Dans une lettre rédigée ce 24 Août et adressée au Préfet du Département du Dja et Lobo, le collectif du personnel sur la base de la loi régissant le code du travail en vigueur au Cameroun, annonce un arrêt de travail le 1er Septembre prochain pour une durée indéterminée.
Les motifs sont mentionnés dans la correspondance
« En effet, nous accusons à ce jour onze (11) mois d’arriérés de salaires ; de fait, nous réclamons le non – paiement des salaires d’Octobre 2019 à Août 2020… ».
Les démarches entreprises
« Nous avons donc à cet effet entrepris les démarches suivantes, auprès de notre hiérarchie :
Communication de Monsieur le Maire au mois d’Avril 2020, rassurant le personnel communal que la situation sera bientôt arrangée ;
Rencontre entre le Maire et les délégués du personnel en date du 29 Juillet 2020 pour s’enquérir des démarches de la hiérarchie afin que les agents communaux aient des salaires ;
Convocation par les délégués du personnel d’une réunion avec tous les agents communaux en date du 05 Août 2020, le Maire se faisant alors représenter par son premier adjoint, pour faire non seulement la restitution de la rencontre avec le Maire, mais aussi pour voir dans quelles mesures une grève pourrait éventuellement avoir lieu, à partir du 1er Septembre si rien n’est fait du côté de la hiérarchie ;
Rencontre entre les délégués du personnel et le Maire en date du 20 Août 2020 pour signifier à la hiérarchie que la grève est imminente ;
Réunion présidée par les délégués du personnel dans les locaux de la commune et avec les agents communaux en date du 21 Août 2020 avec pour résolution d’observer un mouvement de grève pour une durée indéterminée…
Plus loin, les délégués du personnel font savoir à l’autorité administrative que malgré ces arriérés de salaire, tous se sont rendus quotidiennement au travail, en respectant les heures de service et servant les usagers sans état d’âme.
Aujourd’hui, ils entendent également faire prévaloir leur qualité de « Pères et Mères de famille, ayant des responsabilités, des obligations et des devoirs envers leurs familles respectives… ».
Ne pouvant plus joindre les deux bouts, faute de salaires, ils font savoir au Préfet du Dja et Lobo qu’ils « n’ont d’autre solution que de manifester leur mécontentement au travers de la grève annoncée ».
Arriérés de salaire : Une tare partagée par de nombreuses communes
Même si certains n’osent pas entreprendre la même démarche que le personnel de la commune d’arrondissement de Zoetélé, nombreux sont les travailleurs au sein de ces municipalités qui travaillent pendant de longs mois sans salaire.
Ceux – là, pour s’en sortir, n’hésitent pas à arnaquer grassement les usagers requérant des services. Une attitude honteuse pour ces parents qui cherchent ainsi à survivre et est malheureusement connue par leur hiérarchie qui ne dit mot.
Les prix exigés pour tel ou tel autre service sont fixés selon en fonction de la tête du « client » et s’il y’a la moindre protestation, le dossier est illico presto envoyé dans le panier à ordures.
Et portant, payer régulièrement les salaires des employés de la mairie devrait être chose aisée, pour ces maires et leurs principaux collaborateurs qui vivent comme des princes. Malheureusement !!!
Nicole Ricci Minyem
Quatre raisons sont évoquées par Jim Noah – Analyste politique :
Le clanisme du Professeur Maurice Kamto
Le fameux propos « Je suis Bamiléké né à Bafoussam en 1954 et fier de l'être » au Conseil Constitutionnel n'a pas cessé de hanter 25000 000 de camerounais.
C'est le premier homme politique, Candidat à une élection présidentielle à tribaliser le discours politique au Cameroun. C'est le seul candidat qui part ses propos de campagne à la dernière élection présidentielle a laissé croire qu'il est soutenu par son ethnie.
Il a salit le nom du noble peuple de travailleurs Bamilékés pour de fins politique. Ce peuple qui ne vit que de son labeur, et dont la présence dans le monde des affaires au Cameroun n'est plus à démontrer. Ils sont dans d'autres partis politiques. Que cela soit dans le parti au Pouvoir ou dans l'opposition.
Plusieurs des compatriotes de cette sphère géographique ont considéré que Ce professeur le faisait pour ternir l'image du peuple Bamiléké et l'isoler de leurs autres frères Camerounais. Il a réussi l'exploit d'exacerber le Tribalisme au Cameroun.
Partout où est arrivé papa Kamto, il a passé le temps à ne brandir que son appartenance à son ethnie comme ci cette dernière n'était pas camerounaise. Ce qui est grave en politique et dangereux pour la cohésion sociale.
Personne ne saurait expliquer pourquoi il a délicatement passé l'info selon laquelle son électorat ne vient que de l'Ouest quand nous savons que chez lui à Baham, il a été battu à plate couture au profit du candidat du Rdpc.
