L’annonce a été faite par l’Honorable Théodore Datouo à la cérémonie de la pose de la pierre du nouveau siège de l’Assemblée nationale.
Selon l’Honorable Théodore Datouo le président du Comité de suivi du projet de construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale, l’ouvrage en construction va apporter 650 emplois. Le vice-président de l’Assemblée nationale qui est par ailleurs le maître d’ouvrage délégué dudit projet a indiqué que l’infrastructure va bénéficier aux camerounais à 65%. Au cours du discours qu’il a prononcé le 13 décembre 2019, à la cérémonie de pose de la première pierre de l’ouvrage susmentionné, il a par ailleurs précisé qu’il s’agit d’un patrimoine émanant de la volonté de Paul Biya le Président de la République qui veut moderniser les infrastructures publiques.
A titre de rappel, c’est à l’entreprise chinoise Beijing Urban Construction Group que la maîtrise d’œuvre de l’ouvrage a été confiée. Et c’est donc naturellement que l’Ambassadeur de Chine au Cameroun a assisté à la pose de la première pierre du nouveau siège de l’Assemblée nationale. Dans son discours circonstanciel, il a indiqué que la construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale traduit la riche et dynamique coopération bilatérale qui lie les deux pays. Il a de ce fait ajouté que son pays reste toujours prêt à soutenir le développement du Cameroun.
Il convient de rappeler que la construction de cet ouvrage est un «don sans contrepartie» de la République populaire de Chine au Cameroun. Le coût révélé du projet est 54,5 milliards de F. L’ouvrage doit sortir sur une superficie de 37 500 m2. Il doit avoir un complexe, dont un hémicycle de 400 places, un bâtiment de 14 étages, une salle de 1000 places, une caserne de pompiers, une station d'épuration des eaux, entre autres.
La signature de la convention relative à ce don a été faite par Alamine Ousmane Mey le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’aménagement du territoire et Wang Dong, le Conseiller aux affaires politiques, de l’Ambassade de Chine au Cameroun.
Liliane N.
La cérémonie sera présidée par Cavaye Yéguié Djibril le Président de l’Assemblée nationale.
L’information a été rendue publique ce jour sur les antennes de la Cameroon radio and television (Crtv). La pose de la première pierre du nouvel immeuble siège de l’Assemblée nationale se fera ce jour. Cavaye Yéguié Djibril qui demeure le président de l’Assemblée nationale (Pan) sera présent à cette cérémonie, en qualité de représentant de Paul Biya le Président de la République.
C’est donc une avancée considérable que connaît le chantier de construction du nouvel immeuble siège de l'Assemblée nationale. Ce chantier qui est réalisé avec la Chine pays partenaire du Cameroun, a été retardé. Car il convient de noter que le lancement dudit chantier n’a pas été rapide. On se rappelle que deux mois après la signature de l’accord de mise en œuvre du projet, les travaux n’avaient toujours pas été lancés. Etant le président du Comité de suivi et maitre d’ouvrage délégué du projet, l’Honorable Théodore Datouo avait expliqué que le problème se trouve au niveau des personnes qui devaient libérer les sites sur lesquels seront construits les nouveaux bâtiments.
S’adressant à la presse le 11 juillet 2019, l’Honorable Théodore Datouo avait alors indiqué que des mesures vont être prises pour corriger le retard observé et accélérer le chantier. Surtout qu’en la période où le Député rencontrait la presse, le Cameroun ne disposait plus que d’un mois pour mettre à la disposition de la Chine le site sur lequel la première pierre sera posée aujourd’hui. Les mesures annoncées ont donc été prises. Cela a permis le démarrage des travaux de l’ouvrage.
Un ouvrage qui à titre de rappel, sera bâti sur une superficie de 37 500 m2. Il aura un complexe, dont un hémicycle de 400 places, un bâtiment de 14 étages, une salle de 1000 places, une caserne de pompiers, une station d'épuration des eaux, entre autres. Il faut également rappeler que la construction du nouvel immeuble siège de l’Assemblée nationale est un «don sans contrepartie» de la République populaire de Chine au Cameroun. Le coût du projet est estimé à 54,5 milliards de F.
Liliane N.
Selon des sources bien informées, la pose de la première pierre du futur immeuble de l’Assemblée nationale aura lieu le jeudi 12 décembre 2019. Sur le site à Ngoa-Ekélé, le Chef de l’Etat Paul Biya est annoncé, il sera accompagné de son épouse Chantal Biya, ainsi que de Wang Sifa, l’ambassadeur de Chine au Cameroun.
