Le président américain s’en est pris mardi avec virulence à Michelle et Barack Obama, têtes d’affiche de la convention démocrate et précieux soutiens de Joe Biden, qu’il affrontera le 3 novembre prochain
Une sortie qui intervient quelques heures après le discours de l’ancienne première dame Michelle Obama.
Dans un discours enregistré, elle a vanté les qualités de Joe Biden, mais elle a surtout fait le procès de Donald Trump, qui, selon elle, « a montré qu’il n’était pas à la hauteur de la tâche » et fait preuve « d’un manque absolu d’empathie ».
La prise de parole de Michelle Obama arrive aussi à la veille de celui de son prédécesseur, le président américain, en difficulté dans les sondages, a multiplié les attaques contre les « Obama - Biden ».
Dans ce ton qui lui est particulier, le chef de l’exécutif américain fait savoir qu’ « Il faudrait que quelqu’un explique à Michelle Obama que Donald Trump ne serait pas là, dans la magnifique Maison Blanche, si son mari, Barack Obama, n’avait pas été président », a-t-il tweeté.
« Les gens oublient combien notre pays était divisé sous Obama-Biden », a-t-il ajouté, disant être un « rassembleur ».
Il ironise sur l’audience des démocrates
Soucieux de ne pas laisser les démocrates accaparer toute l’attention médiatique, l’ancien homme d’affaires de New-York continue à sillonner les Etats-Unis, concentrant ses efforts sur les Etats-clés. Après le Minnesota et le Wisconsin lundi, il s’est rendu mardi matin dans l’Iowa, avant de rejoindre l’Arizona dans l’après-midi. Il a renouvelé, à cette occasion, ses attaques chaque jour plus agressives envers celui qu’il affuble systématiquement du surnom moqueur de « Sleepy Joe » («Joe l’endormi »).
« Joe Biden est la marionnette de la gauche radicale », a-t-il lancé. « Cela va au-delà du socialisme ». « La Chine veut absolument qu’il gagne ! L’Iran veut absolument qu’il gagne ! », a-t-il lancé sous les applaudissements, se posant un négociateur intraitable. Pour la deuxième soirée de cette étrange convention entièrement virtuelle en raison du Covid-19.
Donald Trump, qui a confirmé qu’il prononcerait son discours à l’issue de la convention républicaine depuis les jardins de la Maison Blanche, a ironisé sur les débuts de ses adversaires : « Pas le meilleur moment de télévision qui soit ».
Selon l’institut Nielsen, les audiences télévisées de la première soirée démocrate ont été nettement inférieures à celles de 2016 : 18,7 millions de téléspectateurs, contre 25,9 millions quatre ans plus tôt.
N.R.M
Dans une récente tribune qu’il a rendue publique, Jean De Dieu Momo le Ministre délégué auprès du Ministre de la Justice affirme que l’armée camerounaise est redoutée à l’extérieur, parce qu’elle jouit d’une excellence formation physique et intellectuelle.
Sa nouvelle tribune, Jean De Dieu Momo le Ministre délégué auprès du Ministre de la Justice, la consacre à la défense de l’armée et précisément du Bataillon d’intervention rapide (Bir). Car on note qu’à chacune des exactions commises en régions anglophones par les séparatistes, les machinations sont faites pour que l’armée porte le chapeau. Le Mindel dans sa tribune précise que l’armée camerounaise en général et le Bir en particulier sont réputés être les meilleurs en Afrique subsaharienne. Du constat du Ministre Jean De Dieu Momo, ce qui fait la force de cette armée, c’est son excellente formation physique et intellectuelle, qui la rend redoutable à l’extérieur. L’ancien opposant au régime fait savoir que la création du Bir a d’ailleurs valu à Paul Biya le Président de la République des inimitiés de la part de certains amis internationaux.
Ci-dessous la tribune intégrale du Ministre Jean De Dieu Momo
CE QUE LES GENS NE SAVENT PAS:
J’entends les gens éructer que le BIR est une milice tribale au service du président Paul Biya. Rien n’est plus faux. Le BIR (Bataillon d’Intervention Rapide) est l’un des Bataillons parmi d’autres de l’armée camerounaise (les redoutables BTAP, BBR, RASS, le GPIGN, le BAFUMAR, les Forces Spéciales etc.). L’armée camerounaise dans son ensemble est la seule qui soit digne de ce nom dans toute l’Afrique subsaharienne et qui est redoutée par les prédateurs internationaux à cause de l’excellence de sa formation physique et intellectuelle.
Dans certains pays d’Afrique on a les vigiles en guise d’armée. Voilà la vérité et c’est pourquoi ce qui arrive ailleurs ne peut pas arriver au Cameroun pour la simple raison que notre armée est professionnelle et consciente des enjeux géopolitiques internationaux.
Le BIR est un Bataillon formé comme les autres corps d’intellectuels et comme chacun sait un soldat qui n’est pas intellectuellement bien formé est un assassin en puissance. Ce qui n’est pas le cas pour notre armée formée de patriotes qui ont fait l’école et dont le commandement est assuré par des intellectuels de haut vol.
Ailleurs on a des colonels qui n’ont pas le CEPE et qui ne savent faire autre chose que de tirer sur tout ce qui bouge. Le président Paul Biya a été très inspiré de créer le BIR et les autres forces de défense pour la protection de notre pays.
D’ailleurs la création du BIR est récente et aurait valu au président Biya quelques inimitiés de la part de certains amis internationaux, mais en bon patriote il protège son pays comme chacun d’entre nous construit la barrière autour de sa maison pour se protéger et protéger sa famille des bandits. UN GRAND BRAVO À TOUTES NOS BRAVES FORCES DE DÉFENSE CONFONDUES.
Liliane N.
Le Tribunal militaire n’a pas reconnu le Capitaine Bouba Simala coupable de menaces simples et outrage au président de l’Assemblée Nationale.
