Une thématique qui cadre avec la crise sanitaire qui sévit dans le monde à l’heure actuelle et qui démontre, au fil des semaines que les solutions pour en venir à bout se trouvent dans la nature.
Et c’est dans la même logique que le Cameroun s’est joint au reste du monde, pour commémorer cette édition. Aucune manifestation publique n’a été prévue ce jour. Cependant, Hélé Pierre, ministre de l’Environnement, de la protection de la Nature et du Développement durable tient à faire passer ce message : La biodiversité, grâce à sa forte variété des êtres vivants sur la terre, reste la solution thérapeutique idoine, qui devrait être exploitée par la médecine mondiale, afin d’en venir à bout de cette pandémie.
Un message partagé par la Directrice Générale de L’Unesco
« Cette année, alors qu’une pandémie sans précédent frappe le monde depuis plusieurs semaines, ces journées offrent l’opportunité de rappeler une nouvelle fois que seule une démarche transversale et ambitieuse peut permettre de construire un avenir plus durable du point de vue écologique.
De ces trois piliers, c’est sans doute la question de la biodiversité qui a été la plus évoquée au cours de ces dernières semaines de confinement généralisé. Le repli vers la sphère intime et la désertion de la plupart des espaces publics ont temporairement brouillé le partage de l’espace entre l’être humain et les autres espèces. On a ainsi vu des animaux inhabituels déambuler en ville, des espaces naturels entiers être réinvestis par des espèces qui ne se cachaient plus pour nicher et se perpétuer.
En sortant des marges invisibles à laquelle on la condamne habituellement, la nature a pendant un temps semblé reprendre son territoire. En nous donnant à voir dans un temps limité ce que nous peinons habituellement à percevoir, cette parenthèse confinée nous a rappelé, par contraste, ce que le Rapport mondial de la Plate-forme scientifique intergouvernementale sur la biodiversité et les services éco systémiques (IPBES), publié il y a un an à l’UNESCO, disait déjà: le monde du vivant s’efface et les maladies infectieuses proliféreraient sur cette disparition.
Cette disparition nous menace directement: le tissu vivant qu’est la biodiversité ne nous est pas étranger, de lui dépendent notre alimentation, notre santé, notre bien-être.
Cette pandémie doit donc nous engager à nous penser dans ce tissu d’interdépendances et à nous mobiliser plus encore afin de nous détourner de la trajectoire destructrice dans laquelle nous sommes engagés.
Des solutions existent. L’UNESCO les recense, les analyse et surtout les fait connaître: une rencontre en ligne aura ainsi lieu ce 22mai, pour faire entendre tous les savoirs, toutes les connaissances qui s’élaborent aux quatre coins du monde, au sein du Réseau mondial des réserves de biosphère, des sites du patrimoine mondial, du réseau global UNESCO ou dans des communautés autochtones qui ont tant à nous apprendre sur un autre rapport au vivant.
En cette Journée internationale de la diversité biologique, formons donc le vœu que cette crise sanitaire donne une impulsion décisive à la protection de la biodiversité et faisons plus que jamais nôtre cet aphorisme d’Édouard Glissant, «agis dans tonlieu, pense avec le monde ».
En rappel, la biodiversité au Cameroun est riche car, elle se situe au 4ème rang africain pour la flore et au 5ème rang pour la faune. Elle est abondante et caractérisée par une diversité d’espèces florales et fauniques.
Nicole Ricci Minyem
Selon les informations publiées par notre confrère Le Bled Parle, le médecin personnel du Chef de l’Etat est décédé aux premières heures de ce vendredi, 22 mai 2020. Marius Etoundi s’en va quelques semaines après la disparition du pilote de Paul Biya, Benoit Betam et de son conseiller technique Tikela Kemone.
A en croire ce site d’information, le médecin colonel Marius Etoundi, originaire de Konabeng dans l’arrondissement d’Obala, département de la Lékié, région du Centre s’en est allé très tôt ce vendredi, 22 mai 2020 aux environs de 02 heures. Cette même source informe avoir appris que le médecin en charge de la Santé du Président Paul Biya pendant des décennies, a rendu l’âme à l’hôpital central de Yaoundé et aurait été enterré quelques heures après. Ce qui amène certaines personnes à croire à un décès des suites de la Covid-19, mais aucune information ne confirme cette thèse.
Le 23 avril 2020, c’était Benoît Betam, le Commandant à bord de l’avion présidentiel qui est mort à Douala des suites d’un arrêt cardiaque. Certaines révélations après sa disparition renseignent sur la version des faits du pilote de l’avion présidentiel conservée pendant 16 ans.
