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Alors que les frasques de celui que d’aucuns considèrent comme le « pape des médias » Camerounais sont révélées au grand public, l’homme politique estime que le promoteur de Vision 4 ne mérite pas un tel acharnement.  

 

« Si dans le cas de Jean Pierre Amougou Belinga, il aurait volé de l'argent public et qu'il y a des gens qui savent nous expliquer comment et les mécanismes de ce qu'il a volé, qu'ils le démontrent a l'opinion, clairement.

Si ce n’est pas le cas, et qu'il est victime de son arrogance verbale et de ses pratiques condamnables d'enregistrements audibles de ses conversations privées avec les tiers qui dérangent, alors il ne faut lui reprocher dans ses affaires manifestement prospères que ce qui est fondé.

Sa grosse gueule peut déranger mais cela doit rester la grosse gueule. Ses accointances peuvent déranger et devenir criminelles que si elles portent atteinte au patrimoine public.

Il ne serait donc que dans une coaction qu'il faut dans ces conditions prouvables reprocher au premier chef au cerveau auteur principal de la coaction. Sinon on fait de la délation haineuse.

Inventer son arrestation, créer de toutes pièces une perquisition imaginaire a son domicile, alors qu’il en est rien pendant qu'il est chez lui dans la quiétude, le transforme en victime d'une opinion haineuse avide de vengeance et de condamnation populaire sans procès judiciaire contre un riche gueulard et arrogant...

Et si donc M. Amougou Belinga, avait investi ailleurs qu’au Cameroun dans les mêmes secteurs d'activités et planqué sa fortune, qu'elle fût volée ou gagnée honnêtement, à l'Insu de ses compatriotes, serait-il plus utile a notre pays ou moins ?

Je ne partage pas et je ne défends pas ni les voleurs lorsque c'est exact ni son impertinence et ses écarts de langage et moins encore les enregistrements de ses conversations privées versées dans le domaine public qui humilient ses amis ou son manque de courtoisie aux hauts commis d'état qui pour certains d'entre eux se rendent véreux a sa solde eux-mêmes ou comptables de leurs mésaventures...

C'est eux, ces très hauts commis d'état, qui déshonorent L'État dans leurs concupiscences avec l'opprobre et la vénalité déshonorantes qui appellent exaspération et sanctions.

Ma conclusion hâtive est de ne tuer jamais personne pour ce qu'il n'a pas commis véritablement. De ne jamais jeter personne à la vindicte populaire parce que sa richesse dérange ou parce que simplement elle serait ou resterait incomprise par grand ou petit nombre.

Surtout lorsqu’il n'est pas fonctionnaire. Je suis aussi contre toute théâtralisation de la justice qui lu l'instrumentalisation des forces de l'ordre au service de la justice. Je l'ai déjà dit par le passé.

Soyons des hommes justes dans une république qui reproche aux citoyens des faits, prouvables à l'opinion et devant la justice et non des mises a mort sur la base des clameurs ou des soupçons ou des reproches de l'arrogance verbale d'individus bien sûr qui sont des impolitesses rédhibitoires.

En dehors des soupçons de trafics d'influence ou de l'arrogance verbale et au-delà des incidents sans doute graves avec des Etats que des communiqués de pays voisins rendent publics et qui peuvent faire l'objet de poursuites judiciaires des victimes, que reprochons-nous, Camerounais, aux affaires de M. Amougou Belinga, affaires qui emploient sans doute des centaines ou voire un millier (?) de familles des Camerounais ?

J'aimerais sans passion, que ceux qui peuvent débattre sans acrimonies émotives vindicatives, nous éclairent sur les causes d'un tel acharnement passionné sur un compatriote au point de le voir plutôt en prison que libre à mener ses affaires pour le bonheur économique de notre pays.

Recherchons ce qui est juste. En tout temps et en toutes circonstances. Condamnons ce qui est injuste. Fermement et sans dérives ni justice populaire ».

