C’est le 12 Mai dernier que le ministre des finances du Cameroun, dans un document qui a fuité sur les réseaux sociaux fait savoir qu’un montant de 4 milliards de Fcfa sera mis à la disposition des députés de la Nation pour leur équipement personnel et surtout pour l’achat par chacun, d’un véhicule de fonction. Un choix de financement qui intervient dans un contexte de crise sanitaire lié au coronavirus qui continue de contaminer et faire des morts parmi les camerounais et dans le monde.
Les députés vont entrer en possession de leurs dotations d’équipement dont celui qui leur permettra de s’acheter chacun un véhicule de fonction. Si on s’en tient à leurs revenus, les députés sont loin d’être les plus mal payés au Cameroun. Au contraire, ils reçoivent chaque jour énormément d’argent. Et pour un pays pauvre qui a du mal à décoller, tout cet argent qui finit dans les poches des députés qui se réunissent trois fois seulement sur l’année, c’est une dépense jugée exorbitante par plus d'un.
Une fois admis à siéger à l’Assemblée nationale, ils ont droit à des avantages qui suscitent envie et convoitise. Ce qui nous donne de comprendre pourquoi des gens se bousculent pour être députés dans ce pays. C’est plus pour se servir que de servir le peuple camerounais.
Lorsqu’un député est élu et une fois qu’il prend fonction, il est sur le coup submergé d’argent. Dès le lendemain de la validation des mandats, les 180 honorables sont éligibles pour entrer en possession de 10 millions de FCFA chacun. Soit un total de 1 milliards 800 millions de dépense. En plus, les élus ont droit à un crédit automobile non remboursable qui est de 8 millions FCFA par personne quand on est un simple député.
Mais si l’on a été désigné pour faire partie du bureau exécutif comme c’est le cas pour le Président du PCRN Cabral LIBII, les montants sont multipliés par quatre voir par cinq. Soit une somme comprise entre 35 et 50 millions de FCFA non remboursable. Et c’est d’ailleurs ce qui donne de s’interroger sur ces sommes d’argent que le député reçoit, sachant qu’il ne rend compte à personne de son utilisation.
Comme pour tout travail, les députés ont un salaire mensuel. Qu’ils soient en session ou non. Un député perçoit 900 000 FCFA de salaire brut à la fin du mois. En plus de son salaire, à chaque session convoquée, l’Assemblée nationale donne 1,2 million de FCFA à chaque député en guise de prime de session. Pour une année, trois sessions ordinaires sont prévues.
A tout cet argent qui submerge nos honorables, il faut encore se dire que chaque année, les députés reçoivent de l’argent frais pour financer des microprojets dans leurs circonscriptions. Soit 8 millions de FCFA par député.
Au bout de son mandat, un député encaisse donc un minimum d'environ 40 millions de FCFA. Soit un montant global de 07 milliards 200 millions de nos francs. Des frais auxquels on n’a pas encore ajouté les montants émargés du fait des sessions extraordinaires et des missions diverses qu’ils peuvent effectuer au nom du Parlement. Sans parler des avantages non financiers, à l’instar de la suite à l’hôtel des députés durant tout le mandat et bien d’autres avantages que le commun des camerounais est loin de s’imaginer.
Stéphane NZESSEU
« Diaspora-Coopération Décentralisée et Transfrontalière (REP-COD) » est, selon les termes mentionnés dans l’arrêté de création signé il y a quelques jours d’un cadre permanent d’échanges entre les camerounais de l’étranger et les parlementaires.
Ses missions
Le REP-COD a pour objectif principal de servir de cadre permanent d’échanges et de médiation entre les compatriotes de la diaspora et les parlementaires afin qu’ils puissent participer de manière plus active au développement et au rayonnement du Cameroun, peut –on lire dans l’article 2 du texte de création.
C’est l’honorable Henri Louis Ngantcha, en tant que président, qui va assurer le fonctionnement et la coordination des activités dudit réseau, avec d’autres députés de la Nation.
Des barrières leurs ont été imposées pendant longtemps
Une aubaine pour les Camerounais de la diaspora qui ont multiplié, au cours de ces dernières années, des actions qui visent à contribuer au rayonnement de leur pays. Eux qui malheureusement, se sont heurtés à de multiples barrières à l’instar de la corruption, de l’exigence de l’achat des consciences et autres maux décriés mais dans lesquels se complaît une certaine administration dont l’objectif premier est de s’en mettre pleins les poches, au détriment des Camerounais.