« En résumé, peu après notre décollage de Nsimalen, nous avons eu un problème technique. Il s’agissait en fait d’un problème de volets de bord d’attaque qui sont restés bloqués en position intermédiaire. Mon équipage, assisté par le médecin accompagnateur n’a pas réussi à résoudre dans un premier temps le problème. Il s’agissait en fait d’un moteur d’entraînement des volets qui était grippé. Par radio, j’ai pu joindre notre maintenance à Douala qui m’a confirmé avoir la pièce de rechange en magasin et pouvoir nous dépanner en 30 minutes. J’ai aussitôt informé notre passager VIP de la situation. Le choix étant de revenir sur Nsimalen, de continuer sur Paris avec la panne, c’est-à-dire, en volant très bas avec une vitesse très réduite, ou alors de venir à Douala pour un dépannage rapide. Je crois que sa décision de venir à Douala était la plus sage. Bien entendu après avoir mis en alerte les autorités locales. Mais seulement deux minutes avant l’atterrissage à Douala, nous avons réussi à débloquer les volets et nous avons mis le cap sur Paris que nous avons atteint après 05 heures 45 minutes de vol sans autre incident. Maintenant, qu’un pilote affirme qu’on peut effectuer un long vol avec une telle anomalie, et de surcroît avec un VIP à bord, c’est quand même surprenant », apprend-on.
Indiquons aussi que, la mort a emporté 01er mai dernier, Tikela Kemone, Conseiller technique à la présidence de la République. Celui-ci s’en est allé des suites de maladies, ont indiquées de sources crédibles.
Innocent D H
Me Félicité-Esther Zeifman l’avocate de l’épouse de l’ancien Ministre de la Défense vient de commettre une mise au point, dans laquelle, elle précise que sa cliente est bel et bien détenue à Kondengui, dans des conditions difficiles.
Depuis le 20 mai 2020, une rumeur annonçant que Bernadette Mebe Ngo’o est sortie de prison pour des soucis de santé, circule sur la toile. Cette rumeur a même été relayée par certains sites internet d’information, qui traitent de l’actualité du Cameroun. En date du 21 mai c’est-à-dire hier, Me Félicité-Esther Zeifman son conseil a sorti une mise au point dans laquelle, elle apporte un démenti sur ce fake news. Elle affirme que Bernadette Mebe Ngo’o a bel et bien des soucis de santé. La femme de l’ancien Ministre de la Défense avait été contaminée par le virus de la Covid-19. Elle est sortie d’affaire. Cependant son état n’est pas au top étant donné qu’elle traîne des problèmes de santé même avant son incarcération à Kondengui.
“Le 21 avril dernier, Madame MEBE a été diagnostiquée d'une fièvre typhoïde et le médecin a estimé qu'elle présentait des symptômes suspects de COVID-19. Le 25 avril, elle est emmenée en urgence à l'hôpital central de YAOUNDÉ. Outre, les affections diagnostiquées, Madame MEBE souffre de nécrose de têtes de fémur pour laquelle elle a été opérée à PARIS. Dimanche 26 avril, elle est déclarée positive au COVID-19 et est prise en charge. Deux (02) semaines après, soit le 11 mai, elle est déclarée négative. Elle effectue son confinement de 14 jours au même endroit ; ce qui n'est pas normal eu égard les risques de réinfection. Elle était en attente d'affectation d'une chambre pour la prise en charge de ses autres affections”, peut-on lire dans la mise au point de l’avocate de Mme Mebe Ngo’o.
L’avocate inscrite au Barreau de Paris ajoute dans ladite mise au point “à l'hôpital central de YAOUNDÉ, il lui est dit qu'il n'y a pas de place. Elle avait rendez-vous à l'hôpital général le 22 mai, soit demain pour une hospitalisation. Contre toute attente, une escouade lourdement armée est allée la sortir manu militari de son confinement à l'hôpital central et ce, malgré l'opposition farouche du personnel médical et hospitalier qui a tenté sans succès d'expliquer aux gardiens de prison que l'on ne ramène jamais une personne précédemment atteinte de COVID-19 dans son foyer de contamination surtout qu'il s'agit de la prison centrale de Yaoundé connue pour être un foyer actif de COVID-19. Elle a été physiquement et verbalement brutalisée. Toutes les personnes qui ont été évacuées au même moment qu'elle sont toujours en confinement à l'extérieur”.
Selon Me Félicité-Esther Zeifman, Bernadette Mebe Ngo’o est aujourd’hui victime de stigmatisation parce qu’elle a souffert de la Covid-19. Il lui a été demandé d’observer la mesure de la distanciation sociale. Cependant, cela est carrément impossible vu le fait que sa cellule, elle la partage avec une quinzaine de femmes détenues.
“Elle est ainsi stigmatisée tant par les autres détenues que par les autorités pénitentiaires. Elle sera alors contrainte de dormir à la belle étoile. Ce traitement est inhumain. Il pose le problème de la dignité humaine des détenus dans les prisons camerounaises. Il viole le principe de la présomption d'innocence dont jouit encore Madame MEBE.Il viole le droit fondamental qu'est le droit à la santé dont jouit tout citoyen camerounais. C'est avec force et conviction que je dénonce le traitement inhumain et dégradant que subit Madame MEBE et qui va à l'encontre des prescriptions du Chef de l'État camerounais dans son discours du 19 mai dernier lorsqu'il parle de lutte contre la stigmatisation des malades du COVID-19 et de l'Union sacrée pour combattre cette pandémie” a écrit l’avocate de Mme Mebe Ngo’o.
Opération Épervier : Bernadette Mebe Ngo'o l’épouse d’Edgar Alain Mebe Ngo’o hospitalisée
Liliane N.
