Ceci sera rendu possible grâce au Programme d’appui à la réforme de l’éducation au Cameroun (PAREC). Le nouveau projet présenté le 29 avril 2019 au ministre de l’Education de base par la directrice des Opérations de la Banque mondiale vise également la formation des enseignants.
De bonnes nouvelles en vue pour les élèves et instituteurs de la maternelle et du primaire. Après le Programme d’amélioration de l’équité et de la qualité de l’éducation (PAEQUE) ayant permis de nombreuses facilités dans le secteur éducatif camerounais, avec notamment le recrutement de 9000 maîtres, la Banque mondiale va poursuivre sur sa lancée. Ce, par le biais du Programme d’appui à la réforme de l’éducation au Cameroun (PAREC).
Comme l’indique Cameroon Tribune qui rapporte cette information, le PAREC a comme avantage, entre autres, de favoriser le recrutement de 12 000 enseignants pendant les cinq ans que durera le programme. Selon Ambroise Owotsogo Onguene, coordonnateur général du PAREC au ministère de l’Education de base, « le gouvernement fixera les modalités de recrutement le moment venu».
En attendant, le journal indique qu’« en septembre prochain, 3000 instituteurs seront recrutés. 3000 l’année suivante, jusqu’à ce que le chiffre de 12 000 soit atteint ». Au-delà de ce volet recrutement, le programme vise « la formation des enseignants à la maîtrise des nouveaux curricula, la distribution des manuels didactiques aux enfants, le développement du prêt scolaire communautaire en zone rurale mais aussi l’appui aux réfugiés », apprend-on.
Le PAREC, c’est une enveloppe de 75 milliards de francs octroyés par la Banque mondiale pour donner une nouvelle impulsion à l’éducation de base au Cameroun. Il s’agit de 60 milliards de F de prêt de l’institution de Bretton Woods et de 15 milliards de F de dons.
Ces informations et bien d’autres ont été rendues publiques lundi à Yaoundé par Elisabeth Huybens, directrice des Opérations de la Banque mondiale, au sortir de l’audience que lui a accordée le ministre de l’Education de base, le Pr. Laurent Serge Etoundi Ngoa.
D’après la représentante de la Banque mondiale, les conventions y relatives ont été signées le 9 avril dernier à New York aux Etats Unis, entre cette institution internationale et le Cameroun, représenté à l’occasion par le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey.
Et pour le ministre de l’Education de base, c’est une véritable bouffée d’oxygène. Ce programme, comme le premier, va permettre au gouvernement de continuer à répondre au déficit d’enseignants constaté dans certaines localités du pays, action inscrite parmi les priorités des pouvoirs publics camerounais.
Liliane N.