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Ambroise Louison Essomba analyste politique par ailleurs enseignant de Droit public à l’Université de Douala pense que le climat sociopolitique actuel dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sied à une telle décision.

 

La tenue des élections législatives et municipales paraît de plus en plus incertaine. Car faut-il le rappeler, sur la toile a circulé récemment un document daté du 17 juin 2019 dans lequel Paul Biya le Chef de l’Etat parle de la prorogation du mandat des Députés. Ledit document avait pour destinataire Cavaye Yéguié Djibril le Président de l’Assemblée nationale. « J’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir réunir le Bureau de l’Assemblée nationale, afin de consulter sur la prorogation du mandat des Députés pour une nouvelle période de deux (02) mois, à compter du 29 octobre 2019. A l’issue de cette consultation, je vous ferai tenir le projet de loi y relatif, en vue de son adoption durant la présente session parlementaire ordinaire », a-t-on pu lire dans ledit document.

 

Si la prorogation du mandat des Députés et des Maires venait à se confirmer, cela reviendrait à que les élections législatives et municipales seront renvoyées. Pour de nombreux analystes de la scène politique, cela serait dû à la crise dite anglophone présente dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Dans une interview qu’il accordée au quotidien Mutations, Ambroise Louison Essomba l’un de ces analystes politiques pense que cela montrerait que le Chef de l’Etat a tendu l’oreille aux doléances de ceux qui réclamaient le report desdites élections du fait de la situation qui prévaut dans les régions anglophones.

 

« La crise anglophone est la principale raison de ce report, parce que le contexte sociopolitique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest n’impose pas la tenue d’une élection. C’est ce qui peut justifier que le Président de la République comprenne les doléances et les voix qui s’élevaient, pour demander le report de ces scrutins, du fait de l’insécurité dans ces zones. En l’état actuel, il est difficile d’organiser de bonnes élections législatives et municipales dans ces régions », explique l’enseignant en Droit public.

 

Liliane N. 

 

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Les Députés ont adopté ce texte de loi le mercredi 19 juin 2019.

 

La séance plénière de mercredi dernier présidée par l’Honorable Cavaye Yéguié Djibril, a été meublée par l’adoption du texte de loi portant création de la zone de libre-échange continentale africaine. Paul Biya le Président de la République est donc désormais autorisé à ratifier ledit texte. Pour mieux comprendre son importance, il faut dire qu’il vise à approfondir l’intégration économique africaine à travers la création d’un marché unique pour les marchandises, les services, les investissements, les droits de la propriété intellectuelle et la circulation des personnes.

 

Pour la petite histoire, l’accord a été signé le 21 mars 2018. Il a quatre instruments juridiques. Sa ratification va permettre de renforcer la coopération Sud-Sud, de conquérir de nouveaux marchés, d’optimiser les recettes douanières et de diversifier les sources d’approvisionnement.

 

Le Chef de l’Etat a été autorisé aussi à ratifier le texte de loi portant Amendement au Protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissent la couche d’ozone. Il a été adopté à Kigali le 16 octobre 2016. Il concerne spécifiquement la gestion des hyrdrofluorocarbures. Il s’agit en fait d’une substance qu’on retrouve dans des appareils comme les réfrigérateurs, les climatiseurs, les extincteurs. D’après les experts, la réduction de cette substance permettra d’éviter les risques de cancer de la peau, des yeux, des poumons.

 

L’Assemblée nationale a également autorisé le Président de la République à ratifier l’ordonnance du 29 mai 2019 qui modifie et complète certaines dispositions de la loi de finances 2019. Il faut noter que ce texte comporte des modifications des dispositions de la loi de finances 2019 avec un budget de  4 850,5 à 5212 milliards.

 

En plus de l’adoption des trois textes suscités, l’Assemblée nationale a reçu pour examen, un projet de loi portant cadre général de sûreté radiologique et nucléaire, de sécurité nucléaire, de responsabilité civile et de l’application des garanties. Ce texte édicte les normes relatives à la protection des personnes, des biens et de l’environnement contre les risques liés aux matières radioactives et nucléaires. Il vient combler les lacunes de la loi N°95/08 du 30 janvier 1995 portant sur la radioprotection qui ne prend pas en compte les aspects fondamentaux liés à la sûreté radiologique et nucléaire.

