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C’est du moins le sens à donner au message diffusé ce mercredi, 07 octobre 2020 par la compagnie de transport aérien du Cameroun. La Camair-Co compte ainsi reprendre les airs après huit mois de cessation d’activités.

 

« Dès le 12 octobre 2020, l’étoile du Cameroun reprend progressivement son exploitation », apprend-on dans ce message du transporteur aérien national. « La mobilité des Camerounais est une priorité du Gouvernement », affirme par ailleurs la Camair-Co.

La compagnie est en cessation d’activité depuis 08 mois après les mesures de restriction instaurées au Cameroun pour la lutte contre la pandémie du coronavirus notamment la fermeture des frontières terrestre, maritime et aérienne. Elle s’apprête ainsi à relancer ses activités alors que dans la foulée, ses employés attendent toujours le paiement d’au moins trois mois d’arriérés de salaires. Depuis avril 2020, les salaires n’ont pas été payés. En août dernier, le personnel encore en activité a perçu un mois de salaire, et il a été précisé qu’il s’agissait de la paie du mois d’août, apprend-on de sources crédibles. La compagnie connaît également des moments difficiles en ce qui concerne son endettement qui a atteint 115 milliards de FCFA.

Toutefois, la Camair-Co a renforcé sa flotte rachitique le 25 septembre 2020 par un aéronef de type Boeing 737 loué pour trois mois. Ce nouvel appareil vient s’ajouter aux deux avions chinois MA 60 dont dispose déjà la compagnie camerounaise. Il faut aussi mentionner que dans le cadre de la restructuration de la compagnie, le Chef de l’Etat, Paul Biya a récemment instruit au Premier Ministre, Chef du Gouvernement Joseph Dion Ngute, l’achat de deux aéronefs Dash Bombardier Q400. L’argent dédié à cette reconstruction devrait être défalqué dans le budget de 15 milliards de FCFA mis à la disposition du top management.

Innocent D H   

 

Defustel Djoko a reçu ce prix lors des Golden Afro Artistic Awards qui ont eu lieu en Belgique.

C’est encore le génie camerounais qui est salué au-delà de nos frontières. Le créateur Defustel Djoko avec sa marque Defustel 74, s’est vu décerné le prix d’«Icône de la mode Afro-européenne». Le prix en question, il l’a reçu lors des Golden Afro Artistic Awards en Belgique. Il convient de noter que les Golden Afro Artistic Award sont en fait une prestigieuse cérémonie qui met en lumière, et surtout valorise le talent des artistes afro-descendants, dont l’histoire est liée à celle de la Belgique. L’évènement est organisé par le magazine Afro-belge Brukmer. Le prix attribué à notre compatriote Defustel Djoko récompense l’ensemble de ses œuvres dans le monde de la mode depuis plus de 15 années.

Pour brièvement parler de Defustel Djoko, il faut noter que son histoire est digne d’une success-story qu’on pourrait adapter au cinéma. Lui, l’enfant pauvre de Baham (Région de l’Ouest Cameroun) qui allait pieds nus à l’école est devenu l’égérie de plusieurs grandes marques internationales.

«C’est cette forme qui m’a mis sur orbite en faisant de moi leur mascotte et leur représentant dans le Benelux (Union entre la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg, NDLR). Donc, c’est la collaboration la plus marquante et déterminante dans mon parcours», affirmait Defustel Ndjoko.

Dans les colonnes du journal Mutations paru en kiosque le 4 août 2016, Defustel Djoko faisait comprendre à l’opinion que sa passion pour la mode est née alors qu’il était enfant.

«Tout petit et sans moyens financiers, je me contentais soit de «louer» des pièces à mon frère ainé contre service ou de me ravitailler au principal marché de Bafoussam au rayon «vêtement de seconde main», se souvient-il. Certaines «belles pièces» qu’il dénichait à la friperie, il allait les revendre à ses camarades de classe. Mais la route vers la gloire n’a pas été facile.

En Europe, «Defustel a dû faire la plonge, être cuisinier ou travailler au noir avant de «percer». Une détermination à toute épreuve qui l’également amené à travailler comme manager logistique dans une boite de télécoms», révèle Mutations. «Je suis comme beaucoup de Camerounais: un exemple de détermination et d’envie de s’en sortir», affirmait Defustel Djoko qui à cette époque déclarait avoir un projet de livre sur le vestimentaire masculin africain.

