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A travers son porte-parole, Stéphane Dujarric, Antonio Guterres a réagi à l’annonce de Paul Biya.

 

Le président de la République, Paul Biya, a annoncé la tenue d’un « grand dialogue national » sur la crise anglophone « avant la fin du mois en cours ». Ce dialogue tant attendu, « permettra, dans le cadre de notre Constitution, d’examiner les voies et moyens de répondre aux aspirations profondes des populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, mais aussi de toutes les autres composantes de notre Nation », a fait savoir le chef de l’Etat dans son message à la Nation le 10 septembre 2019.   

Antonio Guterres, a indiqué son porte-parole, « se réjouit de l'annonce faite aujourd’hui par le Président Paul Biya sur le lancement d'un processus de dialogue national au Cameroun ». Le patron de l’ONU «encourage le gouvernement camerounais à veiller à ce que le processus soit inclusif et réponde aux défis auxquels le pays est confronté. Il appelle toutes les parties prenantes camerounaises, y compris la diaspora, à participer à cet effort ».

Paul Biya a promis dans son message que ces assises nationales réuniront «une palette diverse de personnalités : parlementaires, hommes politiques, leaders d’opinion, intellectuels, opérateurs économiques, autorités traditionnelles, autorités religieuses, membres de la diaspora, etc. Seront également invités des représentants des Forces de défense et de sécurité, des groupes armés et des victimes », a-t-il dit.

Présidé par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, ce dialogue réunira une palette diverse de personnalités : parlementaires, hommes politiques, leaders d’opinion, intellectuels, opérateurs économiques, autorités traditionnelles, autorités religieuses, membres de la diaspora, etc. Seront également invités des représentants des Forces de Défense et de Sécurité, des groupes armés et des victimes.

« Tout le monde ne pourra, et c’est compréhensible, prendre effectivement part à ce dialogue, mais chacun aura l’occasion d’y contribuer », fait savoir Paul Biya.

En amont de la tenue effective du dialogue, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, mènera de larges consultations, afin de recueillir les avis les plus divers, qui serviront de sources d’inspiration pour la conduite des débats. Des Délégations seront également envoyées dans les prochains jours à la rencontre de la diaspora, afin de lui permettre d’apporter sa contribution à ces réflexions sur la résolution de la crise.

 

Otric N.

 

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La communauté nationale et internationale célèbre ce jour, la Journée internationale des peuples autochtones. Créée en 1994 par l’ONU et fixée au 09 août de chaque année, la Journée représente une occasion de fêter la richesse de la diversité culturelle de notre monde.

 

Selon l’ONU, les peuples autochtones comptent environ 370 millions de personnes et vivent dans 90 pays. Bien qu’ils ne représentent que 05% de la population mondiale, ils constituent aujourd’hui 15% des individus les plus marginalisés de la planète.

Ainsi, à l’occasion de la journée internationale des peuples autochtones célébrée ce jour, le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a déclaré : « L’ONU se tient prête à soutenir toutes les initiatives visant à réaliser les droits et les aspirations des peuples autochtones. »

Cependant, la célébration de la Journée cette année fera écho à la proclamation, par les Nations Unies, de l’année 2019 comme Année internationale des langues autochtones. La date du 09 août a été choisie pour rappeler la première réunion du Groupe de travail des Nations Unies sur les populations autochtones, tenue à Genève en 1982. Depuis des décennies, les peuples autochtones demandent la reconnaissance de leur identité, de leur mode de vie, de leurs terres, territoires et ressources naturelles mais, malgré leurs efforts, ils continuent d’être victimes de discriminations et d’injustices.

L’ONU estime que toutes les deux semaines, une langue autochtone disparaît, mettant en péril les cultures et les systèmes de connaissances qui lui correspondent. C’est pourquoi, en cette journée internationale, l’objectif est d’attirer l’attention sur la perte critique des langues autochtones - et de leurs cultures - et sur la nécessité urgente de les préserver, revitaliser et promouvoir, aux niveaux national et international.