 

Liliane N.   

 

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Cavaye Yéguié Djibril suspend l’un de ses plus proches collaborateurs Monsieur Mbock Désiré Geoffroy pour une durée indéterminée. Il est remplacé par son adjoint, Abdoullaye Daouda. 

 

Le communiqué relatif à cette information a été rendu public en mi journée par la cellule de communication de l’Assemblée Nationale.

 

« Monsieur Mbock Désiré Geoffroy est jusqu’à nouvel ordre, suspendu de ses fonctions de Secrétaire Général de l’Assemblée Nationale… Pendant la durée de cette suspension, monsieur Abdoullaye Daouda, Secrétaire Général adjoint est désigné pour gérer toutes les affaires courantes… ». Le président de la  chambre basse du Cameroun n’a pas évoqué dans  cet arrêté, le motif de cette suspension.

 

Avant sa nomination comme secrétaire général de l’Assemblée Nationale, Mbock Désiré Geoffroy  était  secrétaire permanent du Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale (Gabac). Un poste qu’il a occupé jusqu’en décembre 2017. Cet inspecteur principal des régies financières, diplômé de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam),  avait été nommé au poste du  Secrétaire général de l'Assemblée nationale, le 18 juin 2018, pour remplacer Victor Yéné Ossomba, décédé  le 13 décembre 2017. 

 

Le bureau de l'Assemblée nationale s’est réuni depuis ce mercredi matin. Les membres de l'exécutif de la chambre basse examinent la possibilité de  proroger le mandat des conseillers municipaux et des députés. Une demande formulée par le Président de la République dans une correspondance adressée au président de l'Assemblée Nationale. Les députés ont également entamé depuis vendredi dernier, la phase des questions orales aux membres du gouvernement, à l'Assemblée nationale. Le Premier ministre, Joseph Dion Ngute avait ouvert cette séance. Les membres de la Chambre examineront également de nouveaux projets de loi qui leurs seront soumis.

 

 

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Depuis quelques jours, l’on voit circuler dans les réseaux sociaux, des « décrets signés » par le Président de la République, qui proroge le mandat des conseillers municipaux et celui des députés. Une prorogation de deux mois. C’est entre autres l’un des sujets abordés au cours de cet entretien que nous a accordé  l’honorable Aboubakar Ibrahim, député RDPC du  Faro et Déo

 

 

-         Merci honorable de répondre à nos questions. Nous ne savons si c’est une information donnée par les réseaux sociaux ou s’il s’agit d’un décret présidentiel. Toujours est – il qu’on parle de plus en plus de la prorogation du mandat des conseillers municipaux et même des députés de la nation. Qu’en est – il exactement ?

 

Nous nous attendions à ce qu’une décision de ce genre soit prise par la plus haute autorité de l’Etat, le Président de la République, qui a le pouvoir de décret concernant l’élection des conseillers municipaux étant donné qu’à un certain moment, il nous a paru qu’il devrait avoir un problème de non coïncidence  des calendriers, l’élection des conseillers municipaux et des députés à l’Assemblée Nationale, parce que voyez vous, on aimerait que ces élections soient toujours couplées comme par le passé.

 

Election couplée cela signifie moins de dépense, je suppose, moins de tracasserie aussi, peut être plus facile pour Elections Cameroon, plus facile pour les autorités et même pour les partis politiques. Voilà donc entre autres les raisons pour lesquelles on s’attendait à cette prorogation.

 

Dans la même veine, on s’attend toujours à ce que le mandat des députés soit prorogé et, pour le moment, aucun texte officiel n’est sorti, allant dans ce sens. On ne peut se fier à ce que nous voyons défier dans les réseaux sociaux, même si quelquefois, ces derniers puisent leurs informations à bonne source.

 

-         Quel serait l’impact d’une telle décision ?

 

Un impact pour les élus ou encore les candidats, c’est de donner peut être une meilleure chance pour mieux se préparer pour certains, faire des réajustements nécessaires pour d’autres afin de mieux s’organiser, à mon humble avis, mieux s’équiper pour la campagne électorale.