Selon le bihebdomadaire Défis actuels, la troisième session parlementaire qui se tient depuis le 12 novembre 2019, pourrait être plus décontractée que d’habitude. La présence éventuelle du Président de la République Paul Biya pour la cérémonie de pose de la première pierre sur le site retenu pour la construction du futur immeuble de l’Assemblée nationale à Ngaoa-Ekélé, alimente depuis quelques instants les débats.
Selon les informations reçues, le Chef de l’Etat sera accompagné de la première dame Chantal Biya. Assistera également à cette cérémonie, Wang Sifa, l’ambassadeur de Chine au Cameroun. Le nouvel immeuble du parlement dont le coût est évalué à 54,5 milliards de FCFA, est un don sans contrepartie de la République populaire de Chine au Cameroun. Ce qui justifie donc la présence annoncée du diplomate chinois à cet évènement. L’empire du milieu compte également apporter son expertise dans la réalisation des travaux de construction du joyau architectural sur une superficie de 37 500 mètres carrés. Ces travaux sont prévus durer 42 mois.
Cette superficie va abriter un bâtiment de 14 étages, 400 places, une salle de fête de 1000 places, une caserne de pompiers et une station d’épuration des eaux, entre autres.
Innocent D H
Chef traditionnel, patron de médias, promoteur d’université privée, fondateur d’une microfinance, Jean Pierre Amougou Belinga veut maintenant siéger à l’Assemblée nationale.
Depuis ce mardi, la nouvelle fait le tour de la toile camerounaise. Le patron de Vision 4, veut être député de la nation. Depuis l’annonce de la convocation du corps électoral, le milliardaire engage une campagne de mobilisation des électeurs. Il veut surtout être investi par le Rassemblement démocratique du peuple camerounais, (parti au pouvoir).
Le patron de médias, opte pour la Mefou Akono, son département d’origine. Pour certains journaux proches de l’homme d’affaire, il répond ainsi à l’appel de la population. Car disent-ils, ces derniers souhaitent qu’Amougou Belinga brigue un mandat de député.
« Comme un seul homme le département de la Mefou Akono attend avec impatience le « OUI » de Jean Pierre Amougou Belinga au terme de l’échange de ce jour (mercredi 13 novembre) entre les forces vives du département et le Zomlo Be Zomloa des Mvog Belinga ». Ecrit Info matin, un journal très proche de l’homme d’affaire.
« Pressé par les populations qui appellent le PDG du groupe L’Anecdote à se présenter, le suspens sera levé aujourd’hui à Yaoundé au cours de la rencontre qui pourra contraindre le digne fils de Mefou Akono à répondre favorablement et enfin aux appels des siens ». Poursuit la Météo un autre journal donc, le patron d’Info-matin est détenteur.
Ce n’est pas la première fois, qu’Amougou Belinga est « plébiscité » par son département d’origine. Cela est le cas en 2013, lors des municipales et des législatives. Ce dernier répond toujours pas un non. En 2019, la donne peut-elle changé ? Réponse à cette question ce jour à Yaoundé, le temps d’une conférence de presse.
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Au-delà des questions budgétaires qui fondent habituellement les travaux au sein des deux chambres du parlement camerounais à cette époque, le programme des députés et sénateurs risque de connaître quelques modifications
Par exemple l’adoption de quelques projets de lois qui peuvent intervenir à tout moment et changer l’ordre du jour pré – établi à l’entame de la Session ou encore, d’éventuelles discussions sur la mise en application, des résolutions prises à l’issue du Grand Dialogue National. On se souvient qu’au cours des travaux qui ont duré une semaine, nombreux sont ceux qui ont fait des propositions au Premier ministre, dans le cadre des consultations, afin d’apporter des solutions, à la problématique que pose la crise sécuritaire dans les régions du Nord et du Sud Ouest.
Pour Dieudonné Essomba, Economiste, « Les participants avaient également discuté des autres problèmes qui constituent un frein à l’essor socio économique du Cameroun et, tous les camerounais attendent l’opérationnalisation des décisions qui avaient été prises à l’issue des assises de Yaoundé. Les deux chambres parlementaires constituent l’un des cadres dans lequel ceux qui ont reçu mandat du peuple, peuvent implémenter ce qui est ressorti des propositions faites avant et pendant le Grand Dialogue National. On attend certes le vote du budget, mais surtout les avancées dans les engagements qui ont été pris lors du Grand Dialogue National… ».