Mgr Samuel Kleda précise que jusqu’à ce jour, aucune des personnes souffrant du Coronavirus et qu’il a traité, n’est décédée.
A en croire Mgr Samuel Kleda l’Archevêque métropolitain de Douala, c’est un franc succès qu’il rencontre, dans le traitement des patients du Coronavirus, qui reçoivent le produit fait à base de plantes, qu’il a trouvé. Intervenant sur les antennes de la Crtv, l’ancien président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (Cenc) a indiqué que sur le nombre de patients qui ont été traités avec son produit, aucun n’est décédé.
« Aujourd’hui, nous avons enregistré 1 200 personnes qui ont reçu le traitement. Du coup, les symptômes ont disparu et je dirai que ces gens sont guéris. Toutes les personnes qui ont reçu le traitement, nous n’enregistrons aucun décès. Vous pouvez voir les chiffres et contacter les personnes qui ont reçu le traitement », a déclaré Mgr Samuel Kleda à l’édition du journal du 13 heures de la Crtv 21 mai 2020.
Revenant sur le discours du Président de la République du 19 mai 2020, prononcé dans le cadre de la Fête de l’Unité, Mgr Kleda a salué l’appel à mobilisation lancé en direction de toutes les forces du pays parmi lesquelles, les religieux. Le prélat est convaincu qu’une solution locale au traitement du Coronavirus peut être trouvé dans notre pays.
« C’est cela que j’attendais depuis très longtemps. Si aujourd’hui, le Chef de l’Etat dit que ces solutions doivent être encouragées, pour moi, c’est une très bonne nouvelle. Nous pouvons nous aussi trouver une solution sur place au Cameroun. Je me vois réconforté dans le travail que je fais », a-t-il déclaré.
Et sur l’appel à vigilance de l’Ordre des médecins du Cameroun qui par la voix de son Secrétaire général, indiquait que sans preuve scientifique, il ne peut encore recommander ce type de traitement, Mgr Samuel Kleda évoque la nécessité de sauver des vies.
« Il y a des gens qui disent que le produit n’a pas été homologué, ce n’est pas reconnu par l’Organisation Mondiale de la Santé. Mais, il faut dire que nous nous trouvons dans une situation très critique. Il y a des gens qui meurent. Si on a un traitement, il faut agir vite sauver des vies. C’est dans le sens-là que je me suis engagé. Ceux que ça intéresse, ils feront leur travail, mais entre temps, je fais aussi le mien ».
Alerte/Traitement de la Covid-19 : L’Archidiocèse de Douala ne reconnaît pas le "Kledavid"
Liliane N.
Accompagnée de ses facultés et grandes écoles, l’institution universitaire s’investit dans la production industrielle des désinfectants et des écrans faciaux de protection. Une initiative qui vient ainsi renforcer les mesures barrières au Covid-19 dans la région de l’Adamaoua.
Avec cette démarche, l’Université de Ngaoundéré dirigée par le Pr Uphie Chinje Melo met à l’étalage sa force de frappe dans la lutte contre la propagation de la Covid-19. Un indicateur fort de la matérialisation de sa vision de transformation de la société par l’innovation continue dans la formation, la recherche, la créativité et l’entreprenariat.
De sources dignes de foi, l’Institut universitaire de technologie (IUT) s’est spécialisé dans la fabrication des visières, des écrans faciaux de protection, exclusivement réservés au corps médical. Pour ce faire, le laboratoire de contrôle de qualité et biochimie, basé à l’Ecole nationale supérieure des Sciences agro-industrielles (ENSAI). Dans ce laboratoire sont produits en moyenne 600 litres gel hydro alcoolique par semaine.
Ces solutions hydro alcooliques produites conformément aux normes de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) sont mises à la disposition des administrations. « Nous faisons tous les tests possibles avant de les mettre à la disposition du public. Depuis 2017, nous produisons des solutions hydro alcooliques », confie à nos confrères de la voix des jeunes.com, le Dr. Abia Daouda, chef d’équipe des chercheurs.
En ce qui concerne l’ENSAI, des indiscrétions font savoir que des chercheurs sont à l’œuvre pour l’invention d’un système de lavage des mains sans manipulation. Un dispositif qui viendra en complément, renforcer le dispositif de lutte contre la Covid-19, fruit du génie créatif de cette institution universitaire camerounaise.
Innocent D H
Dans une vidéo tournée dans ce qui semble être un dortoir, elles implorent le Président de la République de faciliter leur retour dans leur pays.
Leurs visages ne sont pas visibles mais cependant, l’appel à l’aide lancé par ces dames est clair : « Nous vous supplions papa Paul Biya, chers membres du Gouvernement de nous laisser rentrer chez nous. Quelque soit l’erreur commise par un enfant, son papa ne peut le rejeter…Il ne pourrait la laisser en dehors de la maison familiale. Nous ne comprenons pas les raisons pour lesquelles rien n’est entrepris pour que nous puissions rentrées chez nous mais, papa Paul Biya, nous te supplions, fais nous rentrer ».