Le Tribunal militaire a rendu son verdict dans l’affaire qui opposait Cavaye Yéguié Djibril le président de l’Assemblée nationale (Pan) à son ancien aide de camp par ailleurs neveu, le Capitaine Bouba Simala. Le mardi 18 août 2020, le Tribunal l’a déclaré non coupable de menaces simples et outrage au Pan. La présidente du Tribunal militaire a déclaré que le mis en cause est aussi relaxé pour faits non constitués. Toutefois, l’ancien aide de camp de Cavayé Yéguié Djibril a été par contre reconnu coupable de violation de consigne.
Pour comprendre le verdict du Tribunal militaire, le quotidien Le Messager paru en kiosque ce 19 août 2020, s’est rapproché de certains juristes. «le Tribunal condamne Bouba Simala à six mois de prison ferme, aux dépens liquides à la somme de 359 000 FCFA, et alloue à Cavaye Yeguié Djibril, un franc symbolique. La nuance ici, apprend-on des juristes, c’est que Bouba Simala ressort libre du Tribunal puisqu'il avait passé 18 mois en détention provisoire. Il ne paye non plus aucun centime en termes de dépens, le temps mis en préventive compensant ce montant», rapporte le journal.
A titre de rappel, le Pan avait accusé le Capitaine Bouba Simala son neveu d’avoir planifié son kidnapping. Et selon le Pan, le Kidnapping devait se faire le 13 juin 2015, au moment où il devait aller faire le sport au Parcours vita de Yaoundé. Le mis en cause ravie de voir que le Tribunal militaire l’a reconnu non coupable des infractions qui lui étaient reprochées, a félicité son avocat Me Emmanuel Simh à la fin de l’audience.
Liliane N.
Quelques éléments de réponse sont apportés dans cet entretien que nous a accordé Benoît Ayissi – président de la Centrale d’Etude et de Facilitation de l’Immatriculation Foncière. Un entretien qui fait suite à un article publié précédemment par l’Agence Cameroun Presse et qui pour le consultant sur les questions foncières, a laissé quelques zones d’ombre.
- Merci monsieur d’avoir accepté de nous recevoir. Pouvez – vous nous parler de la corruption et de l’arnaque dans la chaîne de traitement des dossiers d’immatriculation foncière ?
Merci de l’opportunité que vous me donnez mais, avant de répondre à votre question, il faut au préalable avoir la définition de ces mots.
La corruption pour nous autre dans le processus d'obtention du titre foncier consiste tout simplement à faire avancer le dossier malgré une irrégularité.
Si vous me permettez un exemple : Il se trouve que la plupart de ceux qui aujourd’hui, demandent l’immatriculation directe particulièrement, ne sont pas éligibles à cette procédure ; tout simplement pour n’avoir pas eux-mêmes, mis en valeur les terrains pour lesquels ils sollicitent l’immatriculation foncière.
Et, dès lors que la commission consultative constate que tel est le cas, soit parce que l’intéressé n’est pas originaire de la localité, soit parce qu’il a un âge qu’il ne devrait pas établir que c’est lui qui a fait les mises en valeur dont il s’agit.
Le système étant essentiellement déclaratif, s’il s’avère qu’au sein de la commission, quelqu’un connait la vérité et la tait, le problème de la corruption peut être établi, en ce sens que cette personne préfère garder le silence et solliciter auprès du requérant à l’immatriculation directe, un dessous de table qu’il se doit de payer, s’il ne veut pas voir ressortir l’aspect du dossier qui le rend inéligible.
Par contre l’arnaque, c’est ce procédé qui veut que le dossier ne pose aucun problème sur sa forme, pour être traité et avancé. Mais, l’agent chargé de le traiter ne fait rien, ou alors trouve mille et une excuses, les unes les plus fallacieuses que les autres, pour retarder le traitement du dossier.
Même s’il ne le dit pas clairement, les autres dont les dossiers passent ont graissé la patte et après avoir attendu longtemps, vous vous trouvez dans l’obligation de donner une enveloppe si vous voulez voir le vôtre aboutir.
Et, cette arnaque peut être sourde ou alors ouverte. Ceux qui jouent la carte de la franchise vont donner les raisons pour lesquelles le dossier n’avance pas et certains n’hésitent pas à exiger la somme exacte que le demandeur de l’immatriculation directe doit verser, s’il veut voir le processus aboutir.
- Que prévoit la loi dans ces cas de figure ?
La loi prévoit qu’on puisse faire des dénonciations auprès des services compétents. Malheureusement, il faut comprendre que pour ceux qui généralement ne remplissent pas les conditions d’éligibilité à une procédure donnée, ils font feu de tous bois pour que leurs dossiers avancent.
- Quelles sont les conditions d’éligibilité ?
Les conditions d’éligibilité sont par exemple avoir mis le terrain en valeur avant le 05 Août 1974 – Posséder ou Disposer d’un terrain qui ne fait pas l’objet d’opposition soit par quelqu’un, soit par un riverain. Ce sont entre autres des conditions qui peuvent parfois bloquer le dossier et qu’il faut absolument résoudre avant toute autre démarche.
- Vous avez parlé de la problématique que pose l’âge. De quoi s’agit – il exactement ?
L’âge requis fait l’objet vraiment d’un débat pour la simple raison que le texte de loi, c'est-à-dire l’ordonnance de 74 et son décret d’application disent qu’il faut avoir mis le terrain en valeur avant le 05 Août 1974.
Et donc, pour ceux qui sont nés un peu avant, ou après rencontrent des difficultés, parce que vous avez des responsables des services qui disent que qu’il faut être né en 1968 ou en 1967 parce qu’en 1974, vous auriez eu 7 ou 8 ans. Ce qui peut justifier que vous puissiez dire que vous avez participé à côté de vos parents, à la création du champ qui est la manifestation de sa mise en valeur.
D’autres responsables, chargés du traitement des dossiers vont vous dire qu’il n’est pas normal que quelqu’un né quelques jours avant le 05 Août 1974, d’un parent qui a réalisé des mises en valeur sur un terrain, que ce dernier ne puisse pas, le moment venu, demander requérir une immatriculation directe dudit terrain.