 

N.R.M

 
 
 
 
 
 

Sur sa page Facebook, celui qui cette fois a porté la casquette d’acteur de la Société Civile Critique a interpellé ceux qui ont facilement pardonné à Francis Nganou « le frère du village » alors qu’ils continuent de s’en prendre verbalement au Pichichi National.  

 

« Il faut arrêter avec cette discrimination tribale.

La présence de Francis Nganou dans un camp du Bir situé dans le Noso était un acte politique, une prise de position en faveur de l'option militaire adoptée par le régime de Yaoundé dans la guerre qui y est menée.

Il n'a pas choisi le Bir de Limbé fortuitement.

Car si Nganou avait séjourné auprès des troupes du Bir stationnés dans l'Extrême-Nord et qui luttent contre boko haram, son acte aurait été patriotiquement salué et vu comme neutre.

Pour dire simplement les choses, Nganou est allé au Bir de limbe, en pleine zone de guerre, pour blanchir le régime accusé de mauvaise gestion du conflit identitaire qui oppose une partie du peuple anglophone au pouvoir francophone de Yaoundé.

Il y était pour dire aux camerounais que Paul Biya a raison de faire la guerre en lieu et place des négociations qui siéent pourtant dans le règlement des crises identitaires.

Curieusement, après une levée de boucliers de quelques activistes camerounais sur les réseaux sociaux, pour dénoncer son comportement, Francis Nganou est si vite pardonné.

Une certaine jeunesse bamileké des réseaux sociaux, je précise bien bamileké, que j'ai pris soin d'observer les agissements à la suite de ce feuilleton, a décidé de sauver et de protéger Nganou parce qu'il est leur frère.

Le célèbre activiste et lanceur d'alerte Nzui Manto se plaindra d'ailleurs de subir d'énormes pressions de bamileké des réseaux sociaux pour le cas Nganou.

Que ne lit-on pas ce jour, après le passage de Nganou à Équinoxe :

« Nganou a bien parlé, il s'est fait pardonner, la prochaine fois il doit bien communiquer... ».  

Nganou est devenu le petit innocent manipulé.

Samuel Eto’o lui ne bénéficiera jamais de circonstances atténuantes, après avoir appelé au vote de Paul Biya lors de l'élection présidentielle de 2018.

Malgré toutes les explications et déclarations qu'il a faites pour s'amender, il n'a jamais été pardonné, au point où ce champion de football, autrefois très populaire, rase pratiquement les murs dans son pays.

La Société Civile appelle donc cette jeunesse bamileké des réseaux sociaux à éviter ces comportements et postures grégaires, à géométrie variable basés sur des critères tribaux.

La République ne se construit pas avec le tribalisme ».

 

N.R.M

 

En effet, les grandes pluies qui s’abattent sur certaines villes camerounaises et qui provoquent des inondations ont entraîné l’affaissement d’une buse sur cet axe routier. Informé de la situation, le Gouverneur de la région de l’Ouest, Awa Fonka Augustine a pris des mesures pour éviter le déclenchement d’une catastrophe.

 

« Aux usagers et transporteurs, d’éviter l’axe carrefour Bamougoum-Dschang-Santchou-Melong qui jusqu’à nouvel ordre est interdit aux gros porteurs ; d’emprunter uniquement l’axe carrefour Bamougoum-Bafoussam-Batie-Bafang-Melong », découvre-t-on dans une note du patron de la région de l’Ouest, Awa Fonka Augustine après l’affaissement de la buse sur la route Santchou-Dschang.

A la suite des pluies diluviennes devenues récurrentes ces derniers temps dans villes du Cameroun, l’autorité administrative a également demandé aux populations de l’arrondissement de Santchou, notamment celles situées non loin de la rivière Elienti, de prendre toutes les mesures pour se mettre à l’abri des flancs d’eaux afin de parer à la déferlante des précipitations en provenance du département du Lebialem.