Les Camerounais ont retenu que Papa Kamto ne peut être Président de tous Les camerounais. Il a fait savoir au Camerounais qu'il aurait été le président de son ethnie. Voila pourquoi le peuple ne peut se sentir concerné lorsqu'il appelle à la révolution même pas ceux qu'il prétend le suivre par affinités tribales. Personne ne sortira pour lui. Son parti politique s'est mis le Cameroun entier à dos.
Maurice Kamto et ses propos contre nos Forces de Défense et de Sécurité
Maurice Kamto fait Allusion au Mali en toute subtilité. Il voudrait si cela lui était possible je ne sais par quelle Alchimie transposer Les événements du Mali au Cameroun. Ce qui lui est totalement impossible considérant qu’au Mali, c'est l'armée qui a orchestré le coup d'Etat.
Culminé au premier point, L'armée ne pourra le soutenir dans sa théâtralisation de la révolution politique. C'était très gauche et irresponsable de sa part de dire clairement ce qu'il pense de Notre armée qu'il n'a fait que taxer de ce qui suit :
- Irresponsable - Sanguinaire
Et que ses militants appellent prosaïquement et injustement « La Milice Bulu - l'armée tribale » lorsque nous savons tous Les efforts consentis par nos vaillants Guerriers.
Qui fera donc le push répondant à l'Appel de Maurice Kamto ? Il compte sur quelle armée après l'avoir copieusement calomnié Publiquement ses militants et lui?
Il est seul dans son film. Notre armée me saurait donc trahir le peuple pacifique à cause Kamto qui l'insulte sans cesse même si ce dernier était sérieux.
Kamto Maurice : l’agent du pionnage dans le microcosme politique Camerounais
Nous ne cesserons de dire aux Camerounais que ce monsieur n'est pas opposant. Si oui, il est opposant de l'opposition. Plusieurs camerounais même de son parti ne croient plus en lui. Célestin Njamen n'est pas seul. Il représente une tendance au sein de cette formation politique. Plusieurs ont découvert qu'il roule pour l'intérêt du pouvoir.
En Science politique, le but d'un parti politique est de prendre le pouvoir et à le conserver. Voila pourquoi lorsque le juriste dira qu'un Président est illégitime parce que la législation électorale n'est transparente au Le Politiste te parlera du jeu politique. Prendre ou conserver le pouvoir entre dans le jeu politique.
Sauf que la démarche de ce professeur n'a rien à voir avec l'attitude de quelqu'un qui veut prendre le pouvoir. Il ne se rapproche pas du rôle d'un parti politique. Suivez sa démarche.
Le 26 janvier 2019, il organise une Marche avec 150 autres personnes au Cameroun. Ils sont interpellés et mis sous détention provisoire.
Dans l'un de ses articles sur la toile, ce politicien déclare et je cite : « Je ne sortirai pas de prison laissant un seul de ceux qui y sont pour la mêmes raisons que moi » fin de citation .
Il est sorti quelques jours plus tard, laissant plus d'une centaine en prison (ils sont libérés chaque jour par clémence) et pire encore, son premier vice président Mamadou Mota.
Kamto était bon opposant en prison et Les autres qui y sont restés, de Mauvais opposants. Ce Monsieur vrai opposant croupit sous Les gilles la prison aujourd'hui avec d'autres pour Les mêmes faits. Son rôle était de trainer avec lui en prison Les vrais opposants et Les y laisser.
Il sort de Prison et tient sa première conférence de presse dans son QG sis au quartier et tient Les propos qui suivent « On nous demande Pourquoi nous n'irons pas à l'élection couplée du 9 février 2020. Pourtant, on n’a pas encore modifié le code électoral, pourtant nos camarades sont en prison, pourtant la crise Anglophone n'est pas résolue.
« Je dis que nous irons aux élections afin d'entrer dans Les institutions et changer Les choses de l'intérieur car la politique de la chaise vide n'a jamais été bénéfique » fin de citation.
Quelques jours après ces propos et précisément à la veille de la date finale de dépôts des candidatures, sachant que Les candidats de son parti n'auront plus moyen de constituer d'autres listes, pour se faire investir par d'autres partis, Maurice Kamto déclare que son parti n'ira plus aux élections et appelle au boycott et ce sans consulter le bureau national de son parti .
Quelle perte pour ceux qui espéraient briguer des mandats électifs !!! C'est ça un homme qui veut être président ?
Certaines personnes bien informées disent qu'il aurait pris pour lui et certains de ses cadres des milliards de FCFA, pour fragiliser l'opposition ; sachant que si Le Mrc, Pcrn, Sdf, Undp allaient à cette élection, l'opposition aurait eu au moins la moitié des sièges à L'Assemblée.
Il aurait pris de l'argent pour empêcher à certains de ses candidats de combattre le Rdpc. Ce dernier ne sera pas à blâmer politiquement. Il est dans le jeu politique et le rôle d'un parti politique.
Il a fait de son parti politique une ONG et Les ONG n'ont pas d'ambition politique. Vous pouvez voir qu'il fait déjà dans le social.
