Sur des photos qui font le tour de la toile depuis quelques heures, on peut voir Ngwa Sonita - 17 ans et Ngwa Géraldine - 6 ans qui enlacent fortement le Général Nka Valère - Commandant de la 5e région militaire interarmées.
Des images anodines pour certains, qui démontrent simplement l’affection ou alors l’amour de deux enfants envers leur papa. Sauf qu’ici, il s’agit des enfants de Ngwa Saidou Njiyang, un redoutable et sanguinaire rebelle amba boy, plus connu sous le nom de « général Deadman » ou encore « général Aladji ».
Le 02 Juin dernier, dans l’exercice de ses fonctions régaliennes, la vaillante Armée Camerounaise a pris d’assaut l’un des camps de rebelles établit à Achene – un village Bafut, situé dans l’une des communes d’arrondissement du département du Mezam - Région du Nord-Ouest.
C’est sur ces entrefaites que le sieur Ngwa Saidou Njiyang et sa concubine ont pris la poudre d’escampette, avec quelques membres de la meute qu’il dirigeait. Conscient que ses heures de gloire étaient comptées, le redoutable individu dont la simple mention du nom suscitait une terreur viscérale a abandonné sa grand-mère, sa mère et ses deux filles.
Prise en charge totale par les Forces de Défense et de Sécurité
Cette armée, présentée comme des pyromanes en puissance comme criminelle et meurtrière, a su démontrer une fois encore que contrairement à ce qui se raconte, elle sait se montrer humaine. Alors que certains s’attendaient à ce que les deux dames et les enfants Ngwa payent pour les actes criminels de leur parent, c’est tout le contraire qui s’est produit. Elles ont entièrement été prises en charge les troupes du Général Nka Valère - Commandant de la 5e région militaire interarmées.
Et, au-delà des images, ces mots de reconnaissance de Ngwa Sonita : « Je suis très contente car ma sœur et moi avons été bien traitées par les militaires. Nous mangions à notre faim. Nous recevions la visite du Général ou du Colonel presque tout le temps. Je leur dit merci pour l'argent qu'ils nous remettaient régulièrement…
Merci aussi pour le salon de coiffure qui m'a été offert et pour le matériel scolaire donné à ma sœur afin qu'elle puisse regagner les classes. Je sais qu’il ne sera pas évident que les gens nous fassent confiance mais, nous pensons que nous devons construire notre avenir et oublier ce sombre passé. Avec le concours de nos frères et sœurs Camerounais, nous allons y arriver ».
Des mots simples mais pleins de sens, accompagnés de larmes prononcés ce 23 Août 2020, alors que les deux enfants étaient confiées au ministère des Affaires Sociales, car la séparation n’était pas facile.
Cependant, malgré la force des liens établis au cours des dernières semaines, il fallait bien que cela arrive. Le chemin à parcourir est encore long et d’autres pupilles, retenus contre leur gré, attendent certainement avec impatience, l’intervention des Soldats Camerounais, afin de goutter au bonheur de vivre dans une totale et parfaite quiétude. Quelle fierté !!!
Le rebelle ambazonien quant à lui, reste encore introuvable.
Nicole Ricci Minyem
Ces présumés séparatistes ont été arrêtés au cours d’une opération faisant suite à l’attaque du domicile d’Ali Malex le Directeur de l’unité industrielle de la Cameroon development corporation-Penda Mboko.
Près de quarante présumés séparatistes ont été arrêtés dans les installations de la Cameroon development corporation (Cdc) Penda Mboko. Il convient de préciser que cette unité de la Cdc 2ème employeur au Cameroun se trouve dans la région du Littoral. L’expédition qui a été menée et qui s’est soldée par l’arrestation de ces présumés sécessionnistes a été motivée par l’attaque des séparatistes au domicile d’Ali Malex, le Directeur de l’unité industrielle de la Cdc Penda Mboko.
Saisies de l’expédition
En plus de mettre la main sur ces suspects, selon nos sources, les premiers résultats de l’expédition révèlent qu’un important stock de munitions a été aussi saisi. « Les vérifications se poursuivent encore sur le terrain », déclare le Colonel Eyenga Severin, Commandant de la 21e Brigade d’infanterie motorisée (Bim).
Il apparaît également que les les présumés séparatistes se sont infiltrés au sein de la population. Et les Forces de sécurité et de défense ont besoin que les populations collaborent avec elles. « Actuellement, ils vivent avec la population, mais commettent des actes de violence dans la nuit. Les soldats font cela de manière professionnelle et la population devrait savoir que les personnes que nous avons envoyées sur le terrain remplissent correctement leur mission. Nous assurons à la population que nous avons besoin qu’elle coopère pour que nous puissions extraire les méchants de leur milieu », explique le général de brigade Eba Eba Bede Benoit, Commandant de la 2e région militaire basée à Douala.
