Rigobert Song Bahanag l’ancien capitaine des Lions indomptables affirme que la génération actuelle des joueurs de l’équipe nationale de football fera de son mieux, pour être présent au rendez-vous de la Coupe du monde, qui va se dérouler au Qatar en 2022.
Dans une interview accordée à fifa.com le site internet de la Fédération internationale de Football association (Fifa), Rigobert Song Bahanag a parlé des chances de l’actuelle génération des Lions indomptables de se retrouver à la Coupe du Monde 2022 du Qatar. On sait que les coéquipiers d’Eric Choupo Moting vont devoir se défaire Pour composter leur billet pour cette prestigieuse compétition, les Lions Indomptables du Cameroun de la redoutable équipe de Côte-d’Ivoire. Elles auront à rencontrer aussi des adversaires comme le Mozambique et le Malawi. Même si l‘ancien capitaine des Lions Indomptables reconnaît que le jeu sera difficile, il rassure aussi sur la capacité des coéquipiers de Choupo à surmonter la difficulté.
«Je n’ai aucun doute sur le fait que les Lions feront le nécessaire. L’accès à ce troisième tour sera difficile car le niveau est relevé, mais c’est le prix à payer pour y arriver. Il va falloir mouiller le maillot et se battre. Les Lions Indomptables ont une bonne équipe et j’ai la conviction qu’ils seront au Qatar en 2022», a déclaré l’ancien coéquipier de Samuel Eto’o.
Rigobert Song pense que l’équipe des Lions indomptables peut encore progresser. La raison étant qu’elle est composée de footballeurs évoluant dans des clubs soit dans des coupes européennes.
«C’est un groupe en phase de reconstruction. Ils ont des joueurs qui ont du temps de jeu en club et certains jouent les coupes européennes. C’est une bonne chose. Ça permettra au sélectionneur d’avoir un groupe compétitif. En plus, il y a une bonne pépinière dans les sélections U-23 et A’ où l’entraîneur peut à tout moment piocher pour renforcer son groupe. Ce groupe progresse et si ces joueurs jouent ensemble très souvent, des automatismes vont se créer et ils seront plus forts», a déclaré l’entraîneur de la sélection des moins de 23 ans.
Liliane N.
L’explosion a eu lieu dans la soute du bus de transport, alors qu’il était à une dizaine de kilomètres de l’entrée de Bamenda. Aucun dégât majeur, mais la peur gagne progressivement les esprits.
Jusqu’à cette heure, nous n’avons pas tous les détails sur les circonstances de cet évènement malheureux. Mais ce qu’on peut dire, c’est que le bus AMOUR MEZAM quittait Bamenda pour Yaoundé. Le voyage se déroulait en début d’après-midi. C’est le bus en question qui une fois sur Yaoundé, repart vers le Nord-Ouest avec des passagers dans la nuit pour arriver au petit matin. Ils avaient à peine quitter la gare routière qu’un bruit détonnant a surpris tout le monde et obliger le conducteur à s’arrêter. Les passagers paniquent et descendent. Le conducteur et son assistant passent le bus au peigne fin et se rendent compte que l’explosion venait de la soute à bagages du bus. Ils ouvrent et découvrent cet objet brûlé et d’autres bagages qui accusent le coup. Mais le choc a été amorti par les sacs d’oignons qui sont nombreux dans ladite soute. Plus de peur que de mal, mis à part quelques traces de brûlé ci et là, il n’y a pas de dégâts visibles.
Mais comment cette bombe a pu se retrouver dans cette soute ?
En attendant les enquêtes qui sont en cours, tant au niveau interne à l’agence, que celles menées par la gendarmerie et l’armée, on ne peut que conjecturer. La piste la plus plausible serait celle d’un colis envoyé sous forme de courrier avec d’autres aliments ou outils à l’intérieur. Le commanditaire serait venu faire commissionner son colis sur Yaoundé, sachant qu’à un moment ou à l’autre il exploserait. Avait-il l’intention d’attenter à la vie de tous les passagers ? Ou alors, était-ce une stratégie d’intimidation ? Difficile à dire.
Toujours est-il que la peur gagne de plus en plus les esprits. Désormais, les citoyens camerounais sont dans a crainte de tomber sur une bombe artisanale dans un coin de rue, au marché, dans un bar ou dans un bus de transport. La crainte est là. La prudence devrait être de mise. Dans cet état d’esprit, il faudra pour le entreprises et agences de transports, redoubler de vigilance. Il est désormais recommandé de renforcer les systèmes d’identification et de sécurité. Pus de caméra de surveillance dans les lieux publics permettraient de reconnaître les auteurs de forfaits de ce type.
Stéphane NZESSEU
Dans cette missive, le député de la Nation bien que reconnaissant à la suite du décret signé il y’a quelques semaines, attire toutefois l’attention du Chef de l‘Etat sur les conséquences que la mise en œuvre de ce projet va drainer au sein de la population, notamment une hécatombe pour les espèces sauvages.
« Excellence Monsieur le Président de la République,
En date du 06 août 2020, sous votre très haute instruction, monsieur le Premier ministre chef du gouvernement, a signé le décret N°2020/3200/PM en annulation du décret N° 2020/3262/PM du 14 juillet 2020 portant classement au domaine privé de l’Etat d’une portion de forêt de 68 385 hectares constituée en UFA (Unité forestière d’aménagement) 07 006 dans les Départements du Nkam et de la Sanaga Maritime.
Excellence monsieur le Président de la République, les populations vous sont grandement reconnaissantes.