Dans leur témoignage, ces Camerounaises laissent entendre que le gouvernement du Koweit leur a offert à elles comme aux femmes des autres nationalités, les billets d’avion afin de faciliter leur retour chacune dans son pays d’origine mais, selon les élements des Forces de sécurité auprès desquels elles sont allées s’enquérir de leur situation, depuis un mois, rien n’a été entrepris par le Gouvernement Camerounais et, aucune nouvelle n’a été donné pour leur signifier un probable retour dans leur famille respective restée au pays.
Des esclaves sexuelles
Les cris de détresse de ces huit dames laissent supposer qu’elles vivent des moments de détresse indescriptible. Parties de leur pays pour diverses raisons, notamment celui de trouver un « merveilleux » emploi qui va les faire sortir, elles et leurs familles de la misère, elles déchantent très vite.
D’après les témoignages reçus de celles qui ont parfois eu la chance de s’échapper, elles deviennent des esclaves sexuelles des hommes, qui les utilisent comme et quand ils le désirent.
On ne compte pas le nombre de fois où on a vu les vidéos des viols collectifs, des sévices corporels subies par des femmes dont les bouches parfois servent de toilettes à ceux qui les détiennent.
Les seules tâches auxquelles elles sont astreintes c’est celles de servir leurs « maîtres » mais aussi de jouer les entremetteuses entre leurs compatriotes qui sont à la recherche de l’eldorado.
La réaction du Chef de l’Etat attendue
Insulté, traité de tous les noms, accusé de tous les maux, même les plus inimaginables, rendu responsable de l’irresponsabilité affiché par ceux qui déclament à tout vent qu’il est « vieux, sénile et que le moment pour lui est venu de libérer le plancher », le Président de la République va certainement répondre à l’appel lancé par ses concitoyennes. Elles auront la possibilité de revenir sur la terre de leurs aïeux mais pour combien de temps avant de reprendre la route pour un nouveau mirage.
Nicole Ricci Minyem
Selon l’information rendue publique par le ministère ghanéen de l’information, le pays a reçu des échantillons du remède malgache fait à base de plantes contre la Covid-19. L’Autorité alimentaire et pharmaceutique (FDA) du Ghana pour sa part, informe sur son compte twitter qu’il a commencé à tester le médicament pour confirmer son efficacité, ceci par l’intermédiaire du Centre végétal.
Le remède malgache est connu pour avoir déjà eu à soulager plusieurs patients de Covid-19 dans sa terre natale (Madagascar). C’est pour profiter des vertus de cette recette (Covid-Organics) que le Gouvernement ghanéen vient lui aussi de procéder à la réception d’importants échantillons.
Soulignons pour le rappeler que, le remède à base de plantes est produit à partir d’Artemisia, une plante dont l’action dans le traitement du paludisme est approuvée.
Bien que l’Organisation mondiale (OMS) a déconseillé l’utilisation de tout remède à base de plantes contre le coronavirus, qui n’a pas fait l’objet d’essais scientifique pour établir l’efficacité et la sécurité des médicaments, le Président malgache Andry Rajoelina, a lancé le médicament à base de plantes et a entrepris d’envoyer des échantillons à de nombreux pays africains pour qu’ils les utilisent dans le traitement du virus.
Le Nigéria a reçu des échantillons de « Covid-Organics » de la part du Président de Guinée Bissau, Umaro Sissoco Embalo. Celui-ci a rendu visite au Président Muhammadu Buhari à Abuja samedi dernier. Le remède serait envoyé aux institutions du pays pour des vérifications préalables, a laissé entendre le dirigeant nigérian.
Innocent D H
Voici des années que ce jeune camerounais multiplie des initiatives pour amener ses semblables à célébrer la diversité du Cameroun. Il a choisi le domaine de l’art et précisément de la musique chrétienne pour sensibiliser à l’amour de la patrie. A l’heure où ils sont de plus en plus nombreux à se livrer à des attitudes anti patriotiques, l’attitude de ce promoteur culturel camerounais est un exemple à suivre.
Light Club Association est le mouvement associatif qu’il a mis sur pied pour porter ces projets de sensibilisation au patriotisme. Il va se révéler sur la scène culturelle camerounaise à l’occasion de la dernière édition du FENAC (Festival National des Arts et de la Culture du Cameroun), organisé par le ministère des arts et de la culture du Cameroun en 2018.
Christian Mpondo terminera le festival avec le prix de la meilleure poésie valorisant la patrie camerounaise. Il venait de faire connaître son titre « Déclamation à la Nation ». Un hymne à l’amour du Cameroun. Et comme le dit le slogan qui porte le nom de son association « Yes We CAM », il fait partie de cette jeunesse qui arrive avec une nouvelle dynamique pour contribuer à redorer le blason de la Nation camerounaise.
Au rang des vers qui captives l’attention et capture le cœur : « Au nom de la mémoire méritoire des pères fondateurs de notre nation, nous avons tous le devoir et la responsabilité de sauvegarder ce précieux legs, par la consolidation continuelle et progressive de notre unité nationale. Renonçons pour cela à l’amour de nos intérêts propres pour l’amour supérieur du Cameroun. Qui n’est pas un gâteau national à se partager mais un édifice continental à construire. Car nous n’avons pas de Cameroun de réserve. »
Dans la suite de cette production, Christian Mpondo va produire un cantique pour le Cameroun en collaboration avec le Chœur Gospel de Paris que dirige l’un des ténors de la musique camerounaise, Georges SEBA. Le chant intitulé « Ma prière pour mon pays » a fini de consolider le statut de jeune patriote rassembleur.
