Il s’agit des Lions indomptables André Onana et Pierre Kundé, qui ne disputeront pas le match amical contre le Japon.
Des tests de Coronavirus qui ont été effectués à l’ensemble de l’équipe des Lions indomptables ont permis de découvrir, que certains parmi eux sont porteurs du virus de la Covid-19. C’est le cas d’André Onana et Pierre Kundé. Ils ne prendront donc pas part au match amical, que l’équipe va livrer ce vendredi 9 octobre 2020 contre celle du Japon.
«Nous avons fait un premier entrainement le lundi après-midi, qui s’est passé sans problème. Le mardi, tout le monde, joueurs, comme staff, devaient passer un test Covid. Tout s’est bien passé. Les joueurs étaient en bonne santé. Il n’y avait aucune blessure, aucun symptôme particulier. Nous avons reçu les résultats des tests ce matin (jeudi), et ces résultats montrent que nous avons deux joueurs qui présentent des tests positifs. Il s’agit de André Onana et de Kundé Malong», a déclaré William Ngatchou, le médecin chef de l’équipe. Il a rassuré toutefois, que les deux joueurs ne font pas la maladie.
Du fait de leur état, toutes les personnes qui ont été en contact avec André Onana et Pierre Kundé par mesure de précaution, ont été mis en quarantaine. Ces joueurs mis en quarantaine sont Joyskim Dawa Tchakounte, voisin de chambre de Kunde; et de Nicolas Moumi Ngamaleu.
Il convient de noter que Nicolas Moumi a été en contact avec un coéquipier testé positif en club avant d’arriver en sélection. Il était prévu qu’il passe un nouveau test ce matin. Et s’il s’avère positif, il va devoir déclarer forfait pour cette rencontre.
Liliane N.
C’est la bonne nouvelle issue de la réunion hebdomadaire de suivi et d’évaluation de la stratégie gouvernementale de riposte au coronavirus en place au Cameroun, après un mois de trêve. C’était ce jeudi, 08 octobre 2020 à Yaoundé, siège des institutions républicaines.
Au regard du taux de guérison, le Gouvernement se félicite de sa stratégie de riposte contre la pandémie du coronavirus. Le Cameroun se présente ainsi comme l’un des pays de la planète, ayant le taux de létalité au virus des plus bas.
Il ressort des chiffres sur la propagation de la Covid-19 dans le pays que, le taux de guérison s’établit à 95%, pour 21 203 cas positifs détectés et 20 117 personnes guéries. Toutefois, le pays enregistre 423 décès et 663 cas actifs, dont 03 sous oxygène.
En ce qui concerne les mesures barrières imposées depuis mars 2020, elles restent officiellement en vigueur. Même si à la réalité, l’observance de ces mesures semble depuis quelque temps être peu suivie par les populations, le Gouvernement les maintient, notamment, le port du masque de protection individuelle dans les espaces publics qui reste obligatoire jusqu’à nouvel ordre.
Les Camerounais dans leur ensemble gagneraient donc à continuer dans la prévention du coronavirus dans leur différent cadre de vie afin que le taux de guérison satisfaisant enregistré actuellement soit préservé voire amélioré pour une éradication totale de la maladie dans le pays, surtout quand on sait que les conséquences néfastes de la pandémie sont perceptibles à toutes les sphères sociales.
Innocent D H
C’est ce qui ressort des données publiées par le Ministre des Finances (Minfi). Ces recettes pétrolières se chiffrent à 197,1 milliards de FCFA, soit une régression de 79,4 milliards, comparativement à fin juin 2019.
« Le faible niveau des cours mondiaux du pétrole, qui se relèvent difficilement après la chute enregistrée en mars 2020, et dont le cours moyen du baril est estimé à 39,9 dollars, en deçà des 54,4 dollars retenus dans la loi de finances, affecte négativement les recettes pétrolières », explique le Minfi, Louis-Paul Motaze dans une correspondance.