Il y a aussi certains responsables dans ces services, qui sont nés bien après le 05 Août 1974 et qui estiment qu’il s’agit d’une hérésie de demander à quelqu’un de leur âge qui signe les immatriculations foncières ne soient pas à même de bénéficier de cette procédure, la plus simple et la moins coûteuse.
Tout se passe donc au gré des appréciations faites par les uns et les autres, selon qu’on se retrouve dans telle ou telle autre partie du pays mais, comme on dit que la loi c’est la loi, à certains moments, on trouve que c’est dommage ; parce qu’en matière foncière, le texte qui devrait amoindrir la pénibilité qu’on endure par rapport à l’application des ordonnances de 1974 et de leur décret d’application de 1976 et de 2005, ce n’est que la loi sur le cadastre.
- Et que dit cette dernière ?
C’est une loi qui vient évacuer la plupart des incongruités qui existent dans les précédents textes. Elle dit très simplement que chaque préfet, doit créer dans chaque commune, une commission administrative, chargé de descendre dans les différents villages, procéder à l’identification de toutes les parcelles de terrain occupées ou exploitées.
Et quand j’ai dit cela, je n’ai pas évoqué une date limite qui devrait être respectée, pour une mise en valeur que la commission administrative en question doit venir trouver sur le terrain. Ce qui importe ici c’est l’accord des limites définies entre les riverains, des différentes parcelles qui font l’objet de l’enquête de la commission administrative et l’unique chose à faire est de construire des bornes, conformément aux accords entre les parties.
Après cette étape, la commission administrative procède aux levées topographiques afin de situer le terrain sur l’ensemble du territoire national et s’occupe à prendre des informations liées à l’identité des différents riverains. Toutes les informations recueillies seront inscrites au livre foncier de la conservation territorialement compétente.
A charge pour le propriétaire terrien, lorsque le délai sera épuisé, d’aller vers le conservateur pour avoir une copie du titre foncier après vérification que toutes les informations ont fidèlement été portées dans le livre foncier.
Les seules dépenses à faire sont les timbres (13 mille Frs) qui seront apposées sur le titre foncier et 1frs le mètre carré pour la redevance foncière en campagne ou 5 frs si le terrain est en ville.
- Quel est le rôle des Chefs traditionnels dans ce cas de figure ?
Les chefs traditionnels sont au centre de ce procédé, pour la simple raison que le texte de 1977 qui définit leur fonction dit en son article 21 que ceux – ci ont le pouvoir de régler les problèmes entre leurs administrés. Lorsqu’un problème se pose, le Chef avec ses notables descendent sur le terrain afin d’apprécier les faits, le résolvent et viennent établir un procès verbal qui dit ce qui a été arrêtée comme décision. Quelque soit la suite que pourrait connaître le litige, nul ne pourrait dire le contraire de ce qui est rédigé sur le procès verbal de la propriété foncière coutumière.
Pourquoi donc ne pas exploiter ces textes à titre préventif ? Cela signifie qu’un chef convoque l’ensemble de ses administrés afin d’amener les uns et les autres à faire le contournement de leurs terrains respectifs. Après cette étape et suite au contrôle fait, il s’est avéré que des conflits qui duraient au niveau des limites entre voisins ont été facilement réglés parce que les intérêts des uns et des autres ont pu être préservés.
- Que pouvez – vous dire à propos des problèmes liés à l’accaparement des terres qui font l'objet de moult débats actuellement ?
Quand ce problème est posé, je suis gêné de savoir que lors des luttes des indépendances, nos aînés et parfois nous-mêmes ne nous sommes pas inquiétés de la manière dont les occidentaux sont venus s’accaparer de nos terres, en estimant que dès lors qu’ils ont trouvé ta petite cabane quelque part, et vu le petit coin où tu fais ton champ, ils estiment que c’est ce qui t’appartient. Tu n’as aucun droit de regard sur les terres environnantes. Un héritage qui a été préservé et reconduit par les autorités et qui perdure jusqu’à ce jour.
Pour répondre directement à votre question, je dirais que le problème de l’accaparement et de toutes les polémiques qui se développement autour viennent de ce que j’ai relevé plus haut ; en ce sens qu’avant que les gouvernants ne décident d’amener tel ou tel autre projet à tel endroit, s’il était possible que les autorités traditionnelles qui mieux que toutes autres personnes, maîtrisent qui a eu à faire quoi, ou alors, quelle communauté a eu à faire quoi …établissaient les limites, cela aurait permis, grâce à un procès verbal, complété par un croquis que l’on obtient par contournement de l’espace d’éviter la quasi majorité de ces problèmes.
Vous savez, dans ce genre de revendications, quand bien même l’Etat recule, comme on l’a vu avec le problème de la vallée du Ntem, ou encore par rapport à de la forêt Ebo, où les Banen estiment qu’on les a chassés il y’a plus de 50 ans.
Quand les populations vont reprendre ces terrains, est ce que ce n’est pas à ce moment que les machettes vont sortir, puisque qui saura à quel niveau se trouve sa limite ? Par rapport à qui ?
- A quel niveau peut donc intervenir le procédé que vous proposez ?
Le procédé que nous proposons, et que nous souhaitons voir réalisé le plus tôt possible sur l’ensemble du territoire, c’est qu’avant que l’on ne se retrouve dans les cas que nous vivons là, il est important de procéder à la limitation des limites qu’ils prétendent détenir et d’avoir un titre foncier.
Quitte à ce que lors de la matérialisation de la parcelle, qu’il ressorte que la partie mise en valeur soit reconnue par les communautés voisines comme étant la forêt, la savane ou la terre de tel ou tel autre village. Que tout cela soit clairement défini sur le plan coutumier.
Ce qui va permettre que lors de l’arrivée des projets, que ces derniers aboutissent ou non, vous saurez avec exactitude, ce qui vous revient de droit. Cette méthodologie peut être faite de façon collective ou individuelle.
Là où les populations sont touchées, les chefs traditionnels peuvent reprendre à leur compte personnel, l’immatriculation des terres ; de manière à ce que lorsque les négociations vont reprendre, qu’elles se fondent dans le sens de la préservation durable des intérêts de la population.
