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Il s’agit des Lions indomptables André Onana et Pierre Kundé, qui ne disputeront pas le match amical contre le Japon.

Des tests de Coronavirus qui ont été effectués à l’ensemble de l’équipe des Lions indomptables ont permis de découvrir, que certains parmi eux sont porteurs du virus de la Covid-19. C’est le cas d’André Onana et Pierre Kundé. Ils ne prendront donc pas part au match amical, que l’équipe va livrer ce vendredi 9 octobre 2020 contre celle du Japon.

«Nous avons fait un premier entrainement le lundi après-midi, qui s’est passé sans problème. Le mardi, tout le monde, joueurs, comme staff, devaient passer un test Covid. Tout s’est bien passé. Les joueurs étaient en bonne santé. Il n’y avait aucune blessure, aucun symptôme particulier. Nous avons reçu les résultats des tests ce matin (jeudi), et ces résultats montrent que nous avons deux joueurs qui présentent des tests positifs. Il s’agit de André Onana et de Kundé Malong», a déclaré William Ngatchou, le médecin chef de l’équipe. Il a rassuré toutefois, que les deux joueurs ne font pas la maladie.

Du fait de leur état, toutes les personnes qui ont été en contact avec André Onana et Pierre Kundé par mesure de précaution, ont été mis en quarantaine. Ces joueurs mis en quarantaine sont Joyskim Dawa Tchakounte, voisin de chambre de Kunde; et de Nicolas Moumi Ngamaleu.

Il convient de noter que Nicolas Moumi a été en contact avec un coéquipier testé positif en club avant d’arriver en sélection. Il était prévu qu’il passe un nouveau test ce matin. Et s’il s’avère positif, il va devoir déclarer forfait pour cette rencontre.

Liliane N.

 

 

C’est la bonne nouvelle issue de la réunion hebdomadaire de suivi et d’évaluation de la stratégie gouvernementale de riposte au coronavirus en place au Cameroun, après un mois de trêve. C’était ce jeudi, 08 octobre 2020 à Yaoundé, siège des institutions républicaines.

 

Au regard du taux de guérison, le Gouvernement se félicite de sa stratégie de riposte contre la pandémie du coronavirus. Le Cameroun se présente ainsi comme l’un des pays de la planète, ayant le taux de létalité au virus des plus bas.

Il ressort des chiffres sur la propagation de la Covid-19 dans le pays que, le taux de guérison s’établit à 95%, pour 21 203 cas positifs détectés et 20 117 personnes guéries. Toutefois, le pays enregistre 423 décès et 663 cas actifs, dont 03 sous oxygène.

En ce qui concerne les mesures barrières imposées depuis mars 2020, elles restent officiellement en vigueur. Même si à la réalité, l’observance de ces mesures semble depuis quelque temps être peu suivie par les populations, le Gouvernement les maintient, notamment, le port du masque de protection individuelle dans les espaces publics qui reste obligatoire jusqu’à nouvel ordre.

Les Camerounais dans leur ensemble gagneraient donc à continuer dans la prévention du coronavirus dans leur différent cadre de vie afin que le taux de guérison satisfaisant enregistré actuellement soit préservé voire amélioré pour une éradication totale de la maladie dans le pays, surtout quand on sait que les conséquences néfastes de la pandémie sont perceptibles à toutes les sphères sociales.

Innocent D H

 

C’est ce qui ressort des données publiées par le Ministre des Finances (Minfi). Ces recettes pétrolières se chiffrent à 197,1 milliards de FCFA, soit une régression de 79,4 milliards, comparativement à fin juin 2019. 

 

« Le faible niveau des cours mondiaux du pétrole, qui se relèvent difficilement après la chute enregistrée en mars 2020, et dont le cours moyen du baril est estimé à 39,9 dollars, en deçà des 54,4 dollars retenus dans la loi de finances, affecte négativement les recettes pétrolières », explique le Minfi, Louis-Paul Motaze dans une correspondance.

Selon notre confrère Investir au Cameroun, au cours de la période sous revue, ces recettes pétrolières du Cameroun comprennent 152,8 milliards de redevance pétrolières SNH (Société nationale des Hydrocarbures) et 44,3 milliards d’impôts sur les sociétés pétrolières. Par rapport à la prévision semestrielle de 122,3 milliards de FCFA, elles enregistrent un taux de réalisation de 161,2%.

