Alors que les frasques de celui que d’aucuns considèrent comme le « pape des médias » Camerounais sont révélées au grand public, l’homme politique estime que le promoteur de Vision 4 ne mérite pas un tel acharnement.
« Si dans le cas de Jean Pierre Amougou Belinga, il aurait volé de l'argent public et qu'il y a des gens qui savent nous expliquer comment et les mécanismes de ce qu'il a volé, qu'ils le démontrent a l'opinion, clairement.
Si ce n’est pas le cas, et qu'il est victime de son arrogance verbale et de ses pratiques condamnables d'enregistrements audibles de ses conversations privées avec les tiers qui dérangent, alors il ne faut lui reprocher dans ses affaires manifestement prospères que ce qui est fondé.
Sa grosse gueule peut déranger mais cela doit rester la grosse gueule. Ses accointances peuvent déranger et devenir criminelles que si elles portent atteinte au patrimoine public.
Il ne serait donc que dans une coaction qu'il faut dans ces conditions prouvables reprocher au premier chef au cerveau auteur principal de la coaction. Sinon on fait de la délation haineuse.
Inventer son arrestation, créer de toutes pièces une perquisition imaginaire a son domicile, alors qu’il en est rien pendant qu'il est chez lui dans la quiétude, le transforme en victime d'une opinion haineuse avide de vengeance et de condamnation populaire sans procès judiciaire contre un riche gueulard et arrogant...
Et si donc M. Amougou Belinga, avait investi ailleurs qu’au Cameroun dans les mêmes secteurs d'activités et planqué sa fortune, qu'elle fût volée ou gagnée honnêtement, à l'Insu de ses compatriotes, serait-il plus utile a notre pays ou moins ?
Je ne partage pas et je ne défends pas ni les voleurs lorsque c'est exact ni son impertinence et ses écarts de langage et moins encore les enregistrements de ses conversations privées versées dans le domaine public qui humilient ses amis ou son manque de courtoisie aux hauts commis d'état qui pour certains d'entre eux se rendent véreux a sa solde eux-mêmes ou comptables de leurs mésaventures...
C'est eux, ces très hauts commis d'état, qui déshonorent L'État dans leurs concupiscences avec l'opprobre et la vénalité déshonorantes qui appellent exaspération et sanctions.
Ma conclusion hâtive est de ne tuer jamais personne pour ce qu'il n'a pas commis véritablement. De ne jamais jeter personne à la vindicte populaire parce que sa richesse dérange ou parce que simplement elle serait ou resterait incomprise par grand ou petit nombre.
Surtout lorsqu’il n'est pas fonctionnaire. Je suis aussi contre toute théâtralisation de la justice qui lu l'instrumentalisation des forces de l'ordre au service de la justice. Je l'ai déjà dit par le passé.
Soyons des hommes justes dans une république qui reproche aux citoyens des faits, prouvables à l'opinion et devant la justice et non des mises a mort sur la base des clameurs ou des soupçons ou des reproches de l'arrogance verbale d'individus bien sûr qui sont des impolitesses rédhibitoires.
En dehors des soupçons de trafics d'influence ou de l'arrogance verbale et au-delà des incidents sans doute graves avec des Etats que des communiqués de pays voisins rendent publics et qui peuvent faire l'objet de poursuites judiciaires des victimes, que reprochons-nous, Camerounais, aux affaires de M. Amougou Belinga, affaires qui emploient sans doute des centaines ou voire un millier (?) de familles des Camerounais ?
J'aimerais sans passion, que ceux qui peuvent débattre sans acrimonies émotives vindicatives, nous éclairent sur les causes d'un tel acharnement passionné sur un compatriote au point de le voir plutôt en prison que libre à mener ses affaires pour le bonheur économique de notre pays.
Recherchons ce qui est juste. En tout temps et en toutes circonstances. Condamnons ce qui est injuste. Fermement et sans dérives ni justice populaire ».
N.R.M