Depuis la fin de la semaine qui s’est écoulée, les populations de certaines villes camerounaises ont les pieds dans l’eau à cause des grandes pluies qui ont provoqué des inondations.

Dans la région du Littoral, notamment à Douala vendredi dernier, la situation était aussi grave au point où le Gouverneur de la région, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua a demandé aux populations de quitter les zones à haut risque. Le numéro 1 du Littoral a par ailleurs appelé à la solidarité envers celles sinistrées par les eaux en furie.

Notons que ces inondations dans la capitale économique du Cameroun ont perturbée la circulation entre les villes de Yaoundé et Douala. A en croire les déclarations d’un habitant de Douala à l’AFP, « ça fait presque vingt ans, on n’a jamais vu cela. Honnêtement nous sommes dépassés, nous sommes débordés, comme on dit ». Un autre habitant faisait état, « d’enfants dans l’eau » et « gros serpents ».

 

Innocent D H

 

Dans une récente publication faite sur sa page facebook et qui a entraîné des sons discordants entre certains responsables au sein du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale, le Député s’est voulu plus explicite afin de limiter les débats aux relents tribalistes avec en toile de fond la haine, l’inimitié ou le rejet des ressortissants d’une aire géographique.

C’est une problématique généralisée, qui interpelle toutes les communautés, ce d’autant plus que les cris de détresse sont entendus du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest à cause de l’expropriation et de l’exploitation des ressources naturelles, au détriment des ayant droits.

 

« La terre au Cameroun est un capital mort tant qu'elle n'a pas de propriétaire juridique. En revanche, elle appartient coutumièrement, ancestralement et anthropologiquement à ses occupants natifs qui, ne possédant pas de propriété juridique, ne peuvent pas l'exploiter ou y entreprendre pour sortir de la pauvreté.

Une appropriation juridique des terres qui ignore la propriété coutumière et les droits légitimes des natifs (c'est le cas de la concession), sera toujours vécue comme une dépossession spoliatrice et sera source de frustrations et de ressentiments surtout quand cela profitera à ceux qui « ne sont pas chez eux » apparaissant comme « accaparateurs » grâce à leur puissance financière... 

Il est préférable d'octroyer gratuitement la propriété juridique et de laisser au bénéficiaire la liberté d'exercer son droit de vendre SA Propriété foncière à qui il veut. Encore qu'une politique agricole peut le contraindre à vendre ou à faire louer...lorsqu'on s'est fixé des objectifs stratégiques.

De plus, il est su de tous que le titre foncier est l'une des garanties les plus sûres pour les banques. Alors c'est simple, convertissons la propriété coutumière en propriété juridique et on découvrira chez beaucoup qui pourront emprunter aux banques pour investir, des compétences d'entrepreneur agricole encore insoupçonnées. 

L'oignon, l'arachide, l'igname, le maïs, le sorgho etc, qui « descendent » du septentrion pour prendre cet exemple, par tonnes sont bien le fruit de l'entrepreneuriat agricole.

Imaginons le jour où ce sera boosté par la propriété acquise sur ces vastes espaces de terres, des millions d'hectares, encore en friche faute de moyens d'investir.

Au septentrion en particulier, aménageons tout juste dans ce processus de conversion, les espaces de pâturage pour que les colonnes de camions de bovins qui inondent la partie méridionale du pays soit décuplées.

Le rapport à la terre est sacré au Cameroun. Feindre de l'ignorer, c'est jouer avec le feu. Et ce jeu commence vraiment à ne plus divertir... ».

 

N.R.M

 

L’ancien Président de la Côte d’ivoire et l’ancien président de l’Assemblée nationale ont vu leurs recours contestant leur radiation des listes électorales rejetés par la Commission électorales indépendante (CEI), selon nos confrères de l’AFP après recoupage de l’information auprès de la CEI et de leur entourage vendredi.