Selon notre confrère Investir au Cameroun, au cours de la période sous revue, ces recettes pétrolières du Cameroun comprennent 152,8 milliards de redevance pétrolières SNH (Société nationale des Hydrocarbures) et 44,3 milliards d’impôts sur les sociétés pétrolières. Par rapport à la prévision semestrielle de 122,3 milliards de FCFA, elles enregistrent un taux de réalisation de 161,2%.
En juin 2020, le journal l’œil du Sahel avait pu obtenir l’information d’une source officielle au sein de la SNH, l’entreprise qui gère les intérêts de l’Etat dans le secteur pétrolier et gazier. « En prévision du collectif budgétaire (loi de finance rectificative) en gestation, la SNH a d’ores et déjà informé le Gouvernement de ce qu’au regard de la conjoncture actuelle, elle ne pourra transférer au trésor public que 30% des recettes initiales contenues dans la loi de finances 2020 », pouvait-on lire dans les colonnes du journal de Guibaï Gatama.
Innocent D H
L’annonce est du Directeur général (DG) de Cimenterie du Cameroun (Cimencam), Benoît Galichet. Le coût des travaux est compris entre 7 et 10 millions de FCFA et le lancement de la construction de ces logements sociaux se situe dans le cadre du prolongement de la Journée mondiale de l’Habitat.
Depuis plusieurs années, le Gouvernement camerounais est engagé dans la mise en œuvre des politiques visant à combler l’énorme déficit en logements sociaux dans le pays, estimé à 2,5 millions d’unités aujourd’hui. C’est sans doute dans ce cadre que s’inscrit le programme gouvernemental de construction de 10 000 logements sociaux qui pour sa matérialisation bénéficie d’une coopération avec la Cimencam dont les travaux de construction viennent d’être lancés. A en croire le DG de Cimencam : « Dans le prolongement de la journée mondiale de l’Habitat, nous venons de démarrer la construction de nos maisons pilotes terre-ciment en coopération avec la SIC et le Mindhu ». Il assure en outre : « Tout sera prêt avant la fin de l’année 2020 ».
Les coûts de ces logements qui sont des villas simples constitués de trois chambres, deux terrasses entre autres, vont varier entre 07 et 10 millions de FCFA, selon le DG de la filiale camerounaise de LafargeHolcin Maroc. Le coût initialement annoncé des 1675 premiers logements était de 67,5 milliards de FCFA, soit plus de 40 millions de FCFA l’unité.
Après des discussions avec le Gouvernement camerounais, la filiale de LafargeHolcin Maroc s’est positionnée sur le segment de la construction de ces logements sociaux. Benoît Galichet et la Ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Mindhu), Célestine Ketcha Courtès, ont signé à Yaoundé le 18 février 2019, une convention pour la construction à coût réduit de l’habitat social.
Le DG de Cimencam a engagé l’entreprise dont il dirige à appuyer le Gouvernement camerounais dans l’identification et la conclusion de partenariats moins onéreux avec des entreprises en charge de la construction des premiers 1675 logements sociaux en cours à Olembé (Yaoundé), et à Mbanga-Bakoko (Douala).
Innocent D H
Serge Espoir Matomba le premier Secrétaire du Peuple Uni pour la Rénovation Sociale demande entre autres le renforcement du dispositif de sécurisation des biens communs.
Ces derniers jours, Serge Espoir Matomba le premier Secrétaire du Peuple Uni pour la Rénovation Sociale (Purs), a abondé la place publique avec de multiples réflexions faites sur des sujets divers. Parmi ses toutes récentes sorties épistolaires, l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 s’attarde sur l’éclairage public. Il condamne la destruction de ces biens classifiés dans toute nation comme biens communs. Il appelle à un renforcement de sécurité autour desdits biens. Il interroge ceux qui se livrent à la destruction de ces biens, leur demandant s’ils savent que les conséquences sont partagées par tous.