Vous savez, que ce soit au niveau de la vallée du Ntem ou partout ailleurs, il s’agit des projets économiques. Lorsque les investisseurs injectent leur argent, ils attendent tirer des dividendes. Les capitaux qu’ils injectent dans les projets ont des éléments constitutifs. Certains peuvent apporter de l’argent frais, d’autres la terre.
Tous ces apports sont évalués, au point d’établir les pourcentages des apports des uns et des autres en capital. De manière à ce qu’aussi longtemps que cette terre, va figurer dans le capital d’une entreprise quelconque, les propriétaires de la terre exploitée, au finish iront, chaque fin d’exercice percevoir leur part de dividende.
A charge pour eux, s’ils veulent vendre leur part du capital ou alors agir en tenant compte de l’avenir de leurs descendants.
- Un dernier mot ?
Je souhaite que les autorités, chargées des procédures d’immatriculation, de la sécurisation foncière appuient la Centrale d’Etude et de Facilitation de l’Immatriculation Foncière. Cela va nous faciliter la tâche et permettre que les autorités traditionnelles qui sont encore dubitatives, puisqu’il s’agit d’une innovation, choisissent d’implémenter notre approche et cela sera bénéfique pour notre pays, à tous les niveaux.
Nicole Ricci Minyem
Alors que le Président malien se trouvait dans sa résidence de Sebenikoro à Bamako, il a été arrêté par des militaires mutins vers 16 heures 30 minutes, heure locale. Des informations concordantes filtrent qu’il était en compagnie son Premier ministre Boubou Cissé, et de son fils, le député Karim Keïta. Tous laissent ainsi à croire qu’il s’agirait d’un coup d’Etat dont les contours se précisent.
C’est par un message lu sur les antennes de la chaîne nationale (Ortm1) que celui qui est désormais comme ancien homme fort de cet Etat situé en Afrique de l’Ouest s’est adressé à ses compatriotes. Une sortie de 04 minutes 57 secondes au cours de laquelle il a annoncé son départ, la dissolution de l’Assemblée nationale ainsi que celle du gouvernement.
Le film des évènements tel que relayés par les médias ce 18 Août, ainsi que de l’avis des analystes politiques interrogés sur la situation sécuritaire au Mali, présageait d’une fin pareille pour celui qui a vécu en maître absolu au Mali depuis 2013.
Les appels au dialogue n’ont pas donné les résultats escomptés et, après la destitution d’Ibrahim Boubakar Keita, l’on annonce pour les prochaines heures, l’arrestation par les insurgés des plus proches collaborateurs du président déchu.
Un militaire ayant préféré de s’exprimer sous anonymat confie, « nous pouvons vous dire que le Président et le Premier ministre sont sous notre contrôle. Nous les avons arrêtés chez lui ». A en croire une autre source militaire dans le camp des mutins, « le Président Keïta et son Premier ministre sont dans un blindé en route pour Kati », camp militaire de la banlieue de Bamako, la capitale malienne où la mutinerie a débuté dans la matinée.
Rappelons que mardi, les Etats membres de la Cedeao s’étaient clairement opposé à l’idée d’un changement politique qui serait contraire à la loi fondamentale du pays. Ils ont eu à dénoncer une mutinerie « mutinerie » en cours à Bamako et appelé les militaires maliens à « regagner sans délai leurs casernes ». C’est ainsi que dans un communiqué la Cedeao rappelle « sa ferme opposition à tout changement politique anticonstitutionnel et invite les militaires à demeurer dans une posture républicaine ». L’organisation communautaire ouest africaine ajoute par ailleurs, « en tout état de cause, elle condamne vigoureusement la tentative en cours et prendra toutes les mesures et actions nécessaires à la restauration de l’ordre constitutionnel ».
L’émissaire américain pour le Sahel, Peter Phan a lui aussi indiqué que les Etats-Unis s’oppose à tout changement de gouvernement en dehors du cadre légal, y compris par l’armée. Rappelons que c’est depuis juin dernier que le Mali traverse une grave crise socio-politique. Cette mutinerie et arrestation viennent tout simplement rendre la situation plus complexe surtout quand on sait que le mouvement d’opposition du 05 juin réclame le départ du Président IBK au pouvoir depuis 2013.
L'intégralité du message d'Ibrahim Boubacar Keïta
« Officiers – Officiers supérieurs – Officiers généraux de l’armée malienne, pendant sept ans, j’ai eu le bonheur d’essayer de redresser ce pays, du mieux de mes efforts car, dès ma première mission de chef de gouvernement de ce pays, je suis convaincu, des efforts fabuleux qu’il fallait mettre en œuvre pour redonner corps et vie à l’armée malienne. D’où cette idée d’une programmation et d’une orientation militaire…
Je pense qu’à chaque moment, sa vérité. Si aujourd’hui, après des semaines de turbulence, les manifestations diverses qui ont fait hélas des victimes devant lesquelles je m’incline, que je n’ai jamais souhaité, chacun dans ce pays le sait mais lorsqu’on est dans la rue, on ne sait jamais ce qui peut en résulter, le bien ou le mal mais hélas, le pire en a résulté.
Si aujourd’hui, il a plu à certains éléments de mes forces armées de conclure que cela devait se terminer par leur intervention, ai-je réellement le choix ? Me soumettre car je ne souhaite qu’aucune goutte de sang ne soit versée, pour mon maintien aux affaires.
Pourquoi ?
Je voudrais, en ce moment précis, tout en remerciant le peuple malien de son accompagnement le long de ces dernières années, de la chaleur, de son affection vous dire de ma décision, de quitter mes fonctions, toutes mes fonctions à partir de ce moment. Et, avec toutes les conséquences de droit, la dissolution de l’Assemblée nationale et celle du gouvernement.
Qu’Allah aide et bénisse le Mali.
Je n’éprouve aucune haine vis-à-vis de personne. L’amour pour mon pays ne me le permet pas, que Dieu nous sauve ».