Notons ici que, les peuples autochtones sont les héritiers d’une grande diversité linguistique et culturelle, ainsi que de coutumes et de traditions ancestrales. Ils ne comptent pas moins de 5 000 cultures différentes et parlent la vaste majorité des quelque 7 000 langues de la planète. Malgré leur diversité, la plupart des peuples autochtones partagent d'importants points communs, notamment les liens qu’ils entretiennent avec leurs terres ancestrales et leur environnement, de même que la volonté de préserver leur mode d’organisation, leurs valeurs culturelles, sociales et économiques, qui varient souvent des normes dominant dans les sociétés dans lesquelles ils vivent. Bien que pluriels, les peuples autochtones partagent donc des défis similaires liés à la reconnaissance et à la protection de leurs droits les plus fondamentaux.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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L’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 30 juillet « Journée mondiale de la lutte contre la traite d’êtres humains » dans sa résolution 68/192. Hier mardi, cette journée a été célébré dans tout le monde entier. Un phénomène complexe, universel qui touche des centaines de millions de personnes et recouvre une multitude de réalités, entre exploitation sexuelle, travail forcé, ou trafic d’organes.

 

Selon l'ONU, la traite des êtres humains est un crime grave et une violation flagrante des droits de l'homme. Chaque année, des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants tombent entre les mains de trafiquants nationaux et étrangers. Tous les pays du monde, qu’il s’agisse d’un pays d’origine, de transit ou de destination, sont victimes de la traite des êtres humains.

 

On se souvient qu’en 2017, dans un reportage de Nima Elbagir, journaliste soudanaise et  correspondante de CNN, le prix des enchères pour un esclave noir en Libye oscille autour de 700 euros, soit 455.000 Francs CFA ! Des faits incroyables en plein 21 ème siècle. Grâce à la pugnacité de la journaliste, des personnalités telles que Claudy Siar, Samuel Eto’o, Alpha Blondy, Kofi Olomide et bien d’autres portent désormais haut ce combat.

 

Mardi 30 juillet, le Secrétaire général de l’Onu, António Guterres a déclaré « réaffirmons notre détermination à empêcher les criminels d’exploiter impitoyablement des êtres humains pour de l’argent et à aider les victimes à reconstruire leur vie. »

 

De même, le Pape François, a fait diffuser ce tweet : « Prions pour que le Seigneur libère les victimes de la traite et nous aide à répondre activement au cri des nombreux frères et sœurs privés de dignité et de liberté. #EndHumanTrafficking ».

 

Bien que de nombreux pays aient mis en place des lois nationales sur la traite qui soient conformes au Protocole des Nations Unies contre la traite des personnes, ce phénomène continue de faire de nombreuses victimes. De plus, dans de nombreux pays, ces victimes peuvent toujours être criminalisées alors que l'impunité des trafiquants prévaut.

 

Pour la Journée mondiale 2019, l'ONUDC a souligné l'importance de l'action gouvernementale  dans l'intérêt des victimes de la traite. Mais cet appel à l'action ne s'adresse pas uniquement aux gouvernements, mais tout le monde est appelé à agir pour prévenir ce crime odieux.

 

Danielle Ngono Efondo

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Le secrétaire général des Nations Unies a omis les pays responsables de violations graves contre les enfants dans les conflits armés dans sa nouvelle "liste de la honte", a déclaré Human Rights Watch ce mardi. La liste a également donné à certains pays une désignation plus favorable non méritée malgré leurs promesses manquées d'améliorer leur bilan.

 

Selon Human Rights Watch, le Secrétaire général Antonio Guterres a publié son rapport annuel sur les enfants et les conflits armés le 30 juillet 2019, en prévision d'un débat public du Conseil de sécurité de l'ONU sur le sujet le 02 août, qui a demandé une liste annuelle des responsables des violations graves commises contre les enfants dans les conflits armés depuis 2001.