Tout le boucan que fait ce papa est une escroquerie. Son rôle c'est de garder captifs Les vrais opposants du Mrc en Leur refusant la possibilité changer Les choses par Des moyens efficaces.
Analyse mathématiques des échecs de ses appels
Maurice Kamto a réussi l'exploit de créer une psychose au sein de sa formation politique que Les gars ont peur de marcher. Même ceux qui sont en France (6000km du Cameroun) préfèrent aller à 8000 km de la France au USA c'est à dire 13000km pour marcher contre Yaoundé. C'est du sérieux ça?
Aussi, ayant déçu ses alliés politiques, le nombre de ceux qu'il tromperait à faire du désordre est considérablement réduit. Voici la petite analyse.
14% moins les 9% de ses alliés fait 5%. La différence entre ses fidèles et ceux qui ont quitté son bateau est égale à 3%. Alors 3% de 25000000 = 75,000 camerounais - 40 000 poltrons. Il restera seulement 35000, 34300 ayant regagné la raison, il ne reste que700 mrcistes contre 24999300 de camerounais. Les Marches ne peuvent pas marcher.
N.R.M
Les avis divergent alors que la désignation du Chef de 2ème degré se fait urgente, après le décès le 23 Décembre 2017, du Chef Supérieur Robert Bonga Yonge… le Préfet du Département de la Sanaga Maritime a d’ailleurs invité les candidats à déposer dans ses services, un dossier complet au plus tard le 04 Septembre 2020.
Pour en savoir plus, nous avons échangé avec le Chef du village de Logbadjeck
- Merci Majesté de bien vouloir répondre à nos questions. Pouvez-vous vous présenter ?
Je suis sa Majesté Motassi Hiol séraphin Albert, chef du village Logbadjeck, canton Longasse, arrondissement de Dibamba, Département de la Sanaga Maritime. Merci d'avoir pensé que ma modeste personne peut apporter des réponses à vos interrogations.
- Les sons discordants se font de plus en plus entendre avec comme prétexte, la désignation du chef supérieur à Longasse, de quoi s'agit il en réalité?
Il s'agit effectivement de la désignation du chef de 2e degré de notre canton et vous savez que toute désignation déchaîne toujours les passions. Il y va souvent de la lecture que chacun fait de la loi, des US et coutumes sans oublier le ressenti de chacun vis à vis de X ou Y.
- Qui est habileté à désigner le Chef de Longasse?
L'autorité chargée de désigner le chef de 2e degré est monsieur le préfet qui consulte obligatoirement les notabilités coutumières compétentes qui pour le cas d'espèces sont les chefs des villages du canton
- Qu’est ce qui peut dès lors que d'aucuns parlent de la volonté de certains d'imposer un successeur?
Moi je fais confiance à monsieur le préfet du Département de la Sanaga Maritime monsieur Cyrille Yvan Abondo, qui est chargé de mener cette désignation puisqu'il il a rencontré les chefs et forces vives. Il a donné la parole à tout le monde et a écouté avec attention.
Il sait certainement où se trouve la vérité dans toutes les versions de l'histoire de désignation chez les longasse. Je dis encore que j'applaudis son approche. Je ne peux donc pas le soupçonner. Maintenant vous savez qu'une désignation dans une localité comme la notre ne peut échapper à l'influence d'un certains nombres d'intérêts qui s'organisent en lobbies. Moi chef je dis encore que j'ai confiance en monsieur le Préfet.
Face à une telle situation, quelles sont les démarches à entreprendre?
Il n'y a pas de démarche particulière. Simplement faire confiance à l'autorité qui va appliquer le décret de 77 et qui va écouter la notabilité coutumière compétente.
- En faisant un parallèle avec la chefferie de 2e degré, vous êtes chef. Comment avez vous été désigné ?
J'ai été désigné par une élection qui avait trois autres candidats et ma famille avait deux candidats sur les quatre.
- Les natifs de ce village ont ils déjà été confrontés à une telle situation?
En ce qui concerne la chefferie de 2e degré, la famille a connu un cas de pluralité de candidatures en son sein lors de la désignation de 1970.ce qui lui a été préjudiciable
- D'aucuns pensent que l'autorité administrative ne joue franc jeu?
Je l'ai dit plus haut qu'en tout cas pas monsieur le Préfet du Département de la Sanaga Maritime qui vient d'ailleurs d'ouvrir la succession par un communiqué radio
- Que souhaitez-vous pour cette désignation ?
Qu'elle se tienne dans la paix et apporte beaucoup de bonheur à nous peuple longasse mais aussi au Cameroun.
Nicole Ricci Minyem
Si les contrées telles que Nfontsam et Bebong ne sont plus accessibles à cause des fortes pluies qui s’abattent de ce côté depuis quelques jours avec leur corollaire de destruction de champs et des habitations, fort heureusement sans perte en vies humaines, ailleurs c’est différent.
D’énormes coulées de boue ont couvert toute la route Ngwatta - Nfontsam-Bebong et à Njongo, de l’autre côté de la frontière, les populations ont été entièrement ensevelies.
