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Une diminution constatée après la fermeture des frontières avec le Bénin, selon un rapport du PPPRA (ThePetroleum Products Pricing Regulatory Agency).    

 

L’Agence nigériane de régulation des prix des produits pétroliers, dans un rapport publié il y a quelques heures, a relevé que la consommation quotidienne de produits pétroliers du Nigéria est passée d’environ 61 millions de litres à 50,22 millions de litres après la fermeture des frontières terrestres du Nigeria avec la République du Bénin.

Dans le document rédigé par Kimchi Apollo, Directeur général des services généraux du PPPRA (Petroleum Products Pricing Regulatory Agency), il est relevé que « le volume élevé d’approvisionnement en carburant avant la fermeture de la frontière résultait principalement de la contrebande généralisée de cette marchandise ».

Dans la même logique, le Directeur général parle de la possibilité qui est offerte aux opérateurs économiques d’acheter les produits pétroliers à un prix subventionné au Nigéria et, de les revendre, dans les pays voisins du Nigéria, en occurrence le Bénin, est un facteur qui alimente cette contrebande : « D’après les statistiques, les données des différents dépôts nationaux pour la période du 5 au 11 août 2019 s’élevaient à environ 61 millions de litres, ce qui représente le volume moyen journalier transporté par camion avant la fermeture de la frontière ».

À partir des données obtenues entre le 12 et le 18 août 2019, du 19 au 25 août 2019, période pendant laquelle les frontières ont été partiellement fermées, l’Agence a enregistré un camion moyen journalier d’environ 57 millions de litres, ce qui est inférieur à la moyenne journalière pour la semaine du 5 au 11 août 2019. De même, du 26 août au 01er septembre 2019, 371,82 millions de litres d’essence ont été transportés par camion, soit en moyenne 53 millions de litres par jour.

« Cela représente une baisse d’environ 4 millions de litres, par rapport à la semaine précédente », a indiqué M. Kimchi Apollo qui ajoute que : «Les données disponibles de l’agence indiquent que la tendance à la baisse s’est poursuivie au début du mois en cours. Le nombre moyen de camions par jour pour cette semaine était de 50,22 millions de litres, ce qui indique une réduction supplémentaire de 2,9 millions de litres », a poursuivi le Directeur général des services généraux du PPPRA.

Pour le  M. Kimchi Apollo  « le volume élevé de camionnage enregistré avant la fermeture partielle des frontières du pays pourrait être attribué au flux clandestin des produits pétroliers de l’autre côté de la frontière, ainsi qu’à l’arbitrage croissant des prix des carburants avec les pays voisins d’Afrique de l’Ouest », a-t-il ajouté.

« Bien que cette tendance à la baisse de la demande habituelle soit encourageante, l’Agence assure aux intervenants que des efforts sont déployés non seulement pour freiner la contrebande de ces produits, mais aussi pour s’assurer que les produits pétroliers sont disponibles dans le pays » a-t-il déclaré.

 

N.R.M

 
Published in International

En visite dans cette structure de dépôts pétroliers le 06 septembre 2019, le ministre de l'Eau et de l'Energie a exhorté le Directeur général à mettre tout en œuvre pour pallier cette insuffisance afin d'éviter une éventuelle pénurie.

 

Le ministre de l’Eau et de l’Energie (MINEE) Gaston Eloundou Essomba a effectué une visite de travail du 05 au 07 septembre 2019 dans le Littoral. Une visite qui l’a emmené sur plusieurs site, à en croire Eco Matin. Au cours de cette mission d’évaluation, le chef de département ministériel a procédé à la visite du site du barrage hydroélectrique de Songloulou et de celui du projet de barrage hydroélectrique de Grand Eweng. Il a aussi visité les installations de la station de traitement d’eau potable de Yato, les postes d’interconnexion de Bekoko et Logbaba, ainsi que les installations de stockage des produits pétroliers de la Société Camerounaise des Dépôts Pétroliers (SCDP).

Selon nos confrères, cette visite marquée par des tristes événements ayant affecté le secteur névralgique des hydrocarbures avec la destruction d’une partie des installations de la Sonara à Limbé. Ceci suite à un incendie dévastateur qui s’y est déclenché dans la nuit du 31 mai 2019 conduisant à l’arrêt immédiat de toute activité de production et multipliant par ricochet les responsabilités de la SCDP dans le secteur pétrolier.