 

-         Honorable, la session parlementaire a commencé depuis le 10 Juin dernier. Et les faits de l’actualité nous incitent, ainsi que le peuple qui vous a donné son mandat, à solliciter l’avis des élus de la nation que vous êtes. A quoi est – on est –on en droit de s’attendre ?

 

Nous autres, députés à l’Assemblée Nationale c’est de travailler en toute sincérité, en toute sérénité, en toute responsabilité pour l’examen et l’adoption éventuelle de tous les textes qui seront soumis à notre attention. Nous voulons comme toujours travailler dans le sens de la construction de ce pays.  

 

-         Honorable, certains vous font le reproche d’avoir omis de mettre à l’ordre du jour, la crise socio sécuritaire qui continue de faire les victimes dans les régions du Nord et du Sud Ouest. Que répondez-vous à ceux là ?

 

Vous savez, chacun a le droit de dire ce qu’il pense mais, nous autres, camerounais, député à l’Assemblée Nationale nous savons que cette crise s’est toujours invitée dans nos débats tant par l’opposition que par les membres du  parti au pouvoir. Et, il suffit de voir chaque fois, le président de l’Assemblée Nationale lorsqu’il s’adresse aux parlementaires, il revient toujours sur le problème de la crise dite anglophone. Maintenant, quelle forme de débat voulez vous ? On a voté beaucoup de lois à l’Assemblée Nationale liées à la résolution de cette crise.

 

Et, le Chef de l’Etat, le Président de la République et le Président aussi de mon parti politique a entre autres créé une commission pour le bilinguisme et le multiculturalisme, il a créé un organe en charge du désarmement,  de la réconciliation. Il a demandé à son premier ministre de sillonner les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest et à inviter les populations à accepter la main tendue… Beaucoup d’efforts sont faits, dans le sens de la réconciliation parce que sans réconciliation, sans paix, le développement économique est compromis, vous le savez très bien.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Le projet de loi portant ratification de l’Accord sur la création de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) a été défendu jeudi 13 juin 2019 devant la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale.

 

Le document soumis à l’examen des parlementaires, a été présenté par le ministre délégué au ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Paul Tasong. Son importance et sa portée ne sont pas ignorés des sénateurs et députés.

 

En effet, ce texte signé le 21 mars 2018 à Kigali au Rwanda, sous l’impulsion des Etats de l’Union africaine, est un vérifiable levier de l’intégration économique en Afrique. Ceci passe par la création d’un marché unique, pour les marchandises, les services, les investissements, les droits de la propriété intellectuelle et la circulation des personnes.

 

Au regard de ces atouts, les parlementaires saluent la volonté des pouvoirs publics de s’approprier ce nouvel outil. Pour eux, le Cameroun pourra développer avec efficacité son économie interne et renforcer la libre-circulation de ses produits sur l’ensemble du continent. Les opérateurs économiques sont donc appelés à exploiter cette nouvelle ouverture qui s’offre à l’économie nationale. Par ailleurs, le pays étant engagé dans la voie de l’intégration sous-régionale, il est clair que sa ratification devrait renforcer cette dynamique.

 

Cette ratification devrait permettre au Cameroun de renforcer sa coopération avec les autres pays du continent, de s’ouvrir à de nouveaux marchés, de maximiser ses ressources et d’approfondir l’intégration économique africaine à travers la création d’un marché unique. Le 29 avril 2019, le seuil des 22 ratifications nécessaires pour son entrée en vigueur était franchi, d’où la démarche actuelle des autorités camerounaises de se conformer à cette disposition de l’Union africaine (UA).

 

Conformément à l’article 3 de cet accord signé par une quarantaine de pays dont le Cameroun le 21 mars 2018 à Kigali au Rwanda, « la Zone de libre échange continentale vise à créer un marché unique pour les marchandises et les services facilité par la circulation des personnes et des biens ». L’objectif à terme étant d’approfondir l’intégration économique du continent conformément à la vision panafricaine d’une « Afrique intégrée, prospère et pacifique », telle qu’énoncée dans l’Agenda 2063.

 

Une Afrique intégrée économiquement à travers la création d’un marché libéralisé pour les marchandises et les services, la contribution à la circulation des capitaux et des personnes physiques et la facilitation des investissements entrent également dans les visées de la Zlec.

 

Otric N.