 

« Les décisions ont été affichées depuis le 18, la CEI n’a pas donné droit à leurs requêtes », a affirmé à l’AFP Inza Kigbafori. Le responsable de la communication de la CEI a ainsi évoqué les cas de Gbagbo et Soro mais aussi ceux de l’ex-chef des Jeunes patriotes, Charles Blé Goudé, et de l’opposant Akossi Bendjo, qui avaient dénoncé leur absence de la liste électorale de la présidentielle du 31 octobre. 

Acquitté par la CPI mais condamné en Côte d’Ivoire

« Ils ont trois jours pour saisir la justice qui a cinq jours pour statuer sur leurs requêtes », a-t-il poursuivi, soulignant que près de 400 personnes avaient été radiées des listes.

« Toute personne condamnée pour un délit ou un crime à une privation de ses droits civiques était rayée des listes lors de la révision », avait expliqué Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, le président de la Commission électorale indépendante (CEI) lors de la présentation de la révision de liste électorale début août. 

Des proches des quatre hommes, qui vivent à l’étranger, avaient saisi la CEI en constatant leur absence des listes électorales affichées dans les bureaux de vote. « Notre requête a été rejetée pour ''requête mal fondée''. Nous allons aller devant la justice.

C’est la seule chose qui nous reste à faire. Le droit de vote est un droit important », a affirmé à l’AFP Kaweli Ouattara, un proche de Guillaume Soro et maire de Ferkessédougou, le fief de l’ancien chef rebelle. Les quatre hommes ont tous été condamnés par la justice ivoirienne. 

Demande d’amnistie 

Acquitté en première instance par la Cour pénale internationale, Laurent Gbagbo vit à Bruxelles dans l’attente d’un éventuel appel mais il a été condamné par la justice ivoirienne à 20 ans de prison pour le « braquage » de la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest pendant la crise post-électorale de 2010-2011.

L’ex-première dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo, a demandé le 11 août au président ivoirien Alassane Ouattara « d’amnistier » son époux Laurent. 

« Les arguments utilisés pour justifier le retrait du nom de Laurent Gbagbo de la liste électorale sont des arguments juridiques très discutables. D’ailleurs, le procès qui a conduit à cette condamnation est lui-même politique et injustifiable », avait indiqué Mme Gbagbo.

Ancien Premier ministre, Guillaume Soro, qui s’est déclaré candidat à la présidentielle, a lui été condamné par la justice ivoirienne à 20 ans de prison pour « recel de détournement de deniers publics » et fait l’objet d’une procédure pour « tentative d’insurrection ».

 

N.R.M

 
 
 
 
 
 

Ce sont les fins limiers de la Gendarmerie Territoriale de Douala qui, refusant tous lauriers ont une nouvelle fois démontré leur professionnalisme en mettant fin aux activités d’une bande de malfrats, spécialisés dans le vol et la revente des voitures.

 

Présentés devant les Hommes des médias ce Vendredi, les « criminels » qui avaient vendu la voiture volée à 700 mille francs vont désormais méditer sur leur sort derrière les barreaux

Dans le cadre des informations fournies aux Journalistes, il s’est avéré que le véhicule dont il est question est la propriété d’un pasteur qui, le 22 Juillet dernier, a simplement voulu rendre service à un homme qui faisait l’auto stop sur l’axe Yaoundé – Douala.  

« J’étais sur la route et, je me suis dit que ce n’est pas bien de voyager seul dans la voiture. J’ai donc pris ce monsieur et j’ai commencé à lui prêcher l’évangile. Je suivais un seul objectif, lui faire connaître la parole de l’Eternel ».  

Les deux hommes arrivent à destination, sans anicroches et Zoumo Philémon – âgé de 36 ans, le passager, dit être un « Sergent Chef » de l’armée Camerounaise. Avant de se séparer, le pasteur et son nouvel ami échangent les contacts et se promettent de se retrouver bientôt.