Rappel
A titre de rappel, le 13 août 2020, Ali Malex le Directeur de l’unité de la Cdc Penda-Mboko a été enlevé par des séparatistes. « Ils ont pris d’assaut la maison du Directeur de l’unité industrielle, ont brûlé toutes les voitures et incendié toute la maison. Comme si cela ne suffisait pas, les garçons armés ont tiré et tué un élève de 5 ans qui vit dans la cour du Directeur et ont finalement enlevé le Directeur de l’unité industrielle », racontait un membre de sa famille.
Liliane N.
Le spécialiste en question d’économie Dieudonné Essomba se dit favorable à l’idée d’insurrection de Maurice Kamto parce que de son point de vue, le régime actuel n’a plus rien à proposer.
Dieudonné Essomba fait partie des personnes qui ont réagi à la récente sortie de Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Le spécialiste en question d’économie, bien connu pour être opposé à Maurice Kamto, vient de surprendre plus d’un avec sa réaction à la menace d’appel à un nouveau plan de résistance nationale et au départ de Paul Biya, au cas où les élections régionales arriveraient à être organisées.
L’invité fidèle du programme Club d’élites de Vision 4 indique être favorable à « l’insurrection » de Maurice Kamto. Les raisons de ce soutien sont entre autres qu’il note que le régime actuel est dépassé et ne parvient plus à proposer de nouvelles idées au Cameroun. Il affirme que le plan insurrectionnel du leader du Mrc se présente comme une sorte d’aubaine pour finir avec le système.
Retrouvez ci-dessous la tribune de Dieudonné Essomba
Le système de Biya est trop immobile, trop sclérosé, et il n’offre plus la moindre perspective pour le Cameroun. On a beau regarder avec aménité et tolérance, il faut bien convenir qu’il n’a plus rien à apporter à notre pays.
Un système borné, autiste à souhait, totalement obsolète, plombé dans le passé, radicalement incapable de vivre dans la réalité actuelle et qui ne fait que multiplier des crises qu’il est incapable de résoudre. Avec son insurrection, Kamto nous offre une occasion en or pour en finir avec ce système maudit.
Certes, Kamto n’est pas meilleur. Il est même pire, puisqu’il véhicule une idéologie suprématiste, particulièrement dangereuse, marquée d’une part, par ses prétentions criminelles à s’approprier les terres des autres Communautés à travers sa « réforme agraire », au motif que ces terres appartiendraient à l’Etat qui va donc librement en disposer en les distribuant aux gens qui peuvent les valoriser !
Et tout le monde sait bien qui il fait allusion !
D’autre part, à confisquer l‘Etat en supprimant l’équilibre régional, qui selon lui, promouvrait les cancres alors que ce sont les meilleurs de la République qui devraient être recrutés… Et tout le monde sait très bien de quelle Communauté, selon lui et sa Meute, viennent qui est les meilleurs au Cameroun !
Bref une idéologie particulièrement répugnante qui nous conduirait tout droit au Syndrome IBO !
Néanmoins, le bien peut quelquefois venir involontairement du diable ! Si ce Kamto pouvait nous mettre le feu sur le système obsolète de Biya, nous en profiterions pour liquider sa sinistre comédie appelée « Etat unitaire », ses « unités nationales » et sa décentralisation bureaucratique pour imposer un modèle fédéral, où chaque segment communautaire disposera de son Etat, le tout chapeauté par un Etat fédéral.
L’argent du budget qui appartient à la Nation serait désormais divisé en 2, moitié pour l’Etat fédéral, et moitié pour les Etats Régionaux ! Cela signifie que pour nous, l’insurrection de Kamto n’est pas une perspective, mais une belle occasion pour en finir avec ce système maudit !
Liliane N.
Grégoire Owona le Secrétaire général adjoint du Rassemblement démocratique du peuple camerounais a décidé de reprendre Maurice Kamto après sa menace d’appel au départ du Président de la République, si le régime organise les élections régionales.
En conférence de presse hier 24 août 2020, Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a indiqué, qu’il appellerait non seulement à un nouveau plan de résistance nationale mais aussi au départ de Paul Biya le Chef de l’Etat, si les élections régionales étaient organisées.
C’est une déclaration que Grégoire Owona le Secrétaire général adjoint (Sga) du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) par ailleurs du Travail et de la Sécurité sociale (Mintss) a décidé de ne pas laisser passer. Il a réagi en précisant qu’aucune entreprise de bouleversement de la quiétude politique du Cameroun ne prospèrera. Et encore le Sga du Comité central du Rdpc souligne qu’il n’y a pas que par les urnes, que le pouvoir peut être pris au Cameroun.
