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La gendarmerie nationale vient de se déployer dans l’arrondissement de Lagdo et de Tchéboa dans le cadre de l’opération baptisée ADANO(Adamaoua-Nord). 

 

L’interpellation des 36 suspects des enlèvements avec demande de rançons, est le résultat des opérations de ratissage et de bouclage menées dans les localités de Carrefour Poli, Mayo Bouki, Gouna, Ngangandi entre autres détectés comme lieux de refuge des ravisseurs dans l’arrondissement de Lagdo et de Tchéboa. Cette opération conduite sur le terrain par le colonel Fry David Nyong, Commandant la légion de gendarmerie du Nord a permis de mettre la main sur ces suspects parmi lesquels 2 preneurs d’otages et 6 trafiquants d’armes à feu. Ils sont actuellement en cours d’exploitation dans la compagnie de gendarmerie de Garoua 3 à Ngong. 

Dans la foulée, 10 motos ont été saisies, mais aussi le bétail volé. Tous ces résultats qui obtiennent une mention satisfaisante, sont à mettre à l’actif de la parfaite collaboration des populations à travers les membres des comités de vigilance, lesquelles ont été félicités pour cette occasion.

Précisons que cette opération a été supervisée de bout en bout par le général de brigade Ekongwesse Divine Nnoko, Commandant la 3ème région de gendarmerie. L’opération ADANO prescrite par le Chef de l’Etat Paul Biya, s’affirme ainsi comme une stratégie efficace dans la lutte contre la criminalité et le grand banditisme dans les régions de l’Adamaoua et du Nord, à s’en tenir aux résultats obtenus sur le terrain jusqu’à ce jour. 

 

Innocent D H

 

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Selon La Nouvelle Expression, à la même période, cinq membres des groupes d’auto défenses ont été assassinés alors qu’ils cherchaient à s'interposer lors des divers actes de ces hors la loi.

 

Depuis plusieurs mois, Bamenda dans la région du Nord-Ouest, enregistre des cas devenus récurrents d’agressions, de vols et d’enlèvements. Et cela se produit en dépit des patrouilles faites par la police, la gendarmerie et les militaires. Il y a même aussi des cas d’enlèvements contre demande de rançon C’est ce que rapporte le journal La Nouvelle Expression, dans son édition du jeudi 18 juillet 2019. Notre confrère fait savoir qu’en l’espace d’un mois seulement, on a enregistré 300 magasins et domiciles cambriolés. Des éléments des groupes d’auto défenses ont été tués par des gangs qui jusqu’ici n’ont pas été identifiés. Certains des membres de ces groupes d’auto défenses qui n’ont pas perdu la vie, ont été grièvement blessés.

 

Les exactions ci-haut décriées se poursuivent jusqu’au mois en cours, souligne notre confrère qui raconte que « dans la nuit du 12 au 13 juillet 2019 aux environs de 19 h, Alphonse, nom d’emprunt enseignant de profession habitant au quartier Nadamukong à Bamenda s’est vu agresser par deux individus, sa moto de marque Sanili emportée. Le 8 juillet 2019 au quartier dit Sonac Street au cœur de Bamenda, le magasin Sorepco a été cambriolé, le coffre-fort éventré. Sur l'Axe de Sonac street, Express Exchange a subi le même sort mais, ces individus n’ont pas pu s’emparer du coffre-fort. Onze maisons ont été cambriolées, les habitants dépouillés des biens surtout de l’argent ».   

 

Dans tout ce qui est sus présenté, une frange de la population vivant au Nord-Ouest ne peut s’empêcher de pointer du doigt les groupes séparatistes. Ladite frange fait savoir qu’un bon nombre de prisons ont été victimes des attaques orchestrées par les séparatistes. Et la conséquence desdites attaques est qu’il y a des bandits qui se sont évadés. « Presque tous les bandits, meurtriers se sont évadés des prisons de la région, ces gangs sont des repris de justice, parfois des condamnés à mort qui sème la terreur », explique une source sécuritaire dans les colonnes de notre confrère La Nouvelle Expression.

 

Liliane N.

 

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La scène se déroule le week-end dernier dans les villages Mandingring, Kosseyel Yebe et environs. Des assaillants, une dizaine, ont envahi les villages du Mayo-Rey et du Mayo-Louti dans la région du Nord Cameroun. Bilan de l’attaque, des domiciles vandalisés et cinq hommes enlevés.

 

Tout porte à croire que cette attaque est la conséquence de la résurgence des bandes de « coupeurs de routes » qui ont repris du service dans la région depuis peu. Il y a quelques mois encore on a enregistré une belle série de rapt dans les régions septentrionales du pays. Après la région de l’Adamaoua, c’est au tour de la région du Nord d’occuper le devant de la scène en matière d’insécurité.