C’est donc ainsi que le 23 Juillet, le « Sergent Chef » passe un coup de fil au prédicateur et lui propose de venir voir où il travaille à la Brigade d’Intervention Rapide (BBR). C’est à ce moment que tout se joue. 

Le malfrat propose de faire le plein de carburant à son bienfaiteur, pour le remercier du service rendu la veille. Sans rien soupçonné, ce dernier lui passe les commandes de son véhicule, malheureusement pour lui, la réalité le rattrape. Il comprend qu’il a lui-même servi sur un plateau, son véhicule à un bandit.

Ne voulant toujours pas croire à ce qui lui arrive, il appelle Zoumo Philémon et ce dernier lui demande s’il est un homme de peu de foi : « Jusqu’à 20h30, il me dit mais, je t’ai dit que j’arrive. Tu n’as pas la foi ? Je viens… ».  

C’est sur ces entrefaites qu’il s’en va déposer une plainte, jusqu’à ce que sa voiture, toute vielle et tombant en ruine lorsqu’ion la lui volait, lui soit rendue flambante neuve par les fins limiers de la gendarmerie nationale car, le « Sergent Chef » avant de revendre la voiture, a pris la peine de faire de nombreuses retouches pour appâter les acheteurs. 

Si certains « pasteurs » sont de fieffés menteurs, voilà au moins un qui sert un Dieu véritable car, grâce à ceux qui pensaient lui faire du mal et qui vont répondre de leurs actes derrière les barreaux, lui par contre va continuer avec plus de véhémence, la prédication de la parole de Dieu, même si, dit – il, « Ce n’est pas de sitôt qu’il prendre à son bord, un auto stoppeur ». 

 

Nicole Ricci Minyem

 

Après l’analyse d’un état de lieu général de la situation, les élus de la Nation estiment entre autres que la Direction de la Protection Civile logée au Minat a aujourd’hui, plus que par le passé, l’obligation de faire ses preuves.

 

Honorable Cabral Libii 

« Douala n'est pas à sa première catastrophe naturelle. Elles se répètent presqu'à l'identique de façon cyclique selon l'amplitude de la pluviométrie. Lors des précédentes catastrophes, des diagnostics ont été faits. Les causes ont été identifiées. Les solutions durables ont été préconisées. Alors qu'est-ce qui n'a pas marché? Nous le savons tous!

C'est justement pour des moments comme ceux-ci que l'inertie a pris le pouvoir. L'ordre gouvernant affectionne les contextes d'urgence et d'emballement émotionnel: la gouvernance de l'urgence et de la dernière minute...si propice aux décaissements gabégiques et à l'étalement de la Grande générosité financée par l'argent public, qui aurait pourtant pu faire l'objet d'une dépense rationnelle préventive.

En attendant d'avoir des dirigeants qui auront la compétence, la volonté et le courage de faire ce qu'il faut faire, au moins que la Direction de la protection civile du Minat se montre capable de faire quelque chose. Soyons solidaires autant que nous pouvons, à nos compatriotes sinistrés ». 

Honorable Nourane Fotsing

« Depuis ce matin, plusieurs domiciles et entreprises ont été surpris par l'augmentation soudaine du volume des eaux qui ont par endroits atteint plus de 70 centimètres de hauteur.

Ces inondations ont causé d'énormes dégâts dans la ville de Douala et à Wouri Est principalement! 

L'eau a carrément envahie plusieurs domiciles et a empêché à plusieurs personnes de vaquer régulièrement à leurs occupations.

Dans plusieurs quartiers de la ville, les rigoles débordent, les déchets ménagers drainés par des eaux bouchent des voies de canalisation, les drains sont quasi-inexistants et le torrent dicte sa loi.

Il est inadmissible qu'en 2020, la plus grande ville de notre pays le Cameroun puisse présenter ce visage.

J'exhorte donc le Maire de la ville et le Gouvernement à prendre toute les mesures nécessaires afin de mettre un terme à ce type de scénario.