Pour ce qui est de l’exploitation, apprend-on, en 2019, la SCDP est un ensemble de 14 dépôts localisés dans sept régions pour une capacité d’exploitation d’environ 238 545 m3 de produits liquides et 3 970 tonnes métriques de gaz domestique soit 64 réservoirs pour produits liquides et le reste pour le gaz.

D’après le Directeur général de la SCDP, Véronique Mbio Moampea, cette capacité de stockage demeure insuffisante pour deux raisons : le niveau de stock de sécurité de l’état plafonné à 110 060 m3 contre 155 648 m3 requis par la réglementation soit une occupation de 47 % de leurs stockages actuelles. Le niveau de stock outil plafonné à 57 306 m3 contre 77 824 m3 requis. Enfin, l’application stricte de la réglementation ne laisse aux marketeurs que 30 % de stockage de leur activité.

« La SCDP fait face à un ensemble de contraintes qui impacte sur l'efficacité opérationnel du schéma actuel: l’absence d’un quai spécialement réservé aux opérations. Le quai n°l servant à d’autres activités au port a été provisoirement mis à contribution pour recevoir les navires pétroliers depuis 2001. Ce problème trouvera une solution durable à la fin de cette année avec la construction du duc d'algues pétrolier et l’acquisition sur fonds propres des dragues de chargement marin d’un coût d’environ 400 millions de FCFA », a promit le DG. Elle évoque aussi l’existence d’un seul trade des produits de réception, limitant les performances en termes de temps et devis de déchargement.

Elle relève pour le déplorer que toutes ces contraintes limitent la capacité de réception mensuelle de produits liquides au terminal de Douala à 15 navires au maximum soit environ 180 000 m3 de produits dans les meilleurs cas.

Quant à la capacité des transferts, la disponibilité du produit sur l’ensemble du territoire est assurée grâce au transport par rail et route depuis le dépôt primaire de Douala vers les dépôts secondaires de l’intérieur. «La moyenne mensuelle de transfert rail sur le dépôt de Yaoundé-Belabo-Ngaoundéré s’avère insuffisante car elle se situe autour de 72 000 m3 pour des besoins de 76 000 m3 », déclare Véronique Mbio Moampea.

 

Otric N.

 

Published in Entreprises

Véronique Moampea Mbio, Directeur Général de la Société camerounaise des dépôts pétroliers indique que, la structure dont elle a la charge, n’a rien à voir dans cette affaire de trafic. Par ailleurs, elle rassure rassurer les uns et les autres, marketeurs comme consommateurs sur la qualité des produits pétroliers, qui sortent de la SCDP. Pour ils sont tout simplement de très bonne qualité.

 

En fin de semaine dernière, la presse a rendu public une affaire tournant au tour du trafic des produits pétroliers. En rappel, samedi dernier, du carburant frelaté avait été découvert à la station-service Total de Dibamba. La station Total ayant été pointée du doigt, la Directrice de l’entreprise française Adrien Bechonnet avait affirmé, qu’il s’agit d’une rumeur. Ou alors si les allégations s’avèraient réelles, il fallait regarder ailleurs. « Selon une première hypothèse, la livraison en produits blancs du matin, chargés à la SCDP, par un de nos transporteurs, contenait de l’eau qui aurait contaminé le gazole et serait la cause de cet incident. Il est donc important de voir ce qui s’est passé, Total ne vend pas du carburant frelaté », avait-elle déclaré.

 

La position de la SCDP

Approché par le quotidien gouvernemental Cameroon tribune, Véronique Moampea Mbio, Directeur Général de la Société camerounaise des dépôts pétroliers (SCDP), de façon ferme, affirme que sa structure n’est en rien concernée par cette affaire de carburant frelaté.

« Oui ! La SCDP approvisionne les marketeurs. La SCPD est une société de stockage des produits pétroliers. J'insiste là-dessus parce que j'ai entendu ici et là que les produis pétroliers sont fabriqués par la SCDP. Je rappelle pour la bonne information du public que la SCDP ne fabrique pas des produits pétroliers. Elle stocke. Ce qui veut dire que notre entreprise reçoit les produits qui viennent généralement par voie d'importation. Depuis l'incendie de la Sonara, nous tournons uniquement à partir des importations. Nous sommes livrés à travers des tankers et nous stockons les produits pétroliers dans nos différentes cuves. Nous les déchargeons ensuite pour la mise à la consommation par les marketeurs à travers les transporteurs qui les amènent vers les points de consommation », explique le DG.