 

Liliane N.

 

  

 

Le Comité National Olympique et Sportif du Cameroun a décidé d’exclure Emmanuel Wakam le président de la Fédération Camerounaise de Karaté et Disciplines Affinitaires, de toutes activités sportives, pour violation du code éthique, suite aux accusations d’harcèlement sexuel qui pèsent sur sa personne.

Emmanuel Wakam va devoir se tenir loin de toute activité sportive durant une période de huit années. C’est la sanction à lui infligée par le Comité National Olympique et Sportif du Cameroun (Cnosc). Le Cnosc s’est réuni en session extraordinaire le mercredi 7 octobre 2020 à Yaoundé.

Il convient de préciser qu’Emmanuel Wakam écope cette sanction qui prendra fin 2028 à cause des accusations d’harcèlement sexuel qui pèsent sur lui. Tout a commencé avec un rapport du Cercle des Ceintures noires du Centre. L’affaire ayant été connue de Narcisse Mouelle Kombi le Ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep), celui-ci avait alors prescrit une enquête pour en savoir davantage. Le Minsep avait aussi de décider de suspendre le président de la Fédération Camerounaise de Karaté et Disciplines Affinitaires à «titre conservatoire». L’enquête instruite par le patron des Sports au Cameroun avait conduit à l’audition de certaines personnes. Parmi ces personnes, on retrouvait pour l’essentiel, des plaignantes, des accusés, des membres du Cercle des ceintures noires.

Aujourd’hui donc, les sanctions commencent à tomber. Car en plus d’Emmanuel Wakam le président de la Fédération de Karaté, le quotidien Le Jour paru en kiosque ce jeudi 8 octobre 2020 rapporte que quatre autres responsables de la fédération cités dans ce scandale ont également été sanctionnés. Il s’agit de maitre Jean Bobda, le Directeur technique national-adjoint n°2, de Jean Francis Esse, l’entraîneur principal de la sélection nationale juniors de karaté, de Germain Ambani, l’entraîneur adjoint de la sélection nationale juniors, et de l’athlète Christian Ndougsa, qui écopent également de huit ans de suspension chacun.

Liliane N.

 

C’est ce qu’on peut retenir du témoignage d’un magistrat camerounais qui est parvenu à trouver une place au sein de cette grande école après huit tentative dont sept admissibilités.

 

Le concours de l’Enam est de loin le concours le plus sollicité au Cameroun. Obtenir une entrée à l’Enam dans le contexte camerounais, c’est comme entrer en possession du Saint Graal. La raison est toute simple. L’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM) est la seule école d’administration dont les apprenants sont pris en charge dès leur accession à l’école et de plus ils sont garantis d’une intégration au sein de la fonction publique une fois la formation terminée. Sans oublier que tous les hauts fonctionnaires de l’Etat jusqu’aux ministres sont à quelques légères exceptions près, des produits de l’Enam.

 

Dans une lettre adressée à Boris Bertolt, un ancien candidat aujourd’hui magistrat au sein de la chaîne judiciaire camerounaise fait le témoignage de sa persévérance. « Je vous écris pour encourager les jeunes camerounais qui se battent jour et nuit pour réussir dans leur vie. Chacun a sa vie, chacun a son destin. Le concours de l'ENAM est ouvert à tous les jeunes camerounais et il n'y a aucune raison de baisser les bras. Tant qu'un jeune camerounais pourra concourir, qu'il n'hésite pas.

J'ai été admissible 7 fois et recalé à l'épreuve orale avant d'être admis définitivement la 8ème fois. Aujourd'hui je suis Magistrat et je ne regrette pas de n'avoir pas jeté l'éponge. Il y a de la place au soleil pour tous les jeunes qui sont réalistes en demandant l'impossible. Il faut noter que ce n'est pas facile mais c'est possible. 8 fois aux épreuves orales c'est quasiment un record. Il y a de la place pour les méritants mais alors tous ceux qui sont déçus ». On ne peut plus être clair.

 

Comme on peut s’en rendre compte, l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM) reste une école qui entraîne une forte concurrence et une grande compétition. Et les meilleurs finissent toujours par être admis sous réserve des prescriptions légales de respect de l’équilibre régional. Le témoignage dit plus haut est un hymne à la persévérance et à l’abnégation dans l’effort. Un message à l’endroit des candidats qui frappent à la porte de cet illustre établissement.