En confiant L'exécutif au Rdpc, le peuple doit savoir qu'ils ont également droit aux comptes.

À l'endroit des victimes, j'aimerais dire tout mon soutien et ma solidarité.

Le Pcrn n'hésitera pas à remonter la pente quand vous nous ferez confiance en 2025! Tenez bon » !

Honorable François Biba

« Annoncée par les services météorologiques, une pluie diluvienne s'est abattue ce jour sur les villes de Douala et Edéa provoquant d'énormes dégâts: des inondations spectaculaires, des arbres déracinés, des véhicules emportés.

Pourtant, pour faire face à ce type de catastrophe assez récurrent dans la capitale économique, un projet de drainage pluvial avait vu le jour. L'objectif principal était d'améliorer la prévention et la maîtrise du risque d'inondation, d'améliorer les conditions de vie des populations. Le projet financé par un prêt de 130 000 000 FCFA devait être finalisé le 31 octobre 2017.

Quid de sa réalisation.

Nous voici 3 ans plus tard et toujours les pieds plongés dans l'eau et pour certains le mobilier suspendu au plafond.

L'on se poserait bien la question de savoir ce que fait le gouvernement en place afin de venir à bout de pareilles situations.

Existe-t-il des plans d'urbanisation? Nous voulons bien croire que Oui. Alors qu'en est-il de leur application? Si Non, il serait peut-être temps de penser un plan d'urbanisation de toutes les villes et surtout de le déployer. 

Toutefois, la catastrophe de ce jour serait l'occasion de lancer également un appel aux populations à plus de civisme. 

On aura beau réaliser tous les projets possibles d'assainissement mais si nous ne faisons pas preuve de civisme, des inondations et des catastrophes naturelles nous en auront encore et toujours.

Il suffisait de voir ce matin dans la ville de Douala la quantité impressionnante d'ordures ménagères et autres détritus traînés par les eaux pour faire le triste constat selon lequel les caniveaux ont été transformés en déchèterie. 

Notre pays, nos villes ne peuvent être belles que si tous ensemble nous faisons des efforts.

 

Aux sinistrés je voudrais exprimer toute ma solidarité et ma compassion ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

Là où la nature reprend ses droits, là où l’incivisme de certains entraîne de lourdes conséquences, le président du Mouvement de la Renaissance du Cameroun, dans un communiqué publié ce Vendredi,  pointe une fois de plus un doigt accusateur contre l’équipe dirigeante

 

« La ville de Douala subit depuis la nuit de jeudi 20 août une pluie diluvienne, à l’origine d’inondations aux conséquences humaines et matérielles innombrables.

Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun constate que bien que la ville de Douala soit la victime récurrente d’inondations dévastatrices, cette situation n’a pas reçu des autorités politiques et administratives supposées compétentes l’attention nécessaire pour limiter les dégâts multiformes à ce débordement climatique.

Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun regrette que les différents projets annoncés pour adresser ce problème d’inondation soient demeurés de simples déclarations et que les projets supposément réalisés apparaissent au mieux
comme des aménagements cosmétiques qui se révèlent, on le constate, largement inadaptés à l’ampleur des besoins.

Manifestement, une fois de plus, la catastrophe que subit Douala, étale au grand jour les insuffisances du gouvernement, des autorités administratives et politiques de la ville en matière de planification urbaine.

Ces énièmes inondations relancent le débat sur la destination réelle des fonds supposément alloués, dans le cadre du Contrat Désendettement et Développement (C2D), à l’amélioration de la voirie de la ville de Douala et des ouvrages connexes.

Tout ceci démontre, s’il en était encore besoin, que ce régime et ses démembrements sont en panne de solutions pour améliorer le cadre de vie des Camerounais.

Au nom du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, je tiens à dire aux populations sinistrées de la ville de Douala, toute ma compassion et la solidarité de tous nos militants ». 