 

"Le secrétaire général de l'ONU refuse simplement de demander des comptes à toutes les parties belligérantes qui ont infligé d'énormes souffrances aux enfants", a déclaré Jo Becker, directrice de la défense des droits des enfants à Human Rights Watch. "En dressant la liste de certains contrevenants mais pas d'autres, le Secrétaire général António Guterres ignore les propres preuves de l'ONU et sape les efforts déployés pour protéger les enfants dans les conflits".

 

Dans le nouveau rapport, António Guterres n'a pas indiqué que les Forces de défense israéliennes, l'Armée nationale afghane et les forces internationales dirigées par les États-Unis en Afghanistan étaient responsables de graves violations contre les enfants, notamment de meurtres et de mutilations, malgré des preuves considérables des violations commises par ces parties.

 

Le rapport omet complètement de mentionner les abus signalés par le gouvernement ou les militants dans les régions anglophones du Cameroun ou en Ukraine. Dans son rapport de novembre 2018 sur l'Afrique centrale, le secrétaire général a mis l'accent sur les victimes civiles, y compris les enfants, dans les régions anglophones du Cameroun et, en juin 2018, l'UNICEF, l'agence des Nations Unies pour l'enfance, a signalé que 58 écoles avaient été endommagées depuis le début de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du pays. Human Rights Watch a documenté l'enlèvement de centaines d'élèves par des séparatistes armés, ainsi que leur occupation de bâtiments scolaires.

 

Rapport de Human Rights Watch du 30 juillet

 

Bien qu'il ait énuméré la coalition dirigée par l'Arabie saoudite au Yémen, il a une fois de plus inclus la coalition dans une catégorie de partis prenant des mesures pour améliorer la situation, malgré des preuves accablantes que les forces de la coalition ont tué et blessé des enfants sur une grande échelle en 2018.

 

Selon le rapport, le nombre d'enfants palestiniens tués ou blessés a atteint son plus haut niveau depuis 2014. Cinquante-neuf enfants palestiniens ont été tués en 2018, dont cinquante-six par les Forces de défense israéliennes, soit presque quatre fois plus qu'en 2017. En Cisjordanie, les forces israéliennes ont blessé 1 398 enfants en 2018 et à Gaza 1 335 enfants. Une roquette palestinienne a blessé 6 enfants israéliens en 2018. Les rapports précédents ont également établi que les Forces de défense israéliennes étaient responsables du meurtre et de la mutilation d'enfants palestiniens, mais le secrétaire général n'a pas encore inclus les forces israéliennes dans sa liste d'auteurs de violences.

 

En Afghanistan, le nombre de décès d'enfants a atteint son plus haut niveau depuis les premiers chiffres enregistrés en 2009. Le secrétaire général a constaté que les forces internationales dirigées par les États-Unis étaient responsables de 286 décès et blessures d'enfants en 2018, soit près du triple du nombre signalé en 2017, mais n'a pas inclus ces forces dans sa liste. Il n'a pas non plus inclus l'Armée nationale afghane, responsable de 467 décès et blessures d'enfants.

 

Le Conseil de sécurité demande aux parties figurant sur la liste du secrétaire général de signer et d'exécuter un plan d'action avec l'ONU pour mettre fin à leurs violations contre les enfants. Vingt-huit parties à des conflits armés ont signé de tels plans. Une fois que les parties ont mis en œuvre leurs plans et mis fin aux violations, elles peuvent être retirées de la liste. Les parties qui refusent de signer ou d'exécuter un plan d'action peuvent faire l'objet de sanctions, y compris des embargos sur les armes, des interdictions de voyager et des gels des avoirs.

 

Pour la troisième année consécutive, le secrétaire général a divisé sa "liste de la honte" en deux listes distinctes, l'une pour les partis qui n'ont pas mis en place de mesures de protection des enfants et l'autre, la "Liste B", pour les partis qui ont mis en place des mesures "visant à mieux protéger les enfants".