 

Stéphane NZESSEU

C’est la substance d’un communiqué du Conseil de l’Ordre des Avocats au Barreau du Cameroun à l’issue de sa session extraordinaire tenue ce mercredi, 07 octobre 2020 à Yaoundé. Elle remplace Me Charles Tchakoute Patié décédé dimanche dernier à Havre en France.

 

Le Conseil de l’Ordre des Avocats au Barreau du Cameroun s’est réuni en session extraordinaire et en présentiel ce mercredi à Yaoundé au siège de l’ordre. Cette rencontre intervient après la réunion de crise tenue par vidéo conférence le dimanche 04 octobre 2020. Selon le communiqué du Conseil de l’Ordre, « les travaux ont été ouverts à 11 heures précises par une invite de la doyenne du Conseil de l’Ordre qui les présidait, à un instant de méditation et de recueillement en la mémoire du Bâtonnier Tchakoute Patie Charles ». 

Après avoir souligné la perte inestimable subie du fait de ce décès, ainsi que la nécessité pour les avocats de rester unis dans la douleur, le Conseil de l’Ordre a constaté la vacance du poste de Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Cameroun et, en application de l’article 53 alinéa 2 de la Loi N°90/059 du 19 décembre 1990 portant organisation de la profession d’avocat, acté par procès-verbal signé de tous les conseillers présents, « la prise d’intérim de Me Atangana Bikouna claire en sa qualité de membre du Conseil de l’Ordre le plus ancien dans l’Ordre d’inscription au tableau », précise le communiqué.

Nécrologie: Me Tchakounte le président de l'ordre des avocats du Cameroun est mort

Indiquons que depuis la disparition de Me Charles Tchakoute Patié, des hommages se multiplient. « Cette perte est d’autant plus grande quand la mort frappe une institution aussi essentielle que le bâtonnier de l’ordre des avocats du Cameroun, à un moment où la violence d’Etat tente de réduire avec une barbarie sans précédent le peu d’espace de liberté conquis jusque-là par le peuple », exprime l’homme politique Maurice Kamto dans un communiqué.

Un autre hommage, c’est celui de Nadia Fotso, fille du richissime Fotso Victor. « J’ai appris en fin de ce dimanche après-midi la mort d’un éminent confrère : Charles Tchakoute Patié qui était Bâtonnier du Cameroun. Sans faire partie de ses intimes, je le connaissais bien que nous n’avons pas pu travailler ensemble. Me Tchakoute est, était un de ces rares avocats du Cameroun dont je peux et dois dire du bien parce qu’il a toujours été élégant et correct avec moi. Ce n’est donc pas seulement la mort du confrère qui m’attriste mais surtout celle de l’homme. Il a gagné ma considération avec sa bienveillance digne alors que cela ne lui a rien rapporté », regrette-t-elle.

 

Innocent D H

 

Gabriel Dodo Ndoké le Ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique informe l’opinion du piratage de l’un de ses numéros par des personnes qui s’en servent à des fins d’arnaque.

C’est par un communiqué rendu public le mercredi 7 octobre 2020, que Gabriel Dodo Ndoké le Ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement (Minmidt) a informé l’opinion du piratage de l’un de ses numéros de téléphone. Dans le communiqué parvenu à notre rédaction, le membre du gouvernement précise que le fait a été commis hier. Il fait aussi savoir que les auteurs de ce forfait se servent de son numéro pour des fins d’arnaque via les réseaux sociaux et les transferts électroniques.

«Il invite par conséquent tous ses contacts à la vigilance et à ne donner suite à aucune sollicitation financière ni aucun crédit à toutes publications équivoques venant de lui», peut-on lire dans le communiqué du Minmidt.

Le Ministre Gabriel Dodo Ndoké indique par ailleurs que toutes les dispositions seront prises pour mettre la main sur les auteurs du forfait ci-haut mentionné.

Liliane N.   

 

Malade depuis le mois de Mai 2020, le jeune BONGAN IKOULI YANN est pratiquement abandonné à lui-même. Faute de moyens financiers, il ne parvient plus à assurer le paiement des soins qu’il doit recevoir. Il sollicite la générosité de tous.