« L’action politique en République s'exerce dans les instances prévues à cet effet. Notre Constitution étant la boussole commune. Toute autre approche visant à déstabiliser les institutions ne passera pas. Le Pouvoir parcimonieusement construit ne se prend pas dans la rue mais par les urnes. Le peuple camerounais, fier de sa maturité et de sa culture démocratique patiemment construite sous l'impulsion de S.E Paul Biya, ne cédera pas aux sirènes du chaos de quelques entrepreneurs politiques en quête de reconnaissance », a écrit le Mintss.
Grégoire Owona affirme que le plus important à l’heure actuelle se trouve dans la reconstruction des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en proie à une crise sociopolitique et l’Extrême-Nord mais aussi dans le développement du Cameroun.
Liliane N.
La mise en place de cette infrastructure devra permettre aux artisans d’être à l’abris des tracasseries dans les aéroports et les ports du Cameroun. Ce qui est perçu comme une bonne nouvelle pour la famille des artisans camerounais, a été rendue publique au cours d’un atelier qui vient de s’est tenu récemment à Yaoundé.
Bientôt la fin des tracasseries dans les aéroports et les ports du Cameroun pour les acteurs du secteur artisanal. Le pays peaufine la mise en place d’un bureau de facilitation des exportations de produits artisanaux. Il s’agit d’une initiative gouvernementale à travers le ministère des Petites et Moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa). Cette structure sera une sorte de guichet unique permettant aux artisans de se conformer aux procédures administratives relatives aux exportations de leurs produits artisanaux.
Précisons que la mise en place annoncée de ce bureau intervient au moment où l’activité artisanale enregistre un certain dynamisme avec le lancement d’une galerie virtuelle en 2016, pour assurer la promotion de l’artisanat camerounais dans l’espace cybernétique.
En octobre 2019, l’on avait appris que le Cameroun et le Sénégal s’apprêtaient à signer un accord de coopération dans le secteur de l’artisanat. L’information avait alors été révélée au sortir d’une audience de l’ambassadeur du Sénégal au Cameroun, Khare Diouf, au ministère des PME, de l’Economie sociale et de l’Artisanat. Le ministre camerounais Achille Bassilekin avait précisé, « nous voulons nous inspirer de la réussite de la Chambre nationale des métiers et de l’artisanat du Sénégal, pour établir un accord de partenariat avec cette institution. Il s’agit notamment de susciter une collaboration entre cet institut et notre Centre international de l’artisanat et nos villages artisanaux ».
La coopération entre les deux pays devrait impliquer notamment pour le Cameroun, le transport chez lui de l’exemple sénégalais de promotion des entreprises artisanales grâce à un programme gouvernemental doté d’une enveloppe de 30 milliards de FCFA.
Innocent D H
Ce lundi, 24 août 2020, le ministre camerounais de l’Administration territoriale (Minat) était aux chevet des populations sinistrées de la ville d’Edéa par les récentes inondations dans la région du Littoral. Paul Atanga Nji leur a remis un « don » du Chef de l’Etat, Paul Biya.
Le « don » du Président de la République remis aux sinistrés des inondations du 21 août dernier dans la ville d’Edéa, département de la Sanaga Maritime, région du Littoral est constitué : des couvertures, des matelas, des denrées alimentaires entre autres. En remettant le paquet du Chef de l’Etat, Paul Biya à qui de droit, le ministre Paul Atanga Nji qu’accompagnait le ministre des Transports, Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena et le Gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, a rappelé aux bénéficiaires que ce « don » représente la constante sollicitude du Président à l’endroit des compatriotes où qu’ils se trouvent affectés.
Le patron de l’Administration territoriale a par ailleurs, appelé les populations à libérer les drains et les voies d’écoulement des eaux à cause des inondations. Occasion également pour le maire de la ville, Albert Emmanuel Nlent qui a remercié le ministre pour ce geste de réconfort et de soutien du Président de la République.
Des sources concordantes, les récentes inondations dans la ville d’Edéa ont fait au moins un mort, un enfant d’une famille déplacée interne de la crise sociopolitique dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun.
Indiquons qu’en fin de la semaine dernière, d’autres régions du pays outre que celle du Littoral ont également connu de fortes précipitations. C’est ainsi que des pluies diluviennes ont été également enregistrées dans la région de l’Ouest. Ce qui a d’ailleurs entraîné la perturbation de la circulation routière sur l’axe Santchou-Dschang à la suite de l’affaissement d’une buse sur le tronçon.
