Ferdinand Ngoh Ngoh le Ministre d’Etat, Secrétaire général à la Présidence de la République a donné 24 heures au Dr Malachie Manaouda, pour libérer les stades de Ngoa-Ekelle, Mbappe Leppe et Middle Farm Stadium.
Trois stades infrastructures sportives retenues pour le Championnat d’Afrique des Nations (Chan) 2021 et sur lesquels, le dispositif du Coronavirus a été installé, doivent être libérés. Ces stades sont Ngoa-Ekelle pour Yaoundé, Mbappe Leppe pour Douala et Middle Farm Stadium pour Limbé. Dans une deuxième correspondance adressée au Dr Malachie Manaouda Ministre de la Santé (Minsante), Ferdinand Ngoh Ngoh le Ministre d’Etat, Secrétaire général à la Présidence de la République (Sg/Pr) rappelle l’urgence de cette demande.
«En vous rappelant les termes de ma correspondance du 28 septembre 2020, dans laquelle j’attirais votre attention sur l’urgence du démantèlement du dispositif installé dans certaines infrastructures sportives ayant déjà été retenues pour le Chan de janvier 2021 par la Caf, dont une mission d’évaluation est prévue dans notre pays à partir du 15 octobre 2020. J’ai l’honneur de vous demander de faire démanteler immédiatement, dans les 24 heures, les stades de Ngoa-Ekelle à Yaoundé, Mbappe leppe à Douala et Middle farm stadium à Limbe, afin que les entreprises en charge des travaux de réhabilitation des aires de jeu puissent engager les travaux, de manière à pouvoir les livrer au plus tard au mois de décembre 2020, date de la prise en main des infrastructures par la CAF» peut-on lire dans le communiqué de Ferdinand Ngoh Ngoh.
Il convient de rappeler qu’après le premier communiqué du Sg/pr, le Ministre de la Santé au cours de l’émission dominicale «Dimanche Midi» du 30 août 2020 du Poste national a indiqué que le Chef d’Etat, qui avait instruit la mise en place de ces Centres anti Covid-19, est le seul à lui donner des instructions sur le sujet en question.
Liliane N.
Le phénomène s’immisce brutalement dans la capitale économique du Cameroun. Des jeunes enfants armés de machettes et de gourdins qui agressent, volent et pillent. Qui sont-ils ?
Difficile de poser une identité précise sur les jeunes qui se recrutent au milieu des « microbes » de Douala. Si en Côte d’Ivoire ils sont nés de la crise post-électorale de 2010, du fait de la guerre civile qui en a découlé, au Cameroun, il n’y a peut-être pas de guerre civile ouverte, mais la violence sociale est tellement forte que les familles sont toutes aussi exsangues. Ce sont des enfants entre 15 ans et 25 – 28 ans.
Une première vague des enfants « microbes » sont des enfants de la rue. Ils ont quitté leurs parents, leurs familles pour élire domicile dans les taudis abandonnés ou dans les vieux véhicules qui jonchent les rues de la ville. Une autre vague, ce sont des enfants qui vivent dans les maisons avec leurs parents, mais qui subissent des influences négatives de leurs amis, compagnons ou camarades. Il peut s’agir de ses camarades de classe ou encore des personnes qu’il fréquente dans les quartiers. On remarque également qu’au milieu de cette vague, il y a d’anciens prisonniers. Des enfants qui a un moment ou à un autre ont fait un séjour dans les cellules ou à la prison de New Bell. A côté, il faut reconnaître qu’il y en a qui sont d’autres jeunes enfants qui ont subi une injustice et ils souhaitent se venger en commettant le mal.
Quel que soit les provenances de ces jeunes malfaiteurs, les dénominateurs communs restent la pauvreté dans laquelle vivent leurs familles et eux-mêmes avec, la frustration de ne pas avoir accès au nécessaire pour survivre, la consommation de la drogue et l’extrême violence qui s’observe de plus en plus dans la société. Ces enfants sont des victimes d’un environnement économique et social qui ne fait pas cas d’eux. De plus, l’une des particularités des microbes de Douala, c’est que leur émergence est aussi la preuve de la défaillance du système de sécurité dans nos villes et même la défaillance de la justice. Puisqu’il faut le dire, le phénomène puise l’essentiel de son prétexte dans les réactions d’auto justice ou de justice populaire observé dans nos cités.
Très souvent, il arrive qu’un ressortissant d’un quartier ou alors un membre appartenant à un groupe ait été éliminé au cours d’une opération policière ou de justice populaire, c’est alors que ces jeunes enfants prennent gourdins et machettes dans le but de rendre justice à l’un des leurs. Face à tout ça, les parents de ces enfants (pour ceux qui en ont encore) semblent impuissants. Ils n’ont pas d’armes face à cette mauvaise émancipation de leurs enfants. Et dire que même l’Etat leur a tourné le dos. Tel que la situation se présente, c’est un phénomène qui ne fait que commencer. A moins que le gouvernement ne prenne rapidement le taureau par les cornes.