Innocent D H
Une situation due en grande partie à la prolifération des moustiques pendant cette saison des pluies, accentuée en cela par la non utilisation des moustiquaires imprégnées dans certaines familles. Cas pratique à l’Hôpital régional de Garoua où environ 85% patients en pédiatrie souffrent du paludisme grave.
La prolifération des moustiques en cette saison des pluies, mais aussi la non utilisation des moustiquaires imprégnées par certaines familles, sont citées comme principaux facteurs favorisant la hausse de la prévalence du paludisme dans la région du Nord surtout chez les enfants. Selon le docteur Irène Nzoteu Wabo, médecin généraliste. « Nous avons reçu environ 85% des patients qui souffrent du paludisme grave. Le taux de décès augmente par jour et par semaine car sur cinq patients nous avons environ trois décès des suites d’anémie sévère ».
En fonctions des symptômes présentés, les enfants atteints de la malaria sont pris en charge. « On leur fait un examen pour déterminer le résultat. Quand c’est positif, nous cherchons à savoir combien de parasites nous avons. Quand c’est plus de 25 000, on pourra dire qu’il s’agit d’un paludisme sévère, aussi en fonction des symptômes que le patient va nous présenter. Si le patient est tellement asthénique c’est-à-dire tellement fatigué, il n’arrive pas à s’asseoir, ne parle pas, a une altération de la conscience, s’il vomit beaucoup, convulse ou fait une anémie sévère, nous le prenons en charge comme un paludisme grave », précise en outre, Dr. Irène Nzoteu.
Cette hausse de la prévalence du paludisme grave est aussi observée chez les patients adultes. « En cette période la proportion des patients qui sont dans notre service d’hospitalisation tourne autour de 50% dû au paludisme. C’est le paludisme grave que nous hospitalisons car le paludisme simple n’arrive pas à notre niveau », confie Sorelle Tchoffo, major au service de médecine à l’Hôpital régional de Garoua.
Pour lutter efficacement contre le paludisme, les experts conseillent aux populations, l’utilisation effective et convenable de la moustiquaire imprégnée à longue durée d’action (Milda).
Innocent D H
Voici plus d’une semaine que des images d’une violence des plus extrêmes circulent. Or jusqu’à date, aucun rapport de ces ONG qui s’empressent à chaque fois de dénigrer ou de condamner les actions de l’armée n’a encore été publié. Et on se demande bien pourquoi ce deux poids deux mesures dans l’accès de colère de ces vertueux des droits de l’homme.
Ils se pressent, chaque fois qu’un membre de l’armée commet une exaction, une bévue. Mais quand cette même armée s’illustre par des actes de prouesses et de bravoures que tous les camerounais saluent, ces mêmes organisations internationales ne sont pas promptes à publier des rapports et des notes d’informations soulignant ces actes presqu’héroïques de nos soldats sur le terrain des opérations militaires. Ils vous diront certainement que c’est leur « job » que d’être professionnel et réussir des actes héroïques dans la défense de l’armée. Ils diront que c’est bien pour accomplir ces tâches difficiles que notre armée est aussi bien formée.
Seulement, ce qui désole les observateurs, c’est quand ces ONG constatent comme tout le monde, les décapitations qui ont cours dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, et choisissent de ne pas prendre ouvertement position contre ces barbares d’un autre genre. Qu’est ce qui peut bien justifier la timidité de certaines organisations non gouvernementales à condamner fermement et visiblement ces agents de la mort qui décapitent et filment leurs meurtres ? Pourquoi ces organisations sont-elles aussi taiseuses sur les crimes commis sur les militaires, les agents de l’Etat ou les citoyens des régions en crise par les ambaboys ? Quand quelques une de ces organisations se décident à dire quelque chose, c’est un furtif propos sans convictions prononcé au détour d’une conférence de presse par le porte-parole de ladite organisation. Or, ce n’est pas avec la même légèreté qu’ils s’expriment lorsqu’il est question des soldats de l’armée régulière qui dans le feu de l’action ou du fait de faux renseignements, finissent par commettre quelques exactions. Des attitudes qui amènent le commun des citoyens à s’interroger sur la sincérité des rapports dont l’objectif serait de fragiliser le moral des troupes de l’armée régulière. Pour quelle raison ? Difficile à dire.
Stéphane NZESSEU
Joseph Dion Ngute le chef du gouvernement a envoyé Confiance Ebune le Directeur de son cabinet au domicile de la défunte Confort Tamassang ce mardi 18 août 2020.
Le gouvernement a tenu à présenter ses condoléances à la famille de Confort Tamassang dont le meurtre a ému la communauté tant nationale qu’internationale. Pour aller témoigner le soutien du gouvernement, Joseph Dion Ngute a dépêché Confiance Ebune son chef de cabinet. Selon la Crtv web, l’émissaire du chef du gouvernement a rassuré les proches de la victime sur le fait que les coupables de l’assassinat de Confort Tamassang seront punis.
Il convient de rappeler que Confort Tamassang a été tuée à coups de machette, il y a de cela une semaine. Elle était âgée de 32 ans et avait quatre enfants. Elle a été accusée par les séparatistes d’être un indic de l’armée. Une accusation qu’elle a réfuté quelques minutes avant qu’elle ne soit décapitée, comme de nombreux internautes ont pu le voir dans une vidéo qui a été mise en circulation sur la toile.
Ce meurtre horrible a été condamné autant que l’a été celui de la gardienne de prison Florence Ayafor, mise nue, tirée à même le sol et décapitée par les séparatistes. Me Félix Agbor Balla, le fondateur du Centre des Droits de l’Homme et de la Démocratie en Afrique a affirmé qu’il n’y a rien qui peut justifier ces meurtres des séparatistes. «Tuer nos populations au nom de leur libération est malheureux. Nous ne pouvons pas tuer les mêmes populations que nous prétendons vouloir libérer du joug de la dictature», a-t-il déploré.
Liliane N.
Tous ceux qui font le trajet de l’axe lourd entre Yaoundé et Douala ces derniers jours, que ce soit dans un bus de transport en commun ou dans des véhicules de particuliers, doivent tripler de vigilance à tout bout de voie, savoir éviter les nombreux camions qui entravent la circulation sur le trajet.