Retrouvez ci-dessous la tribune de Serge Espoir Matomba
STOP A LA DESTRUCTION DE L'ÉCLAIRAGE PUBLIC.
Je condamne de la manière la plus ferme les actes de vandalisme qui privent les artères de nos villes de l'éclairage public.
Les hommes ou femmes d'ailleurs, qui se livrent à cette délinquance, savent-ils que plus de 50 % de notre sécurité nocturne dépend de l'éclairage public? Ces actes crapuleux peuvent avoir des conséquences criminelles: favoriser des attaques par des brigands ou mettre en péril la vie de piétons ou d'automobilistes privés de lumière et de visibilité sur les axes routiers.
Que certains s'approprient ainsi le bien commun est juste scandaleux. Ces délinquants devraient être traduits devant un tribunal pour répondre de leurs actes.
Ces comportements traduisent également un manque de civisme ainsi qu'un égoïsme exacerbé et un individualisme insupportable au détriment de toute la nation. C'est là aussi une question d'éducation qui renvoie au débat que nous portons sur la refondation du système éducatif et la perte de repères et des valeurs de nos familles. Car, quoi qu'on dise la justice ne pourra jamais se substituer à l'éducation pour remédier à l'incivisme.
Des mesures de protection doivent être renforcées pour garantir la sécurité des biens communs au travers par exemple de rondes policières et d'un déploiement supplémentaire de caméras de surveillance.
Emmanuel Wakam le désormais ancien président de la Fédération Camerounaise de Karaté et Disciplines Affinitaires, affirme qu’il apportera son soutien à ceux qui seront aux affaires.
Durant huit années, Emmanuel Wakam ne sera pas impliqué dans aucune activité sportive. C’est la sanction qui lui a été affligée par le Comité National Olympique et Sportif du Cameroun (Cnosc), pour violation du code éthique. Le désormais ancien président de la Fédération Camerounaise Karaté et Discipline Affinitaires a été indexé avec d’autres responsables dans une affaire d’harcèlement sexuel, dévoilée par le rapport du Cercle des Ceintures noires du Centre. Approché par le journaliste Boney Philippe dans le cadre de son programme Olympia Sports diffusé sur la radio Amplitude FM, il a déclaré qu’il se soumet à la sanction sus rapportée.
« Je respecte tout simplement cette décision. Ce sont des personnes d’une certaine dimension qui ont siégé, nous ont écoutés. Elles ont décidé de m’infliger huit ans, je ne peux que respecter la décision », a déclaré Emmanuel Wakam ce vendredi 09 octobre 2020 sur les antennes d’Amplitude FM.
A la question de savoir s’il se reconnaît coupable des accusations portées contre lui, Emmanuel Wakam a laissé entendre qu’il a été sanctionné par des personnes qui ne sont pas juristes. Toutefois celui qui a passé onze années à la tête de la Fédération de Karaté déclare qu’il apportera son soutien à ceux qui seront aux affaires.
« Les gens qui ont pris cette décision ne sont pas des juristes. Ce n’est pas un problème de droit. C’est un problème de violation de l’éthique. On ne peut que se plier à cette sentence… Le karaté, c’est ma vie, c’est ma passion. Lorsque j’ai pris cette fédération en 2009, il fallait hisser le karaté à un certain niveau. Aujourd’hui, nous sommes dans le top 5 au niveau africain. Je vais donc essayer d’apporter mon coup de main pour soutenir ceux qui sont aux affaires », a déclaré Emmanuel Wakam.
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Liliane N.
Paul Biya le Président de la République affirme que le Cameroun perd un éminent juriste et un digne fils.
La correspondance des condoléances du Président de la République, est adressée à Me Claire Atangana Bâtonnier par intérim désigné il y a de cela deux jours. Dans ladite correspondance adressée à la Doyenne du Conseil de l’Ordre des Avocats du Cameroun, Paul Biya le Chef de l’Etat partage la douleur de la famille du défunt Me Charles Patie Tchakounte. Il garde du regretté mémoire le souvenir d’un éminent juriste, républicain convaincu et digne fils que le Cameroun dans son ensemble pleure certainement.