Dans la suite, porté par le projet « AU NOM DE LA PATRIE », il ambitionne parcourir le territoire du Nord au Sud, et de l’Est à l’Ouest pour amener les citoyens camerounais à se rendre compte « que nous n’avons pas reçu de Cameroun de rechange ». Christian Mpondo, de même que d’autres jeunes, sont certainement l’alternative sur laquelle s’appuyer pour diffuser dans la Nation un souffle différent. Susceptible de chasser le mauvais vent de tribalisme et de la division.
Stéphane NZESSEU
Le Coronavirus laisse de plus en plus transparaître la vénalité qui habite certains Camerounais. Après la fabrication de la « chloroquine », le paiement indu des soins liés au Covid – 19, ces responsables exigent un argent qui n’a rien à voir avec les frais de scolarité aux apprenants afin qu’ils puissent bénéficier des cours
Dès la reprise des cours le 01er Juin prochain, les enfants ne pourront avoir accès à l’enceinte de l’établissement, que s’ils s’acquittent de la somme de 1000 FCFA, pour l’achat des masques et autres matériels afin de lutter contre la propagation du Coronavirus.
C’est quoi cette nouvelle arnaque ?
Cette exigence a suscité la colère des parents d’élèves, dont certains, pourtant membre du bureau de cette association n’ont été informé à aucun moment – à l’instar de Pauline Ngo Mayag : « A quel moment s’est tenue la réunion au cours de laquelle cette décision a été prise ? C’est quoi cette autre arnaque ? Quels sont les masques qui coûtent 1000 frs et où sont – ils vendus ? Qui va percevoir cet argent et qui va s’assurer que les frais versés par les élèves va véritablement servir à l’achat de ce que je lis partout là ? Il faut arrêter avec cet esprit qui incite certains à vouloir profiter de la moindre occasion afin de s’en mettre pleins les poches… ».
A quel moment sont convoquées les réunions par les responsables de ces APEE ?
Ils sont nombreux, les parents qui sont montés au créneau après cette annonce, vraie ou fausse pour dire qu’à aucun moment, au cours de l’année qui s’achève et même pas lors des années antérieures, ils n’ont été conviés à une quelconque rencontre, initiée par les dirigeants de ces APE, alors qu’à chaque rentrée, de la sixième en terminale, les frais leurs sont exigés. A quoi sert cet argent ? Où va–t- il ? Aucun compte rendu n’a jamais été fait ni par le proviseur, encore moins par les responsables de ces associations.
Il faut sévir et durement
La sortie des ministres en charge de l’Education de Base et du Secondaire afin d’interdire cette levée de fonds est certes importante mais, de l’avis de tous, les initiateurs de cette arnaque doivent être suspendus et interpellés parce qu’ils vont certainement mettre en pratique leur plan, notamment dans les coins les plus reculés du pays, là où l’information peine à arriver et à temps.
La gratuité de l’école est déjà un leurre et si en plus, il faut arnaquer les parents qui ont tout mis en œuvre afin d’envoyer leurs enfants à l’école, avec ce que cela implique comme dépenses, il y’a lieu de prendre des mesures drastiques afin de brimer les sombres ambitions de ceux qui ont décidé de faire de cette crise sanitaire, une opportunité de s’en mettre plein les poches.
Nicole Ricci Minyem
Le leader du Mouvement pour l'Emancipation et l'Intégration Monétaire de l'Afrique (MEIMA) fustige, dénonce une entourloupe engagée par la France et ses affidées pour poursuivre son entreprise de spoliation de l’Afrique par l’utilisation des mécanismes monétaires mafieux. Au lieu de quitter complètement la souveraineté monétaire des pays africains, le pays de Charles de GAULE semble « laisses aller la chèvre, mais tient fermement la corde ».
Olivier BILE est clair, la France veut ni plus ni moins renouveler les accords coloniaux. L’homme politique et défenseur des principes évoquées par le Pr Tchundjang Pouemi. Le Dr Olivier BILE rappelle le contexte dans lequel l’appareil français fait semblant de lâcher du lest.
« Au moment où des concerts d'indignation se font entendre partout en Afrique et à travers la planète entière sur la problématique de la servitude monétaire de l'Afrique, au moment où les accords coloniaux encadrant ce subtil esclavage contemporain arrivent à expiration, M Macron et Ouattara, en catimini, se retrouvent à Abidjan pour annoncer la mutation du FCFA en ÉCO. »
L’intention des patrons actuels de la françafrique est dévoilée « cette manœuvre (a pour objectif) de perpétuer la prédation et l'oppression exercées sur nos États » Olivier BILE y voit une stratégie d’assujettissement. Ce qui l’amène à mener une réflexion huit points.
1. L'annonce de la mutation est entreprise par Macron et Ouattara, en l'absence des autres chefs d'État de l’UEMOA. Bien étrange pour une réforme dite historique.