 

La "Liste B" de 2018 comprend à la fois la coalition dirigée par l'Arabie saoudite et l'Armée nationale somalienne, malgré des pics de violations par les deux parties en 2018. Selon le rapport du secrétaire général, la coalition dirigée par les Saoudiens a fait 729 victimes parmi les enfants tués et blessés au Yémen en 2018, contre 670 en 2017. En 2018, l'Armée nationale somalienne a fait 113 victimes parmi les enfants, contre 88 en 2017, et 155 cas de recrutement d'enfants, contre 119 en 2017. Malgré ces augmentations, ils ont conservé leur statut de "Liste B".

 

Il est déconcertant de constater que la liste " pas si mal " du secrétaire général donne du crédit aux partis qui augmentent, et non réduisent, leurs violations contre les enfants ", a dit M. Becker. "António Guterres devrait revenir à une liste unique basée uniquement sur les preuves de violations sur le terrain."

 

António Guterres a, à juste titre, inclus les forces armées de la Syrie, du Myanmar et du Sud-Soudan sur la liste de la honte.

 

Dans au moins deux cas, António Guterres a inclus des parties à des conflits sur sa liste pour certaines violations, mais pas pour d'autres. Par exemple, l'année dernière, il a radié de la liste la coalition dirigée par les Saoudiens pour les attaques contre des écoles et des hôpitaux au Yémen, malgré 19 attaques vérifiées par l'ONU contre des écoles en 2017. Dans son nouveau rapport, il attribue 12 attaques contre des écoles et 3 attaques contre des hôpitaux à la coalition, mais il n'inclut pas non plus les forces de la coalition dans sa liste pour les attaques contre des écoles et des hôpitaux. Ils ne sont répertoriés que pour le meurtre et la mutilation d'enfants.

 

De même, le secrétaire général a indiqué que l'Armée nationale somalienne était responsable de 50 cas de violence sexuelle en 2018, mais n'a énuméré que les forces chargées de tuer, mutiler et recruter des enfants soldats.

 

Le rapport omet complètement de mentionner les abus signalés par le gouvernement ou les militants dans les régions anglophones du Cameroun ou en Ukraine. Dans son rapport de novembre 2018 sur l'Afrique centrale, le secrétaire général a mis l'accent sur les victimes civiles, y compris les enfants, dans les régions anglophones du Cameroun et, en juin 2018, l'UNICEF, l'agence des Nations Unies pour l'enfance, a signalé que 58 écoles avaient été endommagées depuis le début de la crise dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest du pays. Human Rights Watch a documenté l'enlèvement de centaines d'élèves par des séparatistes armés, ainsi que leur occupation de bâtiments scolaires.

 

En Ukraine, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe a signalé qu'au moins 28 enfants sont morts dans des hostilités en 2018 et le Cluster Éducation a signalé au moins 82 incidents de sécurité impliquant des établissements scolaires en 2018, notamment des bombardements d'écoles.

 

La " liste de la honte " est un outil puissant pour rendre des comptes et mettre fin aux violations commises contre les enfants ", a dit Becker. "Lors du prochain débat du Conseil de sécurité, les Etats membres devraient exiger une liste basée sur les faits. Chouchouter les grands contrevenants pour éviter un contrecoup désagréable risque de tourner l'exercice en dérision."

 

Otric N.

 

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Hier 18 juillet, était la journée internationale Nelson Mandela. Pour la célébrer, l’ONU et plusieurs entreprises sud-africaines ont mis les petits plats dans les grands. En Afrique du Sud, diverses entreprises se sont réunies pour emballer de la nourriture destinée aux communautés pauvres dans certaines régions du pays.

 

« Nelson Mandela était un « extraordinaire défenseur mondial de la dignité et de l'égalité » a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres dans son message marquant la Journée internationale qui honore l'icône de la campagne anti-apartheid, et le premier Président sud-africain élu démocratiquement.

 

« Il est l’un des dirigeants les plus emblématiques et les plus inspirants de notre temps. Nelson Mandela a incarné le courage, la compassion et l'engagement pour la liberté, la paix et la justice sociale. Il vivait selon ces principes et était prêt à sacrifier sa liberté et même sa vie pour eux », a expliqué M. Guterres. 