Stéphane NZESSEU
Annoncée en grande pompe la semaine dernière, la relance des vols commerciaux de Cameroon Airlines (Camair-Co) n’aura finalement pas lieu. L’entreprise ne donne pas pour l’instant, les raisons justifiant ce report.
Il y a quelques jours, la Direction générale de la Camair-Co informait le public par voie de communiqué-presse, de la reprise progressive de ses vols commerciaux dès le 12 octobre 2020. La compagnie annonçait aussi dans le même temps, la commercialisation des billets d’avion dans ce sillage. Même si pour le moment aucune information ne filtre concernant les raisons du report par l’entreprise, de sources bien introduites révèlent néanmoins que l’absence d’assurance des passagers du Boeing 737 300 de 144 places loué en Ukraine avec tout son équipage, serait à l’origine de la situation qui prévaut actuellement. La Camair-Co n’aurait pas toujours conclu la police d’assurance des passagers qui est une formalité obligatoire avant tout vol. Ce qui rend ainsi illusoire la moindre commercialisation des billets d’avion avant l’obtention de l’assurance, apprend-on.
Indiquons que la compagnie nationale de transport aérien a promis la tenue d’une conférence de presse à une date ultérieure pour apporter des éclairages sur ce fiasco. Pour l’heure, l’information à retenir, est que la reprise des vols commerciaux annoncée pour ce lundi est reportée sine dine.
Les populations qui exprimaient déjà leur ouf de soulagement pour la reprise imminente des vols de leur « Etoile » après huit mois de trêve, devront donc continuer d’attentre. Quand on sait que la direction de la Camair-Co disait avoir appris de ses erreurs du passé et apporté des correctifs à la façon de manager l’entreprise, tout porte à croire que les choses rentreront à la normale dans un futur proche. La compagnie annonçait d’ailleurs, l’acquisition d’un autre aéronef dans 30 jours et un troisième dans 60 jours. Tous ces éléments mobilisés, sont des indicateurs à ne pas négliger pour lire les frémissements en cours au sein de la Camair-Co dans l’optique de répondre aux besoins pressants dans usagers que ne souhaitent que renouer avec leurs déplacements par voie aérienne handicapés depuis huit mois avec l’avènement de la Covid-19.
Innocent D H
Samuel Dieudonné Ivaha Diboua le gouverneur de la région du Littoral affirme que la ville de Douala est désormais sous haute surveillance.
Après les incidents malheureux qui se sont produits le dimanche 11 octobre 2020 à Douala précisément au quartier Deido, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua le gouverneur de la région du Littoral a donné ce lundi, une conférence de presse. Au cours de ladite conférence, le patron du Littoral a précisé que les autorités ne vont plus laisser passer des actes qui mettent en mal les populations comme ceux posés par les «microbes».
«Concernant ces bandits qui sèment la terreur dans la ville, leur récréation est terminée. Je tiens ici à en assurer les propositions. Celui qui se rendra complice ou auteur de ces agissements en payera le prix selon la loi», a déclaré Samuel Dieudonné Ivaha Diboua.
Le numéro 1 de la région du Littoral en saluant la mobilisation et la bravoure des jeunes du quartier Deido attaqué par les «microbes», a appelé toutes les populations à dénoncer ces «jeunes brigands» afin qu'ils soient remis à la disposition de la justice. «Douala est sous haute surveillance et ces jeunes délinquants seront traqués», a-t-il précisé.
Par ailleurs, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua a dénoncé l’exagération des faits observée sur la toile. Il note que cette exagération des faits vise à donner l’impression que la situation n’est pas sous contrôle. Il en appelle à la responsabilité des uns et des autres.
A titre de rappel, le dimanche 11 octobre 2020, vers 20 heures, des « microbes » armés de machettes, couteaux et autres gourdins, ont fait irruption dans le quartier Deido. Ceux-ci à l’aide de leurs armes blanches, ont pillé des commerces, tout en arrachant, l’argent, les portables et des objets de valeurs aux habitants.
Liliane N.
L’honorable Cabral Libii ne comprend pas pourquoi l’Etat décide de laisser ceux qui ont les moyens de payer pour s’acharner sur les petits camerounais au bout de la chaîne de consommation.
Tout d’abord, Cabral Libii rappelle aux camerounais que la décision pour l’Etat de poser une taxe sur l’achat des téléphones importés n’est pas une trouvaille camerounaise. Sauf que dans les pays où cette taxe existe, il y a déjà une production locale de téléphones portables. Et pour protéger ses industries et ses emploies ces Etats fixent les taxes sur les appareils importés. Ce qui malheureusement n’est pas le cas du Cameroun. Ce qui nous ramène à la question fondamentale, où est l’urgence, du moins la nécessité d’extorquer de la sorte les citoyens qui croulent déjà sous le poids de la difficulté à vivre au Cameroun ? Pour Cabral Libii « l'Etat paresseux, permissif et aux abois ne doit pas prioritairement s'acharner sur le citoyen ordinaire pour noyer son inertie et sauver sa face. Les vraies niches fiscales sont énormes et volontairement abandonnées par l'Etat. Elles sont entretenues par la corruption sophistiquée et les passe-droits dans la haute administration. » En d’autres termes, il n’y a aucune urgence à oppresser autant les citoyens alors que d’autres solutions existent. A en croire que l’Etat fait tout son possible pour rendre la vie dure aux citoyens.