Toutefois, nos préoccupations ne s'arrêtent pas avec ce décret. Aujourd'hui, nous nous retournons vers vous afin de vous exposer les interrogations des populations quant au projet “Grand Eweng".
En effet, la construction de ce barrage à cheval entre deux régions (Littoral et centre) et deux départements (Sanaga Maritime et Nyong et kéllé) suscite des inquiétudes et des interrogations.
Par cette lettre, nous voulons qu'une attention particulière soit apportée à la réalisation de ce projet car il traîne avec lui d'énormes conséquences:
● Destruction des forêts qui étaient une solution au problème crucial de dérèglement climatique,
● Une hécatombe pour les espèces sauvages. Le site abritant des milliers d'espèces aurait pu être classé en “zone naturelle à préserver”. Ce qui viole d'ailleurs l'accord du 26 octobre 2007 portant sur la conservation des gorilles et de leurs habitats.
● L'expulsion des agriculteurs par la destruction de plusieurs hectares de plantations. L'agriculture représente près de 30 % du PIB. Elle nourrit des familles qui en dépendent entièrement. Le barrage mettra ainsi à mal le principe de l'auto suffisance alimentaire qui vous est si chère.
● La violation des dispositions légales à savoir, la constitution camerounaise en son préambule “(...) l’Etat assure la protection des minorités et préserve les droits des populations autochtones conformément à la loi …
En son titre premier, article premier : (...) Elle reconnaît et protège les valeurs traditionnelles conformes aux principes démocratiques, aux droits de l'homme et à la loi. (...).
Excellence Monsieur le Président de la République, ce barrage tel qu'il est vendu à ce jour apportera probablement des améliorations quant aux conditions de vie des populations.
Encore faudrait-il qu'il respecte les règles juridiques, techniques et sociales qui encadrent généralement les chantiers de cette envergure. Notamment quant à sa faisabilité, le processus d'implantation et le process mis en place.
1) L’effectivité des études préalables.
En effet, une étude devrait être faite en amont du projet afin d'évaluer et d'identifier l’impact environnemental aussi bien sur la faune que sur la flore.
Excellence Monsieur le Président de la République, nos forêts abritent une riche biodiversité permettant d'atténuer les effets du dérèglement climatique. De ce fait, une étude portant sur une possibilité d'éviter la destruction de cette nature est indispensable.
Au cas où la destruction serait indéniable, des mesures devraient être prises afin de réduire les destructions puis de les compenser en créant sur un autre terrain l'écosystème qui a été détruit.
2) L’évaluation minutieuse du patrimoine qui sera perdu.
Excellence monsieur le Président de la République, près de 127 villages Bassa seront rasés et disparaîtront au profit de la mastodonte “Grand Eweng “ et donc des centaines de milliers de personnes devront quitter leur terre.
Le peuple Bassa s'est toujours établi près des cours d'eau. Ce projet tuera la tradition du Mbog si chère au peuple Bassa et qui ne peut s'exercer qu'au travers des plantes et des arbres issus des forêts.
Le patrimoine culturel et économique constitué des sites historiques et anthropologiques de la traversée de la Sanaga, les lieux culturels sur le Mont Ngodi, les ressources naturelles, base de la pharmacopée traditionnelle seront détruits.
Le 09 mai 2018, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, avait pris le Décret N° 2018/4175/PM portant incorporation aux domaines privés des Communes de Ngog-Mapubi et de Dibang, d'une portion de forêt de 14 107 hectares dénommée "Forêt Communale de Ngog-Mapubi et Dibang ». Il est clair que si ce le Projet “Grand EWENG” est exécuté en l'état actuel, cette forêt Communale chargée des lieux historiques, sacrés et cultuels sera largement inondée ou mieux deviendra une île inaccessible.
3) Les modalités d’indemnisation des populations que le promoteur se projette de déplacer dans les meilleures conditions « possibles », sans expliquer ce qui relèvera éventuellement de « l’impossible »
Excellence Monsieur le Président de la République, le peuple Bassa n'a jamais hésité à payer y compris de son sang pour l'indépendance et la construction du Cameroun. Il serait temps que cela soit reconnu et que cet énième sacrifice soit évalué et indemnisé à sa juste valeur.
Un suivi particulier devrait y être apporté afin que les populations ne soient pas laissées à la merci d'un entrepreneur véreux à la recherche du profit à tout prix et à tous les prix.
4) La régularité des consultations publiques (menées aux mois de juillet et d'août 2020)
Excellence monsieur le Président de la République, nous demandons à ce que les consultations soient faites de manière régulière, en présence non seulement des élus locaux, des représentants de l’Etat, des élites locales, mais également des populations elles mêmes.
Principales victimes de ce projet, elles ont leur mot à dire et leurs exigences à faire entendre. Un échantillonnage de 100 personnes ne saurait être représentatif pour porter un choix aussi lourd de conséquences.
Excellence monsieur le Président de la République, nous voulons éviter que se reproduise le triste scénario de Massok Song – Loulou.
En effet, malgré le barrage hydroélectrique qui y est situé, cette contrée réussit l'exploit de passer des mois sans électricité, l'état des routes est déplorable, aucune infrastructure pour améliorer les conditions de vie (écoles, hôpitaux,...), le chômage et l'inactivité des jeunes y sont criards alors qu’ils ont pendant longtemps demandé qu'à compétences égales leurs candidatures soient prioritaires. Nos parents y ont perdu la vue à cause de la cécité des rivières due à la présence des nappes d'eau.
Excellence monsieur le Président de la République, le peuple Bassa aujourd'hui voudrait être certain qu'il ne fait pas une fois de plus un sacrifice pour lequel il sera l'unique perdant.