Face à toutes ces tares, ils se sont trouvés contraints d’abandonner toute ambition d’implémenter un quelconque projet au 237, après avoir été confronté aux appétits malsains et débordants des adeptes de la corruption mentale, morale et financière.
Il faut également rappeler que la création au sein de la Chambre basse du parlement d’un réseau parlementaire dédié à la diaspora intervient alors que les camerounais de l’extérieur réclament la double et même la multiple nationalité. Une demande réitérée à l’occasion du Grand Dialogue National qui s’est tenu à Yaoundé du 30 septembre au 4 octobre 2019.
Mais pour l’instant, le gouvernement camerounais n’a pas réagi favorablement. C’est la loi portant sur le Code de la nationalité camerounaise, adoptée 11 juin 1968, qui reste en vigueur. En son article 31, le texte dispose que la nationalité camerounaise se perd entre autres par: «Le Camerounais majeur qui acquiert ou conserve volontairement une nationalité étrangère».
Donner une autre image des députés de la Nation
Grâce au réseau « Diaspora-Coopération Décentralisée et Transfrontalière », peut être que cette barrière sera brisée par ces parlementaires au niveau de l’Assemblée Nationale afin que le Cameroun qui ambitionne d’atteindre son émergence à l’horizon 2035, laisse à la postérité des réalisations concrètes qui pourront bénéficier à tous.
Que les députés de la dixième législature, au-delà d’être des « acclamateurs », impriment une marque indélébile au niveau de la Chambre Basse du parlement Camerounais pour que les populations qui leur ont accordé leur voix, bénéficient des retombées, des actions et autres entreprises qui seront mises en place par leurs compatriotes, membres de la diaspora.
Nicole Ricci Minyem
La décision a été prise ce Mardi par le Bureau de la Chambre Basse du Parlement Camerounais d’après le communiqué rendu public par la cellule de Communication
Qui est Gaston Komba ?
Cursus scolaire et académique
Né le 15 novembre 1960 à Douala, il est marié et père de quatre enfants et c’est dans le chef lieu de la région du Littoral qu’il obtient son CEPE, ainsi que tous ses diplômes secondaires. Après l’obtention de son Baccalauréat A4, il pose ses valises dans la ville aux sept collines et s’inscrit à l’Université de Yaoundé II - Soa. Il sort de là, nanti d’une Licence en droit privé, une autre en droit public. De deux Maitrises dont une en Droit public et la deuxième en Sciences politiques mais aussi d’un Master 2 en Gestion des conflits et catastrophes, stratégie et défense.
Formation Professionnelle
Institut d’Administration publique de paris (IAP)
Institut Supérieur de Management publique (ISMP) Yaoundé
Ecole Nationale d’Administration de Paris (ENA)
Expérience professionnelle
1986-1993 : Conseil Economique et Social
Chargé d’études
Chef du personnel et du contentieux
1993-2004 : Présidence de la République :
Cadre à la direction du courrier présidentiel
Chargé d’études au Secrétariat des conseils ministériels et Réunions interministérielles
Responsable de la production du journal officiel
2004 : Ministère de l’Education Nationale
Chef de la cellule Juridique
2004-2007 : Crédit Foncier (Banque de l’Habitat)
Inspecteur Général
Expérience Parlementaire
2007 : Député Membre de la Commission des Finances et du Budget (C.F.B) :
Membre du comité d’adoption de la (C.F.B) au nouveau régime financier de l’Etat
Représentant de la (C.F.B) au Comité Interministériel ; d’intégration des directives CEMAC au régime foncier de l’Etat
Représentant de la C.F.B au Comité Interministériel d’examen des Programmes
Activités Parlementaires
Coordonnateur du réseau des parlementaires « Espérance Jeunesse » en charge de la promotion des politiques publiques et programme en faveur de la Jeunesse et de l’Enfance (REJE)
Secrétaire Général du Réseau des Parlementaires pour la Promotion du Genre (REPAGE)
Conseiller spécial du réseau des parlementaires pour la protection des Ecosystèmes Forestières d’Afrique Centrale (REPAR)
Conseiller technique du réseau des parlementaires pour la promotion des nouvelles technologies de l’information et de la communication (REPATIC)
Vie politique
Membre et chargé de Mission de Nombreuses délégations Régionales, Départementales et Communales du RDPC ;
Président de la Section RDPC du Nkam Nord-Ouest Littoral.