Et dire que ce n’est pas le rôle de la Douane de collecter des impôts. « Le rôle de la douane n'est pas prioritairement de percevoir des recettes, cette mission fiscale est naturellement dévolue au service des impôts qui, reçoit en cette matière, l'appui de la douane. La mission de la douane est principalement économique en ce sens qu'elle travaille à régler le flux des marchandises pour protéger le territoire camerounais dont certains produits pourraient être menacés par l'importation. Dans cette même perspective, la douane lutte contre la fraude (contrefaçon, contrebande...). » fait savoir le Président du PCRN.
L’Etat du Cameroun par cette nouvelle méthode de collecte décide de laisser passer gratuitement les appareils au niveau de la Douane. Désormais, les importateurs ne payeront rien (mis à part quelques frais mineurs) pour faire entrer leurs produits sur le territoire. Alors que ces derniers ont la capacité financière de payer puisqu’ils font du commerce et ils génèrent d’énormes bénéfices sur ces articles. Comment comprendre que l’Etat laisse libre de tout paiement ceux qui se font de l’argent avec une activité pour s’accrocher sur ceux qui jusqu’ici attendent encore que les appareils en question coûtent moins chers pour faciliter la pénétration du numérique dans la société ?
« L'acheteur du téléphone dans la boutique du coin est en fait comme qui dirait prosaïquement "le moins cher". Le taxer ça se comprend sur le principe. Mais le cibler lui avec rigueur, alors que les "gros poissons" qui peuvent potentiellement payer dix fois plus, jouissent d'une inexplicable complaisance, est inique et dommageable pour notre économie. » S’indigne Cabral Libii. Et le leader politique de rappeler « dotons la douane des moyens pour qu'elle puisse jouer pleinement son rôle. La douane n'est pas un comptoir. C'est un levier de puissance. »
Stéphane NZESSEU
Les microbes sont nés en Côte d’ivoire vers les années 2010. Et depuis quelques mois, le phénomène est importé à Douala où ils opèrent suivant les mêmes modes et les mêmes frayeurs.
C’est au cours la crise post-électorale de 2010 que les rues d’Abidjan ont vu se transformer les enfants de la rue et les autres enfants abandonnés, en brigands et bandits d’une dangerosité particulière. Ils s’illustrent par une violence hors du commun. Ils multiplient les agressions d’une rare violence dans la ville d’Abidjan. Le fait le plus marquant, celui qui va inscrire « les microbes » dans le registre des gangsters les plus virulents, c’est l’assassinat en septembre 2010 d’un policier, égorgé par un groupe de « microbes » dans la commune de Yopougon. Une agression qui a suscité une forte émotion. Au cours de cette dernière décennies, armés de machettes et d’autres armes blanches, ces jeunes vont terroriser, voler et piller des boutiques et des domiciles privés sur leurs passages.
Il faut dire que pour nombre d’ivoiriens, la survenue des microbes est une conséquence de la mauvaise administration de l’équipe d’Alassane Ouattara.
Les microbes disent ne pas être des assassins…
Selon leur mode opératoire, à la base, les microbes n’ont pas l’ambition d’ôter la vie aux personnes. Ils opèrent essentiellement dans le but de pourvoir à leurs besoins. Quand ils se retrouvent dans leurs cachettes appelées "fumoir", ils consomment de la drogue et décident du quartier ou du marché dans lequel ils vont mener les agressions. Ils peuvent faire les sorties en journée, mais le plus souvent c'est début de soirée et durant toute la nuit. Armés de machettes et d’autres armes blanches, l’objectif principalement est d’intimider. D’ailleurs, les commerçants d’Abobo ou des autres quartiers de la ville ne se sentent presque plus perturbés par leurs passages, ils n’opposent tout simplement aucune résistance quand ces derniers se servent. Bien qu’il faut souligner que depuis le début du phénomène, des gangs classiques qui préexistent dans ces environnements sociaux ont tendances à se confondre aux « microbes ». Parfois ce sont « les microbes » qui adhèrent aux milices qui écument la ville, ou alors, les milices qui contrôlent certains territoires du quartier vont soumettre « les microbes » qui vivent sur leurs territoires.
Conséquence, à la fin, il devient difficile de définir les limites entre les opérations des milices ou alors des « microbes ». Seulement, une chose reste sûr, les microbes restent le plus souvent des jeunes enfants, ou des jeunes adolescents qui ont « faim » et qui veulent simplement se nourrir ou avoir de l’argent pour acheter la drogue. Et c’est ce phénomène qui aujourd’hui est en train de s’installer dans la ville de Douala.