Nous voulons attirer votre attention sur tous ces faits car il est clair que la multiplication des barrages n’a amélioré ni le coût, ni l’accès à l’énergie électrique pour ces populations, ni les conditions de vie.
Nous pensons donc qu’il est urgent de prendre ce projet en main et de veiller de plus près à sa mise en œuvre. Il suffira de juxtaposer les promesses de 1800 MW à l’horizon 2025, de 300 emplois directs et 3000 emplois indirects aux coûts humain, culturel, écologique et patrimonial de ce projet. La crédibilité et l’étoffe du Maître d’Ouvrage j’ai nommé la société Américaine Hydromine qui n’arrive pas à respecter le chronogramme initial est également à scruter.
Excellence, Monsieur le Président de la République, le peuple camerounais dans son ensemble, le peuple Bassa en particulier sait pouvoir compter sur vous… ».
Nicole Ricci Minyem
Acteur incontournable de l’industrie agro-alimentaire depuis plus de 42 ans, CAMLAIT propose de nombreux produits laitiers aux camerounais et emploie des centaines de camerounais depuis sa production jusqu’à sa chaîne de distribution. Aujourd’hui, l’entreprise connait des soucis tels que les employés craignent pour leurs emplois.
Les produits CAMLAIT sont bien présents sur les rayons. Mais ça fait un bon bout e temps que c’est de plus en plus difficile de tenir face à la concurrence, mais aussi du fait de la conjoncture économique contemporaine. Ce qui cause plus de peine, c’est le flou managériale et la gabegie financière qui est le lot des patrons de l’entreprise.
On parle d’un conflit entre les enfants du fondateur de la marque qui se disputent le management de la structure. Et ce conflit dessert les intérêts de la maison et cause du tort aux nombreux employés. Un employé dénonce cette situation avec force détails sur l’état de pourriture au sein de la descendance du fondateur ZUKO. « L'entreprise CAMLAIT est saucissonnée par les enfants Zuko et le pauvre personnel qui n'est plus écouté car muselé n'a que ses yeux pour pleurer.
Tenez pour votre gouverne comment les enfants se sont répartis l'entreprise sans aucune expertise : Paulin Toukam Zuko actuellement PCA a créé une société au sein de CAMLAIT qui gère le système informatique avec un logiciel appelé Corpecca dans une entreprise sérieuse pas de service informatique ? Guy Zuko après avoir constaté que son frère aîné se sucre à Camlait a monté une poissonnerie logée dans les locaux de CAMLAIT à Ndokoti derrière Belavie.
Omer Zuko, directeur industriel a avec l'aide du personnel industriel performant, mis sur le marché les pots de glaces de 250 ml commercialisés par la force de vente et cet argent lui est directement reversé. Steve Zuko directeur des achats a passé son temps à se plaindre auprès des employés qu'il est mis à l'écart. Après des conciliabules en famille il a été bombardé directeur des achats et à son tour a noué un partenariat avec l'entreprise Maah Suuh qui produit et commercialise l'eau en sachets. Sans aucune charge il utilise les véhicules de ventes et la force de CAMLAIT pour commercialiser cette eau. »
Et là ce ne sont que les exemples des guéguerres entre les patrons, tous membres de la même famille. Les uns et les autres veulent chacun profiter au maximum du système pour son bien personnel. Ce qui a des conséquences fortes sur les résultats de l’entreprise. Année après année, CAMLAIT plonge la tête sous le lait. Et on approche inéluctablement la faillite.
Cet employé dénonce également les arriérés de salaires d’une bonne frange des travailleurs. « A CAMLAIT SA plus d'allocations familiales, les congés ne sont plus payés pourtant ceux-ci sont obligatoires. Cet argent est gelé, l'assurance maladie n'existe pas, vous êtes malades, votre épouse ou vos enfants vous vous demerdez ... Avec ces situations nous disons que l'entreprise nous paie et en intégralité ce qu'elle nous doit arriérés de salaire, différentiel des salaires gelés depuis décembre 2019 jusqu'à date. Seuls ceux qui perçoivent un salaire de 50000 à 150 000 reçoivent l'intégralité, ceux ayant un salaire supérieur à 150 000 subissent le martyr. Monsieur NKOH André Fabien Expert financier et DG qui dit avoir des relations à la présidence déclare qu'il ne paiera personne, voici les rentrées scolaires à la porte que ferons nous pour l'avenir de nos enfants ? Lui qui, à peine arrivée roule carrosse avec ses avantages narguant le personnel n'acceptera pas que ses avantages soient stoppés.
Nous réclamons que nos salaires, primes de ventes, congés nous soient payés. Monsieur le ministre du travail regardez le cas de CAMLAIT SA ».
Vivement que cette entreprise plus que quarantenaire et qui a accompagné des générations de camerounais ne tombe pas.
Stéphane NZESSEU
L’homme politique camerounais et ancien candidat à la présidentielle de 2018 a eu un de plus ce mardi, 18 août 2020. Saisissant le prétexte de la célébration de son anniversaire, Me Akere Muna a posté ce message sur les réseaux sociaux.
Ce 18 août 2020, Me Akere Muna a soufflé sur sa 68ème bougie. Occasion pour l’avocat international et homme politique de demander un cadeau spécial à travers un message posté sur la toile. C’est à juste à ce titre qu’il a écrit pour souhaiter, « un pays dans lequel le pouvoir est moins arrogant et dans lequel ceux qui voient les choses différemment tolèrent les opinions des autres ».
Akere Muna a également profité de la circonstance pour inviter les Camerounais à s’unir pour des causes communes et nobles. « Je souhaite une coalition de conscience pour un véritable dialogue, ne serait-ce que comme l’héritage de nombreuses âmes disparues », a-t-il ajouté.