« J’ai appris avec tristesse, la nouvelle du décès de Me Charles Patie Tchakounte, Bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Cameroun, survenu en France. Je prends la mesure de la douleur de sa famille, de ses proches, ainsi que celle des membres du Barreau du Cameroun. Avec la disparition de Me Charles Patie Tchakounte, la grande famille judiciaire, la Région de l’Ouest et le Cameroun viennent de perdre un éminent juriste, un républicain convaincu et digne fils », a écrit Paul Biya le Président de la République.
A titre de rappel, Me Charles Patie Tchakounte est décédé le dimanche 4 octobre 2020, des suites de maladie. Il était alors âgé de 57 ans et occupait le poste de président de l’Ordre des Avocats du Cameroun assumé avant lui par Me Jackson Ngnie Kamga 10e Bâtonnier de l’histoire du Barreau camerounais.
Le décès de Me Charles Patie Tchakounte a laissé sans voix de nombreuses personnes qui ne cessent de lui rendre hommage. Parmi ces personnes et en plus du Chef de l’Etat, on retrouve Grégoire Owona le Ministre du Travail et de la Sécurité sociale, qui écrit ce qui suit dans son compte Twitter : « Décès d'un Grand Bâtonnier : Inconsolables tu nous laisses ! Puisse ton ambition de moderniser le Barreau et ta vision de l'éthique te survivre ! Repose en paix ! ».
Liliane N.
Le patron politique du Manidem crève l’abcès et met sur la table du débat la question des relations entre le pouvoir et la communauté Beti du Cameroun. Il parle du prétexte Beti.
Le président Anicet Ekane s’interroge. « Le pouvoir au Kamerun est-il Beti ? » Une question qui en entraîne d’autres. D’autres questions du type, est ce que « l’essentiel des rênes du pouvoir se trouvent entre les mains de Kamerunais Béti ? » ou encore, est ce que « le pouvoir au Kamerun est détenu par l’ethnie Béti, qui entretient ainsi un pouvoir hégémonique sur le reste des Kamerunais ? »
Pour le président du Manidem, « L’idée selon laquelle le pouvoir est Béti, est largement partagée par bon nombre de nos compatriotes. La corruption et le népotisme aidant, le fait qu’une partie toujours plus grande de la richesse nationale est accaparée par des clans ou des ramifications autour du Président Biya, et qu’un sectarisme ambiant est entretenu par certaines élites tribalistes Béti, ce fait a contribué à installer cet état d’esprit chez bon nombre de nos compatriotes non béti. Par la suite, les frustrations et les ressentiments des autres élites non béti ont alimenté le radicalisme anti-béti, béat et désuet dès 1990. » C’est la source du problème.
Des faits viennent renforcer cette croyance. « Personne de sérieux ne peut nier que les postes stratégiques, administratifs, politiques et militaires sont majoritairement attribués aux ressortissants béti. Les remaniements ministériels et les nominations dans les grandes administrations le démontrent sans cesse. Cela est si bien inscrit dans la pratique du pouvoir actuel … »
Mais pour l’homme politique, ce n’est pas l’apanage du seul système camerounais actuel. Anicet EKANE estime que cette manière de gouverner est un héritage colonial français. C’est un comportement qu’on peut observer dans plusieurs pays du pré carré français. D’ailleurs, il rappelle qu’à l’époque de la présidence Ahidjo, c’était bel et bien les populations de l’ethnie Peuhl qui dominait les administrations politiques et militaires de la République. Les Beti ont simplement succédé aux Peuhls.