 

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L’Honorable Paul Nji Tumasang remplace à ce poste l’Honorable Joseph Lukong Banadzem le 30 mars 2019.

 

C’est hier mercredi 12 juin 2019 que le Député Paul Nji Tumasang a été porté à la tête du groupe parlementaire du Social democratic front (Sdf). «J’ai été désigné par la Commission d’investiture du parti qui s’est réunie dernièrement », a-t-il déclaré au terme des travaux. Le Député qui est ingénieur en électrique et télécommunications garde en mémoire l’Honorable Joseph Lukong Banadzem qui était député Sdf de la circonscription électorale du Bui - Centre, dans la région du Nord-Ouest Cameroun. « Nous avons encore fraîchement en mémoire la disparition du président Banadzem. Il m’est donc difficile de vous dire que je suis heureux de prendre ce fauteuil aujourd’hui, même si je remercie la hiérarchie de mon parti pour la confiance qui m’a été faite », a-t-il ajouté.  

 

Paul Nji Tumasang qui est donc depuis hier le nouveau président du groupe parlementaire Sdf, pour la petite histoire, est un diplômé de l’Ecole polytechnique de Londres. Il est ancien Directeur de l’Ecole nationale supérieure des Postes et Télécommunications logé dans la capitale. Il est par ailleurs chef traditionnel à Santa, département de la Mezam dans la région du Nord-Ouest. Il est né le 21 mars 1949.

 

Pour revenir à sa place au sein du Sdf, il faut noter qu’il est celui qui dirige la commission de réconciliation des deux bureaux exécutifs créée lors des dernières assises du Comité exécutif national (Nec) du parti politique fondé par le Chairman Ni John Fru Ndi. A titre de rappel, ladite commission a été créée pour mettre fin aux problèmes observés dans la circonscription électorale de Bafoussam 1. La commission de l’Honorable Paul Nji Tumasang doit faire fusionner les deux bureaux et renforcer la cohésion de ladite circonscription.

 

Le Député Paul Nji Tumasang est donc à la tête d’un groupe parlementaire qui compte 17 membres. Pour lui, il s’agit dans cette nouvelle fonction de poursuivre ce qui a été fait par le Député Joseph Lukong Banadzem. A l’Assemblée nationale, il est à son deuxième mandat.

 

Liliane N. 

 

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L’Honorable de l’Union des populations du Cameroun pense que les camerounais, s’attendent à ce que des solutions fortes concernant la résolution de la crise dans les régions anglophones soient débattues au cours de cette session parlementaire de juin 2019.

 

Comme au Sénat, l’Assemblée nationale a ouvert la session parlementaire comptant pour le mois de juin, avant-hier. Alors que Cavaye Yéguié Djibril le président de l’Assemblée nationale (Pan) dans son discours de circonstance, fustigeait l’ingérence étrangère dans les affaires internes du Cameroun, au sortie de cette cérémonie d’ouverture de session, des Députés présents à l’évènement ont indiqué ce que pourrait être les attentes des populations.

 

Pour Robert Bapooh Lipot de l’Union des populations du Cameroun (Upc), le peuple s’attend à ce que les débats portent sur entre autres, les solutions à adopter pour mettre fin à la crise qui paralyse depuis trois années déjà les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. « Tout faire pour maintenir notre pays dans son unité. Parce que le Cameroun doit toujours être un et indivisible, nous avons reçu cela en héritage. Les défis sont immenses, le peuple attend de cette session des propositions fortes portant essentiellement sur la gestion de la situation sécuritaire qui prévaut dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Au-delà de ces régions, le peuple voudrait aujourd’hui qu’on sorte de cette spirale de confrontation et qu’on aille véritablement vers la plus grande attente de nos populations, le développement », affirme le Député de l’Upc.

 

Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya, Député de l’Union démocratique du Cameroun (Udc) allant dans le même sens affirme que pour répondre aux attentes des populations, la session doit accorder un temps à la crise dans les régions anglophones. L’Honorable note que les institutions de la République à l’instar de l’Assemblée nationale ont souvent manqué de s’exprimer sur cette question. «Les populations attendent des actes concrets, on est plus au stade du dialogue. À l’UDC nous souhaitons qu’il y ait des états généraux de la décentralisation. La crise du Nord-Ouest et du Sud-Ouest est un problème national. Au niveau des institutions, l’Assemblée a manqué de se saisir de cette crise dès le début, on a décrié», déclare celle qui représente le parti politique fondé par Adamou Ndam Njoya au parlement.