A titre de rappel, précisons que l’homme de droit, ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 au Cameroun avait spécialement fait parler de lui. En effet, il s’était rétracté à la dernière minute pour soutenir la candidature du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) dont le Président est Maurice Kamto, arrivé deuxième à l’issue dudit scrutin.
Indiquons également que Me Akere Muna s’est toujours montré concerné par la crise sociopolitique que traverse les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun depuis bientôt quatre années. Il a d’ailleurs mainte fois appelé au dialogue pour un retour rapide de la paix dans cette partie du pays.
C’est sous la bannière du Front populaire pour le Développement (FPD), parti politique basé dans le grand nord du Cameroun que Akere Muna s’était présenté à la dernière présidentielle après une consultation électorale tenue au sein du parti. La candidature de l’avocat international était soutenue par le mouvement « Now ».
Innocent D H
Le passeport camerounais est classé 92e dans le monde, sur 227 passeports répertoriés comme les plus puissants. C’est selon le classement de 2019 du cabinet Henley & Partners, précisément le classement « Henley Passeport Index » 2019.
Le « Henley Passport Index » propose un classement des passeports selon le nombre de pays auxquels ils donnent accès sans visa au préalable. Le classement est basé sur les données de l’Association Internationale du Transport Aérien (IATA), auxquelles vient s’ajouter la recherche du cabinet Henley & Partners. Selon ces données le Cameroun arrive à la 92e place sur les 227 passeports répertoriés. Ce qui veut dire en des termes simples que le passeport camerounais permet d’aller dans 48 pays sans que le détenteur du dit passeport n’ai besoin de visas, ou alors le passeport recevra un simple visas d’entrée, une fois le voyageur arrivé sur le territoire en question.
Les détenteurs des passeports camerounais peuvent aller dans 28 pays et recevoir le passeport uniquement à l’entrée desdits pays. Ces pays sont :
Les 28 pays qui donnent un visa à l’arrivée (le visa n’est pas exigé au départ du Cameroun, mais il est donné à l’arrivée)
Bangladesh …………………… (Visa à l’arrivée)
Cambodge ……………………. (Visa à l’arrivée)
Macao …………………………… (Visa à l’arrivée)
Maldives ……………………….. (Visa à l’arrivée)
Timor-Leste …………………… (Visa à l’arrivée)
Bénin …………………………….. (Visa à l’arrivée)
Cap Vert ………………………… (Visa à l’arrivée)
Comores ……………………….. (Visa à l’arrivée)
Djibouti …………………………. (Visa à l’arrivée)
Ghana ……………………………. (Visa à l’arrivée)
Guinée-Bissau ……………….. (Visa à l’arrivée)
Kenya ……………………………. (Visa à l’arrivée)
Madagascar …………………… (Visa à l’arrivée)
Mauritanie ………………. (Visa à l’arrivée)
Maurice ………………….. (Visa à l’arrivée)
Mozambique ………….. (Visa à l’arrivée)
Rwanda ………………….. (Visa à l’arrivée)
Seychelles ……………… (Visa à l’arrivée)
Somalie ………………….. (Visa à l’arrivée)
Tanzanie ……………….. (Visa à l’arrivée)
Togo ……………………. . (Visa à l’arrivée)
Ouganda ……………….. (Visa à l’arrivée)
Les Palaos ……………… (Visa à l’arrivée)
Les Samoa américaines ……….. (Visa à l’arrivée)
Etat des Tuvalu ……………………. (Visa à l’arrivée)
St Louis ……………………………….. (Visa à l’arrivée)
Bolivie …………………………………. (Visa à l’arrivée)
Iran …………………………………….. (Visa à l’arrivée)
A côté, il y a ces pays où le détenteur du passeport camerounais n’a pas du tout besoin de visa pour y avoir accès. Ces pays sont au nombre de 20 dans le monde dont la plus part sont en Afrique.
20 pays sans besoin de visas
Philippines
Singapore
Centrafrique
Tchad
Congo
Gabon
Lesotho
Mali
Nigeria
Sénégal
Îles Cook
Micronésie
Niue
Vanuatu
La Dominique
Grenade
Haïti
Montserrat
St Vincent
Equateur
Rappelons à tous égard que le top 10 des pays dont les passeports sont les plus puissants, c’est-à-dire, donne accès à plusieurs pays sont : (avec entre parenthèses, le nombre de pays où on peut entrer avec ce passeport sans besoins de visa, ou de visa préalable).
1 - Japon (190)
2 - Singapour, Corée du Sud (189)
3 - France, Allemagne (188)
4 - Danemark, Finlande, Italie, Suède (187)
5 - Luxembourg, Espagne (186)
6 - Autriche, Pays-Bas, Norvège, Portugal, Suisse, Royaume-Uni, Etats-Unis (185)
7 - Belgique, Canada, Grèce, Irlande (184)
8 - République Tchèque (183)
9 - Malte (182)
10 - Australie, Islande, Nouvelle-Zélande (181)
Stéphane NZESSEU
Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale demande aux chefs traditionnels des régions anglophones de collaborer avec les autorités, pour mettre fin aux assassinats des civils.
Du fait de la recrudescence des assassinats dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest (Noso), Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) a convié les chefs traditionnels de ces deux régions à une table de concertation. Au cours de cette concertation qui s’est tenue à la salle de conférence de la mairie de la ville de Yaoundé et à laquelle ont également pris part les parlementaires du Noso, le Minat a demandé à ses hôtes deux principales choses. La première c’est d’œuvrer de concert avec les autorités pour la fin des meurtres commis sur les civils par les groupes séparatistes. La deuxième est d’apporter leur soutien au plan de reconstruction de leurs deux régions.