Distinctions Honorifiques
Médaille d’Honneur du Travail en vermeil, Argent et Or
Chevalier de l’ordre National de la valeur ;
Officier de l’ordre National de la Valeur ;
Commandeur de l’ordre National de la valeur ;
Dignité du Grand Cordon de l’ordre National de la Valeur.
Nicole Ricci Minyem
Elle sera présidée ce Jeudi par le Premier Ministre – Chef du gouvernement à l'auditorium des services dont il a la charge
Dans l’invitation qui leur est adressée, il est demandé à chaque représentant du parti politique de l’opposition de se « Munir de la contribution écrite de sa formation politique à la stratégie de lutte contre le Corona Virus au Cameroun… ».
Une action saluée par ces formations politiques
Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale
« Nous saluons cette ouverture d'esprit du Gouvernement de la République, dans la mesure où la lutte contre le COVID-19 transcende objectivement nos différences d'opinion politiques. Nous souhaitons vivement que les différentes contributions pertinentes soient immédiatement mises en œuvre, contrairement aux us de notre gouvernement pour le bien de nos populations ».
Front pour le Salut National du Cameroun
« Nous prenons en compte cette ouverture d’esprit et cette volonté du Président de la République de tendre la main aux partis politiques de l’opposition parce qu’à l’heure actuelle, nous devons aller au-delà des clivages politiques et penser au bien être de tous nos compatriotes. Ils nous ont fait confiance et au lieu de nous lancer dans des luttes de quête du pouvoir, il est temps de faire front commun et nous débarrasser de cette pandémie qui ne choisit ses victimes dans aucun camp. Le Président de la République nous appelle une fois de plus à la table de discussion et nous allons apporter notre contribution… ».
Union Démocratique du Cameroun
« Mieux vaut tard que jamais, sommes nous tentés de dire mais, à l’Udc, nous pensons que l’heure n’est plus aux débats politiques. Il est plutôt question de mener une lutte sans merci contre cette crise sanitaire et nous allons bien évidement donner au Premier Ministre nos contributions et il est simplement question de ne pas les mettre dans un tiroir et jeter les clés. Nous invitons le gouvernement à la mise en place, dans les plus brefs délais des propositions que nous allons faire pour le bien de tous… ».
Urgence Nationale
La lutte contre le Corona Virus est devenue une urgence nationale au Cameroun et depuis quelques jours, l’on a vu des mesures qui sont prises par l’autorité, afin d’épargner le plus grand nombre de personnes.
L’apport des acteurs politiques, la convergence des idées pour le bien commun va peut être apporter la solution dont le Cameroun a besoin afin de limiter le nombre de contaminations et de ce fait, épargner la vie des Camerounais.
Nicole Ricci Minyem
Le ministre de la santé était attendu ce jeudi devant les membres de l’Assemblée Nationale. Seulement, le ministre se s’est pas pointé et n’a visiblement pas prévenu de sa non venue. Une situation qui a vertement courroucé le Président de l’Assemblée Nationale qui a vu en cette attitude un acte de mépris de la part du ministre de la santé publique.
Le ministre Manaouda Malachie était programmé par le bureau de l’Assemblée Nationale ce jeudi pour venir expliquer aux députés l’état d’avancement des mesures prises par le gouvernement pour épargner le Cameroun d’un grand malheur comme le prévoient les officines occidentales. Les honorables membres de la chambre basse, conduits par le premier d’entre eux, Cavaye Yeguié Djibril, avaient pris les mesures de distanciation et limiter le nombre de députés au sein de l’hémicycle, question de montrer combien ils respectent les mesures édictées par le gouvernement de Dion Nguté. On a même aperçu certains députés qui il y a quelques jours ne portaient pas de masque et s’exposant volontairement à la contamination, arborer fièrement leurs masques de protection.
Coronavirus : Un Député du parti de Cabral Libii a refusé d’assister à la plénière
Mais ils ont attendu longtemps, le ministre Manaouda Malachie n’est pas venu. On n’a pas les raisons claires de sa non venue, mais tout porte à croire que le ministre Manaouda Malachie a réservé ses rapports pour sa hiérarchie le Premier Ministre. Puisqu’il faut le rappeler Joseph Dion Ngute a dirigé un Conseil de Cabinet ce jeudi. C’est via la téléconférence que les ministres du gouvernement ont échangée sur le niveau d’évolution de la crise sanitaire, mais aussi les autres chantiers de développement en cours au Cameroun. Est-ce la raison pour laquelle Manaouda Malachie n’est pas allé devant les députés ?