Seulement, à la place de l’ethnie Beti, qui selon Anicet EKANE n’est pas si omniprésente, on remarque la présence d’un autre type d’ethnie : LES SECTES. « Le développement écervelé des sectes, qui ont fleuri sur les incertitudes d’une société en quête de sens, en perdition, a multiplié les mécanismes occultes d’accession au pouvoir, la sélection dans la reproduction sociale, accompagnée par une école où le tamis est l’argent, la persistance d’inégalités cumulatives, tous ces éléments nouveaux ont davantage nourri un système ouvert et Trans ethnique. Tout cela a considérablement freiné toute velléité d’hégémonie ethnique. »
A la fin, Anicet EKANE conclut que poser la question du pouvoir et des Beti n’est que pure distraction. Les classes de répartition du pouvoir sont ailleurs. « Et comme la lumière crée l’ombre, le prétexte béti permet d’occulter les questions fondamentales liées à la nature de classe du pouvoir au Kamerun. Ils sont nombreux, les faux opposants infiltrés dans les sectes tribalistes et réactionnaires, et dans les médias, dont la contribution principale au départ de Biya semble être l’exacerbation du chauvinisme tribal et l’amalgame consistant à rendre le peuple béti solidairement comptable des échecs du « Renouveau » » Le peuple Beti n’est en rien responsable de la gestion de l’Etat. Et il est bien pour l’accompagner. Les enjeux sont ailleurs. Arrêtons avec les arguments de tribalité. Notamment la gestion de nos richesses du sol et du Sous-Sol.
Stéphane NZESSEU
Des jeunes armés de machettes ont semé la terreur dans la nuit de ce jeudi sur le tronçon Ange Raphaël jusqu’à Ndokoti. Il s’agirait de ce qu’on appelle trivialement « un retour ».
Tout semble commencer à la tombée de la nuit. Un groupe de jeunes hommes vêtus en tenues de sport, fait irruption au stade de la cité CICAM. Ils prennent d’assaut le snack bar DREAM’S NIGHT. Ils commencent bagarres et autres agressions. Des témoins ont même entendu des échanges de coup de feu entre ces agresseurs et les forces de maintien de l’ordre venu sur les lieux. Mais la police bat en retraite, n’ayant pas pu les contenir.
Une fois la terreur engagée au niveau du Stade Cité CICAM, le groupe va se mettre en route et terroriser tous les passants de la voie publique. Ils vont partir du stade en question pour Ndokoti en passant par les zones CCC, Ange Raphaël et même jusqu’à l’entrée PK8. Plus tard, on apprendra que ces jeunes gens seraient venus de Makea pour venger un des leurs.
Selon plusieurs témoignages, les causes de ce qu’on a observé commencent la veille. En effet, dans la fin de la journée de mercredi 07 octobre 2020, vers 17 heures 30, un jeune garçon est battu à mort au niveau de Ndokoti. Ses camarades ayant appris l’affaire ont décidé de venger sa mort. C’est alors que ces jeunes hommes, des hors la loi visiblement, sont sortis dans les cours de 19 heures vers cette partie de la ville.
Ils sont une dizaine, armés de couteaux, de machettes, de poignards, gourdins et autres armes blanches. Ils ont décidé de s’en prendre à tous les usagers de la voie publique qu’ils rencontraient et même aux commerces situés en bordure de route. La boulangerie SAKER, située en face de la station Total Ndokoti en a fait les frais.
Les nombreux marchands ambulants et autres commerçants, qui pullulent à cette endroit à ces heures de pointes n’ont eu d’autres choix que d’abandonner leurs marchandises pour se sauver la vie. Le nombre de blessés est difficile à définir en ce moment. D’aucuns parlent même d’un mort, mais il est encore difficile de le vérifier.
Plus tard dans la nuit, après des heures de paralysie, les renforts des forces de police ont pu disperser les agresseurs. Mais une dizaine de suspects ont été interpellés puis conduits au Commissariat Central no2. Certains conducteurs de motos taxis qui ont abandonné leur engin ne l'ont plus récupéré car de nombreux malfrats sont entrés en scène. Un véritable capharnaüm. Mais à l’heure de la nuit où nous publions cet article, Ndokoti a retrouvé le calme. Et certains commerçants essayent de venir fermer les boutiques et sauver ce qui reste des marchandises vandalisées.