 

Même son de cloche pour Joseph Hyacinthe Owona Kono, Député du Rassemblement démocratique du peuple camerounais qui pense que la crise susmentionnée doit être à l’ordre du jour. « Il est extrêmement important que la question de la crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest soit abordée. Notamment au moment où le gouvernement s’est engagé dans un processus de dialogue », affirme-t-il.

 

Liliane N.

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En ouvrant les travaux de la 2e session ordinaire lundi à l’Hémicycle, le président Cavaye Yeguié Djibril a rappelé l’attachement des députés à une nation unie et stable.

 

Les députés sont clairs sur un fait. Ils n’admettront jamais la déstabilisation du Cameroun. Parce que le pays ne cédera jamais à ces logiques déstabilisatrices et instigatrices « portées par certains ». Un positionnement clamé par le Très honorable Cavaye Yeguié Djibril dont les propos sont relayés par Cameroon Tribune.

 

Selon le journal, au cours de la séance plénière d’ouverture de la deuxième session ordinaire lundi à l’hémicycle de Ngoa-Ekelle, le président de l’Assemblée nationale a réitéré la position de cette chambre du Parlement sur les défis qui secouent le pays.

 

Selon lui, il est clair que « le Cameroun est l’objet d’une conspiration à l’effet de déstabiliser le pays ». Pour justifier cette ingérence, « les conspirateurs prétendent dénoncer le système politique camerounais qui serait, d’après eux, réfractaire à tout dia logue. Un système qui aurait consacré l’impunité et la violation des droits de l’Homme ».

 

Des « incongruités » que l’Assemblée nationale dénonce et condamne avec la ferme énergie, martelé le PAN. Avant de rejoindre le ministre des Relations extérieures dans son message adressé le 29 mai dernier aux partenaires bilatéraux et multilatéraux du Cameroun. « Accompagnement oui, ingérence, non », at-il de nouveau rappelé.

 

Avant de souligner que la main du président de la République est toujours restée tendue. « Le Cameroun n’a rien à cacher. Nous serons heureux d’accueillir toute mission d’information qui viendrait dans notre pays, celle du Parlement européen en particulier ». Mieux, constate le PAN, le peuple camerounais écoute son président. Et cela s’est manifesté par sa grande mobilisation dans les dix régions le 20 mai dernier, à l’occasion de la 47e édition de la Fête nationale. Selon le Très honorable Cavaye Yeguié Djibril, cette session est davantage placée sous le signe de l’espoir et de la victoire.

 

Victoire d’abord de la diplomatie parlementaire. Avec l’élection de l’honorable Hilarion Etong, premier vice-président de l’Assemblée nationale, à la tête du Parlement de la Cemac le 3 mai dernier en Guinée équatoriale. Espoir ensuite pour l’ensemble des Camerounais qui veulent voir le retour de la sérénité dans les régions en proie aux crises socio-politiques et sécuritaires.

 

A savoir l’Extrême-Nord, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Pour la plénière d’ouverture hier, quelques présences remarquables. A savoir le président du Sénat, Marcel Niat Njifenji, le président du Conseil constitutionnel, Clément Atangana, le premier président de la Cour suprême, Daniel Mekobe Sone. Le gouvernement était conduit par son chef, le Premier ministre, Joseph Dion Ngute. Des diplomates et représentants d’organisations internationales ont également pris part à cette séance plénière d’ouverture.

 

Otric N.

 

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La cérémonie de signature dudit accord a eu lieu le 18 avril 2019, dans la ville de Yaoundé.

 

C’est un nouveau pas enregistré dans le projet de construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale. Le 18 avril 2019, Alamine Ousman Mey le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire a procédé à la signature de l’accord de mise en œuvre dudit projet avec Wang Dong le conseiller aux affaires politiques de l’Ambassade de Chine au Cameroun. Au cours de cette cérémonie qui s’est tenue en présence de l’Honorable Théodore Datoua par ailleurs en charge de la commission du suivi des travaux, Alamine Ousman Mey dans son discours circonstanciel, a indiqué la nature des travaux qui vont être fait.