La concertation avait également pour but de faire connaître aux chefs traditionnels et parlementaires du Noso, la détermination du gouvernement à les accompagner à rejoindre leurs territoires. Il faut souligner que du fait des violences dues à la crise anglophone de nombreuses populations du Noso parmi lesquels leurs autorités traditionnelles, se retrouvent dans les grandes métropoles du pays à l’instar de la capitale Yaoundé.
«Les chefs traditionnels sont des auxiliaires de l'administration. Donc normalement, ils occupent un territoire et doivent y exercer leur autorité. Donc les Fon du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui sont à Yaoundé, ont été victimes, pour la plupart, des atrocités des terroristes. Mais nous avons fait une évaluation sécuritaire, et il est évident que les choses sont en train de se redresser. Le calme revient progressivement dans plusieurs arrondissements et départements des deux régions», a rassuré Paul Atanga Nji.
Liliane N.
D’une capacité de 26 lits équipés d'un système d'oxygénation avec toutes les commodités requises, le pavillon installé à l’intérieur de l’hôpital est une réponse à l'inquiétude de populations, mais surtout, à l'urgence d'avoir sur place une structure adéquate qui va permettre de faire face à la pandémie de l’heure.
A l’issue de la cérémonie protocolaire, le Dr Anicet Désiré - Délégué régional de la santé publique pour l'Est, répondant aux questions des médias, a laissé entendre que : «Depuis la survenue du premier cas positif importé dans la région de l'Est, le 05 avril 2020, nous avons mis en place dès le 06 avril un dispositif de veille pour faire face à la menace. Ainsi, nous avons enregistré 1036 cas positifs, dont 52 personnels médico-sanitaires touchés, avec un total de 817 guéris. Dans l'ensemble, nous le regrettons, nous avons enregistré 26 cas de décès…».
Un avis que partage que partage le Dr Huguette Claire Nguele Meke - Directeur de l'hôpital régional de Bertoua qui pourtant, se dit soulagée par la présence dudit centre : «C’est un soulagement pour nous de voir cette structure mise en service. Nous demandons par ailleurs aux populations de continuer de nous faire confiance pour qu'ensemble nous arrivions à barrer la route à cette maladie… Ce centre est une preuve que nous pouvons faire mieux. Il suffit de se faire dépister tôt pour être pris en charge aussitôt. Je précise que les soins sont gratuits…».
Prenant la parole à son tour, le ministre de la Santé Publique, le Dr Manaouda Malachie s’est félicité de la contenance de la pandémie dans la région du soleil levant : «Le constat qui se dégage est que l'Est est plutôt mieux organisée et fluide en terme de testing. Sur le front de la frontière avec les pays voisins, la situation est quasi maitrisée.
D'ailleurs, des équipements de qualité vont être mis à disposition pour améliorer le travail satisfaisant qui se fait déjà. Il en est de même pour le plateau technique de l'hôpital régional de Bertoua. L'Est est sur une meilleure pente et je profite pour féliciter l'ensemble des personnels de la région pour l'abnégation au travail…».
Au-delà de la Covid-19, le centre régional d'isolement a pour vocation de répondre à toutes les autres sollicitations en termes d'épidémiologie. Dans l'ensemble, la région de l'Est a fait un total cumulé de 12.185 clining, dont 9387 au niveau des frontières, avec au compteur plus de 4000 tests dont 108 cas positifs.
Avec les partenaires au développement du secteur de la santé, la région, à ce jour dispose de 209 lits qui permettent promptement de prendre en charge, les patients testés positifs. En outre, pour tous ceux qui veulent se faire dépister, plus de 30.000 tests sont disponibles.
Les informations relayées par les confrères font état de ce qu’à ce jour, l’Est compte 889 malades asymptomatiques, pris en charge à domicile.
Profitant de la présence de leur hiérarchie, le personnel de Santé de l’hôpital Régionale de Bertoua a émis le vœu de se voir doté d’un matériel roulant pour les interventions d'urgence, des kits pour le centre d'hémodialyse, pour la radiographie, la stomatologie…
Jean Marie Dimbele Sodea – Maire de la ville, prenant la parole à son tour, a fait la promesse de travailler en étroite collaboration avec les professionnels de la Santé et autres acteurs de développement, afin de maximiser la communication autour de cette pandémie. Il convient toutefois de relever que 25 radios communautaires sont déjà mises à contribution, pour relayer les messages en langues locales.
Nicole Ricci Minyem
C’est dans le cadre d’un Forum ouvert ce Mercredi à Yaoundé, sous le thème : « Tous mobilisés pour la cybersécurité au Cameroun » et dont l’objectif majeur est d’Identifier les leviers d’intervention essentiels qui devraient être activés par tous, afin de garantir un environnement qui favorise l’intégrité des activités menées par tous.