 

« Alors que nous travaillons collectivement pour la paix, la stabilité, le développement durable et les droits de l'homme pour tous, nous serions bien inspirés de rappeler l'exemple donné par Nelson Mandela », a-t-il affirmé. « Notre meilleur hommage se trouve dans l'action », a-t-il ajouté. 

 

Allant dans ce sens, diverses entreprises d’Afrique du Sud se sont réunies pour emballer de la nourriture destinée aux communautés pauvres dans certaines régions du pays. Le groupe caritatif international Rise Against Hunger (RAH), s’est adonné à l’exercice au cours duquel les employés de l’entreprise ont préparé des repas à base de riz, de soja avec différentes soupes. Rapporte notre confrère Africanews.

 

Lire aussi : Unité et Vivre Ensemble : Le Cardinal Christian Tumi obtient le prix Nelson Mandela 

 

En l'honneur d’un grand leader et de sa contribution désintéressée à l'humanité, des hommes de par le monde  ont donc consacré 67 minutes de leur temps au bénévolat afin de venir en aide aux autres. Un chiffre symbolique, qui correspond aux 67 années de militantisme du leader sud-africain, décédé en 2013 à l’âge de 95 ans. Cette année, cette Journée marquait le 101e anniversaire du lauréat du prix Nobel de la paix.

 

Pour rappel, Mandela est devenu le premier président démocratiquement élu d'Afrique du Sud en 1994. Il a dirigé le pays en y instaurant une démocratie multiraciale. Il a quitté ses fonctions en 1999 à l’âge de 81 ans, après avoir terminé son mandat, refusant de se présenter pour un deuxième mandat.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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L’Assemblée générale des Nations Unies a élu mardi 04 juin par acclamation Tijjani Muhammad-Bande, du Nigéria, Président de la prochaine session de l’Assemblée générale des Nations Unies qui débutera le 17 septembre 2019.

 

Selon les informations transmis par RFI, une douzaine de pays africains seulement ont présidé l’Assemblée générale de l’ONU, le premier ayant été le Ghana en 1964. Mais en septembre, le Nigeria accédera pour la deuxième fois à cette fonction, un honneur inédit pour le continent. Après Joseph Nanven Garba, qui avait dirigé la session de 1989-1990, c’est en effet Tijjani Muhammad-Bande qui a été élu mardi, par acclamation.

 

Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a salué l’élection de M. Muhammad-Bande, dans un discours peu après cette élection. « En tant que Nigérian et Africain, vous avez une connaissance précieuse des défis du continent - tels que le Sahel et le bassin du Lac Tchad - et plus largement des défis auxquels notre monde est confronté dans les trois piliers de notre travail, la paix, le développement durable et les droits de l'homme », a souligné M. Guterres.

 

Il a noté que le mois de septembre sera chargé, avec le Sommet sur l’action climatique et le Sommet sur les objectifs de développement durable, ainsi que des réunions de haut niveau sur la couverture sanitaire universelle et le financement du développement durable. « Vous pouvez compter sur mon soutien alors que nous nous efforçons d'atteindre nos objectifs communs et de défendre des valeurs universelles », a indiqué Guterres.

 

Tijjani Muhammad-Bande s’est déclaré honoré par la confiance placée en lui à travers cette élection par acclamation. Il a souligné que la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030 ferait partie de ses priorités pendant l’année où présidera l’Assemblée générale. « Je m'engage à promouvoir les partenariats dont tous les acteurs ont besoin pour atteindre nos objectifs et, au bout du compte, faire en sorte que nous fassions de notre mieux pour assurer la paix et la prospérité, en particulier pour les plus vulnérables », a-t-il déclaré.

 

Il a par ailleurs rappelé que l’ONU célébrerait le 75ème anniversaire de sa création l'année prochaine. « Ceci représente une opportunité unique pour nous de réduire le déficit de confiance entre les nations, alors que nous partageons tous les mêmes aspirations et nous n'avons d'autre choix que de travailler ensemble », a-t-il souligné.