Ou alors, c’est une réponse que le Premier Ministre a voulu faire parvenir au Parlement. On se souvient que quelques heures après l’annonce des mesures restrictives par le gouvernement le 17 mars dernier, le Président du Sénat et celui de l’Assemblée nationale ont passé outre les décisions du Président de la République. Foulant ainsi aux pieds les mesures de protection des camerounais. On se souvient même qu’il y en avait parmi ces députés qui devaient se mettre en quarantaine. En respect de ces mêmes mesures. Etant entendu que ce dernier venait d’un pays à risque, et qu’il avait pris un vol où on a diagnostiqué trois cas positifs.
Après avoir attendu fatigué le ministre de la Santé publique, et après des paroles de courroux exprimés du haut du perchoir par Cavaye Yeguié Djibril, la chambre basse s’est arrêtée de siéger et le PAN a mis fin à la plénière. L’hémicycle a profité de ce départ précipité pour organiser une désinfection générale de la salle des plénières.
Coronavirus : Quand les parlementaires banalisent les mesures du gouvernement
Stéphane NZESSEU
Le Député Nourane Moluh Hassana a expliqué la raison pour laquelle, elle n’a pas voulu se rendre au Palais des verres, pour la plénière de l’Assemblée nationale.
Il s’agit d’une plénière convoquée par Abdoulaye Daouda le secrétaire adjoint N°1 de l’Assemblée nationale. Le Député Nourane Moluh Hassana du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) n’a pas souhaité y prendre part. Pour faire comprendre au grand public la raison de sa décision, elle a décidé de poster sur sa page Facebook, un message.
Dans ledit message, elle affirme qu’il faut que la chambre basse du Parlement camerounais dirigée par Cavaye Yéguié Djibril doit respecter les mesures prescrites par le gouvernement pour lutter contre le Coronavirus. «Je ne prendrai malheureusement pas part aux travaux à l'Assemblée Nationale Aujourd'hui 26 Mars suite au non-respect des mesures de distanciation et beaucoup d'autres mesures de lutte contre le COVID19. Soit nous nous réunissons à moins de 50 Députés soit nous développons un moyen de télétravail», a-t-elle écrit.
Il faut rappeler que les travaux d’ouverture de la toute première session de l’Assemblée nationale avait fait couler beaucoup d’encre et de salive. La polémique s’est enflée avec la présence de Cavaye Yéguié Djibril qui s’est fait élire président de cette chambre. Revenant de France où il s’était rendu pour se faire soigner, l’attitude du Pan n’avait pas plu à certains camerounais. Ils ont dénoncé le fait que Cavaye n’ait pas respecté la mesure de la quarantaine de 14 jours.
Aussi pour revenir à l’Honorable Nourane Moluh Hassana, il faut indiquer que celle-ci a demandé à Paul Biya le Président de la République de sortir un décret sur l’état d’urgence sanitaire. Cette demande a été faite juste après l’annonce du premier décès d’un patient atteint par le Coronavirus au Cameroun.
Liliane N.
C’est impuissant que le Premier Ministre a pris part aux différentes séances d’ouverture des travaux des deux chambres du parlement ce vendredi. L’Assemblée Nationale et le SENAT ont effectué ce jour leur plénière d’ouverture. En pleine crise de coronavirus, quelques jours après la prise de mesures urgentes demandées par le Chef de l’Etat, Cavaye Yeguié Djibril et Marcell Niat Djifendi viennent d’outrepasser ces décisions pour tenir les sessions d’ouverture des deux chambres.
L’image est expressive. Joseph Dion NGUTE assis au sein de l’hémicycle, le regard fixant dans un arrière ton de colère ces parlementaires qui par leur présence au sein de cet Hémicycle ce vendredi mettent le Cameroun en danger.
En effet, trois jours avant, sur instruction du Chef de l’Etat, il a été obligé de prendre des mesures urgentes pour pallier à la menace du Covid-19. Au rang de ces prescriptions, la mise en quarantaine des passagers de vols venant de l’étranger et particulièrement des pays atteints par le virus, mais aussi l’interdiction d’un rassemblement de plus de 50 personnes.