De façon précise, Il s’agit :
De mobiliser toutes les couches sociétales camerounaises, dans la lutte contre la cybercriminalité ;
D’éveiller l’attention des citoyens camerounais sur les menaces en provenance du cyberespace mondial et susciter leur adhésion dans la mise en place de mesures de la cybersécurité ;
D’attirer les regards des décideurs et des responsables des structures de l’Etat et des entreprises vers une prise de conscience plus accentuée sur la nécessité de mettre en place et d’optimiser des protocoles de sécurité des réseaux efficients ;
De sensibiliser toutes les couches sociétales sur l’usage responsable des réseaux sociaux qui sont utilisés de plus en plus à des fins malveillantes…
Une véritable mobilisation autour des menaces réelles portées par l’univers virtuel, le véritable enjeu ici étant pour les différents acteurs, de bâtir une véritable coalition nationale, pour la cybersécurité, en ayant présent à l’esprit que celle-ci prendra en compte aussi bien les contenants, c’est-à-dire les moyens techniques (réseaux informatiques, téléphoniques, satellitaires…) utilisés pour l’échange de données, qui peuvent faire l’objet d’opérations d’infiltration, d’altération, de suspension voire d’interruption, que les contenus eux-mêmes, à savoir l’ensemble des informations qui circulent ou qui sont stockées sur des supports numériques tels que les sites Internet, les bases de données, les messageries ou les communications électroniques et autres transactions dématérialisées.
Dans le monde ultra connecté qui est celui d’aujourd’hui, chaque téléphone, chaque ordinateur, chaque réseau est un point d'entrée potentiel pour une intrusion malveillante.
Pourquoi impliquer la Société Civile ?
Certainement parce qu’il ne s’agit pas d’une entité homogène ; culturellement diversifiée, qui comprend un vaste éventail d’opinions divergentes sur la manière d’aborder le développement économique.
Mais, de même qu’il existe des divergences d’intérêts et d’approches sur certains sujets au sein de la société civile, de même il est possible de trouver parmi de nombreux autres acteurs, d’importants points de convergences.
Et, en matière de cybersécurité, les problèmes sont communs ; l’impératif étant celui de la confiance dans la sécurité et la confidentialité des infrastructures de communication, pour permettre aux différents acteurs sociaux de mener leurs activités, sans se soucier de la distraction d’argent ou d’informations, ni s’inquiéter de la surveillance électronique.
La pléthore d’activités mise en place par le Gouvernement, pour lutter contre la cybercriminalité et toutes formes de délinquances dans le cyberespace, en vue d’une véritable gouvernance numérique au Cameroun tient en compte, le fait que les technologies numériques transforment chaque jour un peu plus qu’avant, l’ensemble de l’économie mondiale.
Cependant, beaucoup de pays en développement sont encore privés des bienfaits que leur apporterait le numérique, à savoir notamment une croissance économique durable et inclusive, une meilleure gouvernance et une fourniture plus efficace des services.
Compte tenu de l’important avantage concurrentiel procuré par ces innovations, une transition tardive ou incomplète serait éminemment préjudiciable aux industries, aux particuliers et aux pouvoirs publics.
La transition numérique n’est ni un raccommodage technologique, ni un schéma directeur, ni un épiphénomène et encore moins ni une stratégie unique applicable à tous.
Il s’agit plutôt d’un processus d’apprentissage social durable entre diverses parties prenantes. Son objectif ultime est de mettre à profit la révolution numérique qui s’opère dans le monde afin de répondre aux priorités socio-économiques propres à chaque pays.
Ce processus, qui s’assimile plus à un marathon qu’à un sprint, est porté par l’ambition, le leadership, l’innovation, la diffusion du savoir et la collaboration entre pouvoirs publics, société civile et secteur privé.
Résultats escomptés
Au-delà des acteurs de la société civile, il est question d’impliquer autant que possible, l’essentiel de tous ceux qui utilisent au quotidien les Technologies de l'Information et de la Communication.
Cette nouvelle configuration, est le fruit du travail que les organisations ont mené en matière des droits de l’homme, de promotion du rôle sociopolitique, de développement économique, de lutte contre la pauvreté, somme toute, de promotion des objectifs de développement durable.
Nicole Ricci Minyem
Depuis le 17 août 2020, le ministère de l’Economie de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) organise des conférences élargies à tous les départements ministériels, au Parlement et partenaires au développement. Pendant dix jours, il est question de déterminer la charge des dépenses publiques pour les trois prochaines années, de déterminer les compétences attendues des administrations publiques et de procéder à l’analyse des résultats obtenus au cours des trois derniers exercices (2018, 2019 et 2020).
Rendu à la troisième journée des assises, l’on peut dire sans risque de se tromper que les priorités de l’action gouvernementale se précisent.
Figurent parmi les principales charges publiques de l’Etat pour les trois prochaines années : la poursuite de la réforme agricole ; le développement d’une industrie locale ; la transformation structurelle de l’économie ; le renforcement des mécanismes de protection sociale ; la mise en place des régions dans le cadre de la décentralisation ; le renforcement du système de santé dont les failles ont été mises à nues par la pandémie du coronavirus ; l’opérationnalisation de la couverture santé universelle ; l’amélioration de l’accès à l’eau et à l’énergie, l’achèvement et la mise en service des projets de première génération, l’avènement des projets lancés dans le cadre du Plan triennal pour l’accélération de la croissance et du Plan triennal spécial jeunes ; le parachèvement des chantiers du Chan 2021 et de la Can 2022 ; la mobilisation des ressources en faveur des collectivités territoriales décentralisées.
Infrastructures
Sur le plan infrastructurel, une liste de quarante projets d’infrastructures est dressée par le Minepat, Alamine Ousmane Mey. Il s’agit des projets qui devront faire l’objet d’une attention particulière durant ces conférences étant donné que trente de ces projets sont implantés sur le territoire national avec des avancées jugées mitigées jusqu’ici.
L’on note par exemple au niveau de la construction du barrage de Bini à Warak d’un coût de 195,369 milliards de FCFA, dont les travaux piétinent du fait d’un défaut de paiement par le Cameroun de sa contrepartie, soit 15% du financement. Est aussi évoqué, le parachèvement du barrage de Lom Pangar d’un coût de 238 milliards de FCFA qui évolue aussi au ralenti à cause des difficultés du Gouvernement à mobiliser sa contrepartie.
