Vendredi dernier, un officier de la police camerounaise est passé de vie à trépas après avoir livré un combat avec les séparatistes dans le Nord-Ouest. Il a succombé à ses blessures, a-t-on appris de source sécuritaire.
C’était un officier membre d’unité spéciale de la police camerounaise, des équipes spéciales d’intervention rapide (ESIR). Jeudi dernier, il a été pris dans une embuscade orchestrée par les séparatistes à Bal, non loin de Bamenda dans la région du Nord-ouest. Gravement touché par la balle adverse, il va céder à ses blessures.
D’après les autorités locales de cette partie du Pays, l’embuscade a causé plusieurs blessés dans le rang des forces de sécurité. Dans le camp des sécessionnistes. Le bilan reste inconnu pour l’instant.
Depuis octobre 2017, cette mouvance séparatiste est née des revendications des avocats et enseignants anglophones. Cette population d’expression anglaise représentant la minorité, dont 20% du nombre d’habitant au Cameroun en majorité francophone, s’estime marginalisée et francisée par le pouvoir central depuis des décennies.
Un bilan angoissant
Depuis sa naissance, le bilan de cette crise a fait plus de 430.000 déplacés internes, selon les chiffres donnés par les Nations Unies. Environs 300 soldats camerounais ont péris dans ce combat avec les adeptes de la séparation, selon l’armée nationale. Côté sécessionnistes, aucun statistique officiel n’est rendu public, ni sur le nombre de séparatistes tués ou arrêté.
Innocent D H