 

Notons que, Tijjani Muhammad-Bande est actuellement le Représentant permanent du Nigéria auprès des Nations Unies à New York. Il a été Vice-Président de l’Assemblée générale pendant la 71e session. Le futur Président de l'Assemblée générale a une longue carrière en tant que diplomate et universitaire en sciences politiques. Entre 2000 et 2004, il a été Directeur général du Centre africain de formation et de recherches administratives pour le développement (CAFRAD), à Tanger, au Maroc. Créé en 1964, le CAFRAD est le premier centre intergouvernemental du continent africain pour la réforme de la gouvernance. De 2010 à 2016, il a été Directeur général de l'Institut national des politiques et des études stratégiques du Nigéria.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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C’est sous le thème « Protéger les civils, protéger la paix », que se célèbre, ce 29 mai 2019, la journée internationale des casque bleus des Nations Unies.

 

La Journée internationale des Casques bleus de l’ONU rend hommage au personnel civil, policier et militaire pour sa contribution inestimable au travail de l’ONU. Elle constitue aussi l’occasion d’honorer la mémoire de plus de 3 800 Casques bleus qui ont perdu la vie en servant sous le drapeau des Nations Unies depuis 1948, dont 98 hommes et femmes en 2018 selon l’ONU.

 

Cette année, le thème retenu pour cette journée est « Protéger les civils, protéger la paix ». Un thème qui marque le 20e anniversaire de la MINUSIL (Sierra Leone), la première mission de maintien de la paix ayant reçu expressément pour mandat de protéger les civils.

 

La première mission de maintien de la paix a été établie le 29 mai 1948 lorsque le Conseil de sécurité de l’ONU a autorisé le déploiement d’un petit nombre d’observateurs militaires au Moyen-Orient afin de veiller au respect des accords d’armistice entre Israël et les régions arabes avoisinantes. Ce groupe d’observateurs militaires a ainsi formé l’Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve (ONUST).

 

Depuis lors, plus d’un million d’hommes et de femmes ont servi dans 72 opérations de maintien de la paix ayant des répercussions directes sur la vie de millions de personnes, protégeant les plus vulnérables dans le monde et sauvant d’innombrables vies. Du Cambodge à El Salvador, en passant par le Libéria, la Sierra Leone, le Timor-Leste et ailleurs, les Casques bleus aident les pays dans leur transition de la guerre à la paix.

 

Aujourd’hui, les opérations de maintien de la paix des Nations Unies comptent sur plus de 88 000 militaires, policiers et civils (provenant de 124 États membres), 13 000 civils et 1 300 Volontaires des Nations Unies déployés dans 14 opérations sur quatre continents. Malgré l’envergure de ces opérations, le budget du maintien de la paix représente moins de 0,5 pour cent des dépenses militaires mondiales. Le maintien de la paix s’avère donc être un bon investissement pour la paix, la sécurité et la prospérité mondiales.

 

Au cours des 20 dernières années, la protection des civils a été de plus en plus au cœur des opérations de maintien de la paix des Nations Unies. Aujourd’hui, plus de 90 % des soldats de la paix déployés dans huit opérations de maintien de la paix à Abyei et au Darfour, en République centrafricaine, en République démocratique du Congo, en Haïti, au Liban, au Mali et au Soudan du Sud ont pour mandat de protéger les civils. Ces soldats de la paix risquent leur vie au quotidien pour protéger les civils de la violence. Ainsi, le Secrétaire général de l’ONU António Guterres, invite tout un chacun à soutenir les casque bleus. « Pour des millions de personnes dans les situations de conflit de par le monde, le maintien de la paix est une exigence porteuse d’espoir. Œuvrons ensemble afin que le maintien de la paix soit plus efficace pour protéger les populations et promouvoir la paix », a-t-il déclaré.

 

Danielle Ngono Efondo

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La Journée de l’Afrique est célébrée chaque année le 25 mai. Cette année, à cette occasion, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a plaidé pour une coopération plus efficace, plus dynamique et plus complémentaire entre les Nations Unies et l’Union africaine.