Ils sont relevés par Richard Makon, Expert Consultant en droit international des investissements : « A contexte particulier, mobilisation toute aussi particulière. Depuis trois ans aujourd’hui, toutes les sessions parlementaires sont attendues avec beaucoup de frénésie et de mobilisation dans l’espace publique. C’est chacun qui espère que la session qui viendra va adresser les problèmes de fond et, permettre que les crises qui secouent notre pays, puissent être discutées au niveau de l’hémicycle parce que vous vous rappelez que c’est l’Assemblée Nationale qui représente le peuple souverain. Et donc en termes d’Institution dont la légitimité est la plus prononcée, on compte l’Assemblée Nationale après le Président de la République, Chef de l’Etat, qui représente l’ensemble des Camerounais… ».
Il poursuit dans la même logique : « Et donc c’est un contexte particulier qui fait aussi espérer une mobilisation particulière à l’Assemblée Nationale. On sait bien que la crise de l’anglophonie identitaire est une crise politique et, à crise politique, solution politique. Au-delà des décisions administratives qui sont prises pour l’essentiel, on attend aujourd’hui que cette question importante puisse être discutée de façon paisible par les parlementaires qui représentent le peuple souverain. On attend voir si les discussions qui vont se tenir à l’hémicycle seront à la hauteur des attentes et des espérances des uns et des autres, dans un complexe aussi complexe… Certains évoquent même l’idée d’une possible révision de la Constitution…».
Nicole Ricci Minyem
Ce sont quatre membres de la garde personnelle du président de l’Assemblée nationale qui ont été interpellés ce mercredi à N’Djamena. Une interpellation qui tombe après le meurtre d’un civil annoncé par le procureur de la République près le tribunal de grande instance de la capitale tchadienne.
A en croire les affirmations du procureur, Youssouf Tom, un motocycliste a perdu la vie lundi dernier après être touché mortellement par des tirs provenant du cortège du Président de l’Assemblée nationale Haroun Kabadi. Pour meurtre et complicité de meurtre, « quatre éléments des forces de l’ordre, suspectés d’être impliqués, ont été interpellés le jour même de l’incident », poursuit-il.
Pour conclure, le procureur précise : « si nous n’avons pas eu à identifier l’auteur du tir, la responsabilité civile de l’Assemblée nationale sera engagée ». Par le passé, les membres de la garde personnelle du président de l’Assemblée nationale tchadienne, du Mouvement patriotique pour le salut (MPS, au pouvoir), ont déjà eu à susciter l’émoi en tirant en 2018 sur un civil dans des circonstances similaires. Contrarié par la difficulté voire l’impossibilité à établir l’identité du tireur, la justice a dû engager la responsabilité de l’Assemblée national au civil dans ce cas.
Innocent D H
Le président de l'Assemblée nationale du Cameroun est revenu de cette visite d’inspection satisfait par rapport à l'état d'avancement des travaux.
C’est le 26 août 2019, que Cavaye Yéguié Djibril le Président de l’Assemblée nationale (Pan) est allé regarder le site qui va abriter les services du Secrétariat général de la chambre basse du Parlement. Ledit site se trouve au quartier du Lac à Yaoundé. L’ouvrage qui compte 75 bureaux a ravi Cavaye Yéguié Djibril. Le Pan n’a pas manqué de le faire savoir à la presse. Il a aussi souligné son étonnement face à l’état d’avancement des travaux.
« Je ne m’attendais pas à trouver de tels investissements à moins d’un an. Ce qui a été fait est satisfaisant», a déclaré le Pan. Présent au cours de cette visite du Pan, l’Honorable Théodore Datouo, vice-président de l'Assemblée nationale, a laissé entendre que l’opération relative au recasement de la chambre basse tire déjà à sa fin. «Si les recasements évoluent très bien, d’ici la fin du mois, on aura terminé avec cette phase. La déconstruction et la démolition des bâtiments qui existent actuellement sur le site de l’Assemblée nationale démarreront à la mi-septembre. En attendant le démarrage des travaux de reconstruction du siège », a-t-précisé.
Pour la petite histoire, le site de recasement de l’Assemblée nationale est composé d’un bâtiment principal de type R+1 totalement refait. Il y a un autre en contrebas. On trouve aussi quatre bâtiments entièrement construits en matériaux provisoires peints en blanc et bleu. Ils accueilleront tous les services rattachés au Secrétariat général de la chambre basse. Il s'agit notamment : des Directions des Affaires générales, du Budget et de la Solde, des services techniques communs et de la comptabilité matière. Les conseillers techniques ainsi que les chargés de missions y seront également logés. Les travaux de l’ouvrage ont débuté le 10 juin 2019.