Est également remis au goût du jour, la construction de l’autoroute Douala-Yaoundé. L’on apprend que la première phase de ce projet (Yaoundé-Bipondi, 60 Km) démarré en octobre 2014 pour une durée de 48 mois, n’est achevé que sur 40 Km.
Innocent D H
Dans la course au précieux sésame que peut constituer la pièce de passeport pour nombre de camerounais, il s’est créé un nouveau jargon, « passeport express ». Et pourtant il n’existe aucune pièce ainsi nommée.
Au Cameroun, il existe trois types de passeports : Le passeport ordinaire, le passeport diplomatique, le passeport de service, selon le décret nro 2013/002 du 04 janvier 2013, fixant les conditions d’établissement des passeports. Le passeport ordinaire est délivré soit par le délégué général à la Sûreté nationale (DGSN), soit par les chefs de missions diplomatiques ou consulaires à l'étranger. Le passeport diplomatique est délivré par le ministre des Relations extérieures ou les chefs de missions diplomatiques ou consulaires. Le passeport de service est exclusivement délivré par le DGSN.
Tout le monde peut obtenir un passeport ordinaire sous réserve de présentation de pièce nécessaire lors de la demande de passeport. Il n'existe « aucune restriction » qui s'applique à l'obtention du passeport ordinaire mais que l'octroi du passeport diplomatique et du passeport de service est régi par des dispositions particulières. Et ces deux derniers passeports cités sont les seuls qui soient gratuits, le passeport ordinaire est soumis au paiement d’un timbre de 75.000 fcfa. Et les pièces à fournir sont connues. Il s’agit :
D'où provient donc le passeport dit « express » ?
Pour les populations ordinaires, il est très facile de se dire que le passeport « express » est un qu’on obtient bien plus vite que les autres. En effet, face à la peine à laquelle faisaient face les citoyens pour entrer en possession de ces pièces d’identité, d’autres ont décidé d’en profiter et monnayer à des centaines de mille l’obtention de l’utilisation par voie légale. Certains agents de la police nationale et particulièrement ceux de l’Emi-immigration, roulent des mécaniques et saisissent l’occasion du paiement, pour se faire un maximum de plaisir.
Les montants varient entre 150.000 cfa, et des parcelles de terrain à n’en plus finir. Les montants demandés pour l’établissement du passeport dit « express » peuvent aller jusqu’à des cimes insoupçonnables. Or, il n’existe pas de passeports « express » mais des passeports ordinaires qui sont produits plus rapidement que d’autres de façon frauduleuse. Cette pratique entretenue par des réseaux parallèles d'agents de la police camerounaise est fortement condamnée par la loi. Et les hautes autorités de la police mènent en ce moment une lutte acharnée contre ces pratiques au sein de leurs rangs. L'actualité récente nous a d'ailleurs servi de nombreuses arrestations dans les rangs de forces de l'ordre. Mais jusque là, certains agents continuent de mener sous cape la pratique. Seulement, au vu du niveau de corruption qui gagraine nos administrations, difficile de dire si cette activité s'estompera dans les prochains jours.
Cameroun : la production des passeports reprend son cours normal
Stéphane NZESSEU
Voici plusieurs mois que le Cameroun fait face à des difficultés dans la chaîne de production des passeports ordinaires destinés aux citoyens ordinaires. Tout rentre dans l’ordre progressivement.
Il est bien de rappeler que le Cameroun revient de loin. Il était impératif de faire un gros nettoyage et de muscler les techniques pour la sécurisation du passeport camerounais et partant de l’identité des citoyens de notre pays. Le titre de camerounais était devenu trop facile à obtenir. Surtout du fait de nombreuses cellules frauduleuses qui s’étaient infiltrées dans le circuit officiel de production des identités camerounaises. Les passeports verts du Cameroun ont été retrouvés entre les mains de personnes ne pouvant pas objectivement justifier de la nationalité camerounaise. Et par ce temps de terrorisme transfrontalier, il était plus qu’urgent de sécuriser davantage l’identité camerounaise.
Ce contexte particulier a amené le gouvernement et la police camerounaise à confier la fabrication des passeports à une entreprise étrangère réputée pour la faire. Pour des raisons d’extrême sécurité, c’est au Royaume Uni que l’Etat camerounais a décidé de faire confectionner les document physiques (feuillets verts et couvertures dures…) qui constitue le passeport. Et du fait des corrections dans le fichier des identités camerounaises, la production de toute la chaîne a connu un certain ralentissement. Ce qui a causé des accumulations de demandes dans un premier temps.
Cameroun : Le passeport « express » n’existe pas
Ensuite, les fins limiers de la police camerounaise ont décidé de refaire les machines qui sont chargées de la production des pièces d’identité de types passeports. Des équipements qui permettront d’accroître considérablement le rythme de production de ces documents dans un environnement camerounais dont la population va de plus en plus grandissante.
A nos jours, les équipements sont déjà arrivés au Cameroun et sont en cours d’installations dans les services techniques de la police situées en contre bas de l’école de police de Yaoundé. En plus de ces équipements, le Cameroun a passé des commandes de stocks importants de documents papiers de passeports CEMAC sécurisés.
Des nouvelles qui devraient rassurer les milliers de demandeurs de ces pièces d’identités pour le voyage. Seulement, l’impact de ces investissements ne va pas se faire ressentir de si tôt. Compte tenu du nombre extrêmement important de demandeurs qui sont en attente. Ce sont les camerounais de toutes les dix régions qui sont dans l’attente de passeport ou de renouvellement du leur déjà périmé. Ce n’est plus qu’une question de jours. Il est même envisagé une diminution des délais de production.