Stéphane NZESSEU
L’artiste K-Tino demande à ses filles Lady Ponce et Coco Argentée de se pardonner.
De passage sur le plateau du programme Entrevue Mag, diffusé sur la CRTV la chaîne à capitaux publics, l’artiste K-Tino s’est exprimée sur l’affaire Lady Ponce et Coco Argentée. Se présentant comme la mère des deux chanteuses autrefois très amies, la reine du Bikutsi a demandé à ses enfants de se pardonner.
«Moi je leur demanderais de regarder à l’époque. Mballa Roger et Salla Bekono n’ont pas eu de problèmes. Moi j’ai parlé avec Lady, elle m’a écoutée. J’exhorte ceux qui sont dans l’entourage de Mani Bella, de Coco, de Majoie Ayi, de Lady Ponce, de tout faire pour que la paix règne», a déclaré K-Tino qui a précisé quelques secondes plus tard, la larme presqu’à l’œil, que Lady Ponce lui a avoué «qu’elle n’a pas de problème avec sa sœur (Coco Argentée, Ndlr). Mais elle a dit qu’elle a des preuves et qu’elle voudrait que lesdites preuves sortent. Mais je vais demander à Lady ce soir, s’il te plait ma fille, Coco s’il te plait ma fille aussi, s’il vous plait il faut faire un effort de baisser la colère, de pardonner. Le même public qui vous écoute, à qui vous donnez beaucoup d’amour et d’efforts, c’est ce public qui va vous détruire. Je demande au nom de Jésus, Lady baisse le cœur et enlève cette plainte… et je sais que ça va aller».
A titre de rappel, Lady Ponce a traîné devant les tribunaux Coco Argentée. Leur affaire est en examen au Tribunal de Yaoundé Centre administratif. La première audience a eu lieu le 27 août 2020. Et l’affaire a été renvoyée au 8 novembre prochain pour consignation. A l’origine du conflit entre les deux artistes, un texte de Coco Argentée publié sur la toile.
«Il est temps que vous arrêtez vos conneries, bande de sorciers star, star dans zéro…Poncefack (appellation née de l’association du nom de Lady Ponce et de son mari, Ndlr), prononce mon nom je vais te traiter et te prouver que tu étais entourée d’asticots tout ce temps. Quand c’est trop c’est laid. Lionne indomptable t’es un exemple ? Votre birth (anniversaire de mariage, Ndlr) c’est le pardon que tu dois demander à dieu pour le mal que tu nous as fait ...tu as utilisé ton ex et là-bas contre moi, toujours pour ta gloire. Essaie de me répondre…Mon respect envers toi c’était avant. Avec mes fausses chansons, j’ai 2 immeubles, 1 duplexe, 1 villa 10 étangs et plantations, des terrains…toi tu as quoi en tant qu’exemple ? », avait écrit la go galaxie.
Liliane N.
C’est connu, la décision du Gouvernement camerounais de faire collecter les droits de douane sur les téléphones portables et les tablettes par voie numérique à travers la société dénommée Arintech entre en vigueur dès le 15 octobre 2020. Sur la toile notamment sur Twitter, plusieurs hashtags ont été créés par les internautes pour dénoncer cette mesure.
Parmi les hashtags créés il y a : #EndPhoneTax, #EndPhoneTax, # EndPoneTaxBrutally, #MobileTax237, #NotePhoneTax. Pour ce qui est précisément de l’hashtag #EndPhoneTax, plus de 13 000 tweets ont été postés en quelques heures seulement dans la journée du samedi, 10 octobre 2020, apprend-on. L’un des chefs de file est l’entrepreneuse technologique, fondatrice et PDG d’AppsTech, Rebecca Enonchong. Celle-ci critique : « Les opérateurs télécoms vont envoyer un fichier avec des dizaines de millions de données à une société inconnue avec un mode de sécurité inconnu. Cette société va traiter les données et voir si ce téléphone a déjà été déclaré comme étant dédouané. Pour les téléphones sans IMEI (numéro d’identification d’un portable), la société parle de faire une triangulation utilisant d’autres éléments de compte. Cette méthode n’est pas techniquement fiable. Cela voudra dire que nombreux téléphones dédouanés normalement se verront absents de cette liste et seront facturés ».
Non loin, un autre internaute s’interroge : « Il se pose un problème. Si moi je vais acheter un nouveau téléphone, ne sachant pas que ce dernier n’a pas été dédouané, pourquoi c’est à moi l’acheteur de payer les taxes à la place d’un importateur ? ».
Face à cette montée de polémique sur la toile, la Ministre camerounaise des Postes et Télécommunications (Minpostel), Minette Libom Li Likeng ne pouvait rester indifférente. Elle a fait une sortie ce dimanche 11 octobre dans l’optique de rassurer l’opinion publique. Selon la ministre, la question de la protection des données est prise très au sérieux par le Gouvernement camerounais. C’est dans ce contexte que plusieurs mesures ont été prises. Elle cite entre autres, le lancement de la campagne nationale contre la cybercriminalité et l’utilisation responsable des réseaux sociaux.