 

C’est à la suite d’une rencontre de Handball à laquelle il se livrait avec des amis que le jeune homme de 32 ans dit avoir reçu le choc qui va le conduire vers l’hôpital de district de Ndikinimeki. Dans un courrier, ce dernier précise les circonstances dans lesquelles il se retrouve en ce moment, incapable d’assurer la prise en charge de l’opération dont il doit être l’objet afin d’être soigné de la fracture dont il a été victime.

L'intégralité de sa lettre : 

« Je m'appelle BONGAN IKOULI YANN, de nationalité camerounais, âgé de 32 ans, communicateur de formation et domicilié à Ndikinimeki. Je vous écris et demande de publier mon SOS afin que les âmes de bonnes volontés me viennent en aide car depuis le 1er Mai 2020 je souffre tellement dans ma peau et dans ma chair.

En effet lors d'un match de Handball à Ndikinimeki j'ai été victime d'un choc très violent pendant la rencontre, transporté d'urgence à l'hôpital de District de Ndikinimeki j'ai été diagnostiqué comme ayant une facture du fémur et l'opération chirurgicale était la solution adéquate pour me permettre de retrouver ma santé.

Pour absence de moyens financiers nous avons résolu à un traitement indigène. Traitement qui par la suite s'est avéré inapproprié, et ma situation s’est dégradée du jour au lendemain puisque j'avais perdu la mobilité de mes pieds, et depuis le 01er Octobre 2020 nous avons été admis en urgence à l'hôpital MARIE WYSS, derrière la chapelle NSIMEYONG par Yaoundé pour une opération chirurgicale. Et a l'heure actuelle ma famille est à bout financièrement pour faire face aux différentes factures s'élevant à plus de 520 000 frs CFA ainsi que l’urgence actuelle de 04 poches de sang d'une valeur de 120 000 Frs CFA pour faire face à la perte énorme de sang subit lors de l’opération. »

Face à cette situation de détresse, il se voit dans l’obligation de se tourner vers les camerounais de bonne volonté pour lui venir en aide. Des aides multiformes qu’il est prêt à recevoir. Mais plus encore un soutien financier conséquent. Pour ce, il laisse à la disposition des âmes de bonnes volonté le contact de sa sœur aîné qui est à son chevet : « Ma grande sœur 697022322 :  IKOULI UNBEPEN Juslaine ». Reste maintenant à faire parler notre solidarité.

 

Stéphane NZESSEU

Une ‘’utopie’’ de l’ODD4 déjà réalisée par plusieurs pays africains. Le Cameroun a l’école publique parmi les plus chères d’Afrique. Symbole d’un injuste partage des richesses. Le Cameroun doit le faire, il en a largement les moyens.

 

30 000 Fcfa pour le petit de 6e, 40 000 Fcfa pour l’adolescente de 3e et 50 000 pour l’aîné de terminale. C’est la douloureuse que doit régler, dans un lycée public de Yaoundé monsieur M…, chômeur depuis la Covid19.

En plus des frais exigibles, éventuellement des frais d’examen, se greffent les Frais exorbitants d’APEE officiellement facultatifs mais imposés aux parents afin de pallier au sous financement de l’Education (en dessous de la moyenne des pays africains). Pour un lycée de 4000 élèves et 40% d’enseignants vacataires, l’Etat octroie à peine un million de fcfa pour le fonctionnement. Sans les 120 millions de frais d’APEE cet établissement serait à l’arrêt, il en va de même pour les 3000 établissements secondaires publics du pays. Au primaire la gratuité décrétée par le Président de la République est au vu et au su de tous, dévoyée par de multiples frais (APEE compris) approchant 20 000 Fcfa dans certaines écoles !

Pire ! Le Gouvernement reconnait que ces ressources publiques non seulement sont loin de nos engagements internationaux et nationaux mais vont de surcroît vers les plus riches ! «La consommation des ressources publiques est faite d’une manière que l’on doit qualifier d’inéquitable puisqu’elle profite systématiquement à certains élèves dont les caractéristiques sont : masculin, urbain, hors régions septentrionales et dont les parents appartiennent au quintile supérieur de richesse. »(DSSEF 2013-2020).

La région de l’Extrême -Nord, la plus pauvre reçoit de l’Etat 2,2 fois moins de crédits que la région du littoral plus nantie et moins peuplée.  En clair, Le Cameroun a les écoles et les lycées publiques parmi les plus chers d’Afrique si ce ne sont les plus chers !!