La nationale Nro 3 est très dangereuse. En plus de l’étroitesse de la route qui devrait être résolu par l’autoroute en chantier, il existe un autre phénomène qui menace la vie des usagers de cette voie routière. Un phénomène qui est dans la plupart des cas, le fait des conducteurs. En effet, il devient de plus en plus récurrent de voir des engins à 10 roues garés à n’importe quel endroit sur le trajet.
Sur l’axe que nous avons pratiqué ce jour du mois d’août, le bus de transport dans lequel nous étions était à chaque fois, à quelques secondes d’un accident de la circulation. Une situation qui s’aggrave avec a tombée de la nuit. Durant tout le trajet, c’est la peur dans le ventre que les passagers vivent les voyages sur l’axe lourd entre Douala et Yaoundé. Difficile de trouver le sommeil dans le bus, tant l’angoisse du parcours stresse les usagers.
Depuis la sortie de la ville de Douala à Yassa, des camions encombrent déjà le passage. Comme ce sera le cas durant tout le trajet, ce sont soit des camions qui roulent lentement du fait de leurs chargements, soit des camions qui sont à l’arrêt pour des raisons de pannes. Arrivée dans la ville d’EDEA, juste à la sortie du pont, un camion mal garé oblige déjà les véhicules qui arrivent à mordre le terre-plein pour se frayer un passage. Plus loin, lors de la traversée de la ville c’est un camion dont le plateau est vide qui laisse trainer l’arrière de son engin sur la chaussée alors qu’il est censé avoir garé. Des scènes comme celles-là, on en verra tout au long du parcours. Quand on arrive dans les encablures de Puma c’est l’obscurité. Pour le reste de la route, le conducteur de notre bus de transport devra jouer de sa dextérité pour ne pas finir à l’arrière de plusieurs camions garés à des carrefours, ou encore, en essayant de doubler une file de trois ou quatre camions à la fois (car il faut le reconnaître, il est difficile de rouler à 40 ou 50 km/h sur une distance d’environ 10 km parce qu’on est précédé par de nombreux camions qui ne peuvent pas aller plus vite que ça).
PUMA, SOMBO, Boumnyebel et même jusqu’à Mbankomo, c’est le parcours du combattant. Vivement la venue d’une véritable autoroute qui permette aux camions de rouler sur les voies lentes. Vivement aussi que les agents de la prévention routière fassent de la prévention mobile et non statique. Question de faire toute la route et de mettre hors d’état de nuire ces nombreux engins qui encombrent la circulation.
Stéphane NZESSEU
Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale vient d’édicter des mesures conservatoires, qui ont pour but de restreindre la vente, l’utilisation et la possession des armes blanches au Nord-Ouest et au Sud-Ouest. Les mesures seront appliquées pour une durée de quatre mois éventuellement renouvelable.
Désormais la vente, l’utilisation et la possession des armes blanches vont se faire au Nord-Ouest et au Sud-Ouest (Noso) dans un cadre bien défini par Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat). Le Minat a adressé ce mardi 18 août 2020, une correspondance à cet effet, à Adolphe Lele Lafrique et Bernard Okalia Bilaï les gouverneurs des deux régions anglophones en proie à une crise socio politique. Il précise dans ladite correspondance, que les mesures conservatoires qui seront ci-bas rapportées ont prises au vu des derniers assassinats horribles du Noso qui sont rendus publics par leurs auteurs.
Quincaillerie et magasins
Paul Atanga Nji le patron de l‘administration territoriale prescrit entre autres qu’il soit recensé dans les quincailleries et les magasins du Noso, les stocks de machettes, des haches et les fers qui sont disponibles. Les propriétaires de ces armes blanches vont devoir faire des déclarations sur l’honneur. «Il est évident que les personnes n’ayant pas de chantier de construction avec permis de bâtir, mais qui acquièrent du fer à béton sont des suspects ou de potentiels terroristes. De même les personnes ne disposant pas de plantations, de champs ou de boucheries, mais qui achètent une quantité importante de machettes ou de haches sont de potentiels terroristes et méritent de ce fait d’être suivis», peut-on lire dans la correspondance du Minat.
Achat des machettes
Le Ministre de l’Administration territoriale prescrit que dorénavant tout acheteur de machettes doit avoir une autorisation du Sous-préfet territorialement compétent. Il faut également que celui-ci puisse apporter une justification d’une activité agricole avant toute acquisition proprement dite à la quincaillerie ou au magasin. Aussi il est attendu du vendeur d’obtenir de l’acheteur les informations suivantes : son numéro de téléphone, la situation de son domicile. Et il ne doit pas vendre sans avoir au préalable vu la Carte nationale d’identité. Il en est ainsi pour l’achat du fer à béton de diamètres 6,8 et 10. Et les magasins et les quincailleries doivent conserver les copies de Cni, numéros de téléphone, adresses des acheteurs ou toutes autres coordonnées utiles.
Liliane N.
Une réflexion du Capitaine de Frégate Cyrille Serge Atonfack Guemo - Chef de Division de la Communication du ministère de la Défense.
« Peu importent les différences d’appellations, peu importent les références culturelles, peu importent les aires géographiques, la communauté d’objectifs est bien patente entre la secte islamiste boko haram dans l’Extrême-Nord, et les groupuscules séparatistes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Outre de répandre la terreur parmi les populations, ces mouvances marquent leur profonde aversion pour tout ce qui a trait à la connaissance. D’ailleurs, Boko Haram (l’éducation occidentale est un péché) et Ghost School (école morte)ne sont que deux déclinaisons d’une même intention: Plonger et maintenir la société tout entière dans l’ignorance par l’interdiction de l’éducation.
En d’autres termes, la mort de l’école! Une énorme absurdité par ces temps de progrès scientifique. La mort de l’école! Une grotesque mystification de la part de ceux qui usent et abusent des commodités de la modernité. La mort de l’école! Une tragique incongruité idéologique que ne sauraient justifier ni aucun gouvernement théocratique, ni aucune ambition indépendantiste.