Stéphane NZESSEU
Une convention de partenariat a été signée ce 08 octobre 2020 entre le ministère que dirige Célestine Ketcha Courtès et les responsables de l’Organisation Internationale du Travail.
La convention signée ce jeudi 08 octobre 2020 à Yaoundé entre le MINHDU et l’OIT porte sur les mécanismes de mise en pratique du « projet d’aménagement des infrastructures urbaines et de création d’emplois décents pour les jeunes dans les villes de Maroua et de Bamenda pour le renforcement de la paix et de la résilience socioéconomique ».
Il s’agit d’un projet de développement qui sera implémenté durant deux ans seulement. L’objectif, c’est contribuer au renforcement de la paix et de la résilience socioéconomique des populations des villes de Bamenda et Maroua. La méthode, la haute intensité de main d’œuvre (HIMO). Les bras des jeunes de ces villes vont servir à la réhabilitation et l’entretien des infrastructures urbaines. Les emplois que le ministère de l’habitat promet aux jeunes de ces deux villes c’est du travail de temporaire mal rémunéré et pour une durée de deux ans seulement.
« Le projet d’aménagement des infrastructures urbaines et de création d’emplois décents pour les jeunes dans les villes de Maroua et de Bamenda pour le renforcement de la paix et de la résilience socioéconomique », compte participer au retour à la paix dans la ville de Bamenda.
De plus, cette initiative arrive au moment où le Cameroun est en train d’implémenter un programme de reconstruction de la ville de Bamenda et de la région du Nord-Ouest après la guerre. Un chevauchement d’initiative qui bénéficiera certainement aux populations de la ville de Bamenda.
Mais le problème qu’on peut craindre c’est la capacité pour ces villes de mettre en œuvre ces projets en ce moment où la guerre n’est pas encore terminée. Mais aussi, la sincérité de la pérennité des emplois qui seront créés à l’occasion de la réhabilitation de ces infrastructures.
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« Ce partenariat qui voit ainsi le jour, découle d’un financement de l’Etat camerounais, dans le cadre du programme C2d « capitales régionales », mis sur pied en collaboration avec l’Agence Française de Développement (AFD) et en partenariat avec les communes de Maroua (Extrême-Nord) et de Bamenda (Nord-Ouest) », précise le quotidien Le Messager édition du 08 octobre 2020. Des organisations qui accompagnent financièrement l’Etat du Cameroun dans ses programmes de développement.
Stéphane NZESSEU
La Commission de l’Union Européenne a signé ce 08 octobre un communiqué annonçant les montants des dotations financières attribuées à cinq Etat africains pour faire face à la crise humanitaire consécutive aux inondations qui ont secoué différents territoires.
Les premières lettres du communiqué qui annonce ce don précise qu’ « avec ces fonds d’urgence, l’UE renforce le soutien humanitaire aux populations qui ont subi de graves inondations. Les partenaires humanitaires de l’UE pourront ainsi distribuer de l’eau potable, de l’assistance alimentaire, des kits de premières nécessités, et fournir des abris et services sanitaires aux populations les plus durement touchées par les sinistres ». Une déclaration de Janez Lenarčič, Commissaire européen à la Gestion des crises.
C’est donc une enveloppe globale d’un milliard et demi (1,5 milliard Fcfa) qui est ainsi mis à la disposition des Etats de cinq pays de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique centrale pour faire face aux dégâts causés par les inondations. « Ce soutien financier aidera les partenaires humanitaires de l’UE à porter assistance aux populations sinistrées les plus vulnérables au Burkina Faso (XAF 164 millions), au Cameroun (XAF 328 millions), au Niger (XAF 657 millions), en République centrafricaine (XAF 65 millions), et au Tchad (XAF 328 millions). » Le Cameroun reçoit donc 328 millions de Fcfa.