2. La convention monétaire liant la France à L’UEMOA demeure. La réforme ne postule pas le démantèlement des accords néocoloniaux mais simplement, une réforme de surface éliminant les clauses les plus scandaleuses. Notamment celle des contraintes du dépôt de 50% des réserves de change dans un compte d'opérations auprès du trésor français. Ou encore celle de la présence d'officiels français au sein du conseil d'administration de le BCEAO, de la BEAC et de la BCC.
3. La clause de fixité de la parité entre EURO et ÉCO demeure. Celle de la prétendue garantie de convertibilité, véritable postulat vide, demeure également. Toutes choses qui perpétuent le principe selon lequel l’ECO va rester un sous multiple de L’EURO-FRANC. Cela n'aura d'effet que celui de perpétuer le contrôle de cette nouvelle dénomination monétaire par la métropole française.
4. Ce contrôle est le problème fondamental. La question des réserves de change n'étant que secondaire. Les mécanismes restants, qui continueront à gouverner les accords de coopération monétaire, impacteront toujours négativement l'élément fondamental qui est celui de la détermination de la masse monétaire, et en conséquence, celle du niveau d'emploi en zone ÉCO ou Franc.
Là, se situe le nœud du problème.
5. La zone CEMAC est tenue à l'écart de ces annonces. Il y'a mépris pour ses dirigeants ainsi que les autres parties prenantes d'Afrique de l'Ouest considérées comme incultes en matière de sciences économiques. Ces derniers n'auront d'autre choix que d'obtempérer et de s'arrimer à cette réforme qui, à mon sens, n'est que supercherie et entourloupe. Sinon pourquoi tous ces mystères et ces décisions à géométrie variable ?
6. Les États anglophones de la CEDEAO ne sont manifestement pas partant pour l'Eco. Ce qui signifie que l'opération de charme de Macron vers Akoufo Ado du Ghana n'a point prospéré. L'élargissement de l'influence géopolitique française en Afrique par l'instrument monétaire n'aura pas lieu. Les anglophones eux ne sont pas des marionnettes.
7. Visiblement, Ouattara a cessé de proclamer que le Fr CFA est la meilleure chose qui soit arrivée aux Africains. Bientôt, il nous dira que c'est l’ECO. Et puis quoi ensuite. Il aura suffi que Macron arrive à Abidjan et décide sans que quiconque ne puisse broncher de ce côté. On peut imaginer ce que ce sera chez nos non-initiés à l'économie de la CEMAC ..
8. Enfin, ce n'est pas d'une réformette superficielle dont il est question aujourd'hui en 2020, 75 ans après l'avènement du Franc des colonies Françaises d'Afrique (Fr CFA), où cet accord colonial est arrivé à expiration et que la se meut à reformuler afin de perpétuer son entreprise coloniale en Afrique. Il s'agit, pour nos États, de l'accès à une autodétermination pleine et entière sur le plan monétaire, condition sine qua non de leur véritable Emancipation économique, sociale et politique.
« Africains, réveillons - nous enfin ! »
La France décide de la fin du FCFA dans la zone UEMOA
Par Stéphane NZESSEU
C’est l’une des plus importantes décisions prises au cours du Conseil des ministres de la République qui s’est tenu ce mercredi 20 Mai. Il s’agit d’un projet de loi dont l’objectif est de remplacer les anciens accords monétaires passés entre la France et les pays de l’Afrique de l’Ouest.
On peut lire dans le rapport de ces assises « cet accord de coopération monétaire, remplaçant l’accord de coopération du 4 décembre 1973, préserve les paramètres économiques clefs de stabilité monétaire et de résilience de la monnaie de l’UMOA, à savoir la parité fixe de la monnaie commune avec l’euro et le soutien apporté par la garantie de la France. » Ce projet de loi est la suite des accords passés entre la France et la Côte d’Ivoire d’Alassane Dramane Ouattara le 21 Décembre 2019.
Et les français sont convaincus que cet « accord de coopération entre le Gouvernement de la République française et les Gouvernements des États membres de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA), signé le 21 décembre à l’occasion d’une visite du Président de la République en Côte d’Ivoire, constitue une réforme ambitieuse des relations entretenues par l’UMOA avec la France pour le fonctionnement de son union monétaire ».
Pour justifier la pertinence et les avancées de ce nouvel accord, le gouvernement français fait savoir que « comme décidé par l’UMOA, le nom de la monnaie de l’UMOA, aujourd’hui le Franc CFA, évoluera pour devenir l’ECO. La France et l’UMOA ont également décidé de mettre fin à la centralisation des réserves de change de l’UMOA à Paris, en actant la suppression du compte d’opérations.
Enfin, les modalités d’échange entre l’UMOA et la France sont profondément modifiées : la France se retire de l’ensemble des instances de gouvernance de l’Union. Avec cette réforme, elle ne nommera plus de représentants au conseil d’Administration et au comité de politique monétaire de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), ni à la commission bancaire de l’Union.