Cependant, ni les assassinats, ni les tortures et mutilations subies par leurs collègues, ni la destruction de leurs biens, rien de tout cela n’aura suffi à dissuader les enseignants, de continuer de remplir leur sublime œuvre de transmission de la connaissance, clé de voûte de l’essor de l’humanité. Non plus, le sort réservé aux apprenants n’était des plus enviables.
Des élèves, parfois de la maternelle ont été tués, certains décapités, de très nombreux agressés sur le chemin de l’école, d’autres amputés, défenestrés, sans que la vision de l’horreur ne parvienne pour autant à faire vaciller la flamme de leur inextinguible aspiration à la clarté du savoir.
Parce que soucieux du devenir de leur patrie, conscients de leur droit à l’émancipation, enseignants et apprenants, tous ont bravé, dans un irrésistible mouvement, les fulminants et cabalistiques oukases d’incitation à la profanation de la sacralité du savoir.
Venant en soutien à cette révolte de la sapience émancipatrice menacée par le carcan de l’ignorance, les personnels de nos Forces de Défense et de Sécurité ont érigé d’infranchissables cordons sécuritaires autour des établissements scolaires et universitaires. Mieux encore.
En véritable condensé de métiers, l’armée camerounaise a mis ses personnels qualifiés à contribution, avec pour mission d’assurer la continuité de l’éclosion intellectuelle, civique et morale de la jeunesse, dans les zones les plus exposées aux agressions des obscurantistes.
Dès lors, assassiner un enseignant, un de plus, comme pour empêcher que se déroulent les examens officiels consacrant la fin d’une année scolaire bien remplie, s’apparente à un lamentable acharnement, un combat rétrograde irrévocablement et de longtemps condamné au trou sans fond du perpétuel oubli.
La péremptoire sentence a été prononcée par les principaux acteurs de la communauté éducative, avec à leur tête les écoliers, les élèves, les étudiants, cibles innocentes mais pas consentantes de la nihiliste entreprise. Les tragiques mises en scène des sicaires apologistes de l’antédiluvien enténèbrement ne sont alors, que l’expression d’une totale débandade physique et psychologique, face à l’insupportable humiliation d’une défaite infligée par des enseignants déterminés, accompagnés par des apprenants survoltés, seulement armés de pages blanches à remplir en lettres de lumière, de fraternité, de prospérité, d’espoir et d’union pour le Cameroun ».
N.R.M
Les portes de cette unité administrative municipale ont été maintenues closes par le 6ème Adjoint au maire, élu sous les couleurs du Pcrn jusqu’au moment où des mesures ont été prises pour payer les salaires des employés municipaux.
Des appointements retenus pendant plusieurs mois, par le receveur municipal qui voulait prouver qu’elle est au dessus de tous. Une attitude qui a suscité la colère ce Lundi, de Joseph Espoir Biyong qui a scellé le bureau du receveur, exigeant du Sous préfet que tout leurs soient clairement défini
« Nous menons une action citoyenne, qui a pour seul objectif d’amener ceux qui se croient indispensables à changer cette manière de penser. Nul n’est supérieur à la loi parce que jusqu’à preuve du contraire, le patron de la mairie de Douala 5ème s’appelle Richard Fongoua.
Si tel n’est pas le cas et qu’il est paralysé, qu’on nous dise si c’est le receveur municipal qui tient les reines de cette mairie et, si rien n’est fait, cela signifie que c’est lui, monsieur le Sous préfet qui nous bloque. Cela signifie que c’est la tutelle qui empêche au maire de bien travailler… »
Il fallait urgemment contenir la colère des 300 employés
Je tiens à dire à tous que ma décision, mon action sont guidées par l’amour que j’éprouve pour mon pays le Cameroun. Il ne s’agit nullement de défier l’autorité de l’Etat. Je n’en n’ai d’ailleurs pas les moyens…
Mais, imaginez un seul instant que de telles actions soient menées par les employés, il sera très difficile de les contenir. J’ai invité les uns et les autres à se désolidariser de mon action et de se prononcer clairement, parce que je suis convaincu qu’au niveau de l’exécutif communal, nous les patrons devons prendre de telles initiatives et arranger les choses…Il faut à tous les prix, éviter l’implosion ».
Action citoyenne engagée pour le bien être de tous
« Je tiens à souligner, avec insistance qu’il ne s’agit aucunement d’une démarche menée par le responsable d’un parti politique ; Et pour tous ceux qui vont engager des débats allant dans ce sens, il est important que ce soit clair pour tous. D’ailleurs ce n’est pas le drapeau d’un parti politique qui est accroché derrière moi, mais plutôt celui de mon pays. Je n’arbore pas le drapeau de mon parti parce qu’il s’agit d’une action citoyenne, patriotique. Nul ne peut se prévaloir d’être au dessus de la loi et humilier des personnes qui réclament leur salaire ».
L’urgence d’implémenter la décentralisation
« Si le Cameroun avait décidé de la mise en place effective du processus de décentralisation, les responsabilités de tous les acteurs municipaux seraient clairement définies et, des situations comme celles – ci nous auraient été épargnées. Et, c’est une invitation que j’adresse à tous les autorités impliquées dans ce processus… ».
Travailler pour laisser un héritage aux générations futures
L’arrivée du Sous Préfet a finalement permis de décanter la situation et tous les employés sont rentrés dans leurs droits. Une fierté pour Joseph Espoir Biyong qui quelques heures auparavant avait invité l’autorité administrative à faire respecter le droit.
Car pour lui, arborer le Vert – Rouge – Jaune donne un seul droit :
« Celui de poser des actes responsables pour le bien du Cameroun. Nous avons l’obligation de le faire, parce que c’est notre pays à nous tous. Nos enfants vont bénéficier de ce que nous avons fait aujourd’hui. Nous refusons de penser qu’il y’a des gens très puissants en notre sein et qu’un receveur municipal peut refuser de payer les salaires aux employés de cette commune municipale ».