Une lecture qui vient conforter des antagonismes  

Sur la toile, l’affrontement entre pro Kamto et ceux qui trouvent, à l’instar de Doungou Henri que le leader du Mrc est un « échec politique » fait feux de tous bois depuis la publication de ce communiqué.

Avec passion et parfois un soupçon de mauvaise foi, chaque partie veut prouver que la raison est sienne et des exemples hors contextes sont pris pour corroborer des analyses qui ne sont pertinentes que pour ceux qui les développent. 

On a l’impression d’assister à une récupération politique malsaine de ce qui, au quotidien apparaît comme les prémices d’une catastrophe si rien n’est fait dans les plus brefs délais. 

Les seules et uniques victimes, malheureusement sont ces populations qui pour certaines se considèrent comme de futurs martyrs alors que d’autres affichent un soutien indéfectible à ceux qui tiennent les reines du pouvoir, croyant encore à un avenir radieux.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

C’est l’un des points sur lequel le Docteur Batoum Batoum Robert – Maire de la Commune d’Arrondissement de Massok Song Loulou s’est appesanti au cours d’un entretien qu’il a accordé aux confrères de la chaîne nationale.

 

« On ne peut pas nous donner un projet aussi grand que la Décentralisation et qu’on ait encore des fonctionnaires qui refusent de se l’approprier, qui refusent de l’implémenter. Tous les remous que l’on vit dans le Nord et le Sud Ouest devraient être une raison d’accélérer la Décentralisation et de donner la responsabilité véritablement aux maires.

Le maire doit être celui qui assume, celui qui engage, celui qui prend des décisions, celui qui donne des orientations et qui pourrait être contrôlé à posteriori parle représentant de l’Etat qui est le Préfet…

On ne pourrait pas tout le temps avoir des croque en jambes, ou alors des mesures qui empêchent les maires qui sont des élus, de pouvoir s’exprimer, de pouvoir honorer à leurs engagements… »

Dans la même logique, 

Le Dr Batoum Batoum dit que des mesures seront prises dès 2021, au niveau de la Mairie afin de préserver les infrastructures routières, si tant est que qu’on puisse ainsi nommer ces « pistes cabossables » sur lesquelles les grumiers, les camions de sable et autres gros porteurs circulent en toute impunité, faisant de temps en temps appel aux caterpillards qui viennent les tracter au niveau des collines.

Elles sont aujourd’hui, complètement « en lambeaux,  délabrée ». Pour le maire, c’est totalement incompréhensible : « Qu’est ce qui  pourrait bien guider leurs intérêts, parce que si on ne peut pas défendre le patrimoine routier, si on ne peut pas tout faire pour que les acquis soient préservés, alors, on ne sait pas où on va… ». 

Futures relations entre la mairie et Enéo

Malgré la présence du barrage hydro électrique de Song Loulou, cet arrondissement et les villages environnants vivent dans le noir complet. Enéo Cameoon, société en charge de l’énergie électrique n’a construit aucune infrastructure sociale qui puisse bénéficier aux populations riveraine alors que celles-ci auraient dû profiter des  retombées de cette exploitation.

Pour y remédier, le Dr Robert Batoum Batoum a entrepris des démarches qui vont aboutir dès lors que la crise sanitaire que traverse le pays sera résorbée.

Mais en attendant, le maire  et ses populations ont été obligés d’adopter les solutions alternatives : « Nous utilisons des panneaux solaires, car, il arrive que nous fassions deux, voire trois semaines sans énergie électrique ». 

D’autres partenariats envisagés

Cela concerne beaucoup plus l’aspect Santé des populations de la commune d’arrondissement de Massok Song Loulou. Biologiste de formation, entre autres casquette, Robert Batoum Batoum a entrepris des démarches auprès du ministre de la Santé Publique, afin que :   

« Le Centre de Santé Intégré de Song Mbengue soit érigé en Centre Médical d’Arrondissement pour qu’un médecin y soit affecté, que la morgue soit opérationnelle et qu’elle essaie de désengorger celle de Pouma qui, sur le plan des capacités se trouve aujourd’hui, très souvent dépassé… ». 