Minette Libom Li Likeng précise que le Cameroun n’est pas une exception dans la collecte numérique de la taxe douanière. « C’est une modalité dématérialisée de recouvrement des droits et taxes. L’environnement technologique facilite juste la collecte et fait un peu mal aux utilisateurs qui échappaient jusque-là », écrit pour sa part, Patrice Amba Salla.
Innocent D H
L’ancien conseiller municipal de Yaoundé 6e ambitionne de complètement claquer la porte du RDPC. Il annonce créer le parti politique des pauvres du Cameroun.
Saint Eloi Bonaventure Bidoung est un acteur politique connu et reconnu dans la circonscription de la commune de Yaoundé 6e, et dans le département du Mfoundi de manière général. Malheureusement pour ce dernier, sa carrière politique au sein du RDPC va connaître un ralentissement durant trois ans. En effet au terme des récentes assises du conseil de discipline du Comité central du RDPC, tenues en Septembre 2020, Bonaventure Bidoung a reçu la sanction d’exclusion temporaire pour trente-six mois du parti du flambeau.
Avec cette exclusion, l’ancien cadre du RDPC envisage une autre aventure politique. Il a fait l’annonce ce dimanche sur le plateau de Club d’Elite sur Vision 4. Saint Eloi Bidoung envisage mettre sur pied un parti politique. Le parti sera dénommé « LE PARTI DEMOCRATIQUE DES PAUVRES DU CAMEROUN ». Sur l’appellation, le visionnaire de ce nouveau parti, qui espérons-le, verra effectivement le jour, nous apprend que c’est le fruit d’un désir ardent de donner la parole et le pouvoir aux délaissés, à ceux que le système de gouvernance actuel marginalise et abandonne dans la pauvreté. Un parti volontairement discriminant à l’égard des riches qui volent les autres camerounais. Mais qui sera prêt à accueillir ceux des riches qui voudront travailler pour sortir les pauvres de la pauvreté.
Est-ce un projet sincère ?
Saint Eloi Bidoung a à plusieurs reprises été candidat à la mairie de Yaoundé 6e. Et à chaque élection, soit il n’a pas été le candidat choisi par le RDPC, soit il a perdu les élections au sein du parti. Toutefois, il a toujours gardé une certaine popularité auprès des populations de Biyem Assi et d’Etoug Ebe. De plus Saint Eloi Bidoung a concouru pour la Mairie de la Ville de Yaoundé. Et il semblerait qu’il était bien parti pour remporter le poste. Ce qui ne fût pas le cas. C’est d’ailleurs pour avoir joué le trouble-fête à cette occasion que le parti va le mettre de côté pour trois ans. C’est donc un acteur politique qui maîtrise les modes et les codes de fonctionnement du RDPC. Qu’il s’agisse des techniques en rapport avec le trafic d’influence ou même d’éventuelles formes de fraudes.
Réussira-t-il à exploiter cette expérience politique pour se frayer un chemin d’élu au Cameroun ? Puisqu’apparemment, il cherche à tous les prix une fonction élective.
Stéphane NZESSEU
Le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé encourage la population à profiter de la campagne en cours pour faire vacciner les enfants.
C’est depuis la survenue de la pandémie du Coronavirus dans notre pays, que les réticences des parents au sujet de la vaccination se sont accrues. Les parents hésitent à faire vacciner les enfants, à cause d’une rumeur circulant sur la toile et de bouche à oreille, qui fait état des vaccins tests du Coronavirus qui auraient été envoyés en Afrique. Sur son compte Twitter, le Dr Malachie Manaouda qui affirme avoir permis à sa fille d’avoir une autre vaccination contre la Poliomyélite, encourage les autres parents à faire pareils.
«Comme au 1er tour, je viens de faire vacciner ma fille contre la Poliomyélite. J’invite toute la population à profiter de la campagne en cours pour faire vacciner les enfants âgés de 0 à 5 ans», a écrit le Ministre de la Santé.
Pour le patron de la Santé, il est important que les populations profitent de la campagne en cours, parce que, précise-t-il, même si le pays a vaincu le polio virus sauvage, il reste que d’autres formes de la maladie demeurent présentes. « Le polio virus sauvage est certes vaincu mais d’autres formes continuent de circuler», a écrit le Dr Malachie Manaouda.
Pays polio-free
Il faut rappeler qu’effectivement le Cameroun a été certifié pays Polio-free. C’est-à-dire qu’il a été reconnu que le Poliovirus Sauvage (virus qui cause les cas graves de polio) ne circule plus dans notre pays. Toutefois, le Pr Pr Tetanye Ekoe président de la Commission nationale de certification apporte des précisions sur ce statut du Cameroun.
«Le fait d’être un pas certifié libre du virus polio-sauvage, ne veut pas dire que nous avons atteint absolument dans tous les secteurs de notre pays, tous les critères qu’il fallait », souligne le Pr Tetanye Ekoe. Et de renchérir: «même si un enfant a été vacciné six fois, il faut encore le vacciner. Il faut que les parents comprennent que c’est une chance supplémentaire que de revacciner un enfant qui a déjà été vacciné contre la polio».