Il convient de rappeler que le recasement des services suscités de l’Assemblée nationale est dû d’une part à l’incendie qui a réduit en cendres la façade arrière du bâtiment principal du Palais de verre de Ngoa Ekellé. Cet incendie s’était déclaré dans la nuit du jeudi 16 au vendredi 17 novembre 2017.
Liliane N.
Le 11 Juillet 2019, l'Honorable Théodore Datouo qui assume la fonction de vice-président de l’Assemblée nationale s’est entretenu avec la presse à Yaoundé, au sujet du projet de construction du nouvel immeuble siège de la chambre basse du Parlement. Le premier constat qui a été fait, révèle qu’il y a un retard dans la conduite dudit projet. L’Honorable Théodore Datouo en sa qualité aussi de président du comité de suivi de ce projet a indiqué qu’il y a lieu d’accélérer les choses.
Il y a donc des mesures urgentes qui sont déjà prises et qui vont encore être prises pour effectivement procéder à l’accélération du chantier. D’autant plus qu’en l'accord d'investissement en mai dernier avec Chine, le Cameroun n’avait qu’un mois pour mettre le site à la disposition des investisseurs.
En parlant du site qui abritera le nouveau siège de l’Assemblée nationale, il faut indiquer que neuf hectares ont déjà été dégagés. Ces neuf hectares s'étalent sur l'actuel site de l’Assemblée nationale à Ngoa-Ekellé, le camp du groupe d’escadron mobile N°1 de la gendarmerie nationale et la résidence du président du Conseil économique et social. Cette action a été faite sur « haut accord du Chef de l'Etat ». L’Honorable Théodore Datouo a indiqué que des mesures sont en train d'être prises pour trouver la nouvelle résidence à cette personnalité et le recasement du groupe d'escadron mobile N°1 de la gendarmerie nationale.
Ce qui est important à ce niveau, c’est de pouvoir trouver des solutions pour les écoles qui sont installées au sein du groupe d'escadron. L’Honorable Datouo a révélé qu’un travail est déjà fait par les responsables du Ministère de l'Education de base. Les mesures sont prises pour qu’à la prochaine rentrée scolaire, tous les élèves aient trouvé une école. Pour ce qui est de la surface bâtie, elle sera de 37 500 m2. Elle abritera notamment un complexe, dont un hémicycle de 400 places (l'actuel sera transformé en musée); un bâtiment de 14 étages, une salle de 1000 places, une caserne de pompiers, une station d'épuration des eaux, entre autres.
S’il faut encore le dire, la construction du nouvel immeuble siège de l’Assemblée nationale est un « don sans contrepartie » de la République populaire de Chine au Cameroun. Le coût du projet est estimé à 54,5 milliards de F. 42 mois représente le temps de réalisation requis de l’ouvrage. Ce temps correspond à la construction et l’équipement de l’infrastructure.
Liliane N.
Le Président de l'Assemblée nationale du Cameroun, l'Honorable Cavaye Yeguie Djibril, a remercié les autorités suisses d'avoir dispersé des membres de la Brigade anti-gouvernementale anti-Sardinards (BAS) lors d'une manifestation le mois dernier dans un hôtel qui aurait accueilli le Président Paul Biya en Suisse.
Il prenait la parole le mardi 09 juillet 2019 lors d'une séance plénière solennelle de clôture de la session ordinaire de juin de l'Assemblée nationale. Son discours dense et intense était le seul point à l'ordre du jour. Cavaye est revenu sur ce que les députés de l'Assemblée nationale ont fait au cours des 30 derniers jours à l'hémicycle. Il a rappelé aux Camerounais que ce n'est pas en tuant et en brûlant qu'ils vont construire leur pays.
La session ordinaire avait été marquée par l'organisation de plusieurs forums réunissant plusieurs sujets. Parmi les questions qui ont animé les débats figuraient la consommation des drogues chez les jeunes, le secteur de la main d'œuvre domestique et son impact sur l'économie, ainsi que la promotion des droits de l'homme, le terrorisme et l'utilisation des technologies de l'information et des communications.
La session qui vient de s'achever a également vu pour la première fois l'organisation des débats d'orientation budgétaire qualifiés d'historiques par l'honorable Joshua Osih, 1er vice-président national du parti d'opposition Front social-démocrate, SDF.