 

D’après des témoignages recueillis sur place, les hommes armés ont fait irruption dans les concessions des villages de la contrée. Après avoir mis à sac les habitations des populations, ils ont pris avec eux des personnes particulières. En effet, toutes les cinq prise de ces bandits de grand chemin sont des personnes considérées comme les « grand bergers » de la région. Ils ont été emmenés dans une direction qui reste jusqu’ici inconnue.

 

Au regard des éléments disponibles à cet heure, fruit des premières investigations de la gendarmerie nationale, ces enlèvements correspondent au mode opératoire utilisé par les « coupeurs de routes » qui sèment la terreur dans la région château d’eau du Cameroun depuis 2015. Des bandes armées transnationales constituées de brigands venants du Tchad, de la Centrafrique et du Nigéria voisin. Des groupes qui commettent leurs forfaits de part et d’autres de la frontière.

 

Ces enlèvements d’éleveurs sont similaires aux enlèvements observés dans la région de l’Adamaoua depuis 2015. Où près de 311 citoyens ont été enlevés en moins de quatre ans. Des enlèvements qui sont en fait des kidnappings avec demande de rançons. Et d’après des informations recueillies à bonne source, durant cette même période, les kidnappeurs ont tués plus de 70 otages et collectés plus de 02 milliards de FCFA comme rançons. Une situation qui avait exaspéré les populations de cette région.

 

Des événements qui ont amenés le chef de l’Etat à prescrire une mission de la gendarmerie pour sécuriser la région.

"Nos populations, et tout particulièrement les éleveurs (de la région de l'Adamaoua), sont victimes de groupes criminels spécialisés dans les enlèvements avec demande de rançons", avait reconnu Paul BIYA lors d'une cérémonie dédiée aux nouveaux officiers de l'armée camerounaise arrivés en fin de formation, en janvier 2019.

"J'ai donné des instructions fermes à nos forces de défense et de sécurité pour mettre un terme à ces agissements répréhensibles" a réitéré le chef de l’Etat. Quelques jours plus tard, un contingent anti terroriste de la gendarmerie nationale investissait les plaines de l’Adamaoua.

Visiblement, la région du Nord aura elle aussi besoin d’une telle mesure.

 

Stéphane Nzesseu

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L’arrondissement de Dembo dans la région du Nord, connaît une augmentation du nombre d’enlèvements depuis quelques semaines.

 

Plus de 10 personnes ont été enlevées dans l’arrondissement de Dembo en une semaine. Selon Hasana Sadou, commerçant dans la ville de Dembo, « dire que quelqu’un a été enlevé à Dembo, c’est devenu une banalité. Ça n’émeut plus personne. On enlève les gens régulièrement et chacun à la solution à son problème. Les coupeurs de route et les enlèvements sont tellement fréquents qu’on finit par s’accommoder sans le vouloir. Les familles payent parfois le prix de la rançon sans informer les autorités. Ce ne sont pas les étrangers qui coupent les routes ou enlèvent les gens, mais nos propres frères. Ils savent comment tenir leurs victimes ».

Dans la nuit du 08 au 09  février 2019, aux environs de 24 heures, des bandits armés ont encore fait irruption chez  M. Djibrilla : « Après avoir fouillé les coins et les recoins de la concession de M. Djibrilla, ils l'ont  enlevé, son père ; et son petit frère et après ils ont relâchés son père et son petit frère », indique un comité de vigilance ayant requis l’anonymat à Dembo.

Il ressort de ce phénomène de prise d’otages, et d’après les sources des victimes directes de la situation d’insécurité à Dembo que les malfrats qui opèrent dans cet arrondissement seraient pour la plupart des Bororos. Une bonne partie de ces Bororos sédentarisés sont aussi victimes des exactions des Bororo nomades qui procèdent à des enlèvements contre une rançon.

Les élus municipaux de Dembo soupçonnent les populations autochtones de complicité et qui leur prêtent une main forte dans leur sale besogne. Le préfet du département de la Bénoué  annonce un renforcement des moyens militaires dans la zone. « Nous traquerons ces malfrats jusque dans leurs derniers retranchements », a déclaré David Embé.

Toutefois, les comités d'autodéfense communément appelés dans la zone de Dembo Gao, ont effectué  dimanche dernier en compagnie des militaires du Bir et du Bim une opération de ratissage dans les villages. Il était question  de déloger les malfrats qui y ont élu domicile dans cette partie du pays. Cette collaboration permanente entre les forces de maintien de l'ordre et la population a permis à plusieurs reprises de déjouer les plans machiavéliques des coupeurs de route, voleurs de bétail, preneurs d'otages.

Félix Swaboka

Published in Société






Sunday, 05 June 2022 11:01