Démenti
Et sujet de la rumeur sus rapportée, le Pr Tetanye Ekoe affirme : les rumeurs tendent à faire croire que nous sommes en train de faire des vaccinations anti-covid ou que nous sommes en train de faire de l’expérimentation. Ce qui est absolument faux !», a-t-il démenti, tout en assurant qu’il s’agit de l’ultime campagne de vaccination contre la poliomyélite, visant à éradiquer complètement la maladie. L’un des objectifs étant d’augmenter le taux de couverture vaccinale des enfants et faire en sorte que les virus dérivés du vaccin soient absolument détruits dans l’environnement.
En bref
Il faut savoir que la poliomyélite est une maladie virale. Elle touche plus particulièrement les enfants de moins de 5 ans. Elle attaque le système nerveux central. Elle peut provoquer une paralysie définitive. Il faut préciser que la certification de pays polio-free est faite par l'Organisation mondiale de la Santé, à travers la Commission régionale de certification de l’éradication de la polio en Afrique.
Liliane N.
Au cours d’un entretien à bâton rompu, la journaliste Belge qui occupe par ailleurs le poste de Présidente de l’association Européenne de la fondation Robert Kennedy est revenue sur ces problématiques, en mettant en exergue les risques encourus par les patients qui ne disposent pas toujours de la bonne information et à qui on présente de plus en plus le concept de Consentement Implicite.
- Commençons cet entretien, si vous le voulez bien par le concept Vaccination et Génocide
Il existe plusieurs scénarios possibles et au préalable, il faut distinguer le génocide intentionnel et le génocide accidentel, même si les deux sont possibles. Dans le cas de la vaccination et la stérilisation, bref sur la stérilité par exemple, il y’a des vaccins qui ont été développés et étudiés par des programmes de l’Oms pour stériliser le patient. Il s’agit par exemple des vaccins dans lesquels on introduit une hormone de grossesse qui a notamment été développés en Inde par un monsieur qui s’appelait Thalvar.
Ce sont des programmes qui ont été directement financés par l’Oms et les Institutions Internationales, et qui étaient inclus dans le package des programmes d’aide. Vous avez dû vous rendre compte que ces derniers intègrent pratiquement le planning familial. Ce n’est pas pour dire qu’il n’ya pas de bonnes choses ; mais il y’en a certainement qui sont moins bonnes.
Il y’en a qui ont été associés à la vaccination du Tétanos. Vous vous souvenez peut être de ce scandale qu’il y’a eu au Kenya, en Inde et dans certains pays de l’Amérique du Sud il y’a quelques années parce que le chemin de vaccination était différent du chemin normal et ces derniers contenaient des vaccins avec des hormones de grossesse ; une information qui n’avait pas été donnée aux populations cibles.
- C’est à ce niveau que se pose la question du consentement de ceux qui reçoivent les vaccins.
Exactement. Je vais vous parler d’un autre produit qu’on appelle Sayana, il s’agit d’un contraceptif injectable et lorsqu’on vient par exemple vacciner les populations contre le Tétanos, est ce qu’on leur explique ce qui est contenu dans ces vaccins, la durée de vie dans l’organisme humain ? Il agit pendant un an, deux, quelques mois ? Ce sont des informations qui doivent être mises à la disposition des patients.
Parfois, les femmes deviennent infertiles ou alors, subissent de fausses couches, il y’a des risques de cancer etc. Ce produit a été supprimé aux Etats Unis, parce qu’on estime qu’il est dangereux pour la santé. Ce qui fait une fois de plus ressortir la problématique du consentement éclairé.
S’il y’a une campagne de vaccination contre la Poliomyélite ou une autre pathologie, et qu’au même moment, il y’a un vaccin stérilisant ou contraceptif, est ce que les femmes sont bien au courant des risques qu’elles prennent ?
Les parents sont – ils au courant de tous les risques qu’ils font encourir à leurs enfants, en acceptant qu’on les vaccine?
- Vous parliez aussi du consentement implicite
Oui, c’est une nouvelle invention mise en œuvre il y’a quelques jours par les Nations Unies, l’Oms et bien d’autres organismes qui ont décidé qu’aujourd’hui on allait avoir ce qu’on appelle le Consentement Implicite.
- Pouvez – vous être plus explicite ?
Cela signifie en fait qu’ils sont entrain de changer les notions de base de la médecine et des Droits de l’Homme qui indiquent qu’on ne peut pas administrer quelque chose à une personne en dehors de son consentement.
Je prends l’exemple des enfants qui vont à l’école. Si ces derniers sont à l’école le jour de la vaccination, cela signifie de manière implicite que les parents sont consentants.
- Avez – vous des exemples de ces vaccins ?
Oui oui. Ils ont commencé avec ça, déjà en Afrique avec par exemple le « Mosquirisk » ; le vaccin contre la Malaria sur lequel les chercheurs ont travaillé pendant trente ans.