 

Samedi 25 mai, était célébré la journée de l’Afrique. À cette occasion le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a soutenu, dans un message que le regain d’attention accordé au partenariat stratégique entre l’ONU et l’Union africaine donne déjà des résultats.

 

« Je suis fier de dire que notre coopération a fait un pas de géant, de l’institutionnalisation des conférences annuelles ONU-Union africaine aux nouveaux cadres conjoints Union africaine-ONU sur la paix et la sécurité et le développement durable, en passant par la Déclaration conjointe relative à la coopération pour les opérations de soutien à la paix dirigées par l’Union africaine », a déclaré le chef de l’ONU.

 

« Nous soutenons fermement les initiatives de l’Union africaine dans les domaines de la prévention et de la médiation, notamment l’initiative Faire taire les armes d’ici 2020 et le Réseau des femmes d’influence en Afrique », a-t-il ajouté tout en rappelant que le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et l’Agenda 2063 de l’Union africaine s’articulent autour d’une transformation axée sur l’être humain et respectueuse de la planète. « La priorité absolue est l’élimination de la pauvreté. Nous collaborons étroitement pour intégrer la généralisation du Programme 2030 et de l’Agenda 2063 dans les plans nationaux de développement, ainsi que pour tirer parti des nouvelles possibilités offertes par la Zone de libre-échange continentale africaine ».

 

Le secrétaire général de l’ONU, a par ailleurs félicité tout particulièrement l’Union africaine d’avoir choisi le thème « Réfugiés, rapatriés et déplacés : vers des solutions durables aux déplacements forcés en Afrique » pour l’année 2019. Selon António Guterres, « la manière dont l’Afrique s’est engagée en faveur de la sécurité et de la dignité des réfugiés est un exemple pour le monde entier ». « Ensemble, nous devons faire de la prévention des déplacements forcés et de la réponse à y apporter un élément central du programme de développement durable, non seulement en Afrique mais aussi dans le monde entier », a-t-il ajouté.

 

Concernant l’action climatique, le SG de l’ONU a souligné la collaboration étroite ONU-UA mais a estimé que le continent africain contribue peu aux changements climatiques et en subit parfois les effets les plus intenses et les plus dévastateurs. « Si nous ne réduisons pas rapidement les émissions de carbone, les changements climatiques auront de graves conséquences qui compromettront à la fois le développement durable et la sécurité de toute l’Afrique », a-t-il indiqué.

 

Danielle Ngono Efondo

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Une correspondance retraçant les différentes mesures prises par les pouvoirs publics depuis le début de la crise a été adressée à cet effet le 22 avril dernier à Antonio Guterres par le représentant permanent du Cameroun aux Nations unies.

 

Dans cette correspondance, relayée par Cameroon Tribune, l’ambassadeur Michel Tommo Monthé procède à un récapitulatif des engagements et des mesures concrètes prises par le gouvernement en vue de parvenir à l’apaisement et au dialogue s’agissant de la situation socio-politique au Cameroun et particulièrement de celle qui prévaut dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le diplomate rappelle ainsi les engagements réitérés par le président de la République, Paul Biya au cours de la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 7 octobre 2018, et même dans son discours d’investiture le 6 novembre 2018.

Le chef de l’Etat, au faîte des préoccupations de ses compatriotes, avait alors pris l’engagement d’actionner deux principaux leviers : œuvrer au retour de la paix et faire procéder à l’accélération du processus de décentralisation. C’est dans ce cadre que l’on peut également situer la création d’un ministère de la Décentralisation et du Développement local.

Dans la suite de sa correspondance, le représentant du Cameroun auprès des Nations unies a procédé, à l’intention du secrétaire général des Nations unies, à l’ensemble des mesures prises par le gouvernement, à l’initiative du président de la République : recrutement spécial de 1 000 enseignants bilingues, mise en place d’un fonds spécial de deux milliards de F pour servir de subvention en faveur des établissements d’enseignement privés laïcs et confessionnels, création d’une division spéciale du Common law au sein de la Cour suprême, réorganisation de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam) pour y introduire la pratique obligatoire du bilinguisme, pour ne citer que celles-là.