La place de la France se transforme donc pour devenir celle d’un simple garant financier. Dans cette optique, de nouveaux mécanismes sont prévus pour lui permettre de disposer de l’information nécessaire pour suivre et maîtriser le risque financier qu’elle continuera de prendre. Il s’agit notamment d’informations régulièrement transmises par la BCEAO ou de rencontres informelles avec les différentes autorités et institutions de l’Union. En cas de crise ou d’activation de la garantie, les liens se renforceraient pour permettre des échanges approfondis entre l’UMOA et le Garant, en particulier au sein du Comité de politique monétaire de la BCEAO. »
Il faut dire que la transformation du FCFA en ECO est un projet inter communautaire des pays de l’Afrique de l’Ouest. Un projet qui met en commun les gestions monétaires des pays francophiles et les pays anglo-saxons de la zone de l’Afrique de l’Ouest. Et pour ces derniers, l’intrusion de la France dans ce projet est vu d’un mauvais œil. Quel seront les conséquences de ce projet de loi français sur l’évolution des discussions entre les pays jusqu’ici adossés au FCFA et les pays anglo-saxons qui ont de haute lutte construit une monnaie solide et efficace pour leurs économies.
Stéphane NZESSEU
Au moment où les Etats envisagent d’élargir de plus en plus d’atténuer les mesures de confinement prises afin de ralentir la propagation de la pandémie une étude met en garde sur le fait que les gouttelettes provenant d’une personne qui tousse peuvent voyager beaucoup plus loin que deux mètres en présence de vent, même très faible.
Des chercheurs de l’Université de Nicosie, la plus grande université de Chypre, en mer Méditerranée, ont mesuré l’effet de la vitesse du vent sur le transport des gouttelettes de salive à l’aide d’une simulation informatique.
Les spécialistes ont utilisé un modèle mathématique en tenant compte d’une température ambiante de 20 °C et d’une humidité relative de 50 %, tout en supposant qu’un individu, qui ne porte pas de masque, a une toux « légère ». Ils ont d’abord vérifié ce qui se passe quand on tousse dans un environnement où il ne vente pas du tout.
Dans ces conditions, les gouttelettes de salive projetées dans l’air tombent rapidement au sol dans un rayon d’un mètre.
Même à 4 km/h
Or, en ajoutant au modèle un vent de seulement 4 km/h soufflant dans la même direction que les gouttelettes produites par la toux, ils ont constaté que certaines d’entre elles peuvent parcourir jusqu’à six mètres en cinq secondes.
Pour un vent qui souffle un peu plus fort, de 15 km/h, les gouttelettes parcourent à peu près la même distance, mais en moins de deux secondes, d’après cette simulation.
La concentration et la taille des gouttelettes liquides diminuent à mesure qu’elles sont transportées dans l’air. Les grosses particules sont les premières à chuter sous l’effet de la gravité.
Si cette étude nous apprend que les particules de salive en suspension dans l’air peuvent voyager à plus de deux mètres sous l’effet du vent, elle ne se prononce pas sur leur capacité à transmettre le coronavirus dans ces circonstances.
Étiquette respiratoire
On sait que la COVID-19 se transmet par les gouttelettes émises par les personnes malades quand elles toussent, éternuent ou même ne font que parler, mais qu’en est-il du nuage de fines particules qui subsiste à plusieurs mètres de l’émetteur et à l’air libre ?
Les chercheurs ne répondent pas à cette question, mais invitent à la prudence. « En fonction des conditions environnementales, la distance sociale de deux mètres pourrait ne pas suffire », préviennent-ils, en référence aux consignes sanitaires de nombreux pays.
Ces travaux démontrent l’importance de l’étiquette respiratoire, comme tousser et éternuer dans son coude. Le port du masque est une autre façon de prévenir la dispersion de ces fameuses gouttelettes, vectrices de la COVID-19.
N.R.M
C’est à 18h que le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale a lui aussi choisi de parler à ses concitoyens, en revenant sur des points qui selon lui, doivent interpeller tous ceux qui ont à cœur l’Unité Nationale avec tout ce que cela implique.
La crise sanitaire du Covid 19 ne doit pas annihiler toutes les autres crises. Notamment, celle du vivre ensemble, selon le député de la Nation : « C’est lorsque l'unité d'un pays est menacée qu'il faut la marteler avec force ! Depuis quelques années, l'unité et l'intégrité de notre pays sont ébranlées jusqu'aux tréfonds de leurs fondations. Cette situation est l’aboutissement d'un processus unitaire de cohésion sociale mal construite ou mal gérée... Très peu de choses unissent désormais au quotidien les camerounais. Le sentiment national s'est effrité et le repli identitaire a fortement progressé. Pourtant, La volonté des camerounais d’être unis, que dis-je ? Réunis, était au cœur du combat indépendantiste ».
Mais plus encore,
« La nouvelle menace à la cohésion sociale nous vient du numérique. La démocratisation de l'accès à internet s'est malheureusement accompagnée de la libération de la parole tribale. Les citoyens à visages découverts ou sous anonymat n'hésitent plus à proférer des paroles haineuses à longueur de journée sur les réseaux sociaux, visant la dévalorisation ou l'humiliation de l'autre ou de sa communauté. Presque personne n'y échappe. Citoyens ordinaires, hauts cadres de l'administration, journalistes et hommes de médias, hommes politiques, scientifiques et autres grands intellectuels se laissent aller facilement à des abaissements tribaux pour défendre des idées qui leur paraissent justes ».
