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L’inspection du colis suspect par les éléments du Groupement Polyvalent d’Intervention de la Gendarmerie Nationale a permis de découvrir qu’il s’agit plutôt d’un bipeur à l’insuline.

Il y a de nouveaux éléments dans l’alerte bombe signalée hier lundi 17 août 2020, dans les bâtiments qui abritent les services du Ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra). Si justement hier on a parlé de la présence d’un engin explosif déposé dans un colis administratif, la Cameroon radio television (Crtv) la chaîne à capitaux publics fait savoir qu’il n’en est rien de tel.

Le travail des éléments du Groupement Polyvalent d’Intervention de la Gendarmerie Nationale arrivés sur les lieux révèle qu’il s’agit plutôt d’un bipeur à l’insuline. Le travail de ces éléments du Gpi de la Gendarmerie nationale a révélé que ledit bipeur à l’insuline émettait des bruits comme un minuteur. Ce qui a conduit au soupçon d’une bombe.

Fort de cela, Joseph Le le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra) a demandé aux personnels et aux usagers de son département ministériel de regagner leur lieu de service. «Aucune perte en vie humaine ou même incident physique n’est à déplorer par rapport à notre personnel. Je voudrais à cet effet demander à nos collaborateurs de reprendre le service dès demain, étant donné qu’il n’y a rien d’autre qui puisse les inquiéter. Nous avons d’ores et déjà pris toutes les mesures visant à filtrer toutes les entrées du bâtiment, aussi bien les personnes que les objets. Je voudrais également rassurer nos usagers pour lesquels nous sommes là en leur disant que le service se poursuit normalement dès cette fin de journée», a-t-il déclaré après la survenue de l’incident.

Liliane N.

L’identité des 07 employés de l’Office du Baccalauréat du Cameroun (OBC) concernés vient d’être dévoilée par le ministre camerounais des Enseignements secondaires (Minessec), Pauline Nalova Lyonga. Ces personnes sont accusées de négligence, de fuite et de complicité de fuite des épreuves de l’examen Baccalauréat session 2020. 

 

La session 2020 du Baccalauréat de l’Enseignement général au Cameroun a été émaillée de fuite d’épreuves, notamment pour les épreuves de physique, sciences de la vie et de la terre et de Chimie des séries C, D et TI. Ce qui avait d’ailleurs emmené la Minesec, Pauline Nalova Lyonga à décider de la reprogrammation des épreuves concernées. Après une enquête administrative minutieuse diligentée, le ministère en charge des Enseignements secondaires vient de sanctionner les personnes accusées d’avoir participé à ladite fuite. Il s’agit ainsi de 07 employés de l’Office du Baccalauréat qui sont touchées par cette sanction.

Signalons également que dans le même temps, la Minesec a signé une décision portant suspension de ces personnels qui se recrutaient dans le service de reprographie à l’OBC. A la lecture du texte de Nalova Lyonga, ils sont des fonctionnaires et agents qui occupaient les fonctions de Chef de service, cadres détachés, secrétaires, agents de bureaux et agents de maîtrise

La commission d’enquête administrative mise sur pied a permis de démonter leur implication dans la fuite des épreuves à l’examen susmentionné. Il faut aussi relever dans le même registre que la Minesec a décidé de la suspension pour une période de trois mois, ceux des fonctionnaires ayant été cités dans le scandale. S’agissant des agents de l’Office du Baccalauréat du Cameroun, des mesures disciplinaires seront prises à leur encontre par le Directeur de cette institution, a-t-on appris.

Ces sanctions décidées par le membre du Gouvernement sont appréciées à sa juste valeur par de nombreux observateurs. Ceux-ci y voient une option efficace de dissuasion des personnes qui tenteraient de poser des actes similaires dans l’avenir. Au total, les décisions de Nalova Lyonga montrent clairement que l’impunité n’a pas sa place dans les institutions de la République car l’image du pays en dépend surtout en ce qui concerne les institutions qui s’occupent de la formation des jeunes notamment les Enseignements secondaires.   

Innocent D H

 

Le plan de relance de la Société de développement du Coton (Sedecoton) soutenu par le Gouvernement camerounais dès 2016 porte déjà des fruits. La preuve pour la campagne cotonnière 2019-2020, cette entreprise parapublique a enregistré un chiffre d’affaires de 140 milliards de FCFA. « Un record jamais réalisé depuis 16 ans » à en croire les informations confiées par un responsable de cette société.

 

Selon des sources officielles, les pertes cumulées enregistrées par la Sodecoton durant les campagnes cotonnières en quatre années (2013-2014, 2014-2015 et 2015-2016) avaient atteint 35 milliards de FCFA. Une situation difficile qui avait poussé le Gouvernement camerounais à mettre 30 milliards de FCFA à la disposition de l’entreprise dans le cadre d’un plan de relance. Avec un chiffre d’affaires de 140 milliards de FCFA obtenu pendant la campagne de 2019-2020, la Sodecoton dirigée par Mohamadou Bayero Bouno (Directeur général) connait une véritable période d’embellie. Ainsi, elle a pu enregistré à la faveur de cette campagne, une production de 330 000 tonnes de coton, soit une hausse de 10 000 tonnes par rapport à la campagne 2018-2019 clôturée à 320 000 tonnes avec un chiffre de 130 milliards de FCFA.

Mesures engagées

Parmi les mesures urgentes engagées par le Gouvernement camerounais, il y a la rénovation du matériel roulant ; la réhabilitation des équipements de production ; la limitation des pertes liées à la mouille des graines ; l’amélioration des conditions de travail des employés ; l’assainissement du circuit de commercialisation des huiles et autres produits ; la facilitation de la délivrance des agréments ; l’acquisition de 60 camions de ramassage poly-bens ; la mobilisation de 500 véhicules légers, camions et engins lourds ; l’augmentation des capacités de l’unité de production ; la distribution des crédits d’engrais, pesticides et insecticides aux producteurs entre autres. Il faut aussi mettre à l’actif de la Sodecoton en cette campagne cotonnière, la réalisation d’un bénéfice de plus de 05 milliards de FCFA contre 1,3 milliards lors de la campagne précédente.

Créée en 1974 sous la forme d’une Société de développement, la Sodecoton a un capital de 23, 643 milliards de FCFA, reparti entre l’Etat du Cameroun (59%), Geocoton (30%), SMIC (11%). Avec 1974 salariés permanent, 2 500 à 3 000 employés saisonniers et temporaires par an, elle dispose de 09 usines d’engrenages d’une capacité cumulée de 320 000 tonnes de coton graine, et 121 000 tonnes de fibres par an. La Sodecoton dispose également de 02 huileries d’une capacité de trituration de 121 000 tonnes de graines de coton par an, avec une production annuelle de 14 à 17 millions de litres d’huile de table par ans.

Innocent D H 

 

 

 

 

La victime âgée de six ans a été enterrée au pied d’un prunier par son oncle âgé de 17 ans, qui entendait ainsi se venger de sa sœur – maman de l’enfant et de leur grand-mère, avec qui il venait d’avoir une violente dispute.

 

Les faits

Les habitants de cette localité, situés à six kilomètres de la commune d’arrondissement de Biwog Bane, Sud Cameroun n’en reviennent toujours pas.

Tout est parti d’une dispute entre le prénommé Gaëtan, sa grand-mère et la maman du petit garçon, d’après les commentaires qui accompagnent la vidéo mise à notre disposition. C’est à l’issue de la polémique Vendredi que le présumé assassin enlève ses neveux, la victime et la petite sœur de ce dernier, âgée de 4ans, alors que les deux jouaient sous un safoutier.  

Après une nuit angoissante, c’est aux premières heures de Samedi que les membres de la famille proposent la somme de vingt mille (20 000) Fcfa  à Gaëtan, pour qu’il aide à retrouver les enfants. Ils lui disent en sus qu’il pourra prendre la fuite et aucune plainte ne sera déposée contre lui, s’il montre où se trouvent les enfants.  

C’est ainsi qu’il consent à raconter le film des évènements et à montrer où se trouvent les enfants. La petite fille, bien que terrorisée et traumatisée, est bien vivante. Ce n’est pas le cas de son frère aîné qui a été assommé et dont les membres supérieurs ont brûlés avant qu’il ne soit mis en terre comme un « animal ».

Mis au courant de cette horreur, le maire de la commune rurale de Biwog-Bane, le commandant de brigade et le commissaire spécial sont descendus à Mvog–Mba et, ils ont assisté, épouvantés au déterrement de l’enfant dont le corps a été remis à la famille.

Ôter la vie des ses semblables serait–il devenu un fait banal au Cameroun ?   

Nul ne semble plus prendre en considération, le concept : Respect de la vie humaine. Le Cameroun est soumis à une danse macabre qui met de plus en plus en exergue, des scènes d’horreur commis, semble-t il avec le plus grand naturel.

Qu’est ce qui peut justifier qu’à cause d’une banale dispute, on s’en prenne à un jeune enfant, un innocent, une âme pure qui n’avait pas encore eu le temps de découvrir et de comprendre la laideur de ce monde ?

Schizophrénie évoquée

Certains prêtent à ce Gaétan une maladie mentale. Mais, un malade mental vivant en famille, capable de se disputer violemment avec les siens, de garder rancune, ne sait-il pas faire la différence entre le bien et le mal ?

Sans aucun émoi, le bourreau fait une deuxième victime. La sœur cadette de celui qui s’en est allé et dont le frère a agonisé sous ses yeux, implorant son assassin et cherchant à comprendre les raisons de cet acte.

Avec froideur, indifférence, désintéressement, on le voit porter le corps du petit garçon du lieu où il l’a « enterré » jusqu’à la véranda du domicile familial, puis le traîner comme s’il s’agissait d’un vulgaire paquet.

La souffrance perceptible à travers les pleurs des autres membres de la famille, leurs gémissements, leurs lamentations n’émeuvent pas cet individu et dont le sort est désormais entre les mains de la justice.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

 Les épreuves du baccalauréat tchadien ont débuté ce lundi, 17 août 2020. A en croire les informations véhiculées par la télévision nationale (Crtv), plus 1 000 camerounais vont à l’assaut de ce diplôme. Toutefois, l’on apprend qu’il a fallu cette année une autorisation spéciale du gouvernement tchadien pour ces élèves, à cause de la pandémie du coronavirus. 

 

Décidément, le baccalauréat tchadien ne cesse de faire courir des élèves camerounais. Ils sont plus de 1 000 élèves de nationalité camerounaise qui affrontent cet examen depuis ce lundi. Cependant cette année avec la pandémie du coronavirus, il a fallu à ces élèves camerounais de monter patte blanche. Il s’agit ainsi de l’autorisation spéciale du gouvernement tchadien. Le pays d’Idriss Déby Itno a levé à titre spécial la mesure de fermeture de frontières. Il répond ainsi favorablement à une demande formulée par l’ambassade du Cameroun au Tchad.

Selon les informations dignes de foi, près de 3 000 jeunes camerounais avait déjà traversé la frontière. Partis de Yaoundé, de Douala et des villes septentrionales du pays, d’autres candidats camerounais ont regagné Ndjamena ce dimanche en transitant par Kousseri, le chef-lieu du département du Logone et Chari dans l’Extrême-Nord Cameroun.

Contexte de la Covid-19 oblige, avant de traverser le pont Nguéli, les candidats sont soumis au préalable à la prise de température et au test PCR. L’Office tchadien des Examens et concours a quant à elle décidé de l’alternance des jours de composition par série. Pour cette journée de lundi, ce sont les candidats des séries scientifiques qui sont face à leur destin, ceux des séries littéraires entrent dans la danse le mardi. Afin de faire respecter, la distanciation, le Tchad a multiplié des centres d’examen.

Rappelons qu’en mois de mai dernier, le Cameroun avait aussi accordé une autorisation spéciale aux étudiants tchadiens. Ce qui leur avis permis de rejoindre le Cameroun pour la reprise des cours dans les universités de Maroua et de Ngaoundéré, le 01er juin 2020.

Innocent D H   

Selon la Crtv web, la bombe de fabrication artisanale aurait été introduite dans un colis administratif.

Les usagers du Ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra) ont eu plus de peur que de mal. L’alerte d’un engin explosif y a été donnée ce lundi 17 août 2020. D’après la Crtv web, l’engin aurait été introduit dans un colis administratif. Les bureaux ont été évacués et une équipe de démineurs a été dépêchée sur les lieux. Les forces de l'ordre ont bouclé le bâtiment qui abrite le Ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative.

Rappel

Le vendredi 14 août 2020, c’est au quartier Mokolo qu’une bombe de fabrication artisanale a explosé. L’explosion qui a eu lieu dans un bar situé à proximité du marché Mokolo, a fait deux morts et de blessés. Elle s’est produite à mi-journée. Des riverains ont affirmé avoir vu deux hommes entrés dans le débit de boisson avec un colis puis en sortir. Une enquête a été ouverte.

Il faut rappeler que le 24 juin 2020, Landry Galax Etoga le Secrétaire d’Etat à la Défense chargé de la gendarmerie nationale, a fait parvenir une correspondance aux hauts responsables des Forces de défense et de sécurité, un message porté avec ampliation à la Direction du Cabinet Civil de la Présidence de la République. Dans ledit message, il disait que «l’analyse de la situation sécuritaire d’ensemble et les renseignements de plus en plus récurrents relèvent des velléités terroristes dans les grandes villes et agglomérations ». Il a ajouté que ces menaces pourraient se manifester à travers l’usage d’engins explosifs improvisés, ou des bombes artisanales dans les lieux de fortes fréquentations populaires.

Mesures prescrites

De ce fait le Sed avait prescrit l’adoption des mesures de sécurité ci-dessous:

Intensifier les recherches de renseignement prévisionnel avec un accent sur les milieux carcéraux et mototaxis ;

Assurer le partage urgent de renseignement avec les autres forces spécialisées, notamment des postes de liaison de la Direction Générale de la Recherche Extérieure, la Sécurité militaire…;

Resserrer les dispositifs de contrôle aux différentes entrées de vos agglomérations par l’identification des usagers et les fouilles systématiques à l’aide des détecteurs de métaux et miroirs de fouille ;

Intensifier les patrouilles diurnes et nocturnes, pédestres et motorisées sous la supervision des autorités administratives et judiciaires ;

Resserrer la ceinture de sécurité dans le périmètre extérieur des prisons centrales de Yaoundé (Kondengui), de Douala (New-Bell)…

Liliane N.

 

 

Cabral Libii le Député du Parti camerounais pour la réconciliation nationale affirme que l’acte posé par le boxeur international Francis Nganou.

La polémique ne cesse d’enfler après la visite que l’international camerounais Francis Nganou a faite la semaine dernière au Bataillon d’intervention rapide (Bir). Le boxeur a passé trois jours en immersion au camp du Bir à Man O War Bay. Après que les images de ce passage du sportif dans les locaux de l’armée aient été mises sur la place publique, des avis assez partagés ont fusé de part et d’autres.

Par exemple, le rappeur Valsero a remis en question le patriotisme du sportif. Dans une vidéo qui circule sur la toile, il fait savoir au boxeur qu’il a  tourné le dos au peuple camerounais. «Tu sais, quand tu dis que tu es patriote. Le mot patriote n’existe que lorsqu’on est attaqué, lorsqu’on est dans une dictature, lorsqu’on se bat contre un étranger. Mais le gouvernement Camerounais ne se bat pas contre les étrangers, il se bat contre les camerounais. L’armée camerounaise ne tue pas des étrangers, elle tue les camerounais. Ce gouvernement qui ne t’apporte rien, ce peuple qui reste à 2h, 3h, 4h du matin pour te voir battre des gens à la télé. Ce peuple-là, tu lui as tourné le dos pour aller tapiner avec le gouvernement», déclare le rappeur engagé Valsero.

Réactions

Pour le Député Cabral Libii du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn), l’acte posé par le boxeur Francis Nganou est à saluer. C’est un acte patriotique qu’il a posé. «L'acte de patriotisme du Champion Francis Nganou est à saluer. Il porte haut l'étendard Cameroun. L'initiative de communier avec les forces de défense en rajoute à sa noblesse. Du bord du lac de Maga, je dis Chapeau bas Champion! », a tweeté l’élu du Pcrn.

La position du Député Cabral est aussi partagée par Maboula Mboya le Président de l’Alliance Républicaine. Pour lui, il n’est pas mal de montrer son attachement pour son pays. «Affirmer son attachement au combat pour l'intégrité nationale et la paix durable au Cameroun est une nécessité et devoir non négociable pour tout citoyen. Sinon il y a bien des pays d'accueil pour ceux qui ne se reconnaissent pas où plus en le Cameroun. Francis NGANOU THE KING », a-t-il écrit.

Liliane N.

  

 

Dans son courrier, l’homme des médias tout en reconnaissant les dispositions prises afin de faire revenir la paix et la quiétude dans les zones en proie à la crise sécuritaire, fait deux graves propositions au Chef de l’Etat.

 

« A Monsieur le Président de la République du Cameroun Paul Biya

Monsieur le Président de la République,

Grande sera ma fierté de savoir que cette correspondance vous est parvenue. Son contenu, j’aurais pu vous l’exprimer de vive voix, s’il n’y avait pas une distanciation entre vous et moi imposée non par la pandémie du Covid-19, mais par des obstacles d’ordre sécuritaire. Normal d’ailleurs.

Excellence, comme tout camerounais, je suis avec une attention particulière l’actualité du pays et singulièrement celle des Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en crise depuis plusieurs années.

Là-bas, des nobles et paisibles citoyens perdent leur vie au quotidien par la faute de quelques brebis galeuses ensorcelées par des velléités sécessionnistes. Là-bas, on a perdu des frères et sœurs, des amis, des camarades, des promotionnaires. Que seront ces enfants devenus orphelins par la seule volonté des individus mal intentionnés ?

Monsieur le Président de la République, d’aucun disent de vous que vous êtes laxiste. Pourtant vous êtes simplement mendiant de la paix. Comme tout bon Président d’une République, vous avez engagé des initiatives en vue de restaurer la paix et la tranquillité dans le Noso.

Par exemple, vous avez créé la Commission Nationale du Bilinguisme et du Multiculturalisme pour faire du Cameroun un pays Véritablement bilingue de sorte à dissiper les querelles de préséance. Vous avez ordonné les recrutements spéciaux et des enseignants et des auditeurs de justices d’expression anglaise, au risque de mécontenter les populations d’autres Régions.

Vous ne vous êtes pas limité là. Vous avez tendu la main à ces gens en créant la Commission Nationale de Désarmement, de Démobilisation et de Réinsertion pour plaire à ces bandits. Vous avez même instruit la reconstruction de ce qu’ils ont eux-mêmes détruit. Rien n’a changé.

Tous les moyens légaux dont dispose l’Etat ont été déployés pour que règne la paix. Rien. C’était bon mon Président. Même la plus belle femme au monde ne donne que ce qu’elle a. Aussi, ne le perdez pas de vue, en caressant quelqu'un dans le sens du poil, il peut se croire tout permis. L’Etat est quand même le plus froid des monstres froids. Il faut maintenant passer à la vitesse supérieure.

Monsieur le Président de la République on en a marre. Marre de voire de camerounais innocents torturés, violés, décapités comme des moutons. Marre de regarder sur les réseaux sociaux des vidéos horribles des exactions de ces barbares qui sèment la terreur et la désolation. J’ai perdu le sommeil depuis que j’ai regardé la vidéo de l’odieux assassinat de la jeune fille de 32 ans à Muyuka. Cette image défile sans cesse dans ma tête.

 

Excellence, je sais que je ne suis rien, je n’ai même pas trop fréquenté. Mais j’ai la sagesse du village. Depuis mon Lomié natal, je voudrais me permettre de vous faire deux propositions qui pourraient mettre définitivement fin à la crise anglophone.

1- La première concerne la signature d’un décret portant création d’une société nationale spécialement chargée de la production de l’acide. Une fois donc que cette société aura suffisamment produit de l’acide, vous pourrez déployer les hélicoptères pour pulvériser toutes les zones où seront localisés ces bandits. A ce moment, vos amis de la communauté internationale comprendront que trop c’est trop.

Ces ONG hypocrites comprendront elles aussi que même le caméléon peut se fâcher un jour. Peu importe s’ils parlent de crime contre l’humanité ; parce que ce que font ces bandits s’appelle « crime contre les animaux »

2- La seconde proposition concerne la mise en quarantaine des Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Ici, il est question de faire voyager tous les paisibles et nobles citoyens vers les Régions en paix et abandonner les deux autres aux sécessionniste sans ravitaillement alimentaire, sans électricité, sans moyens de communication ni de transport.

Personne n’entre personne ne sort. Et quand ils seront tous morts de famine, la vie pourra reprendre son cours normal. S’ils vont vers le Nigeria voisin, tant mieux, et là vous fermez les frontières pour qu’ils ne rentrent plus au pays.

Monsieur le Président de la république, il n’y a pas plus camerounais que les autres. Ce qui se passe dans les Régions anglophones ne laisse personne indifférent. J’aurais appris à travers quelques livres d’histoire que vous étiez un fidèle collaborateur de votre prédécesseur que je n’ai pas connu de son vivant.

J’ose croire que vous avez hérité de lui certains traits de caractère comme la sévérité. Il est temps d’en faire usage, n’en déplaise à quiconque. Les camerounais dans leur immense majorité savent que c’est trop.

Excellence, loin de moi l’intention de vous donner des leçons, encore que je ne suis guère capable de mieux. Je prie Dieu de guider votre décision pour que règnent la paix et la stabilité au Noso ».

 

N.R.M

 

De l’avis du député du Social Democratic Front, « la gestion participative des affaires de la cité commande systématiquement que les populations soient associées à la gestion globale de tout ce qui concerne leur environnement… ».

 

« Le ministre des domaines, du Cadastre et des affaires foncières vient de prendre la décision lourde de conséquences de suspendre le contrat de bail entre Neo-Industry et l'État du Cameroun.

De prime abord, il convient de se poser les questions suivantes:

A-t-on consulté au préalable les populations riveraines avant la concession de ces terres comme le prescrit la réglementation en vigueur ?

Les procédures légales pour le contrat de. Bail sur leurs terres ancestrales ont-elles été respectées ?

Ceux qui devaient être déguerpis ont-ils été dédommagés conformément aux dispositions légales en la matière ?

N'y a-t-il pas eu des mafias qui se sont incrustées dans cette affaire au mépris des intérêts des populations locales qui sont fondées de réclamer des compensations diverses du fait de cette concession ?

Voilà un ensemble de questions auxquelles des précisions méritent d'être apportées par ceux qui agissent dans ce dossier au nom de l'État du Cameroun.

Si ces préalables n'ont pas été respectés, le moins que l'on puisse dire est qu'on ne saurait concéder des dizaines de milliers d'hectares de terre sans tenir compte des populations.

Cette affaire de terres dans la vallée du Ntem étale à la face du monde les maux qui minent notre pays à savoir la mal gouvernance jacobine sur fond de tribalisme et de haine ambiante.

Tout en condamnant fermement les propos tribalistes et xénophobes tenus ouvertement et en toute impunité par un chef traditionnel de ce département, il faudrait comprendre la colère des populations de la vallée du Ntem.

Si tous les domaines privés du Cameroun sont là propriété de l'État, le principe de la gestion participative des affaires de la cité commande systématiquement que les populations soient associées à la gestion globale de tout ce qui concerne leur environnement.

Le gros péché que le gouvernement doit s'abstenir désormais de commettre est de gérer les affaires de la cité sans l'avis ou le consentement des populations locales.

La conséquence de ce diktat est ce cafouillage observé qui expose une fois de trop les incongruités de ce régime ultra centralisé qui pense qu'on peut par force administrer un pays exclusivement à partir du sommet sans tenir compte du peuple qui détient le véritable pouvoir. Nos gouvernants s'obstinent malheureusement à ne pas se rendre à l'évidence que le pouvoir est au peuple et non ailleurs.

Là où le bât blesse dans cette affaire de concession des 66.000 hectares de forêt dans la vallée du Ntem, ce n'est pas tant la superficie concédée mais plutôt le tribalisme, la haine proclamée et la xénophobie dont font montre certains dignitaires de ce département qui n'ont eu de cesse d'instrumentaliser les populations.

L'attitude du ministre des domaines et du Cadastre qui a fini par céder aux menaces est également fort questionnable ...il me souvient que l'Institut américain John Hopkins a révélé il y a moins d'un an que l'État du Cameroun a accordé des concessions de terres d'une superficie totale de 105.000 hectares aux Chinois.

Pour quelles contreparties ? Pas une seule réaction du régime de Yaoundé. Les groupes Castel et Vilgrain, dans le cadre du rachat de la Sosucam, ont bénéficié d'une concession de 50.000 hectares de terres à Nkoteng et à Mbandjock.

Pas une seule réaction des populations locales. Pas un seul cri d'orfraie enregistré par ceux qui s'indignent aujourd'hui. Que dire des centaines de milliers d'hectares de la PHP ? Silence assourdissant.

Ce qui est marrant dans cette affaire est que la Société Neo-Industry - qui dispose déjà d'une usine de transformation de cacao à Kekem dont l'investissement est évalué à 50 milliards FCFA - n'est pas la seule concernée par cette concession de forêts autorisée par l'État.

Sont également citées dans ces espaces de forêts d'autres entreprises notamment l'entreprise Pac à capitaux ivoiriens mais qui en réalité a pour principaux actionnaires un conglomérat de personnes dont l'appartenance à une même aire géographique saute à l'œil.

Pac a bénéficié de plus de 30.000 hectares sur les 66.000 de forêts concédés. Alors qu'elle ne dispose même pas à l'instar de Neo-Industry d'une usine de transformation de cacao. Il est tout de même curieux que cette entreprise ainsi qu'une autre bénéficiaire d'une parcelle des 66.000 hectares de forêts concédés ne soient pas visées par l'arrêté du ministre des domaines et du cadastre.

Veut-on faire croire aux camerounais que les griefs portés contre Neo-Industry sont différents de ceux des autres entreprises bénéficiaires de la concession globale de 66.000 hectares?

Le seul tort manifeste de Neo-Industry est que son promoteur est un originaire de la région de l'Ouest. Les émeutes de Sangmelima sont encore présentes dans la mémoire collective. Aucun assaillant n'a été sévèrement sanctionné après les violences perpétrés contre les ressortissants de l'Ouest dans cette ville Même pas une condamnation symbolique.

Il devient évident que le fond de cette affaire de suspension des effets du contrat de bail entre l'État du Cameroun et la Société Neo-Industry se résume en deux mots inscrits dans la Constitution de la République à savoir « allogènes » et « autochtones ». Ces deux termes hautement nocifs pour notre vivre ensemble ont de tout temps constitué le carburant qui permet à M. Biya de diviser les camerounais pour assurer sa longévité au pouvoir.

Au demeurant, quel que soit le bout par lequel on prend cette affaire, c'est une honte pour le régime de Yaoundé. C'est la honte absolue. Cette affaire expose la cacophonie, le cafouillage et la médiocrité observés dans l'administration quotidienne de notre pays.

Cette décision provisoire de suspension de, si elle devient définitive, sera forcément une grosse perte pour les populations et pour le développement économique de notre pays.

Un très mauvais message envoyé aux potentiels investisseurs nationaux et surtout étrangers avec comme conséquence désastreuse pour notre économie qu'il y ait de forts risques que les banques ainsi que investisseurs étrangers n'injectent pratiquement plus leurs capitaux dans les projets portés par nos hommes d'affaires.

Il y a lieu de rappeler que le projet agricole de la vallée du Ntem occupe à la base une part très importante dans l’échelle de valeurs contenues dans le business plan de Neo-Industry.

Les procédures de concession de ces forêts doivent être reprises afin que toutes les parties concernées accordent leurs violons et trouvent leur compte dans un partenariat gagnant-gagnant.

Et c'est possible. Sauf si tout est mis en œuvre par le puissant lobby mondial du chocolat pour entretenir justement un blocage permanent afin que le projet de transformation sur place du cacao ne puisse jamais se réaliser dans notre pays.

Cette dimension virtuellement périphérique et sans doute surpuissante n'est pas à exclure dans le contexte mondial actuel. Il n'est de secret pour personne que le régime de M. Biya est prêt à tout céder pour demeurer au pouvoir ».

 

N.R.M

 

La société Aéroports du Cameroun S.A (ADC) a réceptionné le 14 août dernier à l’aéroport de Douala, deux loaders de 07 tonnes et 01 troisième de quatorze tonnes pour l’assistance en escale des aéronefs et la manutention du fret aérien. L’achat de ces matériels par l’entreprise aéroportuaire camerounaise rentre dans le cadre de la mise en œuvre de son plan stratégique d’investissement 2017-2020.  

 

Les loaders acquis par ADC sont conçus pour charger et décharger les containeurs et palettes dont le poids peut atteindre 14 000 Kg pour le LAM 14 tonnes et permettent le traitement de tous types d’avions. « L’acquisition de ces loaders ultra sophistiqués est un grand investissement pour ADC S.A. Pour procurer longue vie à ces équipements, nous sommes actuellement en formation afin d’assurer un suivi et une maintenance de qualité à ce matériel pour une disponibilité sans faille aux utilisateurs. La spécificité que présente ce matériel au niveau de son pont supérieur, qui, prend les charges très hautes nécessite la révision des acquis en ce qui concerne les aspects hydrauliques, électriques, les compartiments de graissage et les interventions lorsque l’engin est coincé sur un avion », explique, Martial Manga Foe, le Chef service logistique aéroport de Yaoundé-Nsimalen s’exprimant sur cette nouvelle acquisition.

Préparation des personnels

Outre cette acquisition, la Société des Aéroports du Cameroun prépare avec sérénité ses personnels pour assurer la reprise normale du trafic aérien, suspendue à cause de la pandémie du coronavirus. C’est ainsi qu’elle a initié depuis le début de l’année par l’entre genre de sa direction des ressources humaines, des formations au profit de son personnel. La formation est axée sur la sensibilisation à la sûreté selon les exigences de l’Oaci (Organisation internationale de l’aviation civile). Concrètement, il s’agit des formations réglementaires, celles des métiers, des conférences et des colloques.

Pour ce qui est plus précisément des formations réglementaires, elles s’effectuent sur les plateformes aéroportuaires de Yaoundé-Nsimalen (actuellement en cours) et de Douala au mois de juin et juillet derniers.

Cette formation de remise à niveau est d’autant plus importante, « qu’elle s’effectue au lendemain d’une période du confinement et de baisses d’activités, deux facteurs néfastes au maintien accru de la vigilance et de certains reflexes », reconnait Franck Oyono, expert.

S’agissant des formations aux métiers, le personnel des Aéroports du Cameroun a subi des recyclages en exécution de chargement, en WorldTracer Desktop et en Load control. Les assistants piste en conduite des loaders ont aussi vu leurs capacités renforcées accompagnées des questions de maintenance.

Innocent D H 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01