Elles ont été émises ce Lundi, lors de la descente inopinée de Pauline Nalova Lyonga dans certains établissements scolaires de Yaoundé.
La problématique a été posée par les Hommes des médias, en faisant référence aux apprenants qui vivent dans des coins les plus reculés du Cameroun, qui font face au déficit des services les plus élémentaires dont l’accès facile à l’instruction.
Des élèves qui sont tout aussi intelligents, voire plus que ceux qui vivent dans les grandes métropoles et qui ont à leur disposition, des enseignants qui n’éprouvent aucune difficulté à dispenser les cours en suivant un programme bien établi.
Il a en outre été fait mention de ces enseignants qui, bien qu’affectés à l’arrière pays, refusent de s’y rendre, prétextant que les mesures d’accompagnement nécessaire à leur intégration dans les zones d’affectation ne sont pas toujours disponibles.
Et pourtant, dans ces villages et autres campagnes, il y a des enfants qui préparent par exemple des examens, mais aussi des concours qui vont leur donner accès à de grandes écoles après l’obtention de leur Baccalauréat.
Des préoccupations prises en compte par le membre du Gouvernement et ses collaborateurs, qui ont rappelé qu’ : Il y a une grande différence entre le « distance éducation et le E Learning ». Le deuxième n’est qu’un des éléments du premier.
De manière plus précise, le « Distance Education intègre le fait qu’on peut mettre à la disposition de l’apprenant, notamment ceux qui se trouvent dans les zones reculées, des outils pédagogiques qu’on va par exemple multiplier à travers les impressions » ;
Ou encore « Utiliser des Cd room dans lesquels est gravé le matériel pédagogique, pour les mettre à la disposition des apprenants dans les zones reculées ; on peut utiliser les clés USB, dans lesquelles sont enregistrés les matériaux pédagogiques qui seront mis à la disposition des apprenants… ».
Des approches qui n’ont pas intégré le fait que dans certaines localités, il y a un manque criard d’énergie électrique.
L’autre sujet évoqué pendant la visite ministérielle est la problématique de la Mi – temps
Pour le membre du Gouvernement, « une sensibilisation doit être faite auprès des parents et des apprenants, pour leur rappeler que le système de Mi – temps a été adopté afin de régler le problème de distanciation en cette période crise sanitaire. Ils ont l’obligation de profiter de leur présence à la maison, selon le programme défini dans leurs établissements scolaires respectifs afin, non pas de s’adonner aux activités commerciales, mais d’apprendre et réviser leurs leçons ».
Le troisième point de cette visite était pour Pauline Nalova Lyonga, l’occasion de se rassurer que les cours ont bel et bien repris Mais aussi que les mesures barrières édictées par le Gouvernement en cette période de crise sanitaire sont respectées…
Notamment avec le port des masques chez les apprenants et leurs enseignants, la disponibilité des gels hydro alcooliques, l’état des toilettes utilisées par les élèves…
Le membre du Gouvernement a en outre testé la qualité des cantines installées dans certains Lycées et Collèges, de même que la qualité de la nourriture servie aux enfants.
Nicole Ricci Minyem