En juin 2020, le journal l’œil du Sahel avait pu obtenir l’information d’une source officielle au sein de la SNH, l’entreprise qui gère les intérêts de l’Etat dans le secteur pétrolier et gazier. « En prévision du collectif budgétaire (loi de finance rectificative) en gestation, la SNH a d’ores et déjà informé le Gouvernement de ce qu’au regard de la conjoncture actuelle, elle ne pourra transférer au trésor public que 30% des recettes initiales contenues dans la loi de finances 2020 », pouvait-on lire dans les colonnes du journal de Guibaï Gatama.

Innocent D H

L’annonce est du Directeur général (DG) de Cimenterie du Cameroun (Cimencam), Benoît Galichet. Le coût des travaux est compris entre 7 et 10 millions de FCFA et le lancement de la construction de ces logements sociaux se situe dans le cadre du prolongement de la Journée mondiale de l’Habitat.

 

Depuis plusieurs années, le Gouvernement camerounais est engagé dans la mise en œuvre des politiques visant à combler l’énorme déficit en logements sociaux dans le pays, estimé à 2,5 millions d’unités aujourd’hui. C’est sans doute dans ce cadre que s’inscrit le programme gouvernemental de construction de 10 000 logements sociaux qui pour sa matérialisation bénéficie d’une coopération avec la Cimencam dont les travaux de construction viennent d’être lancés. A en croire le DG de Cimencam : « Dans le prolongement de la journée mondiale de l’Habitat, nous venons de démarrer la construction de nos maisons pilotes terre-ciment en coopération avec la SIC et le Mindhu ». Il assure en outre : « Tout sera prêt avant la fin de l’année 2020 ». 

Les coûts de ces logements qui sont des villas simples constitués de trois chambres, deux terrasses entre autres, vont varier entre 07 et 10 millions de FCFA, selon le DG de la filiale camerounaise de LafargeHolcin Maroc. Le coût initialement annoncé des 1675 premiers logements était de 67,5 milliards de FCFA, soit plus de 40 millions de FCFA l’unité.

Après des discussions avec le Gouvernement camerounais, la filiale de LafargeHolcin Maroc s’est positionnée sur le segment de la construction de ces logements sociaux. Benoît Galichet et la Ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Mindhu), Célestine Ketcha Courtès, ont signé à Yaoundé le 18 février 2019, une convention pour la construction à coût réduit de l’habitat social.

Le DG de Cimencam a engagé l’entreprise dont il dirige à appuyer le Gouvernement camerounais dans l’identification et la conclusion de partenariats moins onéreux avec des entreprises en charge de la construction des premiers 1675 logements sociaux en cours à Olembé (Yaoundé), et à Mbanga-Bakoko (Douala).

Innocent D H

Serge Espoir Matomba le premier Secrétaire du Peuple Uni pour la Rénovation Sociale demande entre autres le renforcement du dispositif de sécurisation des biens communs.

 

Ces derniers jours, Serge Espoir Matomba le premier Secrétaire du Peuple Uni pour la Rénovation Sociale (Purs), a abondé la place publique avec de multiples réflexions faites sur des sujets divers. Parmi ses toutes récentes sorties épistolaires, l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 s’attarde sur l’éclairage public. Il condamne la destruction de ces biens classifiés dans toute nation comme biens communs. Il appelle à un renforcement de sécurité autour desdits biens. Il interroge ceux qui se livrent à la destruction de ces biens, leur demandant s’ils savent que les conséquences sont partagées par tous.

Retrouvez ci-dessous la tribune de Serge Espoir Matomba

STOP A LA DESTRUCTION DE L'ÉCLAIRAGE PUBLIC.

Je  condamne de la manière la plus ferme  les actes de vandalisme qui privent les artères de nos villes de l'éclairage public.

Les hommes ou femmes d'ailleurs, qui se  livrent à cette délinquance, savent-ils que plus de  50 % de notre sécurité  nocturne dépend de l'éclairage public?   Ces actes crapuleux peuvent avoir des conséquences criminelles: favoriser des attaques par des brigands  ou mettre en péril la vie de piétons ou d'automobilistes privés de  lumière et de visibilité sur les axes routiers.

Que  certains s'approprient  ainsi le bien commun  est juste scandaleux. Ces  délinquants devraient être traduits devant un tribunal pour répondre de leurs actes.

Ces comportements traduisent également un manque de civisme ainsi qu'un égoïsme exacerbé et un individualisme insupportable au détriment de toute la nation. C'est là  aussi une question d'éducation qui renvoie au débat que nous portons sur la refondation du système éducatif et la perte de repères et des valeurs de nos familles. Car, quoi qu'on dise la justice ne pourra jamais se substituer à l'éducation pour remédier à l'incivisme.