Nicole Ricci Minyem
Pour le Chef suprême du peuple de Santchou et président du Rassemblement Démocratique pour la Modernité du Cameroun, le promoteur d’Equinoxe Télévision, à travers les programmes proposés par sa chaîne contribue à la destruction du Cameroun.
Il l’a dit sur les antennes de ce média, répondant aux questions qui lui étaient posées
« Défendez votre pays parce que lorsqu’il deviendra comme la Lybie, il n’y aura plus votre télévision. Ce ne sera plus l’Etat qui ira la fermer, ce sont les canons qui vont la fermer.
Il faut toujours se projeter dans le futur. Qu’est ce que les libyens qui ont détruit la Lybie sont devenus ? Ils vivent où ? C’est ce que tu veux toi, Sévérin pour ta télévision ?
Donc, parles à tes journalistes. Il ne faut pas que ton journal, que ta télévision, que nous avons aimé et moi, je suis intervenu dans le cadre de tes émissions et autres espaces plusieurs fois à l’époque, comme l’un des grands journaux de la place, soient un refuge de criminels… ».
Une mise en garde qui concerne tous les autres médias Camerounais
« Ce que je dis pour équinoxe, je le dis pour tous les autres journaux. Il y’a des secrètes défenses que doivent respecter les journalistes. Ce n’est pas mon métier, je ne connais pas la déontologie du journalisme mais, néanmoins, dans les grands aspects de la défense d’un Etat, le journaliste fait partie du maillon essentiel de la défense de son pays.
Et, je vous y invite, vous même qui parlez avec moi. Dites également à vos collègues que c’est le moment, qu’ils ont plus que jamais, de défendre le Cameroun… ».
Je ne veux pas être le maître de conscience des Unes de notre pays ; mais, comment voulez vous, qu’un homme intelligent réagisse lorsqu’on décapite une femme, on nous parle d’un homme qui n’est pas marié ou d’une femme qui présente sa nudité sur la place publique.
Vous croyez que c’est le moment de parler de cela ? Non messieurs. Il faut défendre notre pays, nous n’en n’avons pas deux mes chers ».
Un avis partagé par de nombreux Camerounais, qui de plus en plus tourne le dos à un média qui pourtant, avait pignon sur rue il y a peu.
L’on se souvient qu’il y a quelques semaines, dans le cadre d’une formation organisée en faveur des Journalistes à Yaoundé, l’un des formateurs avaient laissé entendre qu’ « Equinoxe Tv est la chaîne des faits divers dans laquelle les gens viennent déverser leur mal être et leur soif de voir un frère du village à la tête du Cameroun…C’est pour cela que les émissions de grande écoute sont réservées aux militants d’un parti politique dont le leader est prêt à tout pour atteindre ses objectifs ».
Un point de vue qui a suscité l’ire des représentants de ce média, présents dans la salle qui n’ont pas accepté que de telles allégations soient faites.
Nicole Ricci Minyem
Célestin Djamen apporte son soutien au boxeur Francis Ngannou lynché par certains compatriotes, parce qu’il est allé rendre visite au Bataillon d’intervention rapide, la semaine dernière.
L’affaire relative à la visite de l’international boxeur Francis Ngannou à l’armée continue de susciter des réactions. Autant le sportif de haut niveau est critiqué pour s’être offert une immersion de 3 jours au camp du Bataillon d’intervention rapide (Bir) à Man O War Bay, autant il reçoit des soutiens venant des journalistes et des hommes politiques comme Célestin Djamen du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc).
Justement parlant de Célestin Djamen, dans une tribune relative à la dite affaire, parle de la place incontournable de l’armée dans une nation. Tout en reconnaissant qu’il n’y a pas d’armée parfaite au monde, le cadre du Mrc précise qu’il faut savoir faire la part des choses. Pour lui, Francis Ngannou a posé un acte qui s’inscrit dans une tradition républicaine. Le droit de rendre hommage à l’armée revient à tout citoyen et ne doit pas suscité la polémique.
Retrouvez ci-dessous la tribune de Célestin Djamen
Aucune Armée au monde n'est parfaite mais elle demeure pourtant un sanctuaire. Elle est sacrée malgré ses imperfections.
Nous convenons tous que notre Armée, quoique imparfaite comme toutes les Armées au monde, peut donc comporter en son sein quelques brebis galeuses. D'ailleurs l'institution de Tribunaux militaires dans notre pays renforce cette affirmation. Ces Tribunaux nous rappellent entre autres en effet que quoiqu'étant militaire tout n'est pas permis à un militaire.
L’Armée c'est l'Armée, les individus qui commettent des actes personnels répréhensibles en son sein restent des justiciables soumis aux lois de la République. Sur cette évidence tout citoyen a le Droit de rendre hommage, à l’Armée, à défaut de se rendre dans les casernes.
Par ailleurs le fait qu'un gouvernement ou, pire encore un homme tente d'instrumentaliser l’Armée à son propre bénéfice, ne nous oblige pas de confondre l'institution républicaine qu'elle représente et l'usage que certains veulent en faire.
Notre champion Nganou Francis, en rendant visite à la vaillante Armée camerounaise s'inscrit dans une tradition républicaine jamais démentie.
Pourquoi certains égarés continuent de penser que rendre visite à l'Armée signifie cautionner les éventuelles bavures ou les excès de certains éléments de cette Armée ? L'opposition n'est pas synonyme d'immaturité et d'irresponsabilité.
Ceux qui crachent au-dessus de leurs têtes courent parfois le risque de voir leurs propres crachats retomber sur eux. Je suis un symbole vivant de la bavure policière mais je n'ai AUCUNE haine pour la Police. Je sais distinguer ceux qui ont attenté à ma vie de notre Police. Je sais distinguer les crapules de N'garbuh de l’Armée républicaine. Les nombriliques doivent savoir qu'aucune République sérieuse au monde ne peut se passer de l'Armée.
Je salue avec toute la dignité républicaine notre champion Francis Nganou pour son geste de solidarité vis-à-vis de la Grande Armée du Grand CAMEROUN.
Un citoyen libre.
Liliane N.