Innocent D H
Maurice Kamto affirme qu’en plus d’appeler au départ du Chef de l’Etat, il va de nouveau organiser une campagne de résistance nationale.
Maurice kamto ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 a donné une conférence de presse ce lundi 24 août 2020. Au cours de ladite conférence de presse, il s’est exprimé sur les élections régionales qui ont été annoncées par Paul Biya le Président de la République en février 2020. Le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) menace d’appeler au départ du Chef de l’Etat et d’organiser un nouveau plan de résistance national.
« Si jamais le régime en place s’aventure à organiser les régionales, j’appellerai à nouveau, à une campagne de résistance nationale et au départ de l’actuel président de la république, Paul Biya », a déclaré l’ancien Ministre délégué auprès du Ministre de la Justice, aujourd’hui devenu farouche opposant du régime qu’il a servi par le passé.
Appelant à une prise de conscience collective, Maurice Kamto a indiqué que son combat de résistance nationale est rendu à une étape très critique. « Nul ne devra manquer à cet appel. Nous devons sortir de la dictature féroce. La violence qui surviendra ne pourrait donc être que le fait du régime Biya. Si l’heure est arrivée, alors l’heure est arrivée. Je ne vous trahirai point », a-t-il déclaré.
Selon certaines sources, les élections régionales pourraient bien se dérouler dans un futur proche. Surtout que le 21 juillet 2020, Paul Atanga Nji a écrit aux dix gouverneurs des régions du Cameroun, en vue de la mise en place des Conseils régionaux. Le ministre de l’Administration Territoriale (Minat) a demandé à ses collaborateurs de lui faire parvenir la liste des chefs traditionnels du Cameroun.
Le Minat a précisé dans le message fax envoyé aux gouverneurs, de lui signaler les cas de vacances et de contestations dans les chefferies de 2ème et 3ème degré. Et s’adressant aux préfets, il leur a demandé de procéder au plus vite au règlement des litiges relatifs aux contestations soulevées lors du choix (désignation ou élection) des autorités traditionnelles, pour qu’enfin les vides soient comblés.
Liliane N.
L’ancien président congolais, expulsé du pouvoir en 1997 à l’issue d’une guerre civile menée par Denis Sassou Nguesso s’est éteint aux premières heures de ce Lundi à Perpignan à 88 ans.
C’est par le biais d’un communiqué rédigé par les responsables de l’Union panafricaine pour la Démocratie Sociale (Upads) que la nouvelle a été rendue publique il y’a quelques minutes.
Parvenu démocratiquement au pouvoir après la Conférence nationale souveraine de 1991, l’ex Président congolais avait dirigé la République du Congo de 1992 à 1997.
Il en avait été écarté par Denis Sassou Nguesso en Octobre de la même année, à l’issue d’une guerre civile puis contraint de s’exiler à Londres, l’ancien président s’était finalement installé dans le sud de la France.
Ces dernières années, son état de santé s’était dégradé. Il souffrait de la maladie d’Alzheimer et n’était plus en mesure de mener d’activités politiques.
Cela faisait longtemps qu’il ne recevait plus et qu’il ne gérait plus les affaires de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), le parti qu’il avait créé au tout début des années 1990 et dont Pascal Tsaty-Mabiala assure aujourd’hui la direction.
Les deux Etats ont entamé depuis le 08 août 2020, les travaux d’interconnexion par la fibre optique. Ce projet financé par la Banque africaine de Développement (BAD) à hauteur de 66,5 millions d’euros ambitionne de combler le taux de pénétration d’internet entre le Cameroun et le Congo.
La cérémonie y afférente s’est tenue à Ntam au Congo. Elle a vu la présence de Léon Juste Ibombo, le ministre congolais des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, ainsi que de Mohamadou Saoudi, le secrétaire général du ministère camerounais des Postes et Télécommunications. Ces travaux interviennent après la visite effectuée sur les sites techniques et le tronçon pilote de ce projet de télécoms par Michel Ngakala, le coordonnateur par intérim du projet Central Africa Backbone (CAB). Cette dernière qui a lieu du 27 juin au 01er juillet 2020 avait été jugée positive.
Dans les détails, l’on apprend que le projet Central Africa Backbone s’étend sur 347 kilomètres. Prenant sa source dans la localité congolaise d’Ouesso, le projet sera déployé jusqu’à la frontière avec le Cameroun, des points d’intersections à Paris, Biesse, Sembé, Souanké jusqu’à Ntam. 66,5 millions d’euros, soit 43,6 milliards de FCFA, c’est le coût des travaux financé par la BAD. Il est question de combler un déficit, car selon les experts de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), le taux de pénétration d’internet atteint à peine 12% dans la sous-région.