«…Les travaux en quelques mots consisteront en la construction d’un bâtiment principal abritant les bureaux de l’hémicycle et ses salles auxiliaires. Ils consisteront également en la construction d’une salle de banquets, de bâtiments des pompiers, des locaux techniques et d’une guérite appropriée…», a-t-il déclaré. Le conseiller aux affaires politiques de l’Ambassade de Chine au Cameroun pour sa part a indiqué qu’après la phase de la signature de l’accord de mise en œuvre de ce projet, vont suivre la conception et la validation du plan de construction.

« Dans la prochaine étape, la partie chinoise procédera à un appel d’offres pour sélectionner l’entreprise de construction…Nous espérons que la partie camerounaise fournira au plus vite le titre foncier du terrain et d’autres documents pertinents, et facilitera l’importation d’installations et de matériels et la construction ultérieure. Je suis convaincu qu’avec les efforts conjoints des deux parties, la première pierre de l’immeuble sera posée avec succès pendant l’année courante », a déclaré Wang Dong.

A titre de rappel, le projet de construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale est financé par le gouvernement de la République populaire de Chine à hauteur de 641 millions de Yuans RMB, soit environ 54,5 milliards de FCFA. « Ceci dans le cadre d’un don sans contrepartie, objet des accords de coopération économique et technique, signés en 2015, 2016 et 2018 », a rappelé le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire.

 

Liliane N.

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Elles veulent avoir un pourcentage de 50% au Parlement et dans les Mairies. 

 

Les femmes camerounaises sont décidées à changer la donne. Elles veulent avoir plus de place dans la gestion des affaires publiques. Lundi dernier, un consortium d’organisations de la société civile, des élues locales et des Députés s’est retrouvé à Yaoundé, plus précisément à l’hôtel des Députés, à l’occasion d’un dîner plaidoyer. Le sujet au menu dudit dîner était le nombre de places que les femmes veulent avoir au cours de cette année. Il convient de préciser que ledit dîner plaidoyer a été initié par «More Women in politics», une association conduite par le Pr Justine Diffo Tchunkam. Il faut donc noter qu’en 2019, les femmes souhaitent avoir un pourcentage de 30% à la tête des Mairies. A l’heure actuelle, juste 28 femmes dirigent les Mairies sur les 360 que compte le Cameroun. Un chiffre qui est en deçà des 30% instruits dans les instruments juridiques.

Mme le maire de la Commune d’Akom II qui a pris part au dîner plaidoyer a saisi l’occasion, pour entre autres solliciter le maintien en place des femmes Maire, l’octroi des moyens financiers à celles-ci afin qu’elles puissent battre campagne. «Dans ma propre liste aux municipales, j’envisage d’avoir plus de femmes qu’actuellement. Je compte les choisir parmi mes militantes. Je souhaite appliquer la parité parce que le quota de 30% était valable jusqu’en 2015 avec les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd). Aujourd’hui nous encourageons aussi les femmes à s’inscrire sur les listes électorales, en leur établissant auparavant des cartes nationales d’identité», a-t-elle déclaré au cours d’une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune.

Célestine Ketcha Courtes le ministre de l’Habitat et du Développement urbain qui était à ce dîner, a indiqué qu’elle va apporter son soutien aux femmes candidates à la tête des Mairies. Rappelons que jusqu’à sa nomination, Ketcha Courtes était Maire de la Commune de Bangangté.

Pour ce qui est des prochaines législatives, les femmes ont précisé vouloir atteindre voire même dépasser le pourcentage de 50%. L’Honorable Hilarion Etong premier vice-président de l’Assemblée nationale a conseillé à ces dernières d’être solidaires. «Soyez solidaires et plus compétentes ! Gommez les hésitations ! Bâtissez les stratégies ! Renforcez vos capacités en marketing politique», a-t-il déclaré.

A titre de rappel, en 2007, l’Assemblée nationale comptait 19 femmes et depuis 2013, il y en a 57. Soit un peu plus de 31%.  Au Sénat on est passé de 20% en 2013 à 26% en 2018.

 

Liliane N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01