48 heures après, les recherches vont bon train malgré la présence permanente des averses. La vétusté des moyens dont disposent les habitants ne leur permet pas d’y aller franchement et l’on craint que le retard ainsi accusé ne soit préjudiciable pour les victimes.
Selon les autorités, les mesures sont entrain d’être prises afin que les routes redeviennent praticables ; ce qui va faciliter l’arrivée des secouristes professionnels et ces derniers vont prendre le relai ; c’est du moins ce qu’espèrent toutes les personnes qui travaillent jours et nuits depuis la survenue de la catastrophe.
Phénomène généralisé
Les pluies qui s’abattent dans les villes Camerounaises depuis quelques jours n’ont eu de cesse de causer pleurs et désolation, au sein de la population. L’on a vu les inondations dans les villes de Douala et d’Edéa, les routes avec des chaussées partiellement détruites à l’Ouest Cameroun…
Si pour certains, ce sont les effets de l’incivisme personnel qui sont la cause de leur malheur, avec :
Le dépôt des détritus à des lieux peu indiqués ;
L’utilisation des matériaux de mauvaise qualité lors de la construction des routes par des prévaricateurs ;
Le passage discontinu des véhicules de gros calibres sur ce qui tient lieu de routes
Les constructions anarchiques sur des sites qui ne conviennent pas…
D’autres sont de simples victimes des effets de la nature qui reprend ses droits. Et, selon les prévisions météorologiques, les prochaines semaines pourraient apporter d’autres catastrophes, du fait de la grande pluviométrie.
Une prise de conscience de tous s’impose
Car, selon les experts, il a été prouvé que des mesures peuvent être envisagées afin de restreindre les conséquences qu’entraînent les pluies abondantes. Celles – ci doivent intervenir avant la survenance des catastrophes, avec la mise en place à temps des mécanismes adéquats.
La communication permanente auprès des populations ne doit pas être en reste car, avant les mesures répressives, les populations doivent être conscientes des risques qu’elles courent en s’installant par exemples dans les zones à risques.
Nicole Ricci Minyem
C’est un drame qui tient en haleine les habitants du quartier Kotto à Douala depuis quelques jours. Le petit Dilane battu à mort par le voisin qui le soupçonne d’avoir volé son téléphone qu’il retrouve un mois plus tard entre les mains du petit garçon de 13 ans.
Il s’appelait Ludovic Stéphane DJOMENI. Plus connu sous son petit nom Dilane, le jeune garçon était âgé de 13 ans. Jusqu’à l’année scolaire dernière, le petit Dilane était élève en classe de 4 ème au Collège Canaris à Douala. Le jeune camerounais rêvait d’être électricien. Un rêve que malheureusement, il n’aura jamais l’occasion d’accomplir. Pour cause, accusé d'avoir volé un téléphone portable, son voisin l'a battu à mort le 03 août dernier.
C’est un reportage diffusé sur les antennes d’Equinoxe télévision ce mardi soir qui révèle cette affaire aux yeux du grand public. Le lundi 03 août dernier, le petit Dilane et ses copains du quartier sont en train de jouer au football dans les rues du quartier.
Pendant ce temps, le voisin à la famille du jeune Ludovic Stéphane arrive et interpelle le jeune garçon. Il venait de retrouver entre les mains d’un ami à Dilane, le téléphone qu’il a perdu depuis un mois. Et ce dernier lui a fait savoir que c’est le petit Dilane qui le lui avait remis. Une fois au niveau du jeune homme, le voisin l’interroge et obtient de lui des aveux.
Dilane fait savoir qu’il a cédé à la pression que lui mettait un certain « Carlos » et il avait alors pris le téléphone en question dans l’appartement du Monsieur. Le voisin en colère se met à battre sur le petit enfant en le cognant et le ruant de coup de poings violents. Il va le battre jusqu’à ce que le petit enfant soit ans un piteux état. Le petit garçon va être conduit au centre de santé de Kotto. Mais on va le référer à l’hôpital Laquintinie. Il va décéder avant même qu’on ne puisse commencer les premiers soins. Une vie perdue à cause d’un téléphone pourtant retrouvé.
Le meurtrier contre qui une plainte a été déposée pour TORTURE et MEURTRE au commissariat du 12 ème arrondissement de Bonamoussadi est en ce moment en exploitation entre les mains de la police.
Seulement, une situation intrigante va survenir dans la procédure en cours. Le père du petit garçon décédé est arrêté par les policiers sans qu’on ne sache véritablement pourquoi. Mr KOUBETEU Vincent Guy qui a pourtant porté plainte contre son voisin est retenu au commissariat. Et les forces de police vont exiger la somme de 150.000 fcfa pour qu’il soit relâché. Pour l’instant, ces policiers lui ont accordé une libération provisoire (sans décision d’aucun juge) pour que le Père puisse assister à l’inhumation de son petit garçon.