Des mesures de protection doivent être renforcées pour garantir la sécurité des biens communs au travers par exemple de rondes policières et d'un déploiement supplémentaire  de caméras de surveillance.

Cancer du col de l’utérus : Serge Espoir Matomba s’oppose à la vaccination des jeunes filles de moins de 10 ans au Cameroun

 

Emmanuel Wakam le désormais ancien président de la Fédération Camerounaise de Karaté et Disciplines Affinitaires, affirme qu’il apportera son soutien à ceux qui seront aux affaires.

 

Durant huit années, Emmanuel Wakam ne sera pas impliqué dans aucune activité sportive. C’est la sanction qui lui a été affligée par le Comité National Olympique et Sportif du Cameroun (Cnosc), pour violation du code éthique. Le désormais ancien président de la Fédération Camerounaise Karaté et Discipline Affinitaires  a été indexé avec d’autres responsables dans une affaire d’harcèlement sexuel, dévoilée par le rapport du Cercle des Ceintures noires du Centre. Approché par le journaliste Boney Philippe dans le cadre de son programme Olympia Sports diffusé sur la radio Amplitude FM, il a déclaré qu’il se soumet à la sanction sus rapportée.

« Je respecte tout simplement cette décision. Ce sont des personnes d’une certaine dimension qui ont siégé, nous ont écoutés. Elles ont décidé de m’infliger huit ans, je ne peux que respecter la décision », a déclaré Emmanuel Wakam ce vendredi 09 octobre 2020 sur les antennes d’Amplitude FM.

 A la question de savoir s’il se reconnaît coupable des accusations portées contre lui, Emmanuel Wakam a laissé entendre qu’il a été sanctionné par des personnes qui ne sont pas juristes. Toutefois celui qui a passé onze années à la tête de la Fédération de Karaté déclare qu’il apportera son soutien à ceux qui seront aux affaires.

« Les gens qui ont pris cette décision ne sont pas des juristes. Ce n’est pas un problème de droit. C’est un problème de violation de l’éthique. On ne peut que se plier à cette sentence… Le karaté, c’est ma vie, c’est ma passion. Lorsque j’ai pris cette fédération en 2009, il fallait hisser le karaté à un certain niveau. Aujourd’hui, nous sommes dans le top 5 au niveau africain. Je vais donc essayer d’apporter mon coup de main pour soutenir ceux qui sont aux affaires », a déclaré Emmanuel Wakam.

Harcèlement sexuel à la Fédération de Karaté: Emmanuel Wakam écope d'une suspension de 8 ans

 

Liliane N.

Paul Biya le Président de la République affirme que le Cameroun perd un éminent juriste et un digne fils.

 

La correspondance des condoléances du Président de la République, est adressée à Me Claire Atangana Bâtonnier par intérim désigné il y a de cela deux jours. Dans ladite correspondance adressée à la Doyenne du Conseil de l’Ordre des Avocats du Cameroun, Paul Biya le Chef de l’Etat partage la douleur de la famille du défunt Me Charles Patie Tchakounte. Il garde du regretté mémoire le souvenir d’un éminent juriste, républicain convaincu et digne fils que le Cameroun dans son ensemble pleure certainement.

« J’ai appris avec tristesse, la nouvelle du décès de Me Charles Patie Tchakounte, Bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Cameroun, survenu en France. Je prends la mesure de la douleur de sa famille, de ses proches, ainsi que celle des membres du Barreau du Cameroun. Avec la disparition de Me Charles Patie Tchakounte, la grande famille judiciaire, la Région de l’Ouest et le Cameroun viennent de perdre un éminent juriste, un républicain convaincu et digne fils », a écrit Paul Biya le Président de la République.

A titre de rappel, Me Charles Patie Tchakounte est décédé le dimanche 4 octobre 2020, des suites de maladie. Il était alors âgé de 57 ans et occupait le poste de président de l’Ordre des Avocats du Cameroun assumé avant lui par Me Jackson Ngnie Kamga 10e Bâtonnier de l’histoire du Barreau camerounais.

Le décès de Me Charles Patie Tchakounte a laissé sans voix de nombreuses personnes qui ne cessent de lui rendre hommage. Parmi ces personnes et en plus du Chef de l’Etat, on retrouve Grégoire Owona le Ministre du Travail et de la Sécurité sociale, qui écrit ce qui suit dans son compte Twitter : « Décès d'un Grand Bâtonnier : Inconsolables tu nous laisses ! Puisse ton ambition de moderniser le Barreau et ta vision de l'éthique te survivre ! Repose en paix ! ».