Cette donation de la Commission Européenne s’appuie sur un rapport bien détaillé dressé par ses services sur l’état de certaines régions du Cameroun à la suite de ces inondations. « Les pluies et les inondations ont frappé, depuis août, le littoral camerounais, ainsi que l’Extrême-Nord du pays. Au total, 163,000 personnes ont été déplacées, principalement dans la région de l’Extrême-Nord, une zone déjà instable et difficilement accessible, alors que les pays voisins de la zone (Tchad et Nigéria) subissaient les mêmes avaries », indique la Commission Européenne dans le communiqué publié ce 8 octobre 2020.
Des rapports qui ont été constitués pour chaque pays. Chez nos voisins centrafricains par exemple « depuis le mois d’août, de fortes pluies ont provoqué le débordement de la rivière Bahr Aouk dans la zone frontalière avec le Tchad, entraînant d’importantes inondations en deux vagues successives. Le nombre de personnes déplacées est estimé à 20,000 personnes, et comprend des réfugiés centrafricains revenus du Tchad ainsi que des réfugiés tchadiens, en raison de l’impact des intempéries dans le pays voisin. »
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L’Union Européenne, avec ses États membres, est le premier donateur d’aide humanitaire au monde. L’aide d’urgence est l’expression de la solidarité européenne avec les personnes qui en ont besoin à travers le monde. Elle vise à sauver des vies, à prévenir et à atténuer la souffrance humaine et à préserver l’intégrité et la dignité humaine des populations victimes de catastrophes naturelles et de crises d’origine humaine.
Stéphane NZESSEU
Après trois ans de captivité dans les campements de la secte islamiste de Boko Haram, ces 20 camerounais sont heureux de pouvoir revoir leurs familles. Un rêve auquel ils avaient abdiqué durant le temps de la captivité.
Ils ont passé trois ans loin des leurs. Trois ans sans voir femmes et enfants, frères, sœurs et parents. Pour certains, les familles avaient déjà perdu l’espoir de les revoir vivant. Mais grâce aux forces de défenses camerounaises et au gouvernement de la République, ils peuvent aujourd’hui respirer l’air de la liberté et se réjouir de la présence et de la chaleur des leurs. Ils sont en tout 20.
Ils avaient été capturés par les milices de la secte Boko Haram à l’occasion des razzias de ces derniers dans les villages de Limani et Amchidé. Deux villages de camerounais situés à la frontière avec le Nigéria. L’un de ces camerounais libérés, du nom de Hamadou relate en ces termes leur séjour entre es griffes de Boko Haram : « Nous avons vraiment souffert. Nous sortons de l’enfer et de l’horreur. Il nous a fallu faire comme si nous sommes acquis à leur cause afin de préparer plus sereinement nos évasions. Nous sommes contents que nos communautés nous tendent la main et nous voulons rapidement reprendre une vie normale ».
L’heure est à la prise en charge de ces rescapés de guerre comme on pourrait les considérés. Le gouvernement, avec l’appui des organisations comme le projet « Jeunesse et stabilisation pour la paix et la sécurité à l’Extrême-Nord du Cameroun (JSPS) », mais aussi des Nations Unies et de l’Union Européenne, assure depuis quelques jours maintenant le programme de réinsertion de ces habitants de l’Extrême Nord victime de cette prise d’otage. Cette prise en charge passe par un suivi psychosocial et psychiatrique. Celui-ci sera « assuré par des volontaires formés par le projet JSPS dans 12 communautés affectées par la crise sécuritaire dans la région de l’Extrême-Nord », explique le Coordonnateur du projet Léopold Mamtsaï Yagaï.