Dans le reportage diffusé sur Equinoxe TV, le père du défunt fait savoir que les policiers veulent l’obliger à reconnaître que c’est lui qui a battu sur son enfant. Question de l’incriminer lui et de disculper le voisin qui a pourtant commis le forfait devant de nombreux témoins.
L'enquête est cependant pendante à la division régionale de la police judiciaire du littoral à Bonanjo à Douala.
Stéphane NZESSEU
Le Conseil Scientifique des Urgences de Santé Publique recommande de ce fait, que la non toxicité des produits faits à base de plante présentés par nos tradi praticiens soit évaluée.
La position du Conseil Scientifique des Urgences de Santé publique paraît sentencieuse. Aucun traitement fait à base de plantes proposé par nos tradipraticiens dans le traitement de la pandémie du Coronavirus n’est efficace. L’efficacité de ce type de traitement n’a pas été prouvée, précise-t-il. Aussi, il recommande que la non toxicité des produits faits à base de plantes soit évaluée et leur efficacité, ceci pour assurer la sécurité des populations.
Réuni pour étudier les propositions de traitements à base de plantes (médicaments traditionnels améliorés) pour le Coronavirus, le Conseil Scientifique des Urgences de Santé Publique émet les recommandations qui suivantes: mettre en place un répertoire des Tradipraticiens de la santé et inventeurs et un registre des remèdes à base de plantes présentés par ceux-ci pour la prévention et la prise en charge de la Covid-19 par les instances réglementaires. Pour ce qui est des traitements à base de plantes dont la promotion est faite auprès des populations, le Conseil indique que «le tradipraticien de santé qui souhaite mettre à la disposition (à titre onéreux ou non) auprès du grand public un produit à base de plantes doit être muni d’une autorisation de mise sur le marché délivré par la Commission Nationale en charge du Médicament traditionnel amélioré du Ministère de la Santé.
Toutefois le Conseil Scientifiques des Urgences de Santé publique qui dit reconnaître le rôle joué par les Tradipraticiens de la santé dans la médecine traditionnelle en Afrique et au Cameroun dans la gestion des maladies en général et le Coronavirus en particulier. Seulement, cela dit que même les produits de Mgr Samuel Kleda n’ont pas été reconnus efficaces. Pourtant l’archevêque métropolitain de la ville de Douala revendiquait plus de 1200 personnes soignées et guéries en mai 2020, avec aucun décès.
Liliane N.
Le Maire de Djombe Penja progresse dans son ambition d’apporter aux camerounais une éducation citoyenne et politique nationaliste. Mais aussi, un média qui accompagnera les enseignants dans la dispensation du savoir. Il crée School TV Africa
Paul Eric Kingue n’est pas à sa première expérience en matière de création de média. Il est le patron du web média très ancré dans le monde des affaires, du divertissement et du commerce AAW (Africa Advertising Web TV). Une chaîne de télévision qui connaît un succès relatif depuis son lancement sur la toile.
C’est une deuxième chaîne de télévision que Paul Eric Kingue met ainsi à la disposition du grand public. Mais cette fois, la station de télé diffusion sera spécialisée dans la promotion de l’éducation, mais aussi du secteur éducatif camerounais.
C’est depuis la fin du mois d’Avril 2020 que le projet est annoncé, et que les premières images de la chaîne de télévision circulent. Il faut dire que cette idée qui existait déjà dans l’esprit de son promoteur va connaître un coup d’accélérateur avec la survenue de la crise sanitaire de la Covid 19.
Pensé pour être un outil d’assistance et d’accompagnement du corps enseignant et de la famille éducative, il a évolué pour devenir une école en soi avec des cours annoncés sur les mathématiques, les sciences, les littératures et bien d’autres matières de l’ordre de l’enseignement général ou technique. Les musiques diffusées, les programmes de divertissement, les jeux concours, l’essentiel de ce qui sera diffusé sur les antennes de School Tv Africa tourne autour de l’éducation. Les programmes concerneront les enfants de la maternelle, les écoliers du primaire, les jeunes du secondaires et même les universitaires ainsi que les centres de formation professionnelle.
School TV Africa est entièrement consacrée à l’école. Elle émet 24 heures sur 24 par voie satellitaire. La télévision de Paul Eric Kingue diffuse des cours tous les jours et cela 24 heures sur 24. La chaîne de télévision à contenu académique est déjà disponible sur plusieurs distributeurs. Elle sera disponible sur Canal Sat et Startimes « dans les prochaines semaines ».
Pour l’instant, on peut la capter grâce aux satellites AMOS et EUTELSAT sur les bouquets Creolink, Free Africa, TV+, DIGITEL, SWECOM et la Télévision Numérique Terrestre. Scool TV Africa est la contribution des Collectivités Territoriales à l'Education. Une initiative pour laquelle il sollicite les accompagnements des autorités du secteur de l’éducation au Cameroun ; depuis les ministères jusqu’aux partenaires de l’éducation tel l’Unesco ou l’Unicef et autres.