Le manque d’argent, les grossesses et mariages précoces et l’échec scolaire sont les 3 principales causes d’abandon (avant les crises sécuritaires NOSO et Boko Haram) que la Covid19 a profondément exacerbées.

Le Gicam a compté plus de 96% des entreprises touchées par la crise économique post covid19 avec un impact sur l’emploi.  Un impact sur lequel le Gouvernement reste muet. Il n’est pas plus disert sur les grossesses précoces durant le Covid19. Les Nations Unies estiment qu’un million de jeunes filles en âge scolaire sont concernées. Si Madame la recteure de l’université de Ngaoundéré a apporté des appuis à une centaine de collégiennes enceintes dans l’arrondissement de Mbé, combien seraient-elles sur l’ensemble du territoire ? Sans appui, des milliers de ces jeunes filles ne reprendront pas l’école.  

En 2020, du BEPC au baccalauréat nous avons connu des baisses du taux de réussite de l’ordre de 15%.

Au regard d’une telle aggravation de ces indicateurs, la probabilité quasi certaine d’une explosion record des abandons scolaires interdit toute inertie et commande d’oser une mobilisation courageuse et ambitieuse.

Le Cameroun doit OSER dès la rentrée scolaire 2020, LA GRATUITE DE L’ECOLE JUSQU’AU SECONDAIRE !

Il s’agit là de la cible N°1 de l’ODD4 : « faire en sorte que toutes les filles et tous les garçons suivent, sur un pied d’égalité, un cycle complet d’enseignement primaire et secondaire gratuit et de qualité, qui débouche sur un apprentissage véritablement utile » . Le Cameroun y a adhéré comme tous les autres pays membres des Nations Unies.

 

Condescendants, certains clament qu’il s’agit d’une UTOPIE.

Pourtant, à ce jour, plus de 20 pays africains offrent au moins 9 années scolaires gratuites à leur jeunesse. Même des pays à bas revenus comme, le Mali, Djibouti, le Soudan, le Niger, le Burkina faso ou la Rca accordent 12 ans de scolarité gratuite. Le Cameroun est le SEUL pays à revenus intermédiaires au monde qui a du mal à réaliser la gratuité « réelle » ne serait-ce qu’au primaire !

Combien il en coûterait à l’Etat camerounais de réaliser cet objectif ?

 Dans le secteur public, on estimerait à environ 5 millions le nombre d’élèves relevant de la maternelle et du primaire public et 2,5 millions pour le secondaire public qu’encadreraient des enseignants dont 30 à 40%  pris en charge par les APEE.

Pour soulager les parents de ce lourd fardeau, l’Etat DOIT accroître d’environ 100 à 120 milliards de fcfa les dotations aux établissements scolaires. Il DOIT le faire en dépit d’une conjoncture économique défavorable, d’autant plus que la Covid19 a rendu plus profondes les inégalités sociales, mettant à rude épreuve les capacités de résilience de centaines de milliers de ménages.

Le Cameroun peut-il ? Si des pays moins nantis le font, le Cameroun peut aussi le faire. Par ailleurs en injectant 100 à 120 milliards de FCFA dans les établissements scolaires, la part de l’éducation dans le budget de l’Etat reste en deçà des engagements du pays et de la moyenne des pays africains. La Banque Mondiale est convaincue que le Cameroun a « une marge de manœuvre budgétaire suffisante pour augmenter substantiellement la dépense ».

Le Gouvernement ne devrait pas rester sourd à cet appel BECAUSE EDUCATION CANNOT WAIT !

La position du premier secrétaire du Peuple uni pour la Rénovation sociale (Purs) sous la forme d’indignation est contenue dans une note publiée ce mardi, par sa porte-parole, Minouche Ngo Bissohon. L’homme politique exprime sa crainte au moment où plusieurs vidéos de mise en garde circulent sur les réseaux sociaux pour dénoncer les effets secondaires de ce vaccin à base de Gardasil et de Cervarix. 

 

« Le premier secrétaire du Purs, Serge Espoir Matomba est un homme serein qui a toujours su traverser les péripéties de sa vie d’homme politique. Pour revenir sur des sujets plus sérieux et plus importants pour la société camerounaise, il s’insurge contre la campagne de vaccination systématique des jeunes filles de moins de 10 ans contre le papillomavirus, responsable du cancer du col de l’utérus chez la femme ; telle qu’imposée actuellement par le ministère de l’éducation de base dans nos établissements scolaires », a écrit Minouche Ngo Bissohon, la porte-parole du premier secrétaire du Purs.