En de telles circonstances, l’accompagnement psychosocial des otages et des victimes de ces actions terroristes est importante. Elle permet non seulement le processus de réinsertion sociale de ces victimes qui ont été coupé de la société pendant longtemps, mais plus encore, ils ont été traumatisés par ces activités. Depuis le lancement du projet JSPS en 2019, l’initiative a déjà assuré la prise en charge psychosociale de 1 275 jeunes ex-otages, membres des comités de vigilance, personnes vulnérables et autres « praticiens de la frontière », selon le coordonnateur. Dans le même temps, 567 jeunes ont été formés aux métiers, à l’entreprenariat et à la vie coopérative. Et ce n’est pas fini. Cette organisation est aujourd’hui le bras séculier de l’Etat dans la prise en charge des victimes d’activités terroristes dans les régions septentrionales.
S.N.
D’après les informations rapportées par le quotidien national bilingue Cameroon Tribune paru ce 07 octobre, les véhicules volés, récupérés par les éléments de la Police, sont stockés à « la cour principale de la division régionale de la police judiciaire du Nord ».
Il s’agit de trois camerounais, dont deux hommes et une femme arrêtés par la Police judiciaire (PJ) de la région du Nord. Ceux-ci auraient volé des voitures grosses cylindrées de diverses marques à savoir : Land-cruiser, Prado, Pick-up entre autres. D’après notre confrère Cameroon Tribune, « l’enquête ouverte après l’interpellation dans un hôtel de Garoua d’une première suspecte (une dame de nationalité camerounaise) a connu un coup d’accélérateur. Deux autres présumés ont été appréhendés ».
« Ils racontent que les véhicules ont été volés à N’Djamena au Tchad. Ils ont été retrouvés à différents lieux dans la ville de Garoua grâce à un renseignement de la brigade antigang. Pour le mode opératoire, les malfrats se présentaient comme des émissaires d’une société qui veut louer des véhicules pour une mission quelconque. Une fois en possession des véhicules, ils disparaissent », confie le Chef de la division de la police judicaire du Nord au reporter du quotidien national bilingue.
L’on apprend également qu’un système de délivrance de fausses cartes grises a été mis en place par ces malfrats qui s’apprêtaient à convoyer les véhicules vers le Sud-Cameroun. « Un pick-up a été ratrappé à Ngaoundéré avec une fausse immatriculation », peut-on lire dans le journal qui révèle aussi que certains propriétaires de ces véhicules de nationalité tchadienne commencent à arriver à Garoua (Capitale de la région du Nord au Cameroun) où les enquêtes se poursuivent.
Innocent D H
Les jeunes mis en cause voulaient vendre ce squelette humain à 15 millions de FCFA.
C’est l’un des faits divers qui alimente les réseaux sociaux et les conversations dans la ville de Douala. Les jeunes Mempeme Youssouf (20 ans), Abdel Masho (20 ans), Abdou Fataou (20 ans) et Kouo Mouliom (22 ans) ont été arrêtés dans la capitale économique du Cameroun avec un squelette humain mis en vente pour une somme de 15 millions de FCFA.
«Nous avons été mis au courant de ce trafic via Facebook, réseau social par lequel les trafiquants ont communiqué sur leurs activités. Pour l’écoulement des ossements à Douala, ils avaient déjà trouvé un preneur. Ils ont été appréhendés alors qu’ils voulaient vendre le squelette à 15 millions de FCFA», raconte une source à la gendarmerie.
Selon les explications du chef de la Brigade de lutte contre le grand banditisme, la dépouille dont le squelette était mis en vente a été déterrée. Et elle est celle d’un nommé Mezap, décédé il y a trois ans. Le Lieutenant Djiku informe que ces jeunes trafiquants présumés étaient encore à la recherche des preneurs. Ils vendaient le squelette en question à 15 millions de Francs CFA.
Les quatre jeunes ont été présentés à la presse le mercredi 7 octobre 2020, à la légion de gendarmerie du Littoral à Douala. Les gendarmes font savoir qu’ils faisaient partie d’un groupe de sept personnes spécialisées dans le trafic d’ossements humains à Kouoptamo, situé dans le département du Noun, région de l’Ouest Cameroun. Ils sont même accusés d’avoir exhumé un squelette complet à Kouoptamo.
Liliane N.