 

Liliane N.

 

 

 

 

   

Le patron politique du Manidem crève l’abcès et met sur la table du débat la question des relations entre le pouvoir et la communauté Beti du Cameroun. Il parle du prétexte Beti.

 

Le président Anicet Ekane s’interroge. « Le pouvoir au Kamerun est-il Beti ? » Une question qui en entraîne d’autres. D’autres questions du type, est ce que « l’essentiel des rênes du pouvoir se trouvent entre les mains de Kamerunais Béti ? » ou encore, est ce que « le pouvoir au Kamerun est détenu par l’ethnie Béti, qui entretient ainsi un pouvoir hégémonique sur le reste des Kamerunais ? »

Pour le président du Manidem, « L’idée selon laquelle le pouvoir est Béti, est largement partagée par bon nombre de nos compatriotes. La corruption et le népotisme aidant, le fait qu’une partie toujours plus grande de la richesse nationale est accaparée par des clans ou des ramifications autour du Président Biya, et qu’un sectarisme ambiant est entretenu par certaines élites tribalistes Béti, ce fait a contribué à installer cet état d’esprit chez bon nombre de nos compatriotes non béti. Par la suite, les frustrations et les ressentiments des autres élites non béti ont alimenté le radicalisme anti-béti, béat et désuet dès 1990. » C’est la source du problème.

Des faits viennent renforcer cette croyance. « Personne de sérieux ne peut nier que les postes stratégiques, administratifs, politiques et militaires sont majoritairement attribués aux ressortissants béti. Les remaniements ministériels et les nominations dans les grandes administrations le démontrent sans cesse. Cela est si bien inscrit dans la pratique du pouvoir actuel … »

Mais pour l’homme politique, ce n’est pas l’apanage du seul système camerounais actuel. Anicet EKANE estime que cette manière de gouverner est un héritage colonial français. C’est un comportement qu’on peut observer dans plusieurs pays du pré carré français. D’ailleurs, il rappelle qu’à l’époque de la présidence Ahidjo, c’était bel et bien les populations de l’ethnie Peuhl qui dominait les administrations politiques et militaires de la République. Les Beti ont simplement succédé aux Peuhls.

Seulement, à la place de l’ethnie Beti, qui selon Anicet EKANE n’est pas si omniprésente, on remarque la présence d’un autre type d’ethnie : LES SECTES. « Le développement écervelé des sectes, qui ont fleuri sur les incertitudes d’une société en quête de sens, en perdition, a multiplié les mécanismes occultes d’accession au pouvoir, la sélection dans la reproduction sociale, accompagnée par une école où le tamis est l’argent, la persistance d’inégalités cumulatives, tous ces éléments nouveaux ont davantage nourri un système ouvert et Trans ethnique. Tout cela a considérablement freiné toute velléité d’hégémonie ethnique. »

A la fin, Anicet EKANE conclut que poser la question du pouvoir et des Beti n’est que pure distraction. Les classes de répartition du pouvoir sont ailleurs. « Et comme la lumière crée l’ombre, le prétexte béti permet d’occulter les questions fondamentales liées à la nature de classe du pouvoir au Kamerun. Ils sont nombreux, les faux opposants infiltrés dans les sectes tribalistes et réactionnaires, et dans les médias, dont la contribution principale au départ de Biya semble être l’exacerbation du chauvinisme tribal et l’amalgame consistant à rendre le peuple béti solidairement comptable des échecs du « Renouveau » » Le peuple Beti n’est en rien responsable de la gestion de l’Etat. Et il est bien pour l’accompagner. Les enjeux sont ailleurs. Arrêtons avec les arguments de tribalité. Notamment la gestion de nos richesses du sol et du Sous-Sol.

 

Stéphane NZESSEU

Des jeunes armés de machettes ont semé la terreur dans la nuit de ce jeudi sur le tronçon Ange Raphaël jusqu’à Ndokoti. Il s’agirait de ce qu’on appelle trivialement « un retour ».

 

Tout semble commencer à la tombée de la nuit. Un groupe de jeunes hommes vêtus en tenues de sport, fait irruption au stade de la cité CICAM. Ils prennent d’assaut le snack bar DREAM’S NIGHT. Ils commencent bagarres et autres agressions. Des témoins ont même entendu des échanges de coup de feu entre ces agresseurs et les forces de maintien de l’ordre venu sur les lieux. Mais la police bat en retraite, n’ayant pas pu les contenir.