Ce linéaire de fibre optique Congo-Cameroun sera exécuté per deux entreprises chinoises que sont la China Communications Services International (Ccsi), spécialisée dans la fourniture de service de télécommunications et de services intégrés de soutien aux télécommunications, qui se charge de la construction de l’infrastructure télécoms à haut débit et Huawei qui devra s’occuper de la fourniture équipements de transmission du signal optique et d’énergie.
Innocent D H
Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun affirme que son représentant au Gabon a été arrêté à la demande de l'Ambassadeur du Cameroun au Gabon.
Si le dénommé Sihonou Serge respire un air frais, c’est grâce à Maurice Kamto le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). C’est en tout cas une affirmation contenue dans le communiqué du parti politique adressé à l’opinion. Il faut savoir que Serge Sihonou est le Secrétaire Départemental du Mrc au Gabon.
Il a été arrêté la semaine dernière et placé dans une prison de haute sécurité du pays d’Ali Bongo Ondimba. Si sur la toile des indiscrétions ont laissé entendre qu’il serait plongé dans une affaire de faux et usage de faux, le Mrc apporte un démenti formel et va plus loin en indexant Ondoua Ateba née Ngaeto Zam Edith Félicie Noëlle Ambassadeur du Cameroun au Gabon comme la responsable de l’arrestation de son militant.
« Le Président National du MRC est heureux d’annoncer à l’opinion nationale et internationale que, quelques heures après sa correspondance adressée à Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur du Gabon au Cameroun ce vendredi 21 août 2020 à 15heures, le Secrétaire Départemental du MRC au Gabon, M. SIHONOU Serge, arbitrairement arrêté, détenu et torturé depuis plusieurs jours dans les locaux du contre-espionnage gabonais à Libreville à la demande de Madame ONDOUA ATEBA, née NGAETO ZAM Edith Félicie Noëlle, militante du RDPC et ambassadeur du Cameroun au Gabon, a été libéré ce même vendredi 21 août aux alentours de 21 heures », peut-on lire dans le communiqué.
Le Mrc affirme par la suite que Serge Sihonou représentant du Mrc au Gabon a été victime de sévices corporels. Il invite donc de ce fait, l’Ambassade du Cameroun au Gabon et le gouvernement d’Ali Bongo Ondimba de s’assurer que son militant soit en parfaite santé.
« Après toutes les tortures morales et physiques que le représentant local du MRC a endurées, il est ressorti des services gabonais dans un très mauvais état psychologique et physique. Le Président National du MRC invite le Gouvernement Gabonais et madame l’ambassadeur du Cameroun au Gabon à prendre toutes les dispositions nécessaires pour veiller à sa santé mais également à sa sécurité », peut-on lire dans le communiqué du Mrc.
En fin de compte, le parti politique de Maurice Kamto dit considérer l’arrestation de son représentant comme la preuve de ce que le régime actuel veut se maintenir au pouvoir en usant la terreur.
Liliane N.
La veuve d’Adamou Ndam Njoya est en discorde avec Donatien Boyomo le Préfet de Foumban au sujet de la création d’une police municipale.
La création d’une police municipale dans la commune de Foumban actuellement dirigée par Hermine Patricia Ndam Njoya, a semé la discorde entre Donatien Boyomo, Préfet de Foumban et elle. Il se trouve que Mme la maire Ndam Njoya dans un communiqué, tenait les personnes désirant faire partie de ladite police, qu’une formation en rapport avec cet organe qui doit voir le jour, aurait lieu le 20 août 2020. Sauf que le 21 août 2020, après ce communiqué, l’autorité administrative a rendu public une interdiction relative à ce programme de formation destiné pour la police municipale.
La raison avancée par le Préfet de Foumban est que « ledit service ne saurait exister car en violation des dispositions prévues à l’article 216 (3) de la loi du 24 décembre 2019 portant code général des collectivités territoriales décentralisées ».
Il convient de préciser que ledit article stipule que la délibération pour la création d’un service de police municipale doit être soumise à l’approbation du ministre de la Décentralisation et du Développement local. Ainsi donc, jusqu’à présent « aucune autorisation du ministre de la Décentralisation et du Développement local n’a encore été donnée ».
En plus d’interdire toute formation relative à ce projet de la Maire de Foumban, l’autorité administrative a mis en garde toute personne qui sera surprise en violation desdites instructions. Elle affirme que la personne mise en cause, se verra frappée par la réglementation en vigueur.
Hermine Patricia Ndam Njoya en riposte a rappelé à Donatien Boyomo Préfet de Foumban qu’il est « à une semaine de la fin de la prorogation de la date de [son] admission à la retraite ». En outre, elle précise : « il se trouve hélas, nous vous avons retiré notre confiance, au regard de votre mauvaise foi dans la gestion de plusieurs dossiers nous concernant ».
