiaires ».
Pour l’année 2019, « le gouvernement envisage étendre le projet dans des régions bénéficiaires ». Pour l’atteinte de cette fin, plus de 4 milliards de francs CFA sont prévus à côté des 60 millions de dollars octroyés par la Banque mondiale.
De quoi booster le moral des populations à la base qui voient en ces projets des débuts de solutions à leur situation d’indigence. Ce qu’il convient de mentionner à grand train, c’est la crainte que certaines populations entretiennent jusque-là sur le choix des bénéficiaires. Certaines disent ne même, ne pas être informés de l’existence de tels projets. Une invite donc pour les acteurs desdits projets à rationaliser mettre davantage l’accent sur l’intérêt des populations rurales sans préférence aucune. Dans cette optique et seulement, les projets filets sociaux pourront à juste titre permettre la réduction de la pauvreté.
L’année 2019 qui nourrit beaucoup de promesses devra être suivie avec beaucoup d’attention pour que les sommes imparties ne vont aucunement dans les poches des particuliers, mais qu’elles soit rationnellement utilisées.
Innocent D.H