Stéphane NZESSEU
Le Pr Jacques Fame ndongo Secrétaire national à la Communication du Rassemblement démocratique du peuple camerounais persiste avec sa politique fiction, qui n’amuse que la galerie.
Après Grégoire Owona, Secrétaire général adjoint du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), c’est le Pr Jacques Fame Ndongo, Secrétaire national à la Communication du parti au pouvoir, qui a répondu au Pr Maurice Kamto.
Le Ministre d’Etat Ministre de l’Enseignement supérieur, a réagi à la menace d’appel au départ de Paul Biya brandie par le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), si les élections régionales arrivaient à être organisées dans ce contexte où les régions anglophones du pays restent en proie à une crise sociopolitique qui empêche le bon déroulement du vote de ce côté-là.
L’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 demande que deux conditions soient réunies avant la tenue de toute élection. Il s’agit de la résolution de la crise anglophone par un cessez-le-feu et l’ouverture d’un vrai dialogue inclusif. L’autre condition est la réforme consensuelle du système électoral.
Pour le Pr Jacques Fame Ndongo, Mauric Kamto en menaçant de lancer un nouveau Plan de résistance nationale et de lancer un appel au départ du Chef de l’Etat, montre tout simplement qu’il souffre de la schizophrénie.
Appel à l’insurrection : Maurice Kamto reconnaît la légitimité de Paul Biya et tombe le masque sur ses véritables intentions
Retrouvez ci-dessous la réponse de Jacques Fame Ndongo à Maurice Kamto
- Devinette : « mon parti n’a ni conseiller municipal, ni député, ni sénateur. J’ai la tête dans la lune et les pieds dans la caverne des illusions ».
- « Depuis l’élection présidentielle de 2018, je rêve de déloger le Président Paul BIYA d’Etoudi en demandant au peuple de se soulever contre le président démocratiquement élu ».
- Le peuple ne daigne guère se mettre en rébellion, car il sait que je suis un vendeur d’illusions, un fantasmeur et un illuminé qui pond, sempiternellement, de gros mensonges, comme Falstaff, le célèbre héros de Shakespeare, dans Henri IV ».
- Hier, j’ai encore durci le ton… du gros mensonge en subordonnant l’organisation des élections régionales à la révision du code électoral. Je sais que mes incantations resteront vaines et stériles. Mais, je m’obstine dans mon volumineux manuel de politique fiction, afin d’amuser la galerie.
- Mon credo : « JE DELIRE, DONC JE SUIS ».
- « Qui suis-je ? »
- Réponse : Maurice Kamto.
- Comment les psychologues appellent-ils ce genre de pathologie ?
- Réponse : la schizophrénie.
Liliane N.
Maurice Kengne Kamga devient juge au Tribunal International du Droit de la Mer pour un mandat de neuf ans renouvelable.
Grâce à une majorité de 2/3 des 168 Etats parties de la convention des Nations Unies sur le droit de la mer, notre compatriote Maurice Kengne Kamga a été élu juge au Tribunal international du Droit de la Mer. Selon la Cameroon radio television (Crtv), la candidature du nouveau juge du Tribunal international du Droit de la Mer a aussi bénéficié de l’adoubement de L’Union Africaine. Pour la Crtv, cela est la preuve de l’efficacité de la diplomatie camerounaise. Maurice Kengne Kamga aura un mandat de neuf ans. Et il n’est pas exclu que ledit mandat soit renouvelé.
Son élection comme juge du Tribunal international du Droit de la Mer est une ascension saluée par ses compatriotes à l’instar de Me Akere Muna. « Après le père du droit de la mer l'emblématique diplomate juriste et panafricain feu Paul Bamela Engo ; un diplomate/juriste camerounais expérimenté, Prof. Maurice Kegne Kamga élu le 24 août dernier juge au Tribunal international du droit de la mer. Le génie camerounais célébré ! », a tweeté l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018.
Pour la petite histoire, Maurice Kengne Kamga âgé de 53 ans, est titulaire d'un Doctorat en Relations Internationales obtenu à l'Institut des Relations Internationales du Cameroun en 1994 et d'un PhD en Droit International de la Mer obtenu à l'Institut des Hautes Études Internationales de Genève. Il est un diplomate chevronné, auréolé de plusieurs distinctions académiques. Il est également un Enseignant d'Université.
Pour ce qui est du Tribunal international du Droit de la Mer, il faut savoir que son siège se trouve à Hambourg. C’est un organe judiciaire indépendant créé par la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (1982). Il est opérationnel depuis 1994. Et il est compétent pour les différends relatifs à l’interprétation ou à l’application de la Convention. Il est également compétent toutes les fois que cela est expressément prévu dans un autre accord. Les différends relevant de la Convention peuvent donc avoir trait à la délimitation de zones maritimes, la navigation, la conservation et la gestion des ressources biologiques marines. Ils concernent aussi la protection et la préservation du milieu marin et la recherche scientifique marine.
Liliane N.