D'autres mesures plus globales ont été prises. Cameroon Tribune cite, la création de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme désormais opérationnelle ; le lancement du plan d’assistance humanitaire d’urgence d’un montant de 12,7 milliards de F afin de rétablir un cadre de vie propice à l’épanouissement et au développement des communautés affectées par les violences terroristes ; arrêt des poursuites alors pendantes devant les tribunaux militaires contre quelques 335 personnes dont les nommés Ayah Paul Abine, Nkongho Félix Agbor, Fontem Aforteka’a Neba ; création du Comité national de désarmement, de démobilisation et réinsertion (Cnddr)…

L’ambassadeur Tommo Monthé relève que « de manière générale, le climat socio-politique évolue sereinement, malgré les soubresauts occasionnés par certains acteurs qui continuent à vouloir contester dans la rue, les résultats de la dernière élection présidentielle ». Il rappelle du reste que dans un souci de transparence, les autorités camerounaises ont invité le haut-commissaire aux Droits de l’homme et le Parlement européen « à venir voir eux-mêmes la situation qui prévaut au Cameroun. Le représentant du Cameroun à l’Onu invite enfin les partenaires bilatéraux et multilatéraux de son pays à accompagner le gouvernement dans sa volonté de travailler pour un retour définitif à la normale.

 

Otric N.

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Antonio Guterres, Le secrétaire général  séjourne actuellement  en Libye. Ce jeudi, il s’est dit  préoccupé par la menace des attaques entre les camps en conflit, après des mouvements vers l'ouest de troupes loyales à l'homme fort de l'est libyen, Khalifa Haftar.

 

« Je suis vivement préoccupé par le mouvement de troupes en Libye et le risque de confrontation. J'appelle au calme et à la retenue alors que je me prépare à rencontrer les dirigeants libyens », a écrit M. Guterres sur son compte Twitter, au deuxième jour de sa visite dans ce pays dirigé par deux autorités rivales.

Le patron de l'Organisation des Nations Unies a réaffirmé dans son post, qu'à cette date, il serait risqué de penser à une solution militaire en Libye, en proie au chaos depuis des années. C’est une proposition à ranger au fond des tiroirs.  Il pense que seul,  le dialogue inter libyen peut résoudre les problèmes libyens.

L'Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Khalifa Haftar a annoncé mercredi soir, qu'elle préparait une offensive pour purger l'ouest de la Libye, dont la capitale Tripoli, des terroristes et des mercenaires. Une annonce accompagnée par des  mouvements de troupes, tel le confirment certaines sources militaires.

Une colonne de véhicules armés est arrivée ce jeudi à l'aube, au sud de la ville de Gharyan, à 120 km au sud-ouest de Tripoli, où L'Armée nationale libyenne  avait toutefois déjà obtenu le ralliement d'un important groupe armé.

Cette avancée risque d'embraser l'ouest libyen où les villes et les groupes armés sont divisés entre ceux qui appuient l'ANL et d'autres qui lui sont hostiles. A Tripoli, le chef du Gouvernement d'union nationale (GNA), Fayez al-Sarraj, a dénoncé dans un communiqué une escalade et des déclarations provocatrices.

Sarraj a par ailleurs indiqué qu’il a ordonné aux forces pro-GNA de se tenir prêtes pour faire face à toute menace. Il a d’ailleurs rappelé que l'escalade annoncée par l'ANL intervient à quelques jours de la tenue d'une Conférence nationale sous l'égide de l'ONU (14-16 avril), appelée à dresser une feuille de route visant à sortir le pays du chaos.

Deux autorités se disputent le pouvoir en Libye: le gouvernement d'union nationale de Fayez al-Sarraj, établi fin 2015 en vertu d'un accord parrainé par l'ONU et basé à Tripoli et, une autorité rivale installée dans l'Est et contrôlée par l'ANL du maréchal Khalifa Haftar.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01