Invite à un moment de réflexion à l’occasion de la 45ème édition de la Fête de l’Unité Nationale
« Je vous demande de vous arrêter un instant et de regarder vos enfants ou votre prochain dans les yeux. Imaginez le futur que vous voulez pour eux, un pays instable et sanglant? Contre qui voulez-vous vous battre ? Contre le pouvoir responsable de notre triste situation ou bien contre vos propres compatriotes victimes de cette mal -gouvernance endémique ? Votre propre concitoyen que vous détestez, que vous insultez, que vous méprisez ou que vous craignez n'est pas l'origine de vos malheurs… L'unité nationale commence par l'unité des cœurs ».
Renouer avec ces bonnes vielles habitudes
Pour le président du Pcrn, « Il est grand temps de panser définitivement les plaies de l’« accident historique » du 4 mars 1916. Date à laquelle, notre pays devenu une « marchandise » destinée à payer les dommages de guerre, fit l’objet d’une partition entre puissants qui sépara arbitrairement des familles appartenant depuis l’antiquité, à la même souche. La « greffe » référendaire du 20 mai 1972, après 45 ans de vie séparée de 1916-1961 et 11 années de cohabitation de1961-1972, n’y est visiblement pas parvenue. Nous devons aujourd’hui avoir le courage de rouvrir le débat au sujet de la date de célébration de notre fête nationale ».
Reconstruction de la Mémoire Nationale
Un vaste programme qui passe par :
L’Institution des journées du souvenir en mémoire à nos résistants à la colonisation et des pionniers de l'indépendance.
La Construction des monuments et des stèles commémoratives à la gloire des héros nationaux;
La Création d’un panthéon national, qui aura une appellation nationale consensuelle où reposeront les restes des grandes figures de notre pays tels que Douala Manga Bell, Um Nyobe, Ahmadou Ahidjo, Francis Bebey, Mongo Beti ou encore Manu Dibango.
La création d’Instituts des langues et cultures nationales correspondant aux grandes zones linguistiques, chargés d’encadrer la recherche à l’effet notamment d’ériger un guide d’inter culturalité, manuel encyclopédique récapitulant l’ensemble des pratiques culturelles de tous les peuples camerounais…
Pour la mise en œuvre de ces projets et de bien d’autres mentionnés dans son discours, Cabral Libii a décidé de créer un Institut du Patrimoine National.
Le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale a conclu son propos en martelant sa volonté à œuvrer au quotidien pour un Cameroun qui Protège et qui Libère les Energies ».
Nicole Ricci Minyem
Paul Biya l’a relevé dans son discours le 19 Mai dernier, une adresse presqu’entièrement consacrée à la crise sanitaire qui affaiblit aussi bien les Etats que les personnes qui ont malheureusement été atteintes.
Le Président de la République a été le premier à poser la pierre d’un édifice qu’il espère solide dans la lutte que le Cameroun mène contre le Covid 19 : « Depuis l’apparition de cette pandémie dans notre pays, à côté des mesures de protection dont j’ai déjà parlé, un Fonds Spécial de Solidarité Nationale pour la Lutte contre le Coronavirus a été mis en place. J’ai pris des dispositions pour que, dans la limite de nos moyens présents, il soit alimenté, dans un premier temps, à hauteur d’un milliard de francs CFA. En fonction de l’évolution des besoins sur le terrain, des ressources nouvelles pourraient y être apportées… ».
Un geste qui a été suivi par de nombreux autres, aussi bien de la part de ses concitoyens que des amis du Cameroun, d’ailleurs félicités et remerciés pendant l’allocution présidentielle : « C’est pour moi le lieu de féliciter les concitoyens qui ont déjà versé des contributions. J’invite ceux qui le peuvent, à en faire autant. La solidarité nationale l’exige… Nous avons eu également la satisfaction de recevoir l’aide et les encouragements de pays amis, d’organisations internationales, de dirigeants d’entreprises nationales et étrangères, ainsi que de diverses personnalités comme M. Jack Ma de la fondation Ali Baba. Je veux ici les remercier en votre nom ».
L’implication de tous est nécessaire au cours des prochains mois
Au-delà du Fonds Spécial de Solidarité, le Président de la République a continué à s’investir, en offrant du matériel pour lavage de mains à ses concitoyens, sur toute l’étendue du territoire national. Et, malgré quelques sons discordants relevés à certains endroits, il est apparu évident que ces présents ont été reçus avec beaucoup de joie, par les uns et les autres, qui n’ont cependant pas manqué d’en demander plus.
C’est dans la même logique que les investisseurs publics et privés, les Organisations de la Société Civile, quelques responsables de partis politiques, des individus apportent au quotidien, sacs de riz, sceaux, morceaux de savon, gels hydro alcooliques, masques dans chaque villes et villages du Cameroun.
Au-delà des divergences de tout ordre, la Société Bantou à laquelle appartiennent les Camerounais a toujours su se montrer solidaire, faisant face aux crises ou problèmes auxquels elle est confrontée.
C’est cet esprit que le Président de la République a sollicité le 19 Mai dernier, à l’endroit de tous car, c’est ensemble qu’on est fort.
Nicole Ricci Minyem