La veuve d’Adamou Ndam Njoya qui a repris les rênes de l’Union démocratique du Cameroun affirme avoir informé le ministre de la Décentralisation et du Développement local, du projet de création de la police municipale. Elle espère que d’ici le mois de novembre 2020 ladite police bien formée pourra commencer ses activités.
Liliane N.
Face aux survivants et aux familles des victimes, l’individu considéré comme un suprémaciste blanc après l’assassinat de 51 fidèles musulmans en 2019 en Nouvelle-Zélande, est resté impassible lors du récit de la tuerie dans les deux mosquées de Christchurch.
Ce lundi, le procès est entré dans sa dernière ligne droite. L’Australien de 29 ans, qui a été reconnu coupable de 51 meurtres et de 40 tentatives de meurtres et d’un chef d’accusation de terrorisme, devrait connaître sa peine jeudi.
Une troisième attaque prévue
Le tueur, qui avait assisté par vidéoconférence aux précédentes audiences, était présent lundi dans le tribunal. C’était la première fois qu’il se trouvait confronté aux survivants et aux familles depuis les attaques du 15 mars 2019.
Vêtu de son uniforme gris de détenu, et flanqué de trois policiers dans le box, Brenton Tarrant est resté silencieux et impassible, levant parfois la tête pour regarder le public. Le procureur Barnaby Hawes a fait un récit glaçant des faits, en expliquant que l’accusé « aurait voulu tuer davantage de personnes ».
Il a raconté comment l’Australien avait ce jour-là méthodiquement abattu des femmes, des enfants et des hommes, tout en filmant la tuerie et en la retransmettant sur les réseaux sociaux, comment il avait ignoré les appels à la pitié de certaines victimes, comment il avait roulé sur un corps en allant d’une mosquée à l’autre.
Quand il a vu un enfant de trois ans agrippé à la jambe de son père, Brenton Tarrant l’a exécuté « de deux balles placées avec précision », a dit Barnaby Hawes. Plusieurs juristes pensent que l’Australien sera le premier, en Nouvelle-Zélande, à être condamné à de la réclusion à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle. Brenton Tarrant, qui avait plaidé coupable, avait été arrêté alors qu’il espérait rallier Ashburton, à une heure au sud de Christchurch, pour y attaquer une troisième mosquée.
Des repérages deux mois avant
« Il a reconnu auprès des policiers s’être rendu dans les mosquées dans le but de tuer un maximum de personnes », a dit Barnaby Hawes. « Lors des auditions, (…) il a expliqué que les attaques étaient motivées par ses convictions idéologiques et qu’il espérait semer la peur chez ceux qu’il qualifie d'"envahisseurs", notamment la population musulmane et tous les immigrés non-européens».
Brenton Tarrant était arrivé en Nouvelle-Zélande en 2017, a relaté le procureur. Il vivait à Dunedin, à 360 km au sud de Christchurch, où il avait assemblé tout un arsenal et acheté plus de 7.000 munitions. Deux mois avant les attaques, il s’était rendu à Christchurch pour repérer les lieux. Il avait fait voler un drone au-dessus de la mosquée al-Nour, filmant le bâtiment, ses entrées ses sorties, et pris des notes détaillées sur le trajet menant à la mosquée Linwood.
Un manifeste de 74 pages
Le 15 mars 2019, il a roulé de Dunedin à Christchurch équipé de multiples armes semi-automatiques sur lesquelles il avait inscrit divers symboles ainsi que des références aux Croisades et à des attentats récents.
Il avait des chargeurs de rechange pleins de munitions ainsi que des jerricans « pour incendier les mosquées », a déclaré Barnaby Hawes. « Il a dit qu’il regrettait de ne pas l’avoir fait ». Quelques minutes avant de passer à l’acte, il avait envoyé son « manifeste » de 74 pages sur un site extrémiste, averti sa famille de ce qu’il s’apprêtait à faire et adressé à plusieurs rédactions des e-mails contenant des menaces contre les mosquées.
Breton Tarrant a choisi de se défendre seul, sans avocat. De son côté, le juge Cameron Mander a imposé des restrictions drastiques quant à la couverture médiatique des débats pour éviter que l’accusé de se serve de son procès comme d’une plateforme pour répandre ses messages de haine. Le magistrat indique notamment aux médias, qui ne sont pas autorisés à relater en direct le contenu des audiences, ce dont ils peuvent faire ou non état.
N.R.M
L’ancien Lion indomptable Maboang Kessack a adressé une lettre ouverte à la suite des dernières sorties médiatiques des footballeurs de l’épopée du Mondial de 90.
