C'est par une lettre adressée ce 25 juin à sa représente au Gabon que les responsables de la commission de l'Union Européenne annoncent des sanctions ciblées contre certains membres de l'Assemblée nationale gabonaise. Une annonce qui est en soit une violation des droits de ces citoyens gabonais à exprimer la liberté de leur pensée.
Depuis l'adoption par le parlement gabonais de la loi dépénalisant homosexualité dans le pays, ils sont nombreux les gabonais qui montent au créneau possible je condamner ce hold UP orchestré par une partie des représentants du peuple. De nombreux départements se sont déjà levés pour demander des comptes à leur députés. Arguant qu'ils n'ont pas voté dans le sens que voulaient les populations qu'ils sont censés représenter. C'est dans ce contexte que plusieurs hommes politiques et leaders d'opinion organisent des campagnes pour fustiger cette loi. Une loi qui va à l'encontre des valeurs profondes des peuples du Gabon.
C'est au milieu de ces joutes que la commission de l'Union Européenne vient de mêler à la danse et menace de punir ces acteurs politiques qui dénoncent aussi ouvertement l'homosexualité. La commission demande à Mme Rosario Bento Pais, ambassadrice de l'Union Européenne pour ce pays de lui envoyer les noms des personnalités qui mènent ces campagnes. Celles-ci courent le risque de subir des sanctions les concernant individuellement. Ces sanctions, c'est par exemple : l'interdiction de voyager dans l'espace européen, le gèle de leurs avoirs en Europe, la saisie des comptes dans l'espace européen. Pour les responsables de l'Union Européenne, les hommes naissent égaux et libres de leurs droits. De ce fait, les gabonais comme d'autres pays devraient accorder la liberté aux homosexuels d'exprimer leur orientation sexuelle. Les responsables européens s'offusquent de ce les homosexuels sont considérés comme des citoyens de seconde zone.
Il est évident que les députés pro homosexualité viennent de réussir un coup de force majeur en faisant passer cette fameuse loi. Un coup de force qui est loin de correspondre à la volonté réelle de la majorité des citoyens gabonais. Les populations de la province du Haut Ougoue, dans le Ntem 1 ont déjà fait savoir à leur député qu'il est attendu de pied ferme dans la circonscription pour expliquer son choix aux populations. Par ailleurs, on a commencé à assister à de nombreuses tensions entre homosexuels et les autres citoyens dans les grandes villes du Gabon. Les premiers se mettant dans des tenues portant atteinte à la pudeur pour choquer le reste des gabonais qui rejettent cette pratique. Les prochains jours s'annoncent plus tendus à Libreville.
Stéphane NZESSEU