Monono Absalom Woloa le Préfet du département du Mbam et Inoubou dit avoir eu de multiples dénonciations de cas de pratique d’homosexualité enregistrées ces dernières semaines dans la ville de Bafia.
Monono Absalom Woloa le Préfet du Mbam et Inoubou a saisi par voie de correspondance les délégués départementaux des Enseignements secondaires et de l’Education de base du Mbam et Inoubou. L’autorité administrative a interpelé les délégués sur des pratiques homosexuelles qui se passeraient dans les établissements scolaires.
Aussi, il a confié la tâche à ceux-ci de saisir à leur tour, les chefs d’établissements de leur ressort. Il sera question pour eux de sensibiliser les enseignants et élèves par rapport à «ces pratiques déviantes». Monono Absalom Woloa le Préfet du Mbam et Inoubou attend des responsables d’établissements scolaires, qu’ils dénoncent toute personne suspectée pratiques homosexuelles.
Dans la note qu’il a fait parvenir aux délégués départementaux des Enseignements secondaires et de l’Education de base du Mbam et Inoubou, le Préfet affirme avoir reçu de nombreuses dénonciations de cas de pratique d’homosexualité enregistrées ces dernières semaines dans la ville de Bafia, et certaines révélations allant dans la même veine recueillies de sources dignes d’intérêt.
Il convient de préciser et de rappeler que l’homosexualité est punie au Cameroun. Cette pratique n’a jamais été légalisée. L'article 347 bis du Code pénal camerounais punit d'un emprisonnement de six (06) mois à cinq (05) ans et d'une amende de vingt mille (20 000) à deux cent mille (200 000) francs, toute personne qui a des rapports sexuels avec une personne de son sexe.
Liliane N.