Maboang Kessack ne partage pas les positions de certains de ses anciens coéquipiers, qui demandent que chaque génération des Lions indomptables porte toute seule ses doléances au Président de la République. Dans sa lettre qu’il dit adressée à certains Lions qui se croient éternels, il affirme que justement ces derniers font preuve d’égoïsme. Ils ne pensent qu’à eux sans toutefois penser à tenir la main aux plus jeunes. On ne les entend pas parler du football féminin ou bien du football jeune. Il rappelle aux destinataires de sa lettre dont il ne nomme pas expressément, qu’il revient à chaque génération de Lions de tirer vers le haut la suivante. Il pense que ce sont des comportements comme ci-haut décriés qui ont tiré le football camerounais vers le bas. Pour que les choses changent, il appelle certains à faire preuve de maturité.
Retrouvez ci-dessous la lettre de Maboang Kessack
Je me sens contraint d'écrire ces mots qui me tiennent à cœur. Les dernières sorties médiatiques de quelques anciens lions, grands frères ayant des distinctions honorifiques qu'en forme de "décoration" me poussent à parler.
A ce jour le constat est de fait, aucun encouragement envers les jeunes frères exemple EPALLE, FIALA, OMAM, Alexis Tibidi, Justin Bambock, Raymond Kalla Nkongo Jean 2 Jean Dika Dika, Mimpo Serge, Samuel Kwelleng Koumkang, Richard Towa, Thomas Libiih, Feutmba Roger, Michael Ndoumbe, Emile Eyidi ou d'autres n'ont jamais été cités pour le travail sur le terrain qu'ils effectuent, aucun projet de Réinsertion. Ont-ils déjà évoqué des sujets comme ceux du football jeunes ou du football féminin ? Des passages vides auprès des instances. Je le dis et pèse mes mots, ces grands frères n'ont rien fait pour tirer les jeunes générations vers le haut. Trop d'égoïsme, personne n'est surhomme, nous passerons tous.
De génération en génération, les sportifs devraient bénéficier du passage des aînés auprès des instances.
Eux qui ont côtoyé les grands de ce monde, aujourd'hui c'est regrettable d'attendre et même de constater que chaque génération se bat de son côté. L'un d'eux veut que les gens viennent lui parler en face: pour dire quoi ? Des gens qui ont été tenus par la main sont incapables de le faire pour les autres. Comment peut-on envoyer d'autres jeunes frères réclamer tel ou tel don ?
Pour ma part, je n'ai peur de personne, sauf de Dieu. L'un d'entre eux va jusqu'à prôner le musèlement des uns et des autres dans les médias...
Incroyable!!!
Donc personne ne doit dire ou émettre une idée ? Voilà le genre de comportement plein d'égoïsme et de méchanceté qui nous a fait couler et a tiré notre sport et notre pays vers le bas. À force d'étouffer les autres, voilà pourquoi autour d'eux personne ne peut parler ou dire le contraire quand cela est mauvais.
Très récemment, c'est une accumulation d'erreurs. Si on pouvait mettre autant d'énergie pour la réinsertion des autres. C'est de cela qu'il s'agit. Si on pouvait se mobiliser pour venir en aide aux anciens lions qui sont dans le besoin ??? Si on multipliait les réunions pour aider les frères comme on les multiplie pour acquérir les maisons, les choses avanceraient dans le bon sens.
Tout le monde sait que les sportifs en général, ont des difficultés de réinsertion. En ce qui me concerne, dans chaque pays où je suis passé comme en Asie, au moins 100 collègues et petits frères ont trouvé le travail. C'est un fait et cela est vérifiable même ceux qui m'en veulent aujourd'hui en ont bénéficié.
Je ne vais pas blâmer les gens qui nomment; mais si on ne donnait pas ces postes, beaucoup auraient crié au scandale. À la fin, faisons le point sur ces postes: que des bourdes, divisions, querelles et autres.
Je répète: si ces grands frères avaient pensé à soutenir leurs petits frères, aujourd'hui, eux seraient des ministres et partout on aurait dans toute l'administration du foot et même ailleurs, des anciens footballeurs. Certains ont piétiné leurs coéquipiers qui sont devenus aujourd'hui leurs gardes du corps: pas mal ! Je dis trop c'est trop.
Je reviens sur les élections fédérales passées: tout le monde le sait, le grand frère ne pouvait pas passer. Il ne fait pas l'unanimité auprès des acteurs du football. Il n'a jamais été présent sur le mouvement sportif, sauf dans les médias. Même le simple match de quartier, il n'assiste pas; toujours renfermé sur lui-même.