Et pourtant, les résultats n’ont pas été positifs. Les non vaccinés sont mieux protégés que les personnes sur qui on a réalisé les essais. C’était logique, puisqu’on ne sait pas combien de fois le moustique peut piquer l’Homme.
A mon humble avis, ce vaccin ne devrait déjà pas exister et, le Dr Raoul l’a dit, cela ne sert à rien d’avoir un vaccin contre la malaria parce qu’il ne s’agit pas d’une maladie dont on peut être immunisé toute une vie. Il a ajouté que si l’homme ne développe pas une immunité comme avec la rougeole qu’on attrape une seule fois, comme les oreillons…
Il y’a en outre le vaccin contre le Corona Virus et vous savez tout le débat qu’il y’a autour de cette question.
- Après les essais peu concluants, ont – ils finalement abandonné le projet ?
Non, ils sont passés à la phase des essais cliniques à grande échelle, sur plusieurs centaines de milliers de personnes, plus de sept cent mille (700 000) enfants et les conséquences sont graves.
- Quelles sont –elles ?
L’on a relevé plus de cas de méningite chez les vaccinés et deux fois plus de décès chez les filles.
- Et là se pose à nouveau les problématiques de l’information et du consentement
Exactement. Puisqu’on ne dit pas aux mamans ou alors aux parents de manière générale, lorsqu’ils amènent les enfants à la vaccination qu’ils vont donner un vaccin contre la malaria. C’est un essai clinique à grande échelle ; il y’a des nouveaux risques…
Les parents qui vont faire vacciner leurs enfants savent simplement que c’’est un vaccin de routine, comme avec les autres donc le consentement est implicite.
- Merci d’avoir répondu à nos questions. Nous vous reviendrons très bientôt pour parler notamment du Vaccin contre le cancer du col de l’utérus.
Je vous en prie.
Nicole Ricci Minyem
La soirée de ce dimanche 11 octobre a été très mouvementée à Douala. Un groupe de brigands a paralysé les rues du quartier Deïdo durant une bonne partie de la nuit.
Toutes les boutiques ont fermé, tous les snacks dans les rues de Deïdo ont fermé en catastrophe au cours de cette nuit de l’horreur au quartier Deïdo. C’est la panique totale. Un groupe de jeunes gens armés de couteaux, de machettes de gourdins et d’autres armes blanches a décidé de prendre d’assaut le quartier de la commune de Douala 1er. On ne sait pas exactement qui ils sont, d’où ils viennent. C’est avec beaucoup de surprises que les habitants du coin vont se retrouver face à des jeunes gens armés qui raquettent, pillent, et terrorisent les populations.
Des témoignages de certains habitants de ce quartier font état de ce que ces gens sont arrivés en bande sur des motos. De nombreuses motos avec ces gens armés de machettes et couteaux. Un premier bilan d’un témoin faisait état de plus de 30 blessés par couteaux (ou autre armes blanches). Visiblement, il s’agissait de plusieurs groupes de brigands. Car au moment où certains étaient signalés dans le secteur de Rue kotto, d’autres semblaient se trouver non loin de l’école publique. Avec le même comportement barbare, agressif.
Mais ce n’est pas la première fois qu’ils sont arrivés dans le quartier Deïdo. Selon des témoignages recueillis sur place, la veille déjà, dans les tours de 23 heures, une bande de ce type avait fait irruption dans le quartier. Mais la veille déjà, des jeunes habitants le quartier étaient sortis pour attendre ces « microbes » pour les affronter. Heureusement, il n’y a pas eu d’affrontements. Mais les populations ont passé la nuit de samedi à dimanche sur le qui-vive. C’est donc une récidive pour ces « microbes » quand ils reviennent dans le quartier dans la nuit de dimanche. Cette fois-ci encore, les jeunes habitants le quartier Deïdo sont sortis eux aussi armés de couteaux et de machettes pour mettre sur pied de manière improvisé un comité d’auto-défense pour sécuriser le quartier. Dès lors, il fallait montrer patte blanche pour avoir accès à ce quartier situé au centre de la ville de Douala.
Des informations font été de ce qu’un groupe de « microbes » ont été encerclés au niveau du carrefour Deïdo plage. La police est intervenue et a pris le relais de la sécurité du quartier. On va également apprendre que le préfet du Wouri et le Gouverneur de la région du Littoral ont fait le déplacement pour le quartier Deïdo dans la nuit. Question de rassurer les populations. Un semblant d’accalmie a cours depuis le milieu de la nuit. Mais l’heure reste à la vigilance.
Stéphane NZESSEU
Le jeune brésilien décédé en 2006 a été béatifié ce samedi 10 octobre à 10h30 dans la ville de Assise par le Cardinal Agostino Vallini.