La prise de position de Serge Espoir Matomba intervient dans un contexte où plusieurs vidéos de mise en garde dont celle du professeur Henri Joyeux, cancérologique et chirurgien français, circulent sur les réseaux sociaux pour dénoncer les effets secondaires de ce vaccin à base de Gardasil et de Cervarix.

C’est en septembre 2020 que le Gouvernement camerounais a introduit le Gardasil, vaccin contre le cancer du col de l’utérus et les autres infections génitales liées aux papillomavirus humains (PVH), dans le Programme élargi de vaccination (PEV) sur des filles de 9 à 13 ans avec pour objectif de vacciner environ 400 000 jeunes filles.

L’on apprend que depuis l’introduction de ce vaccin, sa fiabilité suscite la crainte de plusieurs personnes. Certains estiment que le vaccin entraînerait l’infertilité chez les jeunes filles. Ce qui aurait d’ailleurs pousser de nombreux parents à refuser le vaccin pour leurs enfants.

Innocent D H

  

Ces églises disent être plutôt favorables à la prière qui procure la protection de Dieu. Des attitudes affichées par ces chapelles alors que la rentrée scolaire est effective au Cameroun depuis lundi, 05 octobre 2020 dans un contexte de lutte contre la pandémie de coronavirus. 

 

Dans la réalité, le port du masque à l’école en cette période de rentrée, n’est pas la chose la mieux partagée par certaines églises pentecôtistes au Cameroun alors que la pandémie du coronavirus n’est pas totalement éradiquée. Cas pratique, dimanche dernier, 04 octobre 2020, veille de rentrée scolaire 2020. Au quartier Simbock, une des grandes agglomérations du 6ème arrondissement de Yaoundé.  Dans une villa située là-bas, se tient depuis 7 heures un culte dominical de l’église pentecôtiste dénommée « Divine Glory of Jesus ». « Demain sera jour de rentrée scolaire dans notre pays. Confions nos enfants à la protection de Jésus-Christ, le seul sauveur du monde. Il y a le coronavirus qui sévit toujours dans notre société. C’est une grave pandémie. Ce ne sont pas les masques qu’on demande aux enfants de porter pendant qu’ils sont à l’école qui peuvent les protéger de cette maladie. C’est le Dieu de Jésus-Christ seul qui peut protéger nos enfants. Les masques que l’on vend dans toutes les rues de nos villes au Cameroun sont un gros business des riches. Acceptons plutôt la protection du Dieu Jésus-Christ que nous servons que ces masques qui sont d’ailleurs souillés », conseille le pasteur Martin Mfor aux fidèles dans un prêche en français et en anglais.

Dans une autre chapelle pentecôtiste, même sons de cloche. C’est celle de « Service Spirituel de Jésus-Christ » au quartier Nkolbisson, cette fois-ci dans le 7ème arrondissement. Là-bas aussi, le port du masque à l’école est loin d’être encouragé. Notre confrère La Croix du Sud a pu avoir les explications du Pasteur modérateur Paul Morgan Bessala : « On a privilégié la sensibilisation contre cette pandémie notamment le port du masque à l’école plutôt que le volet spirituel. Le masque ne protège pas vraiment. C’est Dieu qui protège. Il faut bien le dire. Notre gouvernement est allé jusqu’à nous interdire de louer Dieu sous prétexte que la pandémie de Covid-19 qui n’est pas née au Cameroun va nous décimer. Les enfants qui vont à l’école sont innocents, ils n’ont pas besoin de masque à l’école. Ils ont la protection divine ».

En rappel, au mois d’août dernier à Yaoundé, trois élèves de classe de terminale qui devaient passer l’examen du baccalauréat avaient refusé de composer parce que les examinateurs avaient exigé le port du masque, comme le recommande une mesure du gouvernement. Ces élèves avaient expliqué que les pasteurs de leurs églises leur avaient recommandé de ne pas porter le masque qui serait contraire à la foi chrétienne. Des propos confirmés par les parents de ces enfants convoqués à l’école. Les trois élèves n’ont pas pu être admis en salle d’examen. Le gouvernement camerounais avait alors interpelé l’un des pasteurs responsables cités.  

Innocent D H    

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01