De nombreux autres chantiers interpellent l’exécutif communal du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale et, tout porte à croire que l’avenir se présente sous de meilleurs auspices. 

Monsieur le Maire est convaincu d’avoir réussi à rétablir la confiance entre ses collaborateurs et lui : Nous leur avons dit qu’il n’est pas question d’étiquette. Nous venons travailler, nous voulons qu’ils se joignent à nous afin que tous ensembles, relevons cette commune…

Malgré le peu de ressources dont nous disposons, qui arrive essentiellement des CAC, nous faisons un effort du côté du management…

C’est l’un des gages que nous avons pris auprès des employés et comptons tout mettre en œuvre, pour que les histoires comme les arriérés de salaire soient conjuguées au passé ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

Le chinois China First Highway Engineering Company Ltd (CFHEC) négocie une troisième prolongation des délais de livraison des travaux de la première phase de construction de l’autoroute Yaoundé-Douala. Ce qui suppose que les premiers 60 kilomètres de cette infrastructure ne seront pas livrés au 30 décembre 2020 comme prévu par le calendrier actualisé des travaux.

 

Selon les indications du directeur des investissements routiers au ministère des Travaux publics (Mintp), Simon Pierre Mbousnoum, « l’entreprise nous a proposé la date du 31 octobre 2021 ». Cette même source précise que le ministre Emmanuel Nganou Djoumessi a opposé une fin de non-recevoir à cette requête du constructeur chinois. « Le ministre des Travaux publics entend apprécier jusqu’à la fin des délais contractuels, tous les efforts que doit faire l’entreprise », confie le responsable.

Raisons évoquées

Pour sa part, l’entreprise adjudicataire pale d’un ralentissement des travaux provoqué par les retards dans la libération des emprises et surtout dans le paiement des décomptes. Les impayés des travaux exécutés par CFHEC s’élèvent à 40,742 milliards de FCFA. 38,956 milliards de FCFA de cette somme doivent être décaissés par Eximbank China et de 1,785 milliards de FCFA par l’Etat du Cameroun au titre des fonds de contrepartie, à en croire les chiffres avancés par le Mintp.   

De sources crédibles, le bailleur chinois exige le paiement préalable des fonds de contrepartie et la signature du document consacrant le mécanisme de remboursement du prêt adossé au projet, avant de procéder au décaissement de cette somme. Le ministre Nganou Djoumessi dit avoir soumis ce document aux services du Premier ministre pour sanction le 09 juillet 2020. Il expliquait lors du conseil de cabinet du 29 juillet 2020, « l’opérationnalisation de ce mécanisme est un engagement lié à la convention, qui stipule qu’après 70% de décaissement du montant du prêt, un mécanisme de remboursement doit être signé entre les deux parties avant tout autre décaissement par le partenaire financier ».

Se greffent à ces raisons, l’impact de la crise sanitaire due à la pandémie de la Covid-19, la difficile démolition des masses rocheuses entre PK 40 et PK 60 et les soucis rencontrés dans les travaux de terrassement en cours sur le tracé. L’on apprend que même si CFHEC arrivait à respecter ce calendrier, la mise en service de la première portion de l’autoroute ne se fera pas avant 2022 étant donné que son exploitation est conditionnée par la construction de deux voies de raccordement sur un tracé de 25 km.

Signalons que la première phase de l’autoroute Yaoundé-Douala (196 Km), débutée le 13 octobre 2014 pour une durée de 48 mois, a déjà connu deux prolongations d’abord de 12 mois (du 13 octobre 2018 au 12 octobre 2019), puis de 14,5 mois (du 13 octobre 2019 au 31 décembre 2020).

Innocent D H

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Sunday, 05 June 2022 11:01