Le jeune homme aura vécu une vie courte mais intense aux yeux de l’église catholique. Le Pape François l’a d’ailleurs cité comme étant un modèle pour les jeunes pratiquants de l’église romaine, au cours de son exhortation apostolique Christus Vivit, et proposé par beaucoup comme le « Saint patron de l'Internet » pour ses compétences informatiques. Ana Alice de São Caetano do Sul (Brésil), Liliana de Cordoue (Espagne) et Isaura de Salamina (Colombie), pour donner un exemple, sont quelques-unes des dizaines de personnes qui, en fin d'après-midi du 5 octobre, ont été connectées en ligne de tous les pays du monde pour assister à une réunion pour présenter et découvrir les « témoignages, l'itinéraire et les étapes du jeune Acutis ». « Il a toujours attiré spontanément les gens, dès son plus jeune âge », a expliqué Antonia Salzano, la mère de Carlo.
Carlo Acutis vient d'une famille éminente, habituée à une vie de facilité. Ses grand-mères étaient nobles, il avait l'habitude de voir de belles maisons, de beaux endroits. Pourtant, il restait extrêmement simple et humble. « Deux paires de chaussures étaient trop nombreuses pour lui. C'était nécessaire d'aider les pauvres, il voulait sauver et aider tout le monde. Pour Carlo c'était inutile d'avoir autant de choses. Il était à fond, essentiel. C ' est pour ces raisons qu'il aimait St. Francis », a ainsi témoigné sa maman. Le lien avec la ville d’Assise est devenu encore plus proche après sa mort. Transféré en 2016 au Sanctuaire de la Spoliation, il sera béatifié dans la ville de San Francesco et son corps, qui est resté intact, restera en exposition jusqu'au 17 octobre 2020.
Né à Londres en 1991, où ses parents avaient déménagé pour des raisons de service, il meurt le 12 octobre 2006 à Monza, de suite d'une leucémie, qu'il affrontait avec sérénité et offrait de souffrir pour le Pape et l'Église. Il fut marqué par une profonde piété dès son plus jeune âge, fit sa première communion, avec une autorisation spéciale, à l'âge de sept ans. Un adolescent avec la messe quotidienne et le rosaire, il a développé un amour qui était très vivant pour les saints et pour l'Eucharistie. Riche en talents humains, il était doué en sport et très doué en informatique, tellement qu'à l'adolescence, il a créé une exposition numérique sur les miracles eucharistiques que l'on peut encore trouver en ligne. Grandissant dans un quartier multiethnique, il a pu se faire des amis avec des hindous, des bouddhistes et des musulmans. Avec eux, comme avec ses camarades de classe, il ne cachait jamais son choix de foi.
Stéphane NZESSEU
Si ce n’est une farce, c’est un exploit extraordinaire. André Onana aurait-il guéri de la Covid en 48 heures ? Ou alors il se passe des choses au sein des lions dont on ne nous parle pas encore ?
Les lions indomptables du Cameroun se sont réunis depuis le 05 octobre dernier à Amsterdam en vue de profiter de la période FIFA pour peaufiner son jeu. Malheureusement, avec la présence de la covid 19 sur le continent européen, de nombreuses mesures de protection ont été mis en place pour éviter que des joueurs soient contaminés. Au rang de ces mesures figure les tests qui sont faits aux joueurs dès leur entrée dans la tanière. C’est ainsi que deux joueurs ont été testé positif au coronavirus. Notamment Kundé Malong et André Onana. Les deux vont être priés de quitter la tanière mercredi.
Ainsi, le gardien de but des lions indomptables du Cameroun va quitter la tanière des lions deux jours avant la rencontre entre le Cameroun et le Japon. La raison, il aurait contracté le virus de la covid 19. Seulement quelques heures après la rencontre des lions à Amsterdam, le jeune Andre Onana fait un post où il annonce qu’il va bien, qu’il est guéri de la Covid. On peut lire : « Hello everyone, I’m back home. Feeling good. Been tested negative today. So tomorrow workout at Toekomst. Thanks for all the kind messages. » Mais qu’est ce qui a bien pu se passer ?
Les explications du médecin des lions
Interrogé après cette constatation du test négatif du gardien de but, le médecin des lions William Ngatchou s’explique :
« Ces joueurs (Onana et le milieu de terrain de Kundé Malong, ndlr) ne font pas la maladie. C’est tout simplement qu’ils ont été en contact avec le virus il y a environ un mois ou six semaines. Pour ce type de personnes, on peut avoir des tests positifs comme négatifs après. D’ailleurs dans leur club, ils jouent même s’ils peuvent être testés positifs de temps en temps. Ils présentent une charge virale très faible donc un risque de contamination des autres très faible aussi. Malheureusement, la réglementation sur ce match FIFA disait que tous les joueurs positifs étaient mis de côté ». Une déclaration faites d’ambigüité et qui laisse entrevoir soit une incompétence de l’équipe médicale des lions du Cameroun, soit c’est le club de l’Ajax qui ne se soucierait pas assez de la santé de ses joueurs. Sinon comment comprendre qu’un test soit positif au sein des lions qui se trouvent pour la circonstance à Amsterdam, et que dans cette même ville, à quelques mètres de là, au sein du club, le test soit négatif ?
Stéphane NZESSEU