Kidnappés ce Mercredi par des criminels, alors qu’ils se rendaient à l’école, ils ont été sauvés grâce à une action conjointe menée par les Forces de Maintien de l’Ordre et la population
Un happy end
C’est du moins l’avis de ces parents et proches qui, après ce rapt, ne savaient plus à quel saint se vouer, quand on sait que certaines localités dans la Région du Nord Ouest restent réfractaires à toute invitation au cessez le feu.
Et, au cours des dernières années, le Département du Bovo a trsitement fait parler de lui, car présenté comme fief des ambazoniens, qui se sont illustrés par des assassinats et autres crimes barbares.
Conduits à l’hôpital avant d’être remis à leurs familles respectives, les enfants qui sortent de loin, gardent un regard hagard, craintif, certainement à cause du traumatisme subi.
« C’est ensemble qu’on est fort »
Message passé ce Mercredi, lorsque la communion des efforts a permis de mettre en déroute ces êtres lâches, qui se croient forts parce qu’ils perpétuent des actes terroristes contre de petits enfants.
La libération de ces innocents vient prouver, s’il en était encore besoin qu’il est possible de lutter efficacement contre ces individus sans foi, ni loi, qui ont fait du crime leur gagne pain quotidien.
Grâce à cet acte, les Habitants de cette localité ont démontré qu’ils peuvent venir à bout de tous ceux qui les ont tenus en captivité morale et physique pendant longtemps, s’opposer à eux et retrouver leur dignité bafouée.
Ils ont compris qu’en faisant entièrement confiance aux éléments des Forces de Maintien de l’Ordre, ils contribuent à créer un climat d’apaisement, de sérénité, de quiétude… Toute chose qui va leur permettre de renouer avec leurs activités et changer l’histoire de cette Région que certains s’attèlent à présenter comme un repaire de brigands.
Copier le bon exemple
Il n’est évidement pas facile, pour aucun parent, de dénoncer son enfant, surtout lorsque ce dernier devient même un danger pour ses proches, à cause des crimes qu’il commet et des drogues qu’ils consomment.
Mais, parfois, l’amour d’un géniteur pour celui à qui il a donné la vie le met face à des situations qui lui imposent de faire un choix difficile, de consentir à un sacrifice qu’il ne peut éviter.
Et, après le drame de Kumba le 24 Octobre dernier, c’est cet appel que les Camerounais, dans leur grande majorité, (en dehors des promoteurs de cette crise sécuritaire) lancent à leurs concitoyens du Nord et du Sud Ouest : Il faut dénoncer.
Cela pourrait permettre, à ceux qui, par exemple sont en possession des armes par contrainte, de regagner les structures mises en place par le Gouvernement, afin de faciliter leur insertion.
Le sang des Camerounais a trop coulé et rien, absolument rien, ne peut justifier une telle saignée. Il est donc temps de se mettre ensembles pour dire NON à cette barbarie.
Nicole Ricci Minyem