La police camerounaise souhaiterait passer du délais de trois mois du fait de la trop grande sollicitation, à un mois comme prévu par la procédure officielle. Ce sont des prévisions en attendant de voir ce que peut faire le moteur quand il tourne à plein régime.
Stéphane NZESSEU
Serge Espoir Matomba le premier Secrétaire du Parti uni pour la Rénovation sociale rappelle aux autorités, l’urgence de combattre l’insécurité, en mettant à la disposition des Forces de l’ordre, les moyens nécessaires.
Serge Espoir Matomba candidat à l’élection présidentielle de 2018 a réagi à la fausse alerte d’une bombe survenue le lundi 17 août au Ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra). Même si par le biais de la Crtv, il a été dit qu’il ne s’agissait pas d’une bombe artisanale mais plutôt d’un bipeur à l’insuline émettant des bruits comme un minuteur, pour le premier Secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale (Purs), qu’on ait été en présence d’un engin explosif artisanal ou pas, les dégâts sont sans appel. Il est donc impératif que la vigilance soit de mise.
En remerciant le ciel de ce que les populations n’aient pas été mises en mal, Serge Espoir Matomba rappelle avoir déjà attiré l’attention des autorités, sur l’urgence de la mise en place des contrôles sécuritaires.
« Il y a quelques mois, j’attirais pourtant l’attention de ceux qui nous gouvernent sur l’urgence de redoubler de vigilance dans les contrôles sécuritaires après que trois (03) bombes artisanales ont explosé en plein Yaoundé. Cela n’est visiblement pas le cas. Le Gouvernement doit lutter contre l’insécurité. On n’attend pas de lui des discours, mais des actes. Il faut donner des moyens à nos forces de l’ordre, mais aussi les soutenir. La peur doit changer de camp et passer des honnêtes gens aux voyous », a-t-il écrit.
Dans ce combat qui doit être mené contre l‘insécurité, Serge Espoir Matomba pense que les populations doivent collaborer avec les Forces de maintien de l’Ordre. Cependant de son point de vue, il y a un besoin de revoir l’image des Forces de l’ordre pour qu’elles ré inspirent confiances aux populations qu’elles sont censées protéger.
« Nos forces de maintien de l’ordre doivent être suffisamment mobilisées et recyclées pour prendre conscience des enjeux et des défis du présent. Leur image doit être retravaillée afin qu’elles inspirent confiance et restent crédibles auprès de l’opinion et des populations… Le terrorisme n’est pas l’affaire des autres. Il nous guette à chaque occasion. La négligence d’aujourd’hui peut engendrer la psychose de demain. Nous devons refuser d’en arriver à ce point », a écrit le candidat à l’élection présidentielle de 2018.
Liliane N.
Selon le site « 20 Minutes Monde », des combattants présumés de l’Etat Islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap) ont envahi une ville du nord-est du Nigéria prenant en otages des centaines de civils, ont rapporté ce mercredi des sources locales et sécuritaires.
« Des "terroristes" d’Iswap ont pris le contrôle de Kukawa (dans la région du lac Tchad) mardi soir, et ont pris en otages des centaines de civils », qui revenaient tout juste de retourner dans leur foyer après avoir été déplacés dans un camp à cause des violences pendant deux ans, a expliqué Babakura Kolo, chef d’une milice civile.
« Nous ne savons pas ce qu’ils vont faire d’eux »
Les habitants de Kukawa venaient tout juste de regagner leur foyer après avoir vécu pendant deux ans dans un camp de déplacés, à cause des violences qui ravagent la région du lac Tchad et notamment l’Etat du Borno dans le nord – est du Nigéria.
Un chef local qui était parmi eux, et qui est parvenu à s’échapper, a raconté qu’ils étaient rentrés début août dans l’espoir de pouvoir enfin cultiver leurs terres, « mais ont aussitôt fini entre les mains des insurgés ».
« Nous ne savons pas ce qu’ils vont faire d’eux, mais nous espérons qu’ils ne leur feront aucun mal », a confié ce leader communautaire, qui préfère garder l’anonymat.
Des avions de combat déployés pour « s’occuper de la situation »
Une source sécuritaire a confirmé l’attaque et a fait savoir que des avions de combat avaient été déployés de Maiduguri, la capitale de l’Etat du Borno, pour « s’occuper de la situation ».
Kukawa se trouve près de la grande ville de Baga, sur les pourtours du lac Tchad, une zone contrôlée par le groupe Iswap, qui a fait scission de boko haram en 2016. Le groupe, affilié au groupe Etat Islamique (EI), mène de nombreuses attaques notamment contre l’armée nigériane, et a tué des centaines voire des milliers de soldats.
Il contrôle également des villes moyennes et des villages, et des milliers de civils vivent sous leur emprise.
Plus de 36.000 personnes ont été tuées depuis 2009 dans les violences au Nigeria
Plus de 36.000 personnes ont été tuées depuis 2009 dans les violences au Nigeria et plus de deux millions de personnes ne peuvent toujours pas regagner leur foyer.
Les Nations Unies ont déclaré la semaine dernière que 10,6 millions de personnes (sur un total de 13 millions), soit « quatre personnes sur cinq » dépendent de l’aide humanitaire pour leur survie dans les trois Etats du Nigeria les plus touchés par le conflit jihadiste (Borno, Yobe, Adamawa). « C’est le plus grand nombre jamais enregistré depuis nous avons commencé les opérations il y a cinq ans ».
N.R.M