 

Les explications de la SCDP

Pour ce qui est des explications que la SCDP peut apporter concernant cette histoire de carburant frelaté, Véronique Moampea Mbio déclare : « Je dois quand même dire qu'après cette procédure au niveau de la SCDP, une autre procédure exige que, lorsqu'un camion-citerne arrive dans un point de vente, des dispositions soient prises.

A ce niveau, la procédure tourne autour de la vérification en termes de densité, de qualité du produit, de quantité et si possible, s'il arrivait qu'il y ait de l'eau, parce que dans le cas d'espèce, on parle d'un mélange d'eau, la première opération que tout marketeur, tout camion fait, que ce soit dans les stations-services et je vais vous dire que même dans nos dépôts pétroliers, vous savez que les camions prennent les produits pétroliers ici à Douala et les ramènent dans les différents dépôts pétroliers ou alors les camions s'approvisionnent à partir du point de Limbe pour acheminer les produits pétrolier à Bafoussam ou dans le Sud-Ouest, la même procédure doit être respectée. C'est une exigence de la loi qui doit impérativement être respectée ».

Poursuivant avec ces explications, le DG de la SCDP ajoute que dans le cas où il y a de l’eau dans les produits pétroliers, il convient de faire une différence entre le frelatage et la présence de l'eau. Dans ledit cas, on procède à une purge.

« La densité de l'eau étant plus élevée, l'eau se met au fond de la cuve ou d'un réservoir et on a le temps de purger cette eau pour avoir un produit de bonne qualité. Mais j'aimerais vous dire que si on trouve ce genre de problème dans un camion, on ne peut même pas décharger le camion dans une station-service », souligne-t-elle.

 

Liliane N.

 

Published in Entreprises

Dans un communiqué de presse, la Banque mondiale table sur un baril de pétrole s’établissant en moyenne à 66 dollars en 2019 et à 65 dollars en 2020.

 

« De toute évidence, le cycle des prix des matières premières a pris fin et si les pays exportateurs souffrent de cette évolution, elle ouvre des perspectives aux pays importateurs », a déclaré Ceyla Pazarbasioglu, vice-présidente de la Banque mondiale pour le pôle Croissance équitable, finance et institutions dans un communiqué de presse de la Banque mondiale publié le 23 avril 2019. Il explique que les pays exportateurs vont devoir s’adapter à la baisse de leurs recettes tirées des produits de base en diversifiant leur économie tandis que les pays importateurs pourront profiter de prix moins élevés pour doper leurs investissements.  Selon cette institution financière internationale, des perspectives de croissance mondiale plus faibles que prévu et une production pétrolière supérieure aux attentes aux États-Unis ont conduit à réviser à la baisse les prévisions de prix pétroliers d’octobre 2018.  Elle table désormais,  sur un baril de pétrole s’établissant en moyenne à 66 dollars en 2019 et à 65 dollars en 2020.

Par contre, d’après les prévisions de la Banque mondiale, les prix des métaux devraient poursuivre leur remontée en 2019, après la brusque baisse enregistrée au second semestre 2018. Une dynamique qui s’explique par la stabilisation de l’activité en Chine après le léger fléchissement observé en fin d’année dernière ainsi que par les insuffisances de l’offre. Les coûts des produits agricoles par contre,  devraient se replier de 2,6 % en 2019 avant de rebondir en 2020, sous l’effet d’une baisse de la production et du renchérissement des prix de l’énergie et des engrais. L’escalade des tensions commerciales devrait tirer les prix vers le bas, mais la hausse plus forte que prévu des prix de l’énergie pourrait avoir un impact contraire plus important qu’anticipé.

« Les perspectives pour les matières premières sont sensibles aux risques liés aux politiques publiques, surtout quand il s’agit du pétrole », explique Ayhan Kose, directeur du Groupe d’étude des perspectives. Pour cette institution, une série de décisions, y compris de la part de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses partenaires concernant de nouvelles réductions de la production, le degré de conformité avec les récentes décisions sur les sanctions contre l'Iran, et la modification imminente de la réglementation des émissions dans le transport maritime pourraient inverser ces prévisions.

Après un repli fin 2018, les cours du pétrole ont connu une hausse régulière depuis le début de l’année, alimentée par les réductions de production décidées par les pays de l’OPEP et leurs partenaires et une baisse des volumes produits au Venezuela et en Iran. Globalement, indique la Banque mondiale,  les prix de l’énergie, gaz naturel et charbon compris, devraient reculer de 7,9 % en moyenne en 2019.

 

Marie Mgue

Published in Economie






Sunday, 05 June 2022 11:01