Le camerounais Thierry Hot conseiller spécial de Roch Marc Christian Kabore Président Burkinabé, a échangé avec Paul Biya sur des sujets de sécurité, de santé et de bonne gouvernance.
L’audience que Paul Biya le Président de la République a accordée à Thierry Hot le Conseiller spécial de Roch Marc Christian Kabore a eu lieu hier 25 août 2020, au Palais de l’Unité. Au terme de ladite audience et selon les usages diplomatiques, le Président Biya a pu donner par le biais d’un tweet quelques lignes de ses échanges avec l’émission de son homologue Burkinabé. «En audience ce jour, j'ai échangé sur les questions de sécurité, de santé et de bonne gouvernance avec Thierry Hot, Conseiller Spécial du Président Roch Marc Christian Kaboré du Burkina Faso », a fait savoir le Président Paul Biya. Thierry Hot pour sa part a indiqué que les multiples audiences accordées au Burkinabé témoignent de l'excellente relation qui lie le Cameroun avec ce pays.
Pour la petite histoire, le camerounais Thierry Hot, âgé de 47 ans, est un ancien journaliste à la BBC, fondateur du magazine Notre Afrik. Il a été un temps patron de l’information au sein de la chaîne Africa24. Selon Jeune Afrique, il est reconnu qu’il connaît parfaitement le landerneau politique burkinabè et dispose d’un carnet d’adresses étoffé – y compris sur la scène internationale.
Le journal panafricain Jeune Afrique rapporte que Thierry Hot est quelqu’un bien introduit du Sénégal à la Guinée équatoriale en passant par le Cameroun. «Il a des prérogatives étendues» a ajouté le journal.
Liliane N.
Depuis les inondations de vendredi dernier dans la ville de Douala, les populations se mettent ensemble pour se porter mutuellement assistance. La solidarité est en marche.
Makepe Missoke, l’un des quartiers de Douala parmi les plus touché par cette inondation, présente encore ce matin les traces de la montée extrême des eaux. On peut encore voir sur les murs des bâtiments, ces crasses laissées par ces eaux souillées qui pendant près d’une journée s’est emparée des intérieurs et des extérieurs des maison d’habitation du coin.
Dans la cour des domiciles, ce qui peut être récupéré est en train d’être séché. Certains, des vêtements qu’ils ont pris la peine de laver et désinfecter, les ustensiles de cuisines (marmites, plats et autres couverts) et d’autres outils du genre. On peut bien voir que les familles ont perdu énormément de choses. Les plaques à gaz emportées dans la pluie, des bouteilles de gaz inutilisables, des canapés et des chaises bonnes pour la poubelle, et autres meubles achetés avec le peu d’économie qu’ils avaient et qui ne sera plus utile désormais.
Face à cette galère, il faut trouver à manger pour soi et pour sa famille. Il faut également penser dès maintenant à la rentrée scolaire de ces enfants qui n’ont plus de vêtements, les cartables et les autres outils pour l’école que les parents avaient commencé à acquérir sont partis avec l’eau. Il faut tout recommencer à zéro.
C’est dans ces circonstances qu’un élan de solidarité est en train de germer au sein des populations de la ville de Douala. Depuis ce dimanche, certaines communautés de foi dont les fidèles sont des sinistrés se mobilisent pour porter secours à ces derniers. Les pasteurs ouvrent des quêtes pour permettre que certains parents aient de quoi commencer à prendre en charge la nutrition des enfants. Des denrées alimentaires et des vêtements sont collectés. Nous avons également noté quelques initiatives de privées qui vont vers les chefs de quartiers pour faire des dons qui seront redistribués aux populations sinistrées.
A côté de ces manifestations de générosités, de plus en plus d’organisations de la société civile et des associations caritatives se préparent pour des actions coordonnées en direction des quartiers touchés. Aussi, certaines de ces associations sont actuellement en pourparlers avec l’administration pour initier des appels à la générosité publique afin de venir pleinement en aide aux sinistrés de ces inondations dans la ville de Douala. Une mobilisation qui se veut plus intense car d’après les informations météorologiques, le pire reste à venir.
Stéphane NZESSEU
Les deux hommes âgés de 19 ans ont été arrêtés en possession d’un crâne humain, exhumé au cimetière de Njoumassi dans l’arrondissement de Garoua Ier. Leur interpellation a été rendue possible grâce à la collaboration du comité de vigilance local.
Il s’agit de Pascal Douboua (alias Abdoulaye) et de Robert Sen, deux présumés trafiquants d’ossements humains qui viennent de tomber dans la nasse de la Gendarmerie nationale, dans l’arrondissement de Garoua Ier. « Nous cultivions le champ non loin du cimetière, un monsieur est venu nous demander si nous ne voulons pas devenir riches au lieu d’être au champ. Nous avions dit oui, après, il nous a donné des conditions indiquant qu’il va nous mettre dans une secte illuminati. Il nous a dit de lui apporter la tête d’un cadavre et a insisté que si nous refusons, nous serons transformés en chats ou chiens », confie l’un des présumés coupables.
