Concertation entre le Programme Participatif pour l'Amélioration des Bidonvilles et, les partenaires techniques et financiers du ministère de l’Habitat et du Développement Urbain
L’objectif de cette rencontre qui a eu pour cadre l’une des salles des conférences de l’hôtel Mont Febe, est la mise en place effective du Programme Participatif pour l'Amélioration des Bidonvilles, en allouant des ressources nécessaires aux collectivités territoriales décentralisées.
Il sera en outre question, d’apporter une plus – value aux projets d'éradication de la pauvreté ainsi qu’au manque de moyens vitaux dans les villes, afin de résorber l'insuffisance des infrastructures ou des services de base, l'insécurité et la précarité de l'habitat dans certaines régions.
L’état des lieux a été fait par Célestine Ketcha Courtes, ministre de l'Habitat et du Développement dans son allocution de circonstance lors de la cérémonie d’ouverture des travaux : « Une urbanisation marquée par la régression des infrastructures, la pauvreté et le désordre socio-urbain jouxtent la précarité des bidonvilles. La mise à niveau des quartiers dégradés et l'accès à l'eau potable demeurent l’un des projets sociaux pour lesquels le Minhdu opère… ».
Le membre du gouvernement n’a pas manqué de mettre en exergue, l’urgence pour le département dont elle a la charge, d'obtenir des appuis financiers de certains partenaires, pour atteindre les Objectifs de développement durable à l'horizon 2030.
Elle a par exemple parlé du projet PDUE financé par la Banque Mondiale qui est dans une optique de désenclaver les zones à risques, grâce à un financement de quatre vingt treize (93) milliards de F CFA. Il sera implémenté dans sept villes du Cameroun.
Célestine Ketcha Courtès a par ailleurs émis le vœu de voir le Cameroun bénéficier de la phase 4 du Programme Participatif pour l'Amélioration des Bidonvilles, axé vers une forte intervention au sein des quartiers dont la précarité n’est plus à démontrer.
Tout en prenant appui sur la définition faite par l’Organisation des Nations Unies pour l’Habitat, qui considère qu’un ménage dans un bidonville est un groupe d'individus vivant sous un même toit dans un milieu urbain, le Minhdu a profité de cette tribune, pour faire quelques doléances, qui, prises en compte, vont permettre de construire des logements durables, à partir d’une structure permanente qui, en plus va offrir une protection aux populations, victimes aujourd'hui des mauvaises conditions climatiques, sans parler du manque d’un espace de vie suffisant. L’objectif à plus ou moins long terme, est de parvenir à proposer des logements qui vont accueillir trois personnes au maximum.
Il convient toutefois, selon Célestine Ketcha Courtès, de relever les défis qu’imposent entre autres, la non sécurité foncière, le faible accès à l’eau potable, aux facilités sanitaires… des éléments pris en compte par le Programme Participatif pour l'Amélioration des Bidonvilles.
Autour du ministre de l’Habitat et du Développement Urbain, l’on a relevé la présence des représentants de la Banque Mondiale, du Feicom, de la Mairie de Yaoundé IV, du Crédit Foncier, de L'Union Européenne et, d’Onu Habitat.
Nicole Ricci Minyem