L’horreur s’est déroulée dans la nuit de Dimanche à Lundi, à Camp Caro, quartier situé en plein centre ville de la capitale régionale du Nord Cameroun. La défunte laisse deux enfants, respectivement âgés de trois et six ans.
Selon nos confrères de Canal 2 International, c’est ce Lundi matin que le corps de la dame a été découvert par un petit enfant, qui a donné l’alerte.
Boubakari Hamadou – Voisin de la victime : « Je dormais et, c’est l’une de mes voisines qui est venue me voir, disant qu’elle a commissionné l’un de ses enfants chez la défunte. L’enfant a dit à sa maman qu’elle a vu les pieds dans la cuisine et beaucoup d’affaires au salon. Elle ne laisse jamais ses choses dehors. C’est comme cela que j’ai appelé son mari ; malheureusement, je ne l’ai pas eu au téléphone. J’ai eu son oncle qui est aussi notre voisin et lui et moi, nous nous sommes dirigés vers le domicile de la dame et avons découvert son cadavre et ses deux petits enfants étaient dehors ».
La posture du corps laisse croire que la jeune dame aura subi des sévices sexuels avant d’être étranglée par de sinistres individus qui, ont profité des grandes trombes d’eau qui s’abattaient dans la ville la veille, pour commettre leur funeste projet.
Autre témoignage
Abdouraman Mohamadou - Lawan de Foulbere 5 : « Aux environs de 7heures et plus, j’ai été alerté par les membres du comité de vigilance qui m’ont dit qu’il y a eu un cambriolage et un meurtre dans mon secteur. Rendu sur place, j’ai appelé les autorités ».
Et, ce sont les cris de lamentations qui ont accueilli le chef de quartier, les éléments de la gendarmerie nationale et le substitut du procureur de la république, descendus sur les lieux du crime.
Une enquête a été ouverte après les premières constatations et, les populations qui font entièrement confiance aux forces de maintien de l’ordre ainsi qu’à la gendarmerie nationale, espèrent que la cavale de ces individus sans foi ni lois, va prendre fin au cours des prochaines heures.
Les proches de Rougaya ont procédé à son inhumation, comme le veut la tradition musulmane et, ses enfants, qui ne comprennent certainement pas ce qui leur arrive, sont désormais à la charge des autres membres de la famille qui, on l’espère vont les élever dans le souvenir de leur maman, partie très tôt.
Nicole Ricci Minyem