Depuis plus de 20 ans qu'il est rentré, télé ou radio, oui; terrain, non; vie associative, presqu'aucune action. Renseignez-vous auprès des présidents des clubs ou aux acteurs de foot s'ils sont en contact avec, ou s'il connait la souffrance d'un président ou d'un joueur de foot. S'il fallait que l'on vote en interne, il aurait compris lui-même; pour preuve, le même jour j'avais 22 parrainages qui sont toujours là; lui a eu du mal à les avoir; simples parrainages ! En moins de 4h j'avais tout par les amis présidents qui m'ont vu à l'œuvre sur l'ensemble de mes évènements. On en a marre des intrigues et autres insultes à l'endroit des anciens footballeurs. On veut le rassemblement et des gens qui travaillent pas des yoyos.
Nous devons nous respecter. Nous sommes tous papas et grands-pères pour ma plupart. Alors que ces mots cessent, ceux qui veulent travailler c'est le moment, il n'est jamais trop tard. C’est de ça qu'il s'agit.
Je ne saurai arrêter mon propos sans redire qu'il faut rendre hommage à Tataw, Mfede et Massing, partis très tôt dans LA GALÈRE TOTALE.
C'est pas aux pouvoirs publics de nous aider mais de nous soutenir après nos efforts et nos projets. Ekeke demande à rencontrer notre jeune frère Samuel, cette rencontre ne peut être possible, son discours ne fait pas l'unanimité et est trop égoïste.
Pour sortir notre sport de cette torpeur, je vous invite à faire preuve de maturité et de clairvoyance en proposant des actions et des projets qui seront salutaires pour notre football et notre pays et non crier dans les médias en envoyant des discours erronés et sans aucune proposition de projet, ni de valorisation de ceux qui bossent mais uniquement des intérêts égoïstes.
Et pour terminer comme certains sont "très fâchés" contre moi, je les invite à une rencontre s'ils souhaitent parler de l'avenir de notre football, s'ils souhaitent se mobiliser pour ceux d'entre nous qui souffrent et pas diviser.
Liliane N.
Invités dans le cadre d’une émission dominicale à Royal Fm, au cours de laquelle la question du don du Chef aux anciennes gloires a été évoquée, Eboa Elame Mikado – journaliste sportif a laissé entendre que c’est grâce à lui que l’ambassadeur itinérant a pu prendre part à la coupe du monde Italie 90.
Une assertion qui a sorti l’ancien attaquant de ses gongs et qui l’a amené à traité l’ex reporter sportif de menteur, ce d’autant plus que dans le studio, tout le monde s’est accordé à dire que Albert Roger Milla a pris part à cette compétition, par décision présidentielle.
Ce rappel des faits n’a pas calmé Eboa Elame Mikado qui, estimant qu’il a lui aussi droit à une maison ou tout au moins à un geste présidentiel, a argué que le Chef de l’Etat s’est basé sur les reportages qu’il avait réalisé à cette époque, pour exiger la présence de Roger Milla dans le onze entrant.
Voulant faire éclater la vérité, au regard des « déclarations mensongères » de son vis-à-vis, l’ambassadeur itinérant a demandé à Eric Kouam – présentateur de l’émission, de faire intervenir Abel Mbengue afin qu’il relate ce qui s’était exactement passé.
Ce qui a provoqué une vive réaction de la part du contradicteur de « Rodiès » : « Abel Mbengue est un malhonnête et son témoignage ne peut être crédible parce que je suis arrivé en Italie après tout le monde et comme j’étais chargé des émissions sportives à radio centre, je n’avais pas à courir derrière les joueurs pour que ces derniers me voient ».
« Pour qui faisiez-vous donc ces reportages, si ce n’est pour les Lions indomptables, puisque tous les journalistes présents à cette compétition sollicitaient la réaction des joueurs et de leurs entraîneurs » ? Lui a-t-on rétorqué en studio et, confronté à ses « mensonges », le journaliste qui semblait vouloir faire l’émission tout seul a promis de rapporter les bandes sonores du travail qu’il dit avoir abattu en 1990 et qui le conforte dans sa logique, parce que tous les reporters en 1990, étaient contre la participation d’Albert Roger Milla à cette compétition de grande envergure.
Attitude regrettable
Alors que les footballeurs concernés par la promesse du Chef de l’Etat attendent que cette dernière soit rigoureusement tenue par les responsables en charge de la gestion de ce dossier, nombreux sont ceux qui, à tort ou à raison, estiment qu’ils méritent une reconnaissance présidentielle.
Et pour se faire entendre, quelques uns semblent être prêts à toutes sortes de bassesses, pourvu que l’objectif soit atteint.
Nicole Ricci Minyem