Il s’agit d’un produit fait à base d’une plante médicinale appelée l’Artemisia.
Le Covid-Ntem, c’est comme ça que l’Organisation des Tradipraticiens de la région de l’Ouest (Osemeto) appelle le produit, qu’il a mis sur pied pour traiter les personnes atteintes par le Coronavirus. Ledit produit fait à base d’Artemisia selon les Tradipraticiens de l’Ouest, peut être aussi utile dans la prévention du Covid-19.
Noukagheu Nya, ethnobotaniste et président de cette Organisation, indique que « ce produit efficace contre le paludisme peut être pris à titre préventif et curatif contre le Coronavirus ». Il ajoute que « le Covid-Ntem entre dans le cadre du plan ‘‘Binan anti-Covid’’ mis en place lors des travaux de l’assemblée générale extraordinaire de l’OSEMETO tenus le 20 avril 2020 à Bafoussam ».
Ces Tradipraticiens de la région de l’Ouest déclarent être disposé à apporter leur aide dans la lutte que le gouvernement a engagé contre le Coronavirus. Ils sont prêts à mettre à la disposition des populations, « des semences des écorces et des plants de certaines espèces identifiées à savoir l’artemisia annua, le quinquina, le piper umbrellatum. Ils se disent être prêts à produire et à conditionner des phytomédicaments de réserve pouvant servir en cas d’évolution rapide de la pandémie ».
Ne voulant pas connaître une rupture de stock de ce produit comme cela est le cas pour celui proposé par Mgr Samuel Kleda, les Tradipraticiens « ont décidé de la relance du programme ‘‘collectivité santé’’. L’OSEMETO s’est dit être déterminée à fournir des semences pour la production de 900 mille plants d’artemisia annua à travers les chefferies traditionnelles et les communes, pour une multiplication dans les champs et les domiciles ».
A titre de rappel, Mgr Samuel Kleda a conçu lui aussi, un produit fait à base de plantes qu’il donne aux personnes testées positives au Coronavirus. Depuis donc le début de la semaine dernière, ledit produit n’est plus disponible. La raison étant que la demande a été très forte. De nombreuses personnes ayant eu vent de ce que le prélat guérissait le Covid-19, se sont ruées à l’évêché de Douala.
Liliane N.