Une fois la terreur engagée au niveau du Stade Cité CICAM, le groupe va se mettre en route et terroriser tous les passants de la voie publique. Ils vont partir du stade en question pour Ndokoti en passant par les zones CCC, Ange Raphaël et même jusqu’à l’entrée PK8. Plus tard, on apprendra que ces jeunes gens seraient venus de Makea pour venger un des leurs.

Selon plusieurs témoignages, les causes de ce qu’on a observé commencent la veille. En effet, dans la fin de la journée de mercredi 07 octobre 2020, vers 17 heures 30, un jeune garçon est battu à mort au niveau de Ndokoti. Ses camarades ayant appris l’affaire ont décidé de venger sa mort. C’est alors que ces jeunes hommes, des hors la loi visiblement, sont sortis dans les cours de 19 heures vers cette partie de la ville.

Ils sont une dizaine, armés de couteaux, de machettes, de poignards, gourdins et autres armes blanches. Ils ont décidé de s’en prendre à tous les usagers de la voie publique qu’ils rencontraient et même aux commerces situés en bordure de route. La boulangerie SAKER, située en face de la station Total Ndokoti en a fait les frais.

Les nombreux marchands ambulants et autres commerçants, qui pullulent à cette endroit à ces heures de pointes n’ont eu d’autres choix que d’abandonner leurs marchandises pour se sauver la vie. Le nombre de blessés est difficile à définir en ce moment. D’aucuns parlent même d’un mort, mais il est encore difficile de le vérifier.

Plus tard dans la nuit, après des heures de paralysie, les renforts des forces de police ont pu disperser les agresseurs. Mais une dizaine de suspects ont été interpellés puis conduits au Commissariat Central no2. Certains conducteurs de motos taxis qui ont abandonné leur engin ne l'ont plus récupéré car de nombreux malfrats sont entrés en scène. Un véritable capharnaüm. Mais à l’heure de la nuit où nous publions cet article, Ndokoti a retrouvé le calme. Et certains commerçants essayent de venir fermer les boutiques et sauver ce qui reste des marchandises vandalisées.

 

Stéphane NZESSEU

Une convention de partenariat a été signée ce 08 octobre 2020 entre le ministère que dirige Célestine Ketcha Courtès et les responsables de l’Organisation Internationale du Travail.

 

La convention signée ce jeudi 08 octobre 2020 à Yaoundé entre le MINHDU et l’OIT porte sur les mécanismes de mise en pratique du « projet d’aménagement des infrastructures urbaines et de création d’emplois décents pour les jeunes dans les villes de Maroua et de Bamenda pour le renforcement de la paix et de la résilience socioéconomique ».

Il s’agit d’un projet de développement qui sera implémenté durant deux ans seulement. L’objectif, c’est contribuer au renforcement de la paix et de la résilience socioéconomique des populations des villes de Bamenda et Maroua. La méthode, la haute intensité de main d’œuvre (HIMO). Les bras des jeunes de ces villes vont servir à la réhabilitation et l’entretien des infrastructures urbaines. Les emplois que le ministère de l’habitat promet aux jeunes de ces deux villes c’est du travail de temporaire mal rémunéré et pour une durée de deux ans seulement.

« Le projet d’aménagement des infrastructures urbaines et de création d’emplois décents pour les jeunes dans les villes de Maroua et de Bamenda pour le renforcement de la paix et de la résilience socioéconomique », compte participer au retour à la paix dans la ville de Bamenda.

De plus, cette initiative arrive au moment où le Cameroun est en train d’implémenter un programme de reconstruction de la ville de Bamenda et de la région du Nord-Ouest après la guerre. Un chevauchement d’initiative qui bénéficiera certainement aux populations de la ville de Bamenda.

Mais le problème qu’on peut craindre c’est la capacité pour ces villes de mettre en œuvre ces projets en ce moment où la guerre n’est pas encore terminée. Mais aussi, la sincérité de la pérennité des emplois qui seront créés à l’occasion de la réhabilitation de ces infrastructures.

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« Ce partenariat qui voit ainsi le jour, découle d’un financement de l’Etat camerounais, dans le cadre du programme C2d « capitales régionales », mis sur pied en collaboration avec l’Agence Française de Développement (AFD) et en partenariat avec les communes de Maroua (Extrême-Nord) et de Bamenda (Nord-Ouest) », précise le quotidien Le Messager édition du 08 octobre 2020. Des organisations qui accompagnent financièrement l’Etat du Cameroun dans ses programmes de développement.

 

Stéphane NZESSEU

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Sunday, 05 June 2022 11:01