Cavaye est également revenu sur les différents événements socio-politiques qui ont marqué la vie du pays. Il a noté avec satisfaction que plusieurs délégations et missions internationales se sont rendues au Cameroun pour évaluer elles-mêmes la situation socio-politique du pays. Tout en exprimant sa gratitude aux membres de ces missions, Cavaye a exprimé le souhait de les voir participer aux efforts déployés par le gouvernement pour rétablir la paix dans le pays.
Le Président de l'Assemblée nationale du Cameroun a condamné et dénoncé ce qu'il a qualifié de "vol à main armée" et "d'actes antipatriotiques" perpétrés par des individus illégaux à l'étranger. Il s'est toutefois réjoui que cette "démarche honteuse" ait été rapidement contrée par des Camerounais engagés qui ont montré leur attachement à leur président, à leur pays et à son régime. Il a salué la police et les autorités suisses qui ont pris des mesures rapides pour disperser les manifestants.
Quelque 250 manifestants anti-Biya sont retournés à l'hôtel, qui aurait accueilli le président Paul Biya le samedi 29 juin, et ont été dispersés avec des gaz lacrymogènes et des canons à eau après que certains ont tenté de percer les lignes de police.
Atanga Nji salué pour sa traçabilité et sa transparence
Le Président de la Chambre a salué le Plan humanitaire d'urgence en faveur des victimes de la situation socio-politique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, dont le ministre Atanga Nji Paul, ministre de l'Administration territoriale, est à la tête. Cavaye a salué la traçabilité et la transparence dans la distribution du matériel de secours ainsi que le savoir-faire du ministre Atanga Nji. Plus de 104 000 des 152 000 personnes déplacées à l'intérieur du pays auraient bénéficié de cette aide.
Il a également salué le Comité national de désarmement, démobilisation et réintégration des ex-combattants de Boko Haram et des groupes armés des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Il a dit que 206 ex-combattants ont déjà été désarmés. Cavaye a enjoint à ceux qui hésitent encore à déposer les armes de suivre l'exemple de ceux qui l'ont déjà fait afin de contribuer à la construction d'un Cameroun qui appartient à tous.
Otric N.
Alors qu’il devait s’exprimer sur la position de son parti politique, l’Honorable Robert Bapooh Lipot à la tribune de l'hémicycle de l’Assemblée nationale, a dénoncé le comportement d’une opposition qui pour lui, ne joue pas franc jeu. Sans nommer précisément un parti politique de l’opposition, le Député de l’Union des populations du Cameroun (Upc) a décrit les agissements d’une formation représentée au Parlement. Notre confrère Mutations dans son édition du 09 juillet 2019, pense que le Député indexait ainsi le Social democratic front (Sdf), parti politique du Chairman Ni John Fru Ndi.
« Nous ne sommes pas, au niveau du parti historique, comme une certaine opposition qui dans cet hémicycle s’offre régulièrement en spectacle, souvent avec les trompettes et violons, dans une volonté de tromper la vigilance d’une partie de nos populations. Alors qu’en réalité, elle a au quotidien, toutes les faveurs les plus insoupçonnables du pouvoir. Elle a tout de ce pouvoir et s’est embourgeoisée avec son aide.
Elle roule carrosse à Yaoundé et à Douala, se transformant en de simples acteurs-endimanchés d'un théâtre agropole dont l’écho est inaudible aujourd'hui au sein de nos populations... Le vrai problème de [notre] pays, c'est une opposition tricheuse qui s'est enrichie sur le dos des populations, et développe une stratégie de maîtres-chanteurs chaque fois que le gouvernement veut réellement se mettre au service du peuple afin d'impulser le développement de [notre] nation. Il importe de sortir de ce cercle vicieux d'embourgeoisement permanent d'une certaine opposition caviar insoucieuse de l'avenir de ce pays [...] », a-t-il déclaré.
Les déclarations du Député de l’Upc n’ont pas laissé ceux du Social democratic front indifférents. L’Honorable Paul Nji Tumasang qui est le président du groupe parlementaire du Sdf s’est étonné du fait qu’à l’Assemblée nationale, le perchoir soit offert aux personnes qui s’attaquent aux partis politiques de l’opposition. «Je suis surpris de constater que le président de l’Assemblée nationale accorde de la place aux personnes qui s'en prennent aux partis politiques de l'opposition. Je crois que nous n'avons pas besoin de recevoir des leçons des autres partis politiques qui pensent nous dicter la conduite à tenir», a-t-il déclaré.
Liliane N.