Joseph Dion NGUTE se trouve ainsi doublement humilié par les responsables de l’Assemblée Nationale. D’abord par la désobéissance manifeste de Cavaye Yeguié Djibril qui est arrivé par un vol dans lequel se trouvait trois personnes infectés du Coronavirus. Mais du fait de sa position, il n’a pas daigné accepté la mise en quarantaine pour observation. Mettant ainsi en danger tout son personnel d’astreint mais aussi les autres parlementaires avec qui il est entré en contact le lundi suivant.
Opinion : Le PCRN exige le test négatif du Président de l’Assemblée nationale
La deuxième humiliation c’est bien cette convocation des travaux de l’Assemblée Nationale et du Sénat alors que des mesures d’urgences ont été décidées pour éviter la propagation du virus. Mais il est impuissant. La séparation des pouvoirs est opérationnelle. Le parlementaire exerce son indépendance à l’exécutif et témoigne sa soumission à la Constitution.
Certes à l’entrée des différents bâtiments, quelques agents aux portes, gel hydro alcoolique à la main, ils en imbibent légèrement les mains de certains parlementaires. Au SENAT, on a distribué quelques masques aux Sénateurs. Mais le message est passé, les parlementaires n’ont pas respectés les consignes du gouvernement.
Polémique autour de la réélection de Cavaye Yeguié Djibril à la présidence de l’Assemblée nationale
D’après le député UDC KOUPIT ADAMOU, « c’est tout simplement parce que la Constitution a réglé le mécanisme de fonctionnement du parlement et ne pas convoquer les assises comme prévu serait tombé sous le coup de la violation des règles constitutionnelles de la République ».
Mais ce qu’ils ne veulent pas admettre ces honorables, c’est qu’il y avait une autre manière de faire. Car avec cette rencontre de ce jour à 166 députés dans une salle ou des Sénateurs au nombre de 100 dans leur salle de plénière. Ceci sans compter le personnel d’appui qui donne une assistance à l’organisation des travaux. Le parlement à passer le message de la désinvolture en situation de crise. Espérons que cela ne constituera pas une jurisprudence, un préalable.
Stéphane NZESSEU
Le Journaliste dont les prises de positions ne réjouissent pas toujours a refusé de passer sous silence cet autre fait qui au fil des ans est devenu banal
« Incroyable. Incroyable. Est-ce qu'on est vraiment sérieux. Ou simplement Maudit. Hhheeiinn!!!!! Pour un poste de PAN qu'il occupe depuis 1992..soit 28 ans au perchoir pour 42 ans à l'hémicycle, le cavalier Cavaye Djibril a créé la déroute et défié tout le monde.
Le PAN. 80 ans. Le chef d'une institution de grande notoriété comme l'Assemblée Nationale, a ouvert la voie de l'indiscipline.
Les députés ont enfoncé la porte ouverte de cette indiscipline. Ils auraient pu s'indigner, se révolter de la présence de Djibril Cavaye à la session de remise des attributs aux Députés.
Comme si cela ne suffirait pas, une session ordinaire est par ailleurs convoquée dans les prochains jours. L'enfer c'est les autres. Décidément !!!
Demain ce sera le tour de la chambre haute. Niat N. 85 ans. Le président du Sénat est absent du Cameroun, depuis des semaines. Nul doute qu'à son retour, il va également, braver, s'affranchir des mesures drastiques du Premier ministre; en agitant et en faisant prévaloir son immunité sanitaire.
Pas de PAN sans Djibril Cavaye. Au fait, on veut qu'il laisse çaaaa à qui???
Le président Djibril Cavaye Y. a encore « tellement et beaucoup » trop à apporter au Cameroun, si bien que notre Assemblée nationale, sans Djibril Cavaye Y., ce serait une erreur.
Que nous sommes des naïfs et stupides candides. Ce qui n'est pas le cas pour Djibril Cavaye Y. Le PAN a défié un collectif de psychiatres et médecins en Occident. Une fois au Cameroun, il n y a pas eu des gens en capacité de freiner ses ardeurs. Djibril Cavaye s'enfout. Le Parlement aussi. Que vaut à leurs yeux, une stupide "grippe de saison"???
Président Djibril Cavaye Y... Ohé. PAN à vie. Ohé. Ohé. Ohé. Ohé.
La vérité vient d'en haut ; a-t-on coutume de dire. Si les Députés de la Nation et les Sénateurs sapent les mesures drastiques du gouvernement, la volte-face, les réticences et l'indiscipline des masses populaires sont-elles blâmables??
On assiste à une vraie comédie du pouvoir. Sinon comment expliquer que des membres du gouvernement, des caciques, des fossiles, des ferrailleurs de la mangeoire, les dinosaures, "Hommes bien de là là-bas" et les apparatchiks, aillent exfiltrer d'autorité: épouses, enfants, parents et amis de l'aéroport, pour les soustraire, des prescriptions de confinement obligatoire?
Si ce n'est pas de la pure méchanceté ou de la barbarie à visage humain, qu'est-ce qui peut expliquer que des gens mettent délibérément en péril grave, leur santé, celle de leurs proches, ka santé publique en général? Seigneur créateur. Prend pitié de nous. Veille nous garder et nous éviter le Déluge et le Naufrage ».
N.R.M
Malade et âgé (80 ans) Cavayé Yeguié Djibril vient d'être réélu président de l'Assemblée nationale du Cameroun. Un poste qu'il occupe depuis 28 ans. En effet, c’est en 1992 qu’il a été élu pour la première fois à la tête de la chambre basse du Parlement.
L'élection du nouveau bureau de la Chambre basse du Parlement camerounais s’est déroulée le mardi 17 mars 2020 en son siège, au palais de verre de Ngoa-Ekelle à Yaoundé, dans la capitale politique du Cameroun.
Parti se faire soigner en France le 13 février dernier, le perpétuel président de l'Assemblée nationale du Cameroun est revenu au pays samedi en fin d'après- midi. C'est quasiment sur béquille que le député de Tokombere (département du Mayo - Sava, région de l'Extrême-Nord) est arrivé à l'aéroport de Yaoundé-Nsimalen où son véhicule a garé au bas de la passerelle.
Selon plusieurs sources, c'est aidé par deux gendarmes de son escorte que le doyen des députés au monde (47 ans de députation sans interruption), est rentré dans son véhicule, sans avoir été testé négatif au Coronavirus tel que l'exige le ministre camerounais de la Santé publique, Dr Manaouda Malachie.
Lundi dernier, Cavayé Yeguié Djibril était présent au siège de l'Assemblée nationale. Une présence très mal perçue par les maigres députés de l'opposition, lesquels exigeaient sa mise en quarantaine (14 jours d’isolement) avec tout son entourage. Ces derniers n'ont pas hésité à qualifier la fonction de président de l'Assemblée nationale, de "passe- droit", au moment où le pays est gravement exposé à un grand risque de santé publique : le Coronavirus. Déjà 10 cas signalés à ce jour à Yaoundé.
Assemblée Nationale : Voici la composition du bureau
Cavayé Yeguié Djibril a donc été réélu président de l'Assemblée nationale du Cameroun ce mardi 17 mars 2020, un jour après avoir reçu ses attributs de députés de la nouvelle législature. Cavaye Yeguie Djibril a été réélu député dans le département de Mayo-Sava, le 9 février 2020, pour un nouveau mandat de 5 ans. C’était lors du double scrutin législatif et municipal.
Certains avaient prédit un changement et un vent de renouveau à la tête de l’Assemblée nationale. Ce ne sera donc pas durant cette législature. En effet, le RDPC et son président Paul Biya ont opté pour la continuité.
Liliane N.
Président : Cavaye Yeguié Djibril (RDPC)
Premier vice – président : Hilarion Etong (RDPC)
Vice – présidents
Baoro Théophile (RDPC)
Monjowa Lifaka Emilia (RDPC)
Kombo Gberi (RDPC)
Datouo Theodore (RDPC)
Abba Alim (UNDP)
Questeurs
Kamssouloum Abba Kabir (RDPC)
Bekono Ebah Pauline epse Ndoumou (RDPC)
Njigum Musa Mbutoh (RDPC)
Joshua Osih (SDF)
Secrétaires
Silikam née Manamourou Isabelle (RDPC)
Djomgue Paul Eric (RDPC)
Nkodo Dang Roger (RDPC)
Toukam Angela Tela (RDPC)
Nanga Mefany Berhe epse Owono (RDPC)
Saya Kaigama (RDPC)
Lawson Tabot Bakia (RDPC)
Atangana Aligui Celine epse Mendoua (RDPC)
Ali Salihou (RDPC)
Dooh Collins Albert Kouoh (RDPC)
Libii Li Ngue Cabral (PCRN)
Toumanou Ndam Njoya (UDC)