L’arrestation de ces présumés criminels concrétisée grâce aux actions menées par les éléments de la Gendarmerie nationale qui ont bénéficié de la collaboration des membres du comité de vigilance de Njoumassi. « En date du 14 de ce mois, nous avons été saisi par le comité de vigilance du quartier Kongoré, nous informant qu’il y a des individus qui seraient aperçus tard dans la nuit transportant un sac suspect. Après une fouille domiciliaire, on a découvert un crâne. On a requis un médecin qui a déterminé qu’il s’agit du crâne d’un homme dont l’âge varie entre 40 et 50 ans qui serait décédé, il y a environ 4 mois des suites d’un traumatisme crânien », explique le capitaine Housseini, commandant la compagnie de gendarmerie de Garoua Ier.
Pour le sous-préfet de cet arrondissement, Ismaïlou Adama, il s’agit des bons points à mettre à l’actif de l’union sacrée contre l’insécurité dans la capitale régionale du Nord. « Depuis que les autorités ont interpellé les chefs traditionnels et les comités de vigilance pour leur redynamisation, nous avons remarqué une reprise en main dans la collaboration », se réjouit l’autorité administrative.
Innocent D H
En date du 14 août dernier, le Président régional de l’Association pour le Développement culturel des Mbororos du Cameroun (Mboscuda) a adressé une correspondance au ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières, Henri Eyébé Ayissi. Dans sa lettre, Ousmane Biri dénonce la concession cette importante parcelle de terre accordée en 2018 à un investisseur.
La lettre Ousmane Biri a pour objet, « situation des éleveurs Mbororos et agriculteurs vivant à Mbakana, dans l’arrondissement de Tignère, département du Faro et Déo ». Le Président de Mboscuda au nom de sa communauté s’inscrit en faux contre la concession de 100.000 hectares de terre accordée à un investisseur. Environ 100 familles d’éleveurs et agriculteurs Mbororos exploitent depuis des décennies cette dépendance du domaine national. Celles-ci n’entendent pas l’abandonner, apprend-on.
Dans la correspondance adressée au Ministre Henri Eyébé Ayissi, on peut lire, « courant 2018, ils (éleveurs Mbororos) ont été surpris de voir Abdoulahi Aboubakar déployer d’énormes moyens matériels et humains sur le terrain (querellé, Ndlr), en vue de l’édification d’une clôture. Les différentes tentatives de résolution de ce litige au niveau du lamidat de la sous-préfecture et de la préfecture ont été vaines et les menaces d’expropriation persistant. D’où la plainte portée contre le susnommé devant les tribunaux de première et de grande instances de Tignère et dont le verdict est attendu ».
Selon les informations relayées par nos confrères du trihebdomadaire régional, l’œil du Sahel, la sortie du Président de Mboscuda est consécutive à une correspondance adressée récemment à l’investisseur Abdoulahi Aboubakar par le préfet du département du Faro et Déo. D’après le journal, Auguste Essomba avait écrit, « j’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir saisir le ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières pour l’attribution d’un site en concession, conformément aux dispositions de l’article 7 du décret N°76-166 du 27 avril 1976 fixant les modalités de gestion du domaine national qui énonce que les concessions de moins de 50 hectares sont attribuées par arrêté du ministre chargé des domaines. Celles de plus de 50 hectares sont attribuées par décret présidentiel ».
Innocent D H
La Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme a débuté une tournée d’évaluation de la pratique du bilinguisme hier 24 août 2020 dans les Ministères.
Depuis hier, 13 équipes de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme font des descentes dans les Ministères. L’objectif de ces descentes est de procéder à l’évaluation de la pratique du bilinguisme. Il est donc prévu que la première équipe conduite par Ama Tutu Muna se rende aux Ministères de la Défense, de l’Administration territoriale et de la Décentralisation et du développement local. Une autre équipe la 2e, dirigée par Ngwane George Esambe, se rendra aux Ministères des Finances, de l’Economie, du Travail et de la sécurité sociale. La 3e équipe de mission qui sera conduite par le Dr Ngambo Fondjo Pierre Vincent ira à la rencontre des personnels des ministères de l’Agriculture et du développement rural, de l’Emploi et de la formation professionnelle et de l’Environnement.
Durant cette opération qui s’étend du 24 août 2020 au 28 août 2020, les 13 équipes de la Commission présidée par Peter Mafany Musonge auront à sensibiliser et encourager les personnels des Ministères rencontrés à l’usage des deux langues officielles, l’Anglais et le Français d’égale valeur au Cameroun. Pour les emmener à implémenter l’usage du français et de l’anglais dans leur département ministériel, les usagers seront exhortés à s’inscrire aux programmes de formation bilingue ou à une rédaction régulière des documents administratifs ou une prise de parole dans les langues suscitées.
Les 13 équipes de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme auront également comme mission, sensibiliser les usagers sur la nécessité d’éviter